Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 16 juin 2012

Mission possible

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

25 sivan 5772

Une histoire: Le rabbin Hirsh Altein souffrait d’effroyables douleurs du dos et après avoir tenté, en vain, de nombreux remèdes, tous les spécialistes qu’il consulta lui conseillèrent une opération chirurgicale comme seul moyen de guérir. Quand le Rabbi fut consulté pour ce problème, il suggéra que l’opération n’était pas nécessaire ; il devait y avoir une pommade sur le marché qui résoudrait le problème ! Mais les médecins persévéraient dans leur diagnostic, il n’y avait pour seule alternative que l’opération chirurgicale.

En dernier recours, le rabbin Altein consulta le docteur Avraham Seligson (médecin personnel du Rabbi et fervent ‘hassid). Le docteur Seligson qui n’était pas un spécialiste du dos, examina le rabbin Altein et lui prescrivit un onguent. Jusqu’à sa disparition, quelques vingt années plus tard, le rabbin Altein ne connut plus de récidive de ses douleurs lombaires.

Quand on demanda au docteur Seligson comment il avait su quel remède prescrire, alors que tous les spécialistes affirmaient que la seule option était l’opération, il répondit: «Les résultats de l’examen indiquaient qu’une opération chirurgicale était réellement nécessaire, mais le Rabbi avait estimé que ce n’était pas le cas. J’ai pris conscience que le Rabbi voulait tout simplement « un réceptacle » à travers lequel se manifesterait un miracle. J’ai donc prescrit la pommade la moins chère et la plus simple, disponible sur le marché !»

La mission de reconnaissance des explorateurs, qu’on lit dans la Paracha de cette semaine, avait pour but de réunir des informations tactiques sur l’ennemi. Ils furent enjoints d’explorer le pays ainsi que ses fortifications naturelles et celles érigées par les hommes. Ils devaient faire un rapport sur les forces et les faiblesses de l’ennemi et sur les ressources naturelles sur lesquelles ils pourraient compter au cours des batailles. Ces informations seraient utilisées par les conseillers militaires pour formuler une stratégie adéquate au combat imminent pour conquérir la Terre Sainte.

Les explorateurs, tous réputés pour être des hommes à l’intégrité incontestable, remplirent fidèlement leur tâche, mais ce qu’ils virent les fit frémir : les Cananéens étaient une nation puissante, un peuple gigantesque possédant une force terrifiante. Pas moins de trente et un rois possédaient des palais royaux, véritables forteresses armées. Il n’y avait aucun moyen, conclurent les explorateurs, pour que les Hébreux parviennent à une victoire naturelle contre le formidable ennemi cananéen. « Nous sommes incapables de vaincre ce peuple car il est plus fort que nous », déclarèrent-ils ! Et pourtant, cette honnête conclusion eut des résultats désastreux. D.ieu fut extrêmement mécontent de ce rapport et de la réaction qu’il engendra. Cela fut la cause de la disparition prématurée de toute la génération qui avait fui l’Égypte.

En quoi les explorateurs commirent-ils une erreur ? Comment demander à quelqu’un de revenir avec un rapport et le punir parce que ce rapport ne vous convient pas ? Cela ne ressemble-t-il pas à tenir le rapporteur pour responsable d’une expertise qui ne vous plait pas ?

Le Rabbi explique que les explorateurs se trompèrent en estimant qu’ils devaient parvenir à formuler une conclusion. On leur avait ordonné d’aller à Canaan et de rapporté de simples faits : la nature de la terre et de sa population, etc. On ne leur avait pas demandé de rendre une décision concernant la possibilité de conquérir le pays. D.ieu avait promis aux Juifs une victoire militaire contre les Cananéens, ce n’était donc pas une question à débattre. Le problème n’était pas de savoir s’ils pouvaient le faire, mais comment le faire.

