Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 29 décembre 2011

Dialoguer et aimer autrui (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Tevet 5772

Dans son Sidour, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi écrit : Avant de prier, il convient de dire: J'accepte sur moi le commandement positif : "Aime ton prochain comme toi-même."

Témoigner de l'amour envers son prochain prépare l'homme à intensifier sa relation avec D.ieu. Car un engagement sincère envers toute l'humanité requiert un véritable altruisme et c'est là l'approche qui devrait caractériser notre relation avec D.ieu. Mais pourquoi nous en demande-t-on la déclaration verbale ? Pourquoi l'accent n'est-il pas plutôt placé sur la méditation sur cette idée ?

On peut expliquer qu'au niveau de l'essence, l'unité existe dans tout notre peuple : «Ils sont tous complémentaires et ont tous un même Père. Grâce à cette racine commune dans le D.ieu unique, tous les membres d'Israël sont appelés 'frères' au plein sens du terme.»

Bien trop souvent, cependant, cette unité n'est pas manifeste dans les relations que les hommes entretiennent entre eux. En prononçant ces mots à voix haute, nous concrétisons ce potentiel, lui donnant une expression dans notre réalité matérielle.

L'importance de cette déclaration dépasse largement les quelques mots qui la composent. Son objectif est qu'un acte en entraîne un autre dans un cercle vertueux qui motive une personne à exprimer son amour pour ses prochains qui seront à leur tour enclins à la réciproque. Faire cette déclaration de principe ouvre un canal à travers lequel nos sentiments profonds peuvent s'exprimer, afin qu'ils se manifestent ensuite dans des actions concrètes en faveur d'autrui.

Le même cheminement se retrouve dans la paracha de cette semaine. Vayigach signifie «Et il s'approcha»: Yehouda s'approcha de Joseph. Mais ce mouvement vers son frère avait pour Yehouda un but autre qu'un simple rapprochement physique. Rachi explique que Yehouda dit à Joseph: «Que mes mots puissent pénétrer dans tes oreilles», c'est-à-dire qu'il désirait initier une véritable communication.

Le geste de Yehouda eut d'immenses répercussions. Le récit poursuit « Joseph ne put plus se retenir ». Après des années de séparation, les frères s'étreignirent, s'embrassèrent et s'exprimèrent librement. Les fils de Jacob revinrent chez leur père en apportant la nouvelle que Joseph était toujours vivant, suite à quoi Jacob descendit en Égypte pour le rejoindre, rétablissant l'unité parmi tous les Juifs.


Que D. fasse que l'amour qui soude notre peuple nous permette de recevoir le juste Machia'h dès à présent.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch - Sefer HaSi'hot 5750 ( 1990), p. 212ff ; Sefer HaSi'hot 5751( 1991), p. 206ff

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La main de D.ieu

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Tevet 5772


Yossef se révèle à ses frères alors qu'ils l'avaient vendu vingt ans plus tôt comme esclave. Il est maintenant vice-roi d'Egypte et dirige toute une nation. Il leur explique qu'il ne voit pas dans cette « vente » la main de ses frères mais celle de D.ieu. A ses yeux l'Eternel l'a envoyé en Egypte afin de subvenir aux besoins de sa famille bien des années plus tard. 

La famine sévissait alors dans le monde entier et le seul homme à avoir anticipé cette «crise alimentaire» c'était Yossef Hatsadik. 

Pour autant Yossef souffrit énormément durant les premières étapes de cette «vente». Cependant l'Eternel n'entendait pas le laisser dans de telles conditions. Sa situation devait s'améliorer afin qu'elle s'inscrive dans un contexte plus agréable, la gestion du pays. 

Cette accession au trône aurait pu être le fruit d'étapes moins douloureuses. Pour autant sous l'auspice de la miséricorde comme de la sévérité, le but à atteindre fut le même. Yossef devait devenir et devint vice-roi d'Egypte. Seule la façon changea. 

Ce rôle inévitable que devait jouer Yossef au niveau mondial raisonne pour nous de façon toute particulière cette semaine. En effet il y a de cela près de vingt cinq ans, le 5 tévét 5747 (1986), la cour fédérale américaine délivrait une décision lourde de sens. Elle statuait que la bibliothèque de Rabbi Yossef Yitsh'ak (précédent Rabbi de Loubavitch) était la propriété de toute la communauté 'Hassidique et non celle d'une unique personne physique. 

En effet certains individus avaient cru pouvoir tirer un profit pécuniaire de la vente de ces précieux ouvrages. Cependant ces livres avaient et ont un but auquel nul ne pourra les soustraire. Ils sont destinés à être étudiés par le plus grand nombre de personnes. Bon nombre de ces manuscrits sont des textes de 'Hassidout. Là encore, ils ont vu le jour pour que le plus grand nombre de cercles d'études puissent en bénéficier. 

La possibilité de pouvoir avoir de nouveau accès à ces ouvrages fut donnée aux 'Hassidims le 5 tévét 5747 (1986). A travers cette victoire matérielle nous devons percevoir la main de D. qui nous fit ce grand miracle. De même que Yossef vit dans sa « vente » la main de D.ieu afin qu'il devienne vice-roi d'Egypte, de même nous devons être conscient que seule l'intervention de D.ieu a permis à ces livres sacrés de pouvoir retrouver leur place dans le monde de la thora et de son étude. 

Un miracle ne se produit jamais en vain nous enseigne le talmud. Si ces précieux ouvrages nous ont été rendu, c'est pour que nous les étudiions. C'est pourquoi il est une coutume d'acheter de nouveaux livres de thora chaque année à cette date afin de se découvrir davantage l'envie d'étudier. 


Que D. fasse que ce 5 Tévét qui tombe cette année le chabbat 31 décembre soit le jour de la victoire. Qu'en cette date la lumière prenne pleinement le dessus sur l'obscurité avec la réception dès à présent de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Séfer Hitvadouyot- 5 tévét 5747 (1986)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 28 décembre 2011

La main au-dessus

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

2 Tevet 5772

Pourim et Hanouka sont des fêtes très différentes. ‘Hanouka est une affaire spirituelle: huile, lumière et chants de louanges. Pourim est du domaine matériel : de l’argent aux pauvres, de la nourriture à des amis, un grand repas festif et beaucoup, beaucoup de vin.

Mais ces fêtes ont un dénominateur commun intéressant : elles incluent toutes deux dans leurs coutumes un jouet qui tourne. À ‘Hanouka, on joue traditionnellement à la toupie, une toupie sur laquelle sont inscrites des lettres hébraïques qui forment l’acronyme de la phrase «Un grand miracle s’est produit là-bas.» À Pourim, nous faisons tourner une bruyante crécelle pour étouffer le nom du méchant Haman.

