Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 9 février 2013

Le Temple à la maison, La sainteté du foyer juif

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

30 chevat 5773

Le foyer juif est appelé « un petit Sanctuaire ». Il possède la qualité du Temple d’être une demeure pour D.ieu. La lecture de la Paracha de cette semaine décrit le Sanctuaire que Moïse et le peuple juif allaient construire. Ils l’édifièrent avant de quitter la région du Sinaï et le transportèrent avec eux pendant leur périple de quarante ans dans le désert. Puis ils l’emmenèrent en Terre d’Israël. Il fut plus tard remplacé par le Temple construit à Jérusalem.

Dans le commandement de construire le Sanctuaire, D.ieu dit à Moïse : «Ils Me feront un sanctuaire et Je résiderai en eux.»

D.ieu ne dit pas « Je résiderai en lui », dans le Sanctuaire, mais « en eux ». Les Sages expliquent que cela signifie que D.ieu réside dans le cœur de chaque Juif, homme ou femme. Chaque personne est sacrée, et la maison dans laquelle elle réside l’est également.

Le Sanctuaire ou le Temple possédait trois caractéristiques fondamentales qui se retrouvent potentiellement dans chaque maison juive.

Tout d’abord, c’était une source de connaissance de la Torah : dans le Saint des Saints étaient déposées les Tables de la Loi sur lesquelles sont gravés les Dix Commandements que Moïse avait ramenées du Sinaï. De plus, lorsque Moïse acheva l’écriture du rouleau de la Torah, un exemplaire en fut placé dans le Saint des Saints.

En second lieu, le Temple est appelé une « Maison de Prière ». Il est la Porte du Ciel, car toutes les prières dirigées vers D.ieu passent par cette Maison. À travers les générations, quel que soit le pays où ils vécurent, les Juifs se sont toujours tournés vers le Temple de Jérusalem en priant. À l’intérieur du Temple, le service accompli chaque jour exprimait une dévotion absolue au Divin, l’essence de la prière.

Enfin, dans le Temple se trouvait la Table d’Or sur laquelle étaient posés douze pains. Cela exprime le fait que D.ieu envoie un flux de bénédictions dans le monde pour pourvoir aux besoins de chaque créature. Ce flux de bénédiction passe par le Temple puis il irradie à l’extérieur vers le monde, prodiguant la nourriture et subsistance à tous.

Chacune de ces trois idées est liée d’une certaine manière lien au foyer. Voyons comment.

Le foyer juif est un centre d’étude de la Torah en puissance, où le mari, la femme et les enfants consacrent régulièrement du temps à explorer les enseignements de la Torah. Les livres juifs font naturellement partie du mobilier. De fait, de nombreuses personnes organisent des groupes d’étude ou des cours de Torah chez eux.

Et qu’en est-il de la prière ? Les offices principaux n’ont-ils pas lieu à la synagogue ? Certes, mais de nombreuses prières sont faites à la maison : les bénédictions du matin, celles que l’on prononce avant et après manger, et le Chéma avant de se coucher. Pour ceux qui ne vont pas à la synagogue, quelles qu’en soient les raisons, la maison est le lieu idéal pour prier.

D.ieu répand des bénédictions dans le Temple, d’où elles se déversent ensuite dans le monde entier. La bénédiction divine qui se répand dans la maison juive est également partagée, à travers une hospitalité chaleureuse et des actes de bienfaisance et de bonté. La boîte de charité placée à la maison exprime ce concept, de même que tous les actes de générosité qui s’y déroulent, dirigés vers les personnes étrangères au foyer.

C’est ainsi que la maison juive est réellement « un petit Sanctuaire ». Tout comme le Temple, elle est un centre de Torah, de prière et de générosité. À la maison, comme dans le Temple, réside la Présence Divine.