Il en va de même dans notre vie personnelle. Nous sommes tous « envoyés en mission » dans ce monde, pour illuminer notre environnement de la lumière de la Torah et des Mitsvot. Souvent l’opposition paraît insurmontable. Quand ces pensées pénètrent notre esprit, nous devons nous rappeler que si D.ieu nous a investis d’une mission, il est sûr que nous pouvons l’accomplir. Notre seul travail consiste à réfléchir à comment la réussir.


Que D… fasse qu’il soit de Sa Volonté qu’aujourd’hui même nous recevions notre juste Machia’h puisque nous avons su faire tout le « comment » qu’Il attendait de nous lorsqu’il nous envoyé en exil pour un laps de temps déterminé.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Chela’h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 13 juin 2012

La force du commencement, La leçon de la 'Hallah

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

24 sivan 5772

C’est une caractéristique de la vie universelle : « le commencement ». Le commencement de la vie constitue le thème qui ouvre toute la Torah. Mais la Torah met également l’accent sur un « commencement » d’un genre différent. Elle évoque le fait d’établir un «commencement» durant le processus de la fabrication du pain.

Après avoir pétri la pâte, et d’habitude avant de la former en pains, une portion de la pâte en est séparée. Il s’agit du prélèvement de la ‘Hallah. Cette opération nous apporte un enseignement à propos du commencement, pas seulement celui de la confection du pain mais de tout dans la vie ;

A l’époque du Temple, une quantité significative de la pâte de la ‘Hallah était donnée au Cohen (prêtre). Aujourd’hui, l’on n’en prélève qu’un petit morceau (environ 30 grammes) que l’on brûle. Les lois du prélèvement de la ‘Hallah figurent dans notre Paracha : « les prémices du bol de pétrissage, vous les donnerez à D.ieu comme offrande : cela s’applique à toutes vos générations ».

Les enseignements de la ‘Hassidout révèlent une interprétation plus profonde de cette loi, basée sur une subtilité de la langue. Le terme hébraïque pour « bol de pétrissage » est arissa. Mais arissa possède deux sens. Cela signifie à la fois «bol de pétrissage» et «lit» ou « berceau ».

Selon nos Sages, ce double sens n’est pas dû au hasard. Comme chaque détail dans la Torah, il nous apporte un enseignement. La loi du prélèvement de la ‘Hallah signifie qu’au tout début de l’activité de la confection du pain, nous faisons un acte qui exprime une reconnaissance de D.ieu. Prélever la ‘Hallah signifie dédier quelque chose au Divin ; et cette étape a lieu dès le commencement.

La double signification recelée dans les mots de la Torah n’évoque pas seulement le bol de pétrissage mais également le berceau, le lieu du commencement de la vie humaine. Le tout début doit se marquer par l’acte d’« offrande à D.ieu ». Comment parvenir à dédier un enfant juif à D.ieu ? Par l’éducation juive. Chaque moment passé à enseigner à un enfant sa proximité avec D.ieu, à lui parler de la beauté de la Torah et de la vie juive tisse un lien précieux avec le passé et le futur. Ces moments passés au début de la vie aident à assurer que les années futures, les « générations » mentionnées dans le verset, seront remplies de réussite, conduisant vers un réel accomplissement. C’est là le sens général.

Une autre leçon concerne une autre sorte de « commencement » : le début de chaque jour. Les enseignements de la Torah recommandent que là aussi, nous devrions commencer par un moment où l’on se dédie à D.ieu : la prière du « Modé Ani », du Chéma, les Téfilines. C’est là la ‘Hallah donnée à D.ieu. Alors, le reste du jour, les « générations », sera heureux, sain et rempli, semblable à la chaleur du pain fraîchement cuit.


Que D… fasse qu’en cet instant qui est à même d’être le début des temps messianiques, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Chela’h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 12 juin 2012

Trois défis

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

23 sivan 5772

Revenons aux objections émises par dix des explorateurs, Josué et Calev ayant, quant à eux, avaient compris le but de leur mission. Ils émirent trois objections essentielles.