Pourtant, il y a une différence entre ces deux objets : la toupie est lancée par le haut, tandis que la crécelle est tournée par le bas.

À ‘Hanouka, D.ieu a violé toutes les lois de la nature pour nous sauver, accordant à un petit groupe de combattants la victoire sur l’une des armées les plus puissantes sur terre et une petite cruche d’huile brûla pendant huit jours. À Pourim, le salut est venu à travers ce qui pourrait facilement être considéré comme une série de coïncidences : le roi Assuérus se met en colère contre sa femme et choisit Esther comme reine à sa place ; Mordekhaï entend fortuitement des hommes comploter pour tuer Assuérus et sauve la vie du roi ; Haman se trouve « au mauvais endroit au mauvais moment » juste quand l’acte de Mordekhaï est lu au roi insomniaque ; Esther met sa position et son influence à profit pour retourner le roi contre Haman, et ainsi de suite. En fait, on remarque à peine que le nom de D.ieu n’est même pas mentionné dans le Livre d’Esther ! En d’autres termes, à ‘Hanoucca le salut divin est venu « d’en haut », alors qu’à Pourim il est venu « d’en bas », dissimulé dans les événements ordinaires.

Hanouka célèbre le fait que notre engagement envers D.ieu, et le Sien envers nous, transcende tous les liens naturels. Pourim célèbre le fait que notre relation imprègne également les détails les plus ordinaires de notre vie quotidienne.


Basé sur un enseignement du maître ‘hassidique Rabbi Tsvi Elimelekh de Dinov (auteur du “Bnei Yissakhar” ; d. 1841).

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 27 décembre 2011

La vase des marais hellènes, Ne pas s'y enliser

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

1er Tevet 5772


Et il m’a tiré d’un puits tumultueux, de la fange de Yavane
                                               
   Psaumes 40, 3 

Yavane signifie la boue

Rachi, ibid 



‘Hanouccah célèbre la victoire de la Judée sur la Grèce, d’une petite troupe de Juifs sur ceux qui tentaient de subvertir leur foi et profaner la sainteté de leur vie. 

Dans le cours de presque cinq millénaires de l’histoire juive, de nombreuses idéologies et cultures ont cherché à compromettre notre allégeance à D.ieu et à Sa Torah. Mais quelque chose d’unique caractérise le défi lancé par les Hellénistes, il y a de cela vingt et un siècles, quelque chose qui marque ‘Hanouccah comme le triomphe ultime de l’esprit sur la matière et de la lumière sur l’obscurité. 


· La terre et la matière

En général, les facteurs qui peuvent miner l’intégrité de la foi d’un Juif et son engagement pour D.ieu entrent dans deux catégories.

Les plus flagrantes sont ceux d’ordre matériel. Le Juif qui vivait dans l’Europe du moyen-âge avait le choix : soit il restait attaché à sa foi et souffrait d’humiliations, de pauvreté, de fréquentes expulsions ou de massacres, soit il acceptait de se soumettre à la foi de ses «hôtes». L’Amérique et l’Europe du vingtième siècle offraient le même choix, quoiqu’en termes plus humains, invitant les Juifs à délaisser le Chabbat, les Téfilines et la Cacheroute pour une lente dissolution dans le « melting pot », la culture environnante et faciliter ainsi l’accession au « rêve américain » ou à l’« européanisation ». Au niveau individuel, nous sommes chaque jour en prise au choix de consacrer notre vie à servir notre Créateur et accomplir le but de notre création ou de poursuivre notre quête de gratifications et de gains matériels.

Les défis idéologiques sont plus subtils : il s’agit de doctrines et de philosophies qui clament n’avoir pour but que la vérité et peuvent même épouser des comportements altruistes et des buts transcendants. Mais elles n’en sont pas moins étrangères à l’âme juive. Un Juif séparé de ses racines et ignorant ou dépréciant son héritage est une proie toute prête pour ces « eaux étrangères » qui lui offrent d’apaiser sa soif spirituelle.

La troisième catégorie est infiniment plus nocive : il s’agit de doctrines qui brassent le matérialisme et les fontaines de la raison pour en faire une boue mortelle.

Un individu enterré dans la matérialité peut creuser et se frayer un chemin qui le mènera vers le soleil. Un homme qui sombre dans la mer d’une rationalisation erronée peut se débattre, faire surface et nager vers la rive. Mais celui qui a ajouté de l’eau à sa terre, qui sature son matérialisme de liquide intellectuel fabrique un bourbier dont il est plus difficile de s’extirper. Quand son âme tente de se détacher de la mondanité et du matérialisme, une armée de rationalisations se soulève pour faire taire cette aspiration. Et quand son esprit commence à s’éveiller devant la fausseté des principes étrangers, la matérialité le saisit et le fait redescendre. Il est constamment récupéré et tous les efforts de l’esprit et de la volonté qu’il investit pour s’ériger au-dessus de son enlisement sont contrés par la tourbière d’un hédonisme idéalisé.

Tel est le défi que durent affronter nos ancêtres durant la domination grecque sur la Terre Sainte. Yavane, le mot hébreu pour désigner la culture helléniste, signifie «boue» (comme dans le verset des Psaumes cité ci-dessus). Les réformateurs hellénistes firent plus que d’attirer et forcer le peuple d’Israël à embrasser le culte du corps grec. Ils cherchèrent également à les endoctriner avec une philosophie qui exaltait la matérialité et faisait de son culte son idéal. Le Grec n’était pas simplement un païen, c’était un païen esthétisé par l’art, glorifié par la poésie et dévoué à la raison. Le Grec n’était pas simplement un matérialiste mais celui qui avait pétri ses aspirations matérialistes dans les eaux sublimes de son intellect pour former un amalgame qui adhérait à l’âme et l’attirait petit à petit, membre par membre dans la boue de Yavane.

Contrairement à l’eau dans laquelle on peut sombrer lentement jusqu’au fond mais d’où l’on peut également remonter, la boue de Yavane agit lentement, attirant la personne vers le bas, peu à peu, pas à pas. Mais son enlisement est régulier et risque d’être irréversible. En fait, tous les efforts pour l’en extraire en utilisant les moyens ordinaires sont voués à l’échec ; il faut faire agir la toute puissance de la foi pour y parvenir.

· La boue sainte 

Quelle que soit la composition de la boue, même si l’eau utilisée provient du puits le plus pur, quand elle est mêlée à la terre, elle donne de la boue.