Que D… fasse que nos petits sanctuaires, nos maisons, soient les réceptacles qui nous permettront de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu de la Lettre publique du Rabbi de Loubavitch “Entre le 10 et le 15 Chevat” 5747.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


jeudi 7 février 2013

Des règles, Vous aimez ça ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

28 chevat 5773

Avant d’allumer votre imprimante laser, lisez ceci :

Un laser est un appareil qui produit un intense rayon de lumière d’une seule couleur. Ce rayon peut être amplifié au point de pouvoir pulvériser un diamant, et rendu suffisamment précis pour déposer une microgoutte d’encre d’un 600ème de pouce de diamètre, parfaitement juxtaposée à des dizaines de milliers de points similaires pour imprimer votre rapport en Times New Roman 12 pt. (avec des titres en Arial Narrow 14 pt.). D’autres appareils encore plus précis (et plus chers) sont ceux qui produisent un rayon assez fin pour opérer un œil.

Un rayon laser est un rayon de lumière. C’est en fait la même lumière qu’émet la lampe de poche que vous avez dans votre boite à gants. La différence est que, lorsque le filament de tungstène de l’ampoule de votre lampe de poche est parcouru par un courant électrique, ses atomes émettent de la lumière indépendamment les uns des autres, et dans des longueurs d’onde différentes, alors qu’un dispositif laser stimule un grand nombre d’atomes de sorte qu’ils émettent de concert une lumière d’une même fréquence, produisant un rayon lumineux très puissant et très précis.


C’est une règle : les gens n’aiment pas les règles. Nous n’aimons pas entendre qu’un aliment qui flatte nos papilles gustatives est mauvais pour notre santé. Nous n’aimons pas qu’on nous dise que quelque chose que nous désirons est néfaste pour quelqu’un d’autre. Nous n’aimons pas qu’on nous rabâche qu’une habitude confortable est préjudiciable à notre environnement. Bref, nous n’aimons pas qu’on nous dise quoi faire. Nous n’aimons pas les restrictions.

Lorsque les Enfants d’Israël sortirent d’Égypte, il leur fut annoncé que sept semaines plus tard, ils recevraient la Torah. Ils en furent si excités qu’ils comptèrent littéralement les jours. Au mont Sinaï, leurs âmes s’envolèrent d’extase, quittant leur corps, lorsqu’ils entendirent les Dix Commandements.

A priori, cette joie a de quoi surprendre. Voilà un peuple qui vient à peine d’émerger de plusieurs générations d’esclavage. On aurait pu penser que la dernière chose qu’ils voudraient serait une série de restrictions dans leur vie quotidienne. C’est pourtant ce qu’est la Torah. Sur les Dix Commandements, sept sont des « Tu ne feras pas... », de même que 365 sur les 613 mitsvot de la Torah (les autres sont des « Tu feras... »).

Mais les Juifs ont voulu la Torah. Le Midrache raconte que D.ieu est allé en proposer un exemplaire à chacune des nations du monde. « Que contient-elle ? » demandèrent-ils. «Tu ne feras pas...» commença à répondre D.ieu, ce qui suscita invariablement un « non merci ! » immédiat. Les Juifs, cependant, comprirent qu’il ne s’agissait pas de règles ordinaires : c’était là un régulateur de vie, conçu par Celui qui a inventé la vie et sait quelle est la meilleure manière de la mener.


Que D… fasse que cette prise de conscience devant la proposition de D… quant au Don de La Torah nous donne le mérite de voir le bon choix se réaliser pour nous aujourd’hui, la reception de notre juste Machia’h en cet instant.

Basé sur un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Michpatim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'œil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Une inspiration pour la vie de chaque jour, Du miracle au quotidien


Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

27 chevat 5773

Le nom de notre paracha est Michpatim, qui signifie « lois ». Il existe plusieurs mots pour dire « lois » en hébreu. Tous ont une signification semblable, mais légèrement nuancée.
Michpatim ou « jugements » fait référence à des lois qui peuvent être aisément comprises par l’intellect humain, comme ne pas voler ou ne pas tuer. De fait, la plupart des lois contenues dans notre Paracha sont de cette nature.