La première était d’ordre général : la force incommensurable des Cananéens. Bien que D.ieu leur eût montré des miracles, par le passé, l’aide divine serait-elle assez puissante pour surmonter ces nations ? En second lieu, Israël méritait-il des miracles ? Les explorateurs soulignèrent l’effet de la présence des Amalécites qui avaient précédemment attaqué Israël quand les Juifs avaient fait preuve d’un manque de foi. Enfin, bien qu’il fût possible que D.ieu montre des miracles lors de la conquête de la terre elle-même, le ferait-Il dans les étapes préliminaires, à l’approche de la Terre Sainte, où attendaient les Hittites et les Jébuséens ?

En entendant les observations des dix explorateurs, les Juifs commencèrent à se révolter. Calev leur rappela alors que D.ieu avait 1) partagé la Mer Rouge, 2) fait descendre des cailles pour les nourrir et 3) donné la Manne.

Par ces simples paroles, il offrait une réponse aux trois arguments décourageants.

La Mer Rouge : Devant la Mer Rouge, la position des Hébreux était apparue désespérée devant les forces égyptiennes supérieures. Mais, leur rappela Calev, « Moïse ouvrit pour nous la mer » et aucune bataille ne s’en était suivie. D.ieu Lui-même avait combattu pour eux. Il en ferait de même face aux puissants habitants de Canaan.

Les cailles : En ce qui concernait « l’excuse d’Amalek », Calev leur rappela que même lorsque, mus par un caprice, ils avaient réclamé à Moïse de la viande et qu’alors ils ne faisaient que « chercher des ennuis », D.ieu les avait malgré tout gratifiés miraculeusement de cailles. Maintenant encore, bien qu’ils ne le méritent pas, D.ieu leur montrerait des miracles.

La Manne : Le voyage du Peuple Juif dans le désert n’était qu’une préparation sans relation directe avec leur entrée en Terre Sainte. Et pourtant le Tout Puissant accomplissait pour eux le miracle quotidien de la Manne, réfutant par là-même l’objection des explorateurs selon laquelle D.ieu pourrait ne pas montrer de miracles à l’approche de Canaan.


Nous l’avons dit, chacun d’entre nous est un émissaire de D.ieu pour faire de notre environnement la « Terre Sainte ». Nous aussi faisons face aux rapports décourageants de notre propre inclination au mal. Chez certains, elle suscite la peur que l’environnement soit particulièrement matérialiste, plus que partout ailleurs. C’est pourquoi il est un ennemi puissant qui empêche la dissémination de la Torah, (« les habitants de la Terre sont puissants »).

Chez d’autres, cette inclination évoque le sentiment de ne pas être digne de poursuivre une mission sacrée (la mention d’Amalek).

Enfin une troisième inclination fait apparaître qu’il y a des obstacles même à l’approche de l’objet de notre mission dans la vie.

Notre réponse au penchant vers le mal est clairement énoncée dans la réponse de Calev. Bien que notre environnement soit puissamment matérialiste, bien que nous ne soyons pas parfaits et que nous pêchions, bien qu’il y ait des obstacles et des distractions étrangères, D.ieu nous donne, individuellement et collectivement, la force de briser toutes les barrières, de surmonter tous les obstacles et d’accomplir notre mission dans la vie.


Que D… fasse que cette force aux multiples facettes nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Chela’h 5727 (1967)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La grandeur de Moché

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

22 sivan 5772

Moché prend la décision d'envoyer des explorateurs en Israël. Pour autant, il ne prie que pour le salut d'une de ces personnes, Yehochoua. Une question se pose : Si Moché a pressenti un danger latent à travers cette mission, pourquoi n'a-t-il pas prié pour toute l'assemblée des explorateurs ?

Moché est pourtant l'expression du berger fidèle par excellence. Il se distingua dans son investissement pour son peuple au-delà de Noa'h et d'Avraham.