C’est la raison pour laquelle nos Sages ont dit : « si l’étudiant en Torah est méritant, la Torah devient pour lui un élixir de vie ; s’il ne le mérite pas, elle devient une potion mortelle pour lui » (Talmud Yona 72b). Le mot hébreu ze’hout (« mérite ») signifie également « raffinement ». Ainsi les paroles que l’on vient de citer peuvent aussi se lire : si l’étudiant dans la Torah se raffine, la Torah devient pour lui un élixir de vie, s’il ne se raffine pas, elle devient une potion mortelle pour lui. S’il ne raffine pas son âme, ne nettoie pas son caractère de la souillure de ses instincts les plus bas, les eaux de la Torah deviennent pour lui un puits de dépravation. Au lieu de sustenter son âme, sa sagesse et sa connaissance, elles ne font que nourrir son ego, justifier ses iniquités et l’aider dans ses manipulations et la distorsion de la vérité.

C’est là la leçon éternelle de ‘Hanouccah : l’intellect peut être la faculté la plus élevée mais il peut également être l’instrument de sa chute vers les abîmes les plus profonds. ‘Hanouccah célèbre la purification du Temple de la corruption helléniste, le triomphe de l’essence la plus pure du Judaïsme représentée par la petite fiole d’huile pure qui brûla dans la Ménorah pendant huit jours, par-dessus la boue de la Grèce.

Chacun de nous possède une telle petite fiole d’huile dans le puits de notre âme, une réserve d’engagement supra rationnel à l’égard de notre Créateur et qui possède la force d’illuminer notre vie d’une lumière pure et inviolable, une lumière qui assure que notre quête d’eau ne nous laisse pas nous enliser dans la boue.


Que D… fasse que notre engagement dans notre service de D… au quotidien y de compris de façon supra rationnel nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – ‘Hanouccah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 25 décembre 2011

L’éclairage des lumières

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

30 Kislev 5772

Les lumières de 'Hanouccah sont plus que le symbole de la victoire du peuple juif sur l’oppresseur assyrien venu imposer la culture grecque. Elles portent en elles des enseignements tant dans leur définition que dans leur mise en œuvre.

1. Elles viennent d’abord rappeler que tout commandement est un moyen d’éclairer ce bas monde par la lumière divine. En cela, elles deviennent l’expression physique du verset : «Un commandement est une bougie et la Torah est lumière».

2. Leur mise en œuvre est un crescendo : nous devons chaque soir ajouter une lumière. Le message est évident : si, le premier soir, il a suffit d’une seule lumière pour accomplir ce commandement, cette lumière devient insuffisante pour l’accomplir le soir suivant. Car, durant toute une journée, notre connaissance et notre comportement se sont améliorés et le niveau de notre accomplissement des commandements ne peut plus être le même. Aussi, nous rajoutons une lumière chaque jour, pendant toute une semaine. De même, de jour en jour, chaque semaine de l’année, notre service de D.ieu doit aller de l’avant car « on doit monter dans la sainteté sans jamais descendre », nous disent nos Sages.

3. L’allumage doit se faire, selon la loi juive, devant la porte de notre maison, à l’extérieur. Il y a ici une allusion au fait qu’il ne faut pas se contenter d’éclairer son intérieur par la lumière de la Torah et des commandements divins. C’est pour nous un devoir en même temps qu’un mérite de diffuser le judaïsme hors de chez nous, dans le domaine public, en particulier auprès de ceux qui se trouvent encore en marge du mode de vie juif. Dans cette démarche, il faudra commencer par les éclairer lorsqu’ils sont encore au-dehors, sans attendre qu’ils viennent à nous. Dans un second temps, on s’efforcera de les rapprocher de nous, jusqu’à ce qu’ils nous rejoignent en notre intérieur.

4. Un autre point : Les lumières de 'Hanouccah viennent nous enseigner que même si le soleil s’est couché dehors et que l’obscurité y règne, ce coucher du soleil nous annonce, en ces jours de fête, qu’un temps que le Créateur et le Maître du Monde a décidé de sanctifier par un nouveau commandement est enfin arrivé. Aussi, on remercie D.ieu et l’on fait la bénédiction : «Qui nous a fait vivre et nous a fait exister et nous a amenés à cet instant-là», instant béni où l’on repousse l’obscurité.

5. Les femmes, comme les hommes, sont tenues d’assister à l’allumage des lumières de 'Hanouccah. Cependant, les femmes ont pris la coutume de ne pas travailler tant que les lumières sont allumées car elles ressentent en le message au point de perdre contact avec le quotidien.


Il faut donc souhaiter que tous ces enseignements se traduisent dans notre vie quotidienne par une progression vers le haut qui nous permettra de recevoir dès aujourd’hui notre juste Machia’h.

Issu d’un Courrier du Rabbi de Loubavitch - 20 Kislev 5746 (1985)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Le message éducatif de 'Hanouccah

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

29 Kislev 5772

Hanouccah est associée à deux idées. Un peuple qui décida de tout faire pour allumer la menorah du Beth Hamikdach avec de l'huile pure, alors que d'après la loi juive cet allumage était envisageable avec une huile impure, et la détermination d'une nation qui désirait entamer de nouveau le service de D.ieu dans le temple

C'est grâce à cette seconde décision que la fête de 'Hanouccah est associée à l'idée de «'Hinou'h-éducation». Il est ici question de débuter quelque chose de nouveau sur des bases solides. Que ce soit dans le Beth Hamikdach à l'époque des 'Hachmonayims ou aujourd'hui dans notre vie quotidienne. 

Pour autant l'inauguration du temple comme l'éducation de nos enfants par exemple doit-elle vraiment être envisagée sans concession, ou bien avec souplesse et digression ? 

Le miracle de 'Hanouccah nous donne la réponse. La première exigence qu'eurent nos frères juifs fut de réaliser l'inauguration du temple en allumant la menorah avec de l'huile pure. Toute concession était exclue lorsqu'il fut question d'inaugurer le temple. Même si la loi juive l’autorise, les juifs placèrent D.ieu dans une situation où ils Le « forcèrent » à réaliser un miracle. Une telle approche plut à D.ieu et le miracle de 'Hanouccah eut lieu. 

Sans concession, c'est aussi de la sorte que doit s'envisager l'éducation de nos enfants. Cette approche nous invite à construire leur avenir dès leur plus jeune âge. Ne pas reporter à plus tard leur engagement dans la thora et les mitsvots. 

