Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 11 août 2011

Commentaires sur Pirkei Avoth Chap. II (Maximes de nos sages)


11 Av 5771  / Paracha : Vaet’hanane


Rabbi disait : 'Quel est le droit chemin que l'homme doit choisir ? Toute action qui apporte la gloire à celui qui en est l'auteur et qui lui apporte la gloire des hommes.' 
(Chapitre 2 - Michna 1)
Le conseil enseigné par Rabbi Yéhouda Hanassi paraît quelque peu étonnant, pour ne pas dire égoïste ? !
C'est pourquoi il serait bon de faire une lecture plus profonde du texte de cette Michna. Les termes « gloire à celui qui en est l'auteur » font en fait référence au travail fait sur soi-même, à l'effort fourni pour l'amélioration de sa propre personne ; ceci peut être apparenté à l'étude. Tandis que les mots « gloire des hommes » font  de fait allusion au service de D-ieu tourné vers autrui ; ce sont les actes de bienfaisance.
Bien que l'on soit, par nature, attiré par l'une ou par l'autre de ces voies, Rabbi Yéhouda Hanassi nous recommande de prendre le Dere'h Yéchara - le droit chemin - qui signifie, en fait, la voie médiane. Il faut faire la symbiose des deux conduites : un homme doit à la fois se construire lui-même et tendre la main aux autres.
Rabbi Eliézer disait : Que l'honneur de ton prochain te soit aussi cher que le tien propre.
(Chapitre 2 -  Michna 10)
Rabbi Eliézer était connu pour la richesse des connaissances qu'il avait. On dit qu'il dépassait par son savoir tous ses collègues. En effet, ses camarades l'appelaient « Rabbi Eliézer le Grand » et il était même usage de le surnommer   « Sinaï », car il était le dépositaire de la Torah dans sa génération.
Cependant en dépit de toutes ses qualités et malgré sa grandeur, Rabbi Eliézer soulignait la nécessité d'honorer les autres. C'est pourquoi il revient à ce grand tana - sage - l'enseignement de cet adage.
Que D-ieu fasse que l'étude de ces paroles de nos sages que nous cherchons à mettre en application nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

 Issus respectivement de deux discours du Rabbi de Loubavitch : Biourim LéPirké Avoth et Sefer HaSi'hoth 5748. 

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 10 août 2011

Les valeurs du 15 av


10 Av 5771  / Paracha : Vaet’hanane


Avec le 15 av arrive la pleine lune de ce mois. Cet événement succède à la destruction du temple qui eut lieu le 9 av. A la fin du traité Taanit, nos sages affirment que le 15 av était un des plus grands jours de joie que les enfants d'Israël connurent à l'image de Yom Kippour.
Pour quelle raison ?
Le peuple juif est comparé à la lune. Chaque début de mois elle réapparaît pour être à l'apogée au 15éme jour. Le renouvellement cyclique de cet astre est à l'image des enfants d'Israël. Ils connaissent parfois des moments difficiles auxquels succèdent des périodes plus joyeuses. Pour autant, il ne faut pas voir ici une somme d'événements dénués de tout rapport. « La chute n'a lieu d'être que lorsqu'elle engendre une élévation. Cette ascension conduira l'homme à une position plus élevée que celle qu'il connut avant son écroulement » enseignent nos sages.
Cette règle nous éclaire. La destruction du temple le 9 av plongea notre peuple dans la désolation. Que ce soit matériellement ou spirituellement. Dès lors la venue du 15 av et de la pleine lune nous laisse entrevoir combien l'élévation qui succédera à la chute sera importante. Elle nous emmènera vers le troisième temple qui sera éternel et bien plus beau que les deux précédents édifices.
Comme le 15 av, Yom Kippour était lui aussi un jour de joie. Pourquoi ? Le grand prêtre était sorti vivant du Kodech Hakodachim (espace le plus saint du temple). Toutes les fautes du peuple juif avaient été expiées. Ces deux raisons justifiaient que les enfants d'Israël soient joyeux.
Yom Kippour est comparé à Pourim soulignent nos sages. Mais Pourim se distingue du Jour du Pardon par son aptitude à révéler le divin dans la matière, sans avoir à s'abstenir de boire et de manger. Bien au contraire, notre alimentation nous permet de transformer l'obscurité en lumière.   
Dès lors, le 15 av déjà comparé à Yom Kippour - pour la joie véhiculée - présente aussi un point commun avec la fête de Pourim. En ce 15 av  aussi, il nous est permis de nous sustenter comme à Pourim. Dans les deux cas nous révélons l'essence de D-ieu ici-bas à travers notre alimentation.
Le 15 av est donc un jour de joie, où la matière demande à être élevée grâce à nos efforts. Un troisième point vient nous délivrer l'attitude à avoir ce jour-là. En accroissant notre étude de Thora à partir de ce jour, selon l'enseignement de nos sages, l'Eternel intensifiera les bénédictions qu'Il déverse déjà sur nous. L'obscurité sera alors définitivement transformée en lumière. Et le 15 av, et ses délices matériels et spirituels, trancheront avec la désolation et la tristesse du 9 av.
C'est pourquoi le 15 Av est un grand jour de joie. Il porte en lui les germes de très grandes nouvelles. Celles d'un dévoilement divin,  conséquence de nos efforts. Et nos sages nous ont assuré que ces investissements ne seront pas vains. 
Que D-ieu fasse, qu'aujourd'hui déjà, forts de notre nouvel investissement dans l'étude de la thora, et de la joie que cette mitsva nous procure, nous ayons le mérite de vivre la révélation dès à présent de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Sefer Hasi'hots 5749 Vol II- Paracha Vaét'hanan.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 8 août 2011