Un autre terme – Houkim ou « statuts » – évoque les lois qui ne sont pas ordinairement accessibles à l’entendement humain. Un exemple de ces lois est fourni par l’interdiction de mélanger le lait et la viande, également présente dans la paracha. À bon nombre de reprises dans notre histoire, des lois de cette catégorie nous ont présenté un défi. À certaines époques, les non-juifs se sont moqués de notre ferme adhésion à ces lois. Et à notre époque, gouvernée par la rationalité, de nombreux Juifs se demandent pourquoi elles sont nécessaires. Néanmoins les ‘Houkim constituent un aspect important de notre lien avec D.ieu.

Une troisième catégorie de lois est appelée Edout, « témoignage ». Le commandement d’observer la fête de Pessa’h en fait partie. Nous observons cette fête en témoignage et comme signe du fait que D.ieu nous a sortis d’Égypte. Sans la Torah, nous n’aurions pas pensé à ce commandement. Mais comme nous le possédons, il prend tout son sens.

Il est intéressant d’observer que l’atmosphère totalement miraculeuse de la paracha de la semaine dernière, Yitro, dans laquelle D.ieu s’adresse à toute la nation, depuis le Mont Sinaï, est suivie des lois apparemment ordinaires et très terre-à-terre de la paracha de cette semaine, dont le nom est précisément Michpatim. Nous aurions pu nous attendre à ce que nous soit demandé un aspect plus intense de notre relation avec D.ieu, comme il peut s’exprimer, par exemple, dans les « statuts » irrationnels ou tout au moins dans les « témoignages ». Pourquoi l’accent est-il plutôt mis cette semaine sur de simples lois de justice entre un homme et son prochain ?

La réponse à cela est que ce fait en lui-même nous aide à saisir un aspect essentiel de la Torah et de son dessein. Il existe une dimension physique à la vie : le monde matériel de la vie de tous les jours. Mais il y a aussi une dimension spirituelle et divine, un royaume de pureté et de sainteté infinie.

Le but de la Torah est de réunir ces deux dimensions. Par notre adhésion aux lois de la Torah, notre vie quotidienne, dans sa « normalité », devient une expression du divin.

Cette notion est soulignée par la juxtaposition de ces deux parachas. La semaine passée, nous avons lu la paracha qui racontait la révélation de D.ieu. Cette semaine, nous lisons celle qui traite de la vie de tous les jours, des lois simples, que chacun peut comprendre. La force de la Torah est telle que l’inspiration du Sinaï devient compréhensible et significative au niveau de notre vie quotidienne. Par la Torah, ces deux dimensions se trouvent réunies.

Dans les détails de la vie pratique, vécue conformément à la Torah, nous découvrons la Présence du divin.


Que D… fasse que la réunion de ces dimensions au quotidien nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Michptaim – Likoutei Si’hots vol XVI - P247.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'œil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 6 février 2013

La pièce de feu, Est-ce la vôtre ?

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26 chevat 5773

L'Éternel parla à Moïse en ces termes : « ...chacun [des Enfants d’Israël] paiera au Seigneur le rachat de sa personne... Voici ce qu’ils donneront, tous ceux qui seront compris dans le dénombrement : un demi-shekel » – Exode 30, 11-13

D.ieu prit une monnaie de feu de sous Son trône de gloire et la montra à Moïse, lui disant: « Telle que celle-ci, ils donneront. » – Midrache

Au total, ce furent 611 commandements qui furent transmis aux Juifs par l’intermédiaire de Moïse. Parmi ceux-ci, de nombreuses mitsvot impliquaient divers objets ou créatures physiques, mais c’est seulement à cinq reprises que D.ieu dû donner à Moïse une présentation visuelle du sujet qu’il devait enseigner. Cela concerna des thèmes très difficile à transmettre verbalement. Par exemple: D.ieu fit voir à Moïse la nouvelle lune pour lui montrer ses dimensions précises au moment où le nouveau mois doit être consacré. Toutefois, le cas de ce demi-shekel est intriguant: qu’y avait-il donc de si difficile dans cette mitsva qui nécessitât que D.ieu en fit une démonstration visuelle à Moïse ?

Les sages français du Moyen-âge des Tossafot expliquent la confusion de Moïse. Le don du demi-shekel devait effectuer l’expiation du plus grave des péchés, le péché du Veau d’Or. Comment un simple demi-shekel peut-il expier un flagrant péché d’idolâtrie ? se demanda Moïse.