De même que les 'Hachmonayims n'acceptèrent pas d'allumer la menorah en utilisant les voies de la flexibilité pourtant tolérées par la loi juive, de même les parents d'aujourd'hui doivent avoir la force de choisir très tôt ce qu'il y a de plus beau dans le judaïsme pour leurs enfants. 

S'inscrire dans une attitude dite sans concession a permis à maintes générations de grandir dans le chemin de la thora et des mitsvots. Ce message est celui de la fête de 'Hanouccah. Nous nous devons de l'appliquer à nous-mêmes comme à nos élèves et à nos enfants. 


Que D. fasse que de même que notre peuple est toujours resté attaché aux valeurs de la thora sans ne jamais s'en détourner, qu'ainsi D. réalise Sa promesse « le temps de votre délivrance est arrivée » grâce à la réception de notre juste Machia'h dès à présent, sans la reporter d'un instant.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si'hots Vol I- 'Hanouccah.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

L

vendredi 23 décembre 2011

La fête de 'Hanouccah

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27 Kislev 5772

Le miracle de 'Hanouccah, c'est cette fiole pure d'huile trouvée par les 'Hashmonayim dans le Beth Hamikdach (temple). Elle brûla miraculeusement durant huit jours alors qu'elle ne pouvait durer qu'un jour. C'est pourquoi nos sages ont instauré que nous allumions la 'Hanoucciah pendant huit jours. 

Pour autant quelles sont les causes qui donnèrent à ces huit jours un statut de fête ? Les commentateurs sont partagés à ce propos.

« Rachi » comme « le Tour » considèrent que la notion qui donna naissance à cette fête est d'ordre spirituel. En effet une seule fiole d'huile pure fut découverte dans le Beth Hamikdach (temple). Toutes les autres huiles avaient été rendues impures au contact des grecs. Or la notion de pureté et d'impureté est avant tout une dimension spirituelle.

Pour le « Rambam » la fête de 'Hanouccah est le fruit de deux événements. La victoire militaire des 'Hashmonayim sur les grecs et la découverte de la fiole d'huile pure dans le Beth Hamikdach. Pour ce commentateur, c'est une première raison d'ordre matériel et une seconde d'ordre spirituel qui sont à l'origine de cette réjouissance.

Cependant tous les avis s'accordent sur le fait que la victoire militaire des 'Hashmonayim fut miraculeuse ! Pourquoi dès lors « Rachi » et « le Tour » ne la cite-t-elle pas parmi les causes de cette fête ? 

C'est que pour eux cette supériorité militaire fut la réaction à une oppression journalière. Ces hommes ne supportaient plus d'être bafoués pour leurs convictions religieuses. C'est pourquoi ils se révoltèrent contre l'occupant. Leur motivation était donc d'ordre spirituel. Ils se battirent matériellement afin d'être libérés spirituellement. C'est pourquoi «Rachi» comme « le Tour » voient dans tous les miracles de 'Hanouccah une seule cause : une dimension d'ordre spirituel

Le « Rambam » quand à lui considère que même si la cause de cette révolte matérielle fut d'ordre spirituel, il faut donner à ce combat une place à part entière. C'est pourquoi il considère qu'il existe deux causes distinctes qui donnèrent le jour à cette fête.

'Hanouccah est la fête de la lumière. Matériellement, le nombre de bougies que nous allumons chacun des huit jours croît. Spirituellement, ces jours de fête sont là pour nous permettre de nous investir chaque jour un peu plus dans l'étude de la thora et l'accomplissement des mitsvots. 


Que D. fasse que la lumière de 'Hanouccah apporte définitivement la lumière dans le monde avec la réception dès à présent de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol X -'Hanouccah.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Les portes que nous ouvre la fête de ‘Hanouccah

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26 Kislev 5772

‘Hanouccah débute certaines années un chabbat et se conclue ce même jour de la semaine, huit jours plus tard. Bénéficier de deux chabbatot pour la fête des lumières donne à ‘Hanoucah un caractère particulier. 

Le chabbat qui précède la nouvelle semaine donne la force de réaliser le travail que D… attend de nous durant les six jours qui suivront. Le chabbat qui suit élève à leur source tous les efforts réalisés durant cette semaine échue. Une semaine encadrée ainsi présente toutes les ressources nécessaires pour que s’y réalise ce que D… attend de nous.

La fête de ‘Hanouccah a pour première fonction de nous propulser vers l’avant. Que ce soit dans notre attachement à la Thora ou dans l’accomplissement des mitsvots. Lorsqu’elle est entourée par deux chabbatots, les forces que nous recevons sont infiniment plus élevées. Elles nous permettent de nous attacher plus intensément à D… .

L’idée qu’un événement de la Thora puisse nous propulser vers l’avant, nous la retrouvons dans la paracha lue à ‘Hanouccah qui évoque les offrandes que réalisèrent les princes des douze tribus. A cette occasion la Thora décompte à deux reprises les présents offerts lors de l’inauguration du Michkan (tabernacle).

En quoi se distinguent ces deux décomptes ?

La première lecture souligne l’intention qu’eurent les princes d’offrir des présents à D… . Le second passage mentionne le détail de ce qui fut offert concrètement. La Thora mentionne ces deux décomptes afin de nous enseigner que de même qu’il fut donné aux princes d’Israël la possibilité de réaliser leurs intentions, ainsi chacun d’entre nous reçoit la force durant ces jours de ‘Hanouccah de pouvoir transformer nos aspirations vers la sainteté et le divin en réalité.

Que D… fasse qu’en ces jours de ‘Hanouccah où il est offert à chacun d’entre nous la possibilité de parfaire le travail qui doit être réalisé, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machiah’ aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Chaarei Moadims - ‘Hanouccah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


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mercredi 21 décembre 2011

La 'Hanoucciah symbole de 'Hanouccah

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25 Kislev 5772

Avant que se produise le miracle de 'Hanouccah, le conflit qui opposait les grecs aux habitants d'Israël plaçait le peuple juif dans une situation difficile. Il était spolié, ses enfants malmenés, son identité religieuse contestée.


Les 'Hachmonayim s'opposèrent à ces envahisseurs comme à leur culture helléniste. Ils se battirent contre une puissante armée afin de demeurer pleinement attachés à la thora et aux mitsvots.

De toutes ces souffrances comme de toutes ces délivrances, nos Sages ont retenu un fait qu'ils ont édifié comme « le miracle » de 'Hanouccah. Lorsque les 'Hachmonayim pénétrèrent dans l'enceinte du temple, ils découvrirent le lieu spolié et les ustensiles impurs. Finalement ils ne trouvèrent qu'une seule fiole d'huile pure pour allumer la ménorah. Elle ne pouvait brûler qu'un jour, elle le fit miraculeusement durant huit jours.