La matière s'imprègne du divin


8 Av 5771 – Lundi 8 Août 2011 / Paracha : Vaet’hanane 
Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011. 
Jeûne du 9 av : Du Lundi 8 août à 21h19 au Mardi 9 août 21h54

Moché rappelle aux enfants d'Israël comment s'est déroulé le don de la torah : « D-ieu s'est adressé à vous directement, tandis que sa voix n'a rencontré aucun écho ». Selon les règles de la nature, il s'agit là d'un miracle.
L'Eternel ne réalise jamais un prodige en vain. Quelle était donc l'utilité de cette merveille ?
Chaque parcelle du monde accepta les paroles de D-ieu à l'instant où elles furent prononcées. Rien dans le monde n'exprima la volonté de s'opposer à Ses commandements. C'est pourquoi il n'y eu aucun écho qui renvoya la parole de l'Eternel.
En effet, comment se produit l'écho d'une voix, par exemple ? Lorsque cette parole rencontre une matière qui s'oppose à sa diffusion, elle est alors réfléchie par cette dernière. Ce propos est alors le fruit d'un écho.
Avec le don de la torah, le monde changea. Jusqu'alors, aucun commandement divin ne pouvait sanctifier la matière. Les cieux étaient la demeure de D-ieu et la terre celle des hommes. Les plus grands commandements que nos patriarches réalisèrent n'eurent aucune emprise sur le matériel. Au mont Sinaï, les règles changèrent. D-ieu permit à Ses paroles de pouvoir pénétrer la matière grâce aux réalisations de chaque juif.
C'est pourquoi la matière ne se fit l'écho d'aucune voix lors de cette révélation divine. Elle désirait elle aussi s'imprégner des paroles du créateur.
L'absence d'écho ne fut donc pas un miracle en vain. Il fut l'expression d'une nouvelle période. Celle où le matériel devient divin grâce aux actions des enfants d'Israël. Cette époque connaîtra son zénith lorsqu'elle sera prolongée par les temps messianiques. Etape où le divin se révélera à travers la matière à l'oeil nu !
L'amplitude de cette révélation, qui débuta de façon éphémère lors du don de la torah (tanya chap. 36), s'affirmera de façon continue avec la venue de notre juste Machia'h.

Que D-ieu fasse, qu'aujourd'hui encore nous ayons le mérite de percevoir avec autant d'aisance le divin avec la révélation dès maintenant de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol IV- Paracha Vaét'hanane.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.