D’autre part, il est évident que tous les Juifs n’eurent pas la même part dans la fabrication du Veau. Certains furent plus enthousiastes que d’autres, et certains participèrent plus que d’autres. Comment alors le moyen d’en effectuer l’expiation pourrait-il être « à taille unique », un demi-shekel pour chacun ? De plus, ne serait-on pas en droit d’attendre un repentir plus rigoureux de la part des érudits et des chefs, qui furent certainement plus coupables que la masse qui ne pouvait pas totalement comprendre la portée de ses actions ?

D.ieu répondit en montrant à Moïse une pièce de feu. En bref, la réponse de D.ieu à Moïse fut: Ne te fie jamais aux apparences... Il peut y avoir une pièce faite d’or ou d’argent, et il peut y avoir une pièce faite de feu. Extérieurement, elles peuvent paraître semblables, toutes les deux valent un demi-shekel, mais l’une est un morceau de métal froid, alors que l’autre est brûlante de passion et d’amour. Il y a beaucoup plus dans une mitsva que l’acte, son corps ; il y a une âme de feu qui l’anime – et chaque feu a sa propre danse.

La mitsva de donner le demi-shekel nous enseigne une précieuse leçon. Les humains, qui avec leurs yeux de chair peuvent seulement percevoir l’acte physique d’une mitsva, ont tendance à juger les actions d’autrui sur une base quantitative. Mais D.ieu voit au-delà de la surface des choses, et Il juge sur la base du feu qui a été investi dans la mitsva.


Que D… fasse que l’intensité avec laquelle nous attendons quotidiennement de recevoir notre juste Machia’h, nous donnent le mérite de vivre cet évènement en cet instant présent.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Ma’hatsit Hachékel

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'œil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 5 février 2013

La réalisation d'une prophétie

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25 chevat 5773

Au 19ème siècle et pendant une bonne partie du 20ème, la guerre était un sport international. Les invasions et l'impérialisme étaient franc-jeu. La victoire revenait au plus fort. En Europe, la paix était maintenue par un délicat équilibre des pouvoirs, et lorsque cet équilibre vacillait, le carnage éclatait. La Première Guerre mondiale fit 15 millions de morts, pour des questions de pouvoir et de territoire. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le bilan était de 78 millions de morts.

Pourtant, en 1990, lorsque Saddam Hussein envahit le Koweït pour résoudre les problèmes financiers de l'Irak, le monde s'en indigna. Ce genre de démarche était définitivement passé de mode. Quelque chose avait changé dans notre perception morale.


Les Nations Unies ont fourni un nouveau moyen pour résoudre les conflits. Établies en 1945, elles ont pour but de constituer un espace de dialogue entre les nations et de minimiser la nécessité du recours à la guerre. Alors que depuis des temps immémoriaux, la guerre avait constitué la manière naturelle de régler les conflits, il était désormais évident que la guerre n'était qu'une option de dernier ressort.

Le Rabbi de Loubavitch évoqua la création des Nations Unies comme annonciatrice de l'ère messianique. Il fit remarquer que, sur le mur faisant face à leur quartier général, sont gravés les mots « Et ils transformeront leurs épées en socs de charrue... », un verset de la prophétie d'Isaïe décrivant l'ère messianique. Le monde a été raffiné, dit le Rabbi, au point où la paix et la bienfaisance envers les nécessiteux sont devenues des nécessités évidentes dans la mentalité de la plupart de gens.

En février 1992, une conférence eut lieu aux Nations Unies qui réunissait les représentants de nombreuses grandes puissances. À l'issue de cette conférence, les chefs d'État résolurent de diminuer leurs dépenses militaires et de réaffecter ces ressources à la production alimentaire. De nouveau, le Rabbi souligna cette manifestation très concrète de la prophétie d'Isaïe, la transformation d'« épées » en « socs de charrue ». Et la prophétie continue de se réaliser.