Quelle raison justifie que nos sages aient retenu ce miracle comme celui à fêter chaque année, et non le fait que nos frères fussent libérés des autres méfaits qu'ils subissaient ?

Bien des mitsvots sont apparentées au groupe des lois qui n'ont pas de raisons - « les 'Houkims ». Pour autant il est difficile de les dénommer toutes précisément, car nous pourrions trouver pour certaines d'entre elles une explication cartésienne. Dès lors, elles quitteraient le groupe des « 'Houkims » pour migrer vers les autres catégories de mitsvots.

C'est pourquoi nos sages ont retenu pour fêter 'Hanouccah un miracle. Celui de la fiole demeurée pure. A travers cette notion de pureté et d'impureté, tout le monde s'accorde pour reconnaître qu'il s'agit là de l'émanation de la volonté de D.ieu. Nul ne voit dans cette loi un raisonnement intellectuel. En cherchant à respecter cette loi, les 'Hachmonayim soulignèrent qu'ils demeureraient attachés aux commandements de D.ieu parce qu'Il nous l'a ordonné et nullement parce que l'idée nous semble cartésienne.

C'est pourquoi la fête de 'Hanoucca évolue avant tout autour des flammes de la 'Hanoucciah.


Que D. fasse que la lumière de 'Hanouccah nous permette de révéler ici-bas celle du Machia'h. Que cela se concrétise par sa réception dès aujourd'hui.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chaarei Hamoadims - 'Hanouccah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La détermination des ‘Hachmonayim

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24 Kislev 5772

Le miracle de ‘Hanouccah eut lieu grâce à la détermination des ‘Hachmonayim d’allumer la Menorah du Beth Hamikdach avec une huile pure. La loi juive ne les y forçait pas. Cependant ils désiraient inaugurer le service de D… avec une huile qui exprime leur attachement aux commandements de D.ieu.

Notre demeure est elle aussi un sanctuaire. Elle est le lieu où réside la « Chéh’ina-présence divine». Dans ce lieu nous devons avoir à cœur de n’utiliser que des éléments « purs » pour notre service de D.ieu.

Nous pourrions croire que seul le résultat compte. Prier D.ieu, étudier la thora est notre devoir ultime. Pour autant nous aurions pu supposer qu’il n’y a rien de grave si la nourriture qui nous donne la force de servir le Créateur laisse à désirer. Ne pas être vigilant sur la cacherout des aliments qui nous permettent de faire les mitsvots n’est peut-être pas aussi grave que cela ?!

Après tout, ce repas pris loin des lois du judaïsme nous a quand même permis de servir D.ieu !? En quoi notre attitude est si contestable ?

Cette même réflexion s’applique à notre accoutrement. Notre approche de D.ieu changera t-elle si nous ne portons pas d’habits tissés de lin et de laine tel que nous l’interdit la thora ? Même si nous outrepassons cette loi de la thora, notre approche de D.ieu demeurera toutefois emplie de sincérité. Pourquoi voir dans cette dérogation à la loi juive une attitude fortement contestable !?

Le comportement des ‘Hachmonayim vient répondre à cette interrogation. Ils méritèrent que D.ieu leur fasse un miracle pour s’être imposés auparavant de ne faire briller la Menorah du Beth Hamikdach qu’avec de l’huile pure. Même s’ils durent pour cela affronter de nombreuses difficultés, ils restèrent fidèles à leurs engagements. En retour D.ieu leur vint en aide miraculeusement.

Cet enseignement est aussi valable pour nous. A travers les efforts que nous développerons pour faire briller notre « sanctuaire », nous mériterons de voir l’Eternel venir à notre secours de façon miraculeuse dans tout ce que nous réaliserons.

Que D.ieu fasse que les lumières de ‘Hanouccah amènent sur notre peuple et sur le monde entier la lumière de Machiah’ à travers son dévoilement immédiat.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Chaarei Moadims - ‘Hanouccah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 19 décembre 2011

La spécificité des lumières de ‘Hanouccah

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23 Kislev 5772

De nombreuses lumières ont depuis toujours illuminé le chemin du peuple juif. Que ce soit les lampes que nous allumons dans la synagogue afin d'honorer ainsi l'endroit, ou celles que nous allumons à l'entrée du Chabbat. Ces dernières viennent pour faire régner la paix au sein du foyer. Les lumières de la Menorah (candélabre) allumées dans le Beth Hamikdach étaient là elles aussi pour briller et faire savoir au monde que la Chéh'ina (présence divine) résidait dans le peuple juif.

Les bougies de 'Hanouccah se distinguent de toutes ces lumières par leur particularité. Elles viennent exclusivement pour briller et pour aucune autre raison. Le devoir que nous avons de les allumer à une heure où les passants pourraient les apercevoir est une dimension supplémentaire. Il vient se greffer à notre première obligation, allumer les bougies de 'Hanouccah.

Pourquoi une telle différence entre toutes ces « flammes » ? L'histoire de 'Hanouccah nous donne la réponse.

A travers le don de leur personne les 'Hachmonayim révélèrent le lien qui les liaient à D.ieu. Un attachement démuni de toute condition où l'essence de l'âme juive s'exprime. Cette âme qui ne fait plus qu'un avec son créateur car elle est une partie de Lui.

Se fondre avec le Tout-puissant, c'est aussi dans cet esprit qu'eut lieu le miracle de 'Hanouccah. Le grand prêtre trouva une fiole d'huile pure qui ne pouvait durer qu'un jour. Elle brûla pendant huit jours ! Ce miracle qui dépassait toute logique était la réponse de l'Eternel à l'attitude des 'Hachmonayim qui ignorèrent les règles cartésiennes de ce monde.

A travers les siècles nos frères ont toujours trouvé la force d'allumer les bougies de 'Hanouccah. Elles témoignèrent leur attachement à D. au dessus des limites imposées par l'exil. Aujourd'hui encore elles attestent de notre adhésion sans concession aux valeurs de la thora.

Durant chacun des huit jours de fête, 'Hanouccah nous enseigne comment nous pouvons nous frayer un chemin dans la thora et les mitsvots. A une époque où de nombreux obstacles essaient de se dresser devant nous.

Nous comprenons dès lors en quoi se distinguent les bougies de 'Hanouccah de celles de Chabbat ou des luminaires éclairant nos synagogues.