A l'annonce du déluge, Noa'h ne se soucia que de sa famille. Il ne chercha pas à ramener l'humanité sur le droit chemin. Il ne les réprimanda que lorsqu'ils vinrent s'enquérir du bien-fondé de l'arche. C'est pourquoi le déluge porte son nom, « les eaux de Noa'h ».

Avraham enseigna de lui-même l'existence d'un D-ieu unique au monde entier. Pour autant, il se limita à défendre les justes devant D-ieu. Ce fut le cas lors de l’épisode de Sedom et Gomor. Il invoqua devant l'Eternel le mérite des justes pour sauver les villes menacées. Découvrant qu'il n'y avait pas suffisamment de personnes méritantes pour sauver toutes ces villes, il cessa de les défendre.

Moché prit la défense des enfants d'Israël qui avaient fauté volontairement. Que ce soit lors de la faute du veau d'or ou des explorateurs, il demanda à l'Eternel de pardonner tout le peuple juif, y compris les fauteurs. Il décida de rester dans le désert avec la génération qui n'est pas entrée en Israël, afin de pouvoir les emmener à son réveil en terre sainte. Même si selon les propos de Rabbi Akiva, cette génération n'avait pas part au monde futur, il s'imposa de rester avec eux.

Pourquoi dès lors ne pria-t-il que pour Yehochoua, et non pour tous les explorateurs ?

Ces hommes ne désiraient pas entrer en Israël enseigne l'Admour Hazaken. Le matériel les repoussait. Ils voulaient se consacrer exclusivement au service de D-ieu spirituellement sans y mêler la vie matérielle. Cette attitude n'était cependant envisageable que pour eux et non pour le peuple.

Moché ne pouvait donc rien faire pour eux. Ils se refusaient à revoir leur vision du monde. Deux hommes émergèrent cependant de ce groupe. Calev et Yehochoua. Calev était entièrement soumis à Moché. Il n'y avait aucune crainte qu'il soit influencé par le conseil des explorateurs. Quant à Yehochoua, il était porté à devenir le futur berger d'Israël. Il était donc nécessaire que Moché intervienne pour lui, afin que l'avenir d'Israël soit assuré, et que son prochain berger soit protégé. C'est pourquoi Moché demanda à D-ieu de le préserver des mauvais conseils des explorateurs. Là est la raison pour laquelle il ne put et ne dut prier que pour son successeur, Yehochoua.

Que D-ieu fasse que l'ensemble des efforts de notre peuple afin de réaliser Sa volonté nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol II - Si'ha I - Paracha Chela'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 11 juin 2012

L’unique faute des explorateurs

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

21 sivan 5772

Les explorateurs revinrent d'Israël avec un rapport détaillé à présenter à Moché. Ils étaient à même de décrire la puissance des habitants du pays exploré. Ils les décrivirent comme des personnes imposantes militairement puisqu'ils étaient des géants. Ils ramenèrent des fruits qui montrèrent à combien ce pays était particulier. Finalement, ils ne dirent que la vérité.


En résumé, un rapport leur avait été demandé, ils le fournirent. Dès lors quelle fut la faute des explorateurs

Rachi souligne qu'ils auraient du s'inspirer de la faute de Myriam. Elle fut frappée de la lèpre pour avoir parlé contre son frère Moché, lui qui s'était séparé de son épouse. Pour autant, quelle était sa faute ? Elle n'avait dit elle aussi que la vérité. Elle n'avait pas cherché à le critiquer. Elle ne désirait que son bien. Elle aurait voulu qu'il continue à vivre lui aussi maritalement avec son épouse. Pourtant, c'est par la lèpre qu'elle fut punie pour avoir contesté son comportement. 

En fait, les explorateurs auraient du tirer leçon de cet événement cité. De la même manière que Myriam n'aurait pas du parler de l'attitude de Moché en bien ou en mal, de même les explorateurs n'auraient pas du parler de la terre d'Israël, à tort ou à raison

L'Admour Hazaken souligne, combien il est interdit de s'étendre verbalement sur les qualités de son prochain. Il est en effet inéluctable que l'interlocuteur ne puise pas dans ce discours élogieux à l'extrême, des critiques néfastes à l'encontre de la personne ainsi dépeinte (Orah 'Haïm Chap. 156 paragr. 12). 