Des satellites conçus pour espionner l'ennemi depuis l'espace sont maintenant utilisés pour détecter les ressources souterraines et ainsi développer l'agriculture dans de nouveaux territoires. Des millions de dollars de budget pour la recherche en matière de défense sont désormais consacrés à adapter les technologies militaires à des usages civils et commerciaux. C'est tellement évident. Pourtant, cette idée qui apparaît aujourd'hui tellement sensée semblait jadis irrationnelle.

La Torah fait allusion à l'évolution de l'éthique dans le premier verset de la paracha de Michpatim, qui traite de nombreux commandements divins rationnels.

D.ieu dit à Moïse : « Et ceux-ci sont les préceptes que tu placeras devant eux. »

Le Midrache (cité par Rachi) délivre un enseignement basé sur les deux premiers mots de ce verset, « Et ceux-ci » :

« Partout où il est écrit : "et ceux-ci", le texte implique un ajout à ce qui précède. De même que ce qui précède [les Dix Commandements] fut proclamé au Sinaï, ceux-là aussi furent proclamés au Sinaï. »

La Torah inclut un « et » apparemment superflu pour souligner que ces préceptes rationnels furent également donnés au Sinaï. En d'autres termes, de peur que l'on s'imagine que ces lois sont un code d'éthique engendré par quelque conscience humaine, D.ieu précise qu'elles sont bien d'origine divine, tout autant que les lois «irrationnelles».

La seule différence est que D.ieu nous a fait la grâce de pouvoir saisir la raison de ces mitsvot, alors que la compréhension d'autres mitsvot nous est refusée.

Mais à mesure que nous progressons dans le continuum temporel et que nous approchons de l'ère messianique, nos esprits sont de plus en plus en phase avec la sagesse divine. C'est pourquoi les nations conçoivent aujourd'hui « naturellement » qu'il est « évident » qu'il faut transformer « les épées » en « socs de charrue ».


Que D. fasse que la pleine réalisation de cette prophétie nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu du Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat parachat Michpatim 5752 (1992)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'œil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 4 février 2013

Un engagement sincère envers D.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

24 chevat 5773

Après avoir été esclave chez son maître durant six ans, un enfant d'Israël qui refusait de le quitter pour redécouvrir la liberté, conservait son statut, seulement après que son maître lui ait percé l'oreille près du linteau de la porte.

Pourquoi une telle punition pour avoir révélé son amour à son maître, en refusant de le quitter ? De plus, pourquoi cet homme est-il devenu esclave?

La thora envisage deux possibilités :

1. Il n'a pas pu rembourser au propriétaire le larcin qu'il a commis. Il sera donc son serviteur.

2. il vivait dans une pauvreté extrême. Il s'est vendu comme esclave pour échapper à son malheur.

Dès lors, pourquoi lui percer l'oreille lorsqu'il refuse de quitter son maître, après qu'il l'ait servi durant six ans ?

Ne pas pouvoir rembourser un vol commis est une situation humiliante pour le voleur. Elle souligne son degré de pauvreté. Pire encore, devoir se vendre pour fuir la misère est des plus rabaissant pour la personne concernée. Pour autant, après avoir épongé sa dette à travers six années de servitude, cet homme aurait du aspirer à la liberté. Cette oreille qui a entendu sur le mont Sinaï « tu ne voleras pas » aurait du désirer redécouvrir une vie où la servitude associée au vol est exclue.

De même, celui qui s'est vendu pour échapper à la misère aurait du alors rechercher le joug de D. et non celui de l'homme. C'est en l'absence de telles motivations que celui qui a entendu « les enfants d'Israël sont Mes serviteurs » et désire malgré tout prolonger son état d'esclave, verra son oreille percée.

C'est pourquoi précisément dans ces deux cas, l'homme est ainsi puni. Une fois les difficultés matérielles estompées, il aurait du ne plus vouloir ignorer les commandements que son oreille a entendu. Dès lors il révèle à combien il n'était pas soucieux de sa dignité lorsqu'il avait volé six ans plus tôt !


Que D. fasse que notre constance quant à notre engagement dans la thora et les mitsvots nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques, en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XI - Paracha Michpatim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'œil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.