Que D. fasse que la lumière de 'Hanouccah nous permette de recevoir dès aujourd’hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol III -'Hanouccah.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Partager la fête de 'Hanouccah avec autrui

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22 Kislev 5772


Le miracle de 'Hanouccah vit le jour à une époque où les grecs désiraient instaurer une culture helléniste en Israël. Pour cela ils avaient interdit toute pratique religieuse dont le leitmotiv était la réalisation de la volonté de D.ieu . Durant ces instants difficiles pour chaque enfant d'Israël, ces occupants considérèrent que ne désirer comprendre que la dimension intellectuelle et cartésienne de la thora était une bonne chose!

Mais D.ieu fut aux côtés des 'Hachmonayim qui se battirent contre les grecs. Et la menace se dissipa pleinement avec le miracle de 'Hanouccah qui vit le jour. Depuis cet événement qui eut lieu à l'époque du second temple, nous avons le devoir chaque année de mettre en avant ce que fut le leitmotiv des 'Hachmonayim. Etudier la thora et faire les mitsvots parce que telle est la volonté de D.ieu et non pas pour le plaisir intellectuel que nous pourrions y trouver.

La fête de 'Hanouccah nous permet donc de servir D.ieu différemment. Cette éducation «'Hinou'h» que nous délivre ces huit jours de «'Hanouccah», nous nous devons de la partager avec notre entourage.

Comment ?

En invitant nos amis à allumer les bougies de 'Hanouccah comme en offrant chaque soir quelques pièces de monnaie aux enfants afin qu'ils les utilisent à leur gré. Ils en feront bon usage et prélèveront une partie de cette somme pour la tsédaka.

De la sorte, dès leur plus jeune âge ils apprendront à donner à autrui une partie de ce qu'ils possèdent. C'est là le principe de la Charité.

Que D. fasse que de même que nous nous efforcerons de partager la lumière de 'Hanouccah avec nos frères qui ne la fêtent pas encore, qu'ainsi D.ieu nous associe à la plus grande fête qui puisse être, la réception dès aujourd'hui de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - 'Hanouccah 5734 (1973).

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 15 décembre 2011

Une libération 'Hassidique (II)

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20 Kislev 5772

Le Arizal, maître fondamental de l'ésotérisme juif nous enseigne que « c'est précisément dans ces dernières générations qu'il est permis et exigé de dévoiler cette sagesse (la partie profonde de la thora à laquelle appartient la 'Hassidout) ». En d'autres termes, le Arizal, qui, au seizième siècle, a jeté les fondements de l'ésotérisme juif dans la forme que nous connaissons, considérait déjà que son enseignement devait en être fait à tous. Or, on sait que dans les premières générations, cet enseignement « a été caché à tous les sages, à l'exception d'une élite, et même pour eux (elle fut enseignée) en secret et non publiquement, comme l'enseigne le Talmud ». Puisque, selon les sages du Talmud, il y a nombre de conditions et de restrictions quant à la manière de dévoiler cette sagesse et que la loi juive a été tranchée par Maïmonide selon cet avis.

Comment expliquer dès lors qu'il a été permis, pour les dernières générations, de «dévoiler cette sagesse» ?

En fait, il faut d'abord remarquer que les conditions et les contraintes que nos sages ont posées comme préalable à l'étude de l'ésotérisme juif ne sont pas intrinsèques à la nature de cette sagesse. Ces interdictions sont liées à la nature de celui qui les aborde et qui doit y être préparé. De ce fait, la majorité des hommes ne pouvant pas comprendre et réellement assimiler ces concepts, leur étude peut provoquer une chute, à l'image du principe de nos Sages selon lequel « si l'on ne mérite pas, la Torah devient pour lui un poison mortel ». Cependant, cette sagesse elle-même fait partie intégrante de la Torah et, par là, constitue, selon les termes du verset « l'héritage de la communauté de Jacob ». Chacun a donc le devoir de l'étudier, du fait de l'obligation d'étudier toute la Torah. Cette idée est d'ailleurs confirmée par le passage suivant traitant des temps messianiques et par lequel Maïmonide conclut son oeuvre maîtresse, Michné Torah :

« Et, à cette époque,...la seule préoccupation du monde entier ne consistera qu'à connaître D.ieu et c'est pourquoi les enfants d'Israël seront de grands sages, connaîtront les choses cachées, et percevront la sagesse de leur créateur de manière adaptée à la force de l'homme comme il est dit "et la terre sera remplie de la connaissance de D.ieu comme les eaux recouvrent les océans"... »

Il est clair ici qu'avec les temps messianiques, l'essentiel de l'étude de la Torah ne portera pas sur la partie législative de la Torah que nous connaissons, mais sur la connaissance du Créateur, ce que Maïmonide désigne par l'expression « les choses cachées », et ceci constituera « la seule préoccupation du monde entier ». On comprend donc bien que les contraintes évoquées plus haut ne s'appliqueront pas. Or, Maïmonide lui-même établit que la loi juive prévoit les conditions citées plus haut pour aborder l'étude des secrets de la Torah et la loi juive ne changera pas avec les temps messianiques.

Il faut donc en déduire que cette interdiction est liée au fait que notre génération, dans sa grande majorité, ne peut pas encore l'aborder. Par contre, avec les temps messianiques, lorsqu'il n'y aura plus, selon les termes de Maïmonide, « ni famine, ni guerre, ni jalousie, ni rivalité » et que chacun sera dans une situation où il pourra méditer profondément et convenablement à ces sujets, alors, « la seule préoccupation du monde entier ne consistera qu'à connaître D.ieu ».

Nous pouvons à présent expliquer comment le Arizal peut affirmer qu'il est à présent «permis et exigé de dévoiler cette sagesse». Cette réponse peut s'appuyer sur deux argumentaires distincts.

Une première explication peut être donnée en se fondant sur un principe énoncé par Maïmonide dans son introduction au « Guide des Egarés ». En effet, il y explique qu'il a décidé d'écrire ce livre, qui contient selon lui « des secrets (de la Torah) », en vertu du principe de nos sages selon lequel « comme c'est le moment d'agir pour D.ieu, on a annulé Ta Torah ». Ce principe, tiré d'un verset des Psaumes, est celui sur lequel Rabbi Yéhouda Hannassi s'est appuyé pour compiler par écrit la Tradition Orale malgré l'interdiction qui en était faite jusque-là par la loi juive.