De même, en décrivant dans le détail les aspects peu communs de la terre d'Israël, la taille des habitants, les fruits, les explorateurs ne pouvaient que porter préjudice au crédit que vouaient les enfants d'Israël à cette terre. Ils reproduisaient ainsi la faute de Myriam en fournissant un discours qui mènerait à la médisance. C'est pourquoi ils furent si sévèrement punis par D-ieu souligne Rachi. 


Que D. fasse que les nombreux efforts qu'a développé notre peuple au fil des générations afin de renforcer son unité, par la parole comme par l'action nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XXXIII - Paracha Chela'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La vraie mission des explorateurs

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

20 sivan 5772

Moché prend la décision d'envoyer des explorateurs en Israël afin qu'ils décrivent au peuple la terre promise. Au même moment, il prie pour Yehochoua afin qu'il ne trébuche pas avec les autres explorateurs. Les commentaires s'interrogent : Si Moché a pressenti un problème, pourquoi n'a-t-il pas annulé la mission ? Ou bien remplacé les hommes qui lui semblaient inappropriés pour cette visite?

Rachi lui-même affirme qu'au départ ils étaient tous à même de pouvoir correctement réaliser cette mission. Dès lors quelle est la crainte de Moché, pour qu'il souhaite voir Yehochoua à l'écart de leur « démarche néfaste » ?

Moché est un homme de vérité. C'est pourquoi il nous a donné la Thora qui est elle aussi l'expression de la vérité. Le critère de la mission confiée par Moché aux explorateurs était le suivant : Visiter le pays afin de nous conter sa composition. Comment sont ses villes, ses hommes, ses fruits. Il attendait d'eux une description spontanée du pays à conquérir. Il ne voulait pas qu'ils s'évertuent à trouver les chemins et les moyens les plus appropriés pour conquérir cette terre.

Pourquoi ne le désirait-il pas ?

Une telle analyse nécessitait des talents de stratège, d'homme rusé. Savoir cacher certaines choses afin d'en mettre d'autres plus en avant. Un tel discours n'était plus l'expression de la vérité absolue. Il ne pouvait pas convenir à Moché qui n'était que vérité.

Dans les faits, au début de leur mission, les explorateurs eurent pour seul but de «visiter» le pays comme le voulait Moché. Par la suite, ils eurent le désir de doter leur voyage d'un deuxième objectif : Explorer la terre afin de la conquérir plus facilement.

Dans leur démarche première, se vouloir « explorateur » et non plus seulement «visiteur» ne contredisait pas leur mission initiale. Cela partait d'une bonne intention : Comment faciliter la conquête à venir. Pour autant, Moché eut dans le même temps une crainte. A supposer que les explorateurs désignés abandonnent le projet originel pour migrer exclusivement vers la seconde partie de leur projet, à savoir une découverte du pays où la ruse se mêlerait à l'exploration. Dans ce cas, l'objectif de Moché de « visiter spontanément la terre » disparaîtrait. Et avec lui, les bénédictions qui accompagnaient cette équipe.

C'est devant cette crainte éventuelle mais non certaine, qu'il pria afin que Yehochoua ne soit pas tenté d'analyser le pays de la sorte. Il ne pouvait annuler la mission car elle n'était pas dotée de mauvaises intentions à ce moment-là, comme le souligne Rachi. Cependant il pria tout particulièrement pour le salut de Yehochoua, lui qui devait devenir le futur guide du peuple juif, en considération du risque latent qui le menaçait.

Que D-ieu fasse que les nombreux efforts qu'a développé notre peuple au fil des générations afin de renforcer son unité autour des préceptes de la thora, par la parole comme par l'action nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XXXIII - Si'ha I - Paracha Chela'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.