En d'autres termes, le fait que le peuple juif était à son époque dans la situation d'«égarés» quant à leur foi ancestrale, l'a obligé, malgré les contraintes prévues à priori par la loi juive à ce propos, à dévoiler des secrets de la Torah pour le sauver. De la même manière, la chute spirituelle qu'ont connue les dernières générations ainsi que celle du monde dans son ensemble ont rendu nécessaire et impérieux le dévoilement des profondeurs ésotériques qui, parce qu'elles réveillent les forces profondes et cachées de l'âme juive, l'aident à surmonter les épreuves intérieures et extérieures dues à l'exil, à réveiller l'amour et la crainte de D.ieu, et à Le servir d'un coeur entier



Que D.ieu fasse que l'étude des textes de 'Hassidout que nous réalisons en exil nous donnent le mérite de recevoir le Machia'h dès aujourd'hui.

Le prolongement de ce développement sera exposé dans la prochaine « lettre de thora » sous l'intitulé « Une libération 'Hassidique (III) ».

Issu d'un discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei si'hots vol.XXX - 19 Kislev

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Une libération 'Hassidique (I)

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19 Kislev 5772

La tradition 'hassidique rapporte qu'alors qu'il avait été emprisonné à la suite d'une dénonciation calomnieuse, le Baal Hatanya, fondateur du 'hassidisme Habad, 'hassidisme de l'intellect, eut la révélation de ses maîtres, le Maguid de Mézéritch et le Baal Chem Tov. Le Baal Hatanya leur demanda alors la raison d'une telle épreuve et ce qu'on exigeait de lui. Ils lui répondirent qu'une accusation spirituelle était portée dans les cieux contre lui du fait qu'il enseignait les profondeurs de l'ésotérisme 'hassidique de manière excessive et publique. Il leur demanda alors s'il devrait, à sa sortie de prison, arrêter son enseignement. Ils lui répondirent : « Puisque tu as commencé, ne t'arrête pas. Et, au contraire, lorsque tu sortiras de prison, tu l'enseigneras de façon encore plus intensive. »

En d'autres termes, l'emprisonnement du Baal Hatanya qui eut lieu dans ce monde physique est la conséquence de l'accusation spirituelle causée par l'enseignement public qu'il faisait de l'ésotérisme 'hassidique. C'est la raison pour laquelle il se posa la question de savoir s'il devait interrompre cette attitude. A cette interrogation, ses maîtres lui répondirent : «lorsque tu sortiras de prison, tu l'enseigneras de façon encore plus intensive».

A priori, cette histoire demande à être expliquée. En effet, la tradition 'hassidique rapporte aussi qu'une telle accusation était déjà apparue lorsque le Maguid de Mézéritch était à la tête du mouvement 'hassidique. On connaît d'ailleurs les conditions dans lesquelles cette accusation spirituelle vit le jour alors qu'un manuscrit contenant des concepts 'hassidiques d'une grande profondeur fut trouvé dans un lieu qui ne convenait pas à sa sainteté.

On accusa donc dans le ciel le Maguid de Mézéritch de, selon les termes du verset, « jeter les pierres sacrées en pleine rue ». Mais la même tradition 'hassidique rapporte aussi comment le Baal Hatanya annula cette accusation en comparant la situation spirituelle du peuple juif de l'époque à celle du fils d'un roi qui serait tombé gravement malade au point de risquer sa vie. Le seul remède consistait à prendre le plus beau joyau de sa couronne, de le faire piler, de le diluer dans de l'eau et de tenter de lui en faire avaler quelques gouttes. Le roi était prêt à un tel sacrifice, même si les chances de réussir à faire pénétrer ces quelques gouttes dans la bouche du prince étaient infimes du fait de sa faiblesse extrême. Et même si le liquide si précieux devait pour cela se répandre en partie à terre. Ainsi en était-il, pour le Baal Hatanya, du peuple juif. Le seul espoir de remède spirituel résidait dans l'enseignement des secrets de la Torah les plus profonds.

De ce fait, l'accusation spirituelle causée par la diffusion des secrets de la Torah avait déjà été levée à cette époque par le Baal Hatanya en invoquant son caractère indispensable pour sauver le peuple juif d'un danger de mort spirituelle. Et si la génération du Maguid de Mézéritch pouvait être considérée comme étant en danger, A fortiori celle du Baal Hatanya, du fait du principe de « chute des générations », selon lequel chaque génération est moins élevée spirituellement que celle qui la précède.

Quel est donc l'élément qui intervint lors de la direction spirituelle du Baal Hatanya et qui suscita à nouveau cette accusation spirituelle au point qu'il remit en cause son enseignement, et ce, alors que c'est lui-même qui avait annulé cette accusation du temps de son maître le Maguid ?
Nous nous permettrons d’aborder la suite de ce développement dans la Lettre de Torah intitulée Une libération 'Hassidique (I)


Que D.ieu fasse que les préparatifs que nous réalisons afin d'être inscrits pour une douce année pleine de 'hassidout qui débutera ce 19 kislev nous donnent le mérite de recevoir le Machia'h dès aujourd'hui.

Issu d'un discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei si'hots vol.XXX - 19 Kislev

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Naissance de la ‘Hassidout ‘Habad

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18 Kislev 5772

Le Maguid de Mézritch était le maître de l'Admour Hazaken. Il fut Rabbi pendant douze ans. Durant toute cette période il oeuvra afin de développer l'ouvrage de son prédécesseur, le Baal chem tov. Il quitta ce monde le 19 kislev 1772. Après son départ, ses élèves ne trouvèrent pas dans leurs rangs un homme aux épaules suffisamment larges pour faire face aux oppositions de plus en plus virulentes de leurs opposants, les « mitnaguedim ».

Le fils du Maguid, comme Rabbi Mena'hem Mendel de Vitebsk, s'efforcèrent de prendre tour à tour la direction du mouvement 'Hassidique, pour autant aucun de ces deux justes ne réussit à donner un nouvel essor à la diffusion du 'Hassidisme en Russie.

Aussi Rabbi Mena'hem de Vitebsk et Rabbi Avraham de Kalisk insistèrent auprès de l'Admour Hazaken afin qu'il accepte de prendre la direction du mouvement. Après maintes hésitations il y consentit. Sous son impulsion la 'Hassidout fut plus largement diffusée en Russie blanche. Elle était maintenant enseignée à travers des développements rationnels et non plus seulement à travers des mots qui touchent les sentiments de l'homme.

Les accusations contre l'oeuvre de l'Admour Hazaken furent multiples dans le ciel comme sur terre. Ses enseignements bousculaient un peu plus les traditions ancestrales de nos frères d'Europe de l'Est. Bons nombres d'entre eux s'interrogèrent sur le bien-fondé du 'Hassidisme et de ses enseignements.

Lorsque l'Admour Hazaken fut emprisonné le 25 Tichri 1798 en tant qu'ennemi de l'état Russe dans la forteresse de Peter Parlov, l'opposition atteignit son paroxysme. Pour autant la libération de l'Admour Hazaken le 19 kislev 1798 fut tout aussi miraculeuse.

Elle révéla au monde entier combien D. était avec lui. Il devint évident aux yeux de chacun des enfants d'israël que le 'Hassidisme était l'émanation de la thora.

Cette date est donc très importante. Elle est le début de la nouvelle année 'Hassidique et le point de départ de toutes les bonnes décisions.

Aussi en ce jour de 19 Kislev souhaitons-nous mutuellement 'Hag Saméa'h. Que nous soyons tous inscrits et scellés pour une bonne et douce année. Emplie d'étude de 'Hassidout et de vie 'Hassidique. Que cette nouvelle année soit bénie par la venue dès aujourd'hui de notre juste Machia'h. 'Hag Saméa'h


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Hiné Yamims Bahims Vol I 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 14 décembre 2011

Comment Joseph conserva sa sérénité

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17 Kislev 5772

Le Baal Chem Tov lança une révolution populaire à travers toute l’Europe entière, appelée le ‘Hassidisme. Au cœur de la philosophie ‘hassidique, il plaça la doctrine de la hachga’hah pratit, la Providence Divine, la croyance que D.ieu contrôle réellement la réalité et dirige chaque détail de notre vie. Il eut de nombreux détracteurs. Peut-être craignaient-ils que cette croyance pousse les gens à se dérober à leurs responsabilités et à devenir passifs ? Mais le Baal Chem Tov enseigna qu’une véritable compréhension de la hachga’hah pratit pouse à être proactif et non passif.

Comment est-ce possible ? L’analyse du récit biblique de l’histoire de Joseph est édifiante à ce propos.

La description que la Torah donne de Joseph ne laisse aucun doute sur le fait que sa foi en la Divine Providence était totale. Lorsqu’il révèle sa véritable identité à ses frères, il les aide à se libérer de leur culpabilité paralysante en partageant avec eux son point de vue sur l’épisode de sa vente :

« Mais maintenant, ne soyez pas tristes et ne soyez pas troublés de m’avoir vendu ici, car c’était pour préserver la vie que D.ieu m’a envoyé devant vous. Car déjà deux années de famine [sont passées] au sein du pays et [pendant] encore cinq ans, il n’y aura ni labour ni récolte. Ainsi D.ieu m’a-t-Il envoyé avant vous pour vous préparer une ressource dans le pays et pour [la] préserver pour vous pour une grande délivrance. »

Certes, ses frères s’étaient emparés de lui, un précieux enfant de l’illustre famille de Jacob, et l’avaient réduit à une pièce de viande destinée à être vendue au plus offrant au marché. Mais il n’était pas en colère contre eux, car il ne les considérait pas responsables de son humiliation. Dans son esprit, c’était D.ieu, et seulement D.ieu, qui dirigeait sa destinée.

La fortune de Joseph en Égypte alla de mal en pis. Au début, il fut vendu à Potiphar, un dignitaire égyptien, chez lequel il réussit fort bien, mais il fut alors arrêté. Il avait été faussement accusé par la femme de Potiphar qui se vengeait ainsi du fait qu’il avait repoussé ses avances. Joseph demeura incarcéré pendant des années.

Pendant tout ce temps, Joseph resta fidèle à sa croyance que D.ieu conduisait le cours de sa vie et qu’il y avait du sens derrière tout ce chaos.

Et puis, un jour, Joseph remarqua que deux de ses codétenus étaient complètement abattus. Le maître-échanson et le maître-boulanger de Pharaon avaient été emprisonnés pour quelques forfaits culinaires. Leur souffrance émut Joseph, et il s’adressa à eux : «Pourquoi vos visages sont-ils si sombres, aujourd’hui ?»

« Nous avons fait un rêve, répondirent-ils, et il n’y a personne pour l'interpréter. »

Joseph interpréta avec précision leurs rêves. Deux ans plus tard, le maître-échanson recommanda Joseph à Pharaon lorsque celui-ci fit également des rêves perturbants. Joseph interpréta brillamment les rêves de Pharaon, et vous connaissez la suite de l’histoire. Il devint le vice-roi du Pharaon et sauva l’Égypte et toute sa famille de la famine.

Mais revenons à sa question première, qui engendra toute la suite des événements : « Pourquoi vos visages sont-ils si sombres, aujourd’hui ? »

Si Joseph s’était senti démuni et courroucé, comme l’auraient été la plupart des gens dans sa situation, il aurait été incapable de réagir à la douleur de qui que soit, mis à part la sienne. Une personne en colère ne remarque pas que d’autres personnes souffrent. Et pourquoi Joseph aurait-il dû aider les employés d’un gouvernement qui l’avait injustement emprisonné ?

Mais Joseph n’était pas en colère, ni envers le gouvernement, ni envers la femme de Potiphar, ni envers ses frères. Et c’est ainsi qu’il garda sa sérénité même en prison.

Et ainsi Joseph était sensible à la souffrance d’autrui et put donc accomplir ce petit geste de bonté et gentillesse. Il était loin de se douter que cela allait changer le monde.

La conviction que D.ieu est ici même, et dirige tout ce qui arrive, est comme une ostéopathie spirituelle : elle permet de déplacer notre conscience de la frustration vers la curiosité. La réponse instinctive – «Ceci est injuste ; cela n’aurait pas dû m’arriver !!» –devient : «Ceci est une opportunité. Pourquoi, autrement, cela m’arriverait-il ?»

Notre rôle est de chercher les opportunités de changer la donne. Et parfois, une petite fenêtre d’opportunité fait entrer un monde entier de vent frais.

Ceci rappelle la réponse du Rabbi à un reporter de CNN qui était venu à la fameuse «distribution de dollars» que le Rabbi faisait chaque dimanche au quartier général du mouvement Loubavitch. Lorsque son tour arriva et qu’il fut devant le Rabbi, il demanda: «Quel message adressez-vous au monde ?»

Le Rabbi répondit : « Machia’h est prêt à venir maintenant. Nous devons seulement faire quelque chose de plus dans le domaine de la bonté et de la gentillesse. »


Que D… fasse que nous sachions saisir toutes les opportunités qui se présentent à nous afin de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Basé sur un discours du Rabbi de Loubavitch prononcé le Chabbat parachat Mikets 5734.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.