Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

mercredi 18 juillet 2012

La tentative d'Amalek

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

28 Tamouz 5772

Le décès d'Aharon fut une grande perte pour notre peuple. Par son mérite, des nuées célestes avaient entouré et protégé les enfants d'Israël durant leurs trente-huit années de pérégrinations dans le désert. Avec son départ, elles disparaissaient et le peuple juif devenait alors vulnérable.


Un peuple comprit alors l'opportunité qui s'offrait à lui, c'était les Amalécites. Haïssant le peuple juif depuis toujours, ils avaient là une nouvelle occasion de pouvoir livrer bataille aux enfants d'Israël. Tous les peuples avoisinants craignaient les enfants d'Israël, mais Amalek était prêt à tout pour nuire au peuple juif.

Là était la première conséquence dramatique de la mort d'Aharon, la guerre que pouvait alors nous livrer Amalek. C'est cette idée que souligne le passouk : « Le cananéen entendit (21,1 cf. Rachi) » dans la sidra de 'Houkat.

Un peu plus loin dans la Torah (Massei 33,40), l'attaque d'Amalek est mentionnée pour la seconde fois. Elle nous est de nouveau présentée comme un combat qu'aurait voulu nous livrer un peuple de canaan. Amalek s'était en effet déguisé en cananéen. Pour autant, la formulation de rachi dans ce second passage laisse entendre qu'Amalek nous livra bataille, au même titre que tous les peuples avoisinants auraient pu nous déclarer la guerre !

Comment une telle chose était-elle devenue envisageable ? N'étions-nous pas craints par l'ensemble des peuples voisins ?

Avec le décès d'Aharon, les nuées disparurent. Toutes les nations crurent alors qu'elles avaient maintenant l'autorisation de livrer bataille au peuple juif. C'est Amalek qui choisit concrètement de se manifester. Pour autant cela aurait pu être n'importe quelle autre nation. En effet la haine et l'insolence d'Amalek n'étaient plus nécessaires pour pouvoir s'attaquer aux enfants d'Israël. La disparition des nuées célestes avait fait du peuple juif une nation vulnérable.

Là est la seconde perte que suscita la mort d'Aharon. Avec son départ, les nuées célestes disparurent et n'importe quelle nation put croire un moment qu'elle pouvait nous livrer bataille. Tel est le sens du rachi dans la paracha massei (33.40).

Pour autant là encore D-ieu nous protégea et Moché intervint afin que nous soyons de nouveau protégés grâce aux nuées célestes.

Dès lors aucune nation ne put de nouveau envisager de nous nuire. Que ce soit celle d'Amalek accompagnée de son éternel haine à l'égard des enfants d'Israël ou que ce soit tout autre nation qui aurait pu voir dans le peuple juif une nation un instant vulnérable.


Que D-ieu fasse que de même qu'Il nous a toujours protégé des peuples mal intentionnés à notre égard, qu'ainsi aujourd'hui encore Il nous protège pleinement et définitivement en nous permettant de vivre dès à présent les temps messianiques en recevant dès cet instant notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si'hot Vol VIII- Sih'a I - Paracha Massei

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 16 juillet 2012

D-ieu se soucie de nous

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

27 Tamouz 5772

Dans la paracha Matot, D-ieu ordonne à Moché d'envoyer douze mille hommes livrer bataille au peuple de Midiane. Ils vengeront ainsi l'esprit de débauche que cette nation a tenté d'implanter au sein d'Israël. Victorieux à la guerre, ils reviennent chargés d'un butin conséquent. Il est composé en autre de captifs et de bétail. Moché leur imposa de partager cet acquis selon la règle qui suit : la moitié reviendra aux combattants, la seconde partie sera la propriété du peuple.


De plus, les guerriers devront offrir à l'Eternel 1/500 de leurs « trésors ». Quant à la communauté, elle devra prélever pour D-ieu 1/50 de sa « part ». La Torah nous livre dans le détail à combien s'éleva la part des combattants (la première moitié) comme celle du peuple (la seconde partie). Elle nous enseigne aussi quel était le montant du tribut (selon la base de 1/500) que les soldats livrèrent à l'Eternel. Mais elle ne calcule pas le montant de l'impôt selon la base d'1/50 que le peuple dut offrir à l'Eternel.

Pourquoi cette omission ?

La raison est simple. Ce qui est divisible par 500 l'est aussi par 50. C'est pourquoi la Torah se contente de calculer le montant du premier tribut. Celui établi sur la base de 1/500. Nous saurons alors par nous-mêmes que le second impôt (sur la base de 1/50) est calculable selon le même modèle. Nous pourrons définir son montant.

Une question subsidiaire persiste. Lorsque la Torah définit le tribut à offrir à l'Eternel pour chacun des deux camps, elle n'envisage pas la possibilité que la division de ces « parts » par 500 ou par 50 connaisse un reliquat ! L'inverse aurait été plus juste comme cela est généralement le cas.

Pourquoi la Torah omet-elle volontairement d'en parler ?

Cette série de calculs et de divisions arithmétiques met en lumière une idée merveilleuse. Afin que tous ces calculs tombent juste, il fallait que D-ieu se soucie bien longtemps auparavant qu'un certain nombre de moutons, d'ânes, d'êtres humains voient le jour dans le pays de Midiane. Ceci, afin qu'une fois saisis par le peuple juif lors du combat, le montant du tribut que les deux communautés livreraient à D-ieu tombe juste!

C'est pour cette raison que la Torah n'envisage pas que le calcul des tributs puisse générer un reliquat. Cela nous enseigne, combien D-ieu se soucia longtemps auparavant de Ses enfants, en faisant de sorte qu'ils puissent accomplir en son temps le commandement du « tribut » dans toute sa splendeur !


Que D-ieu fasse, que de même qu'Il a toujours été à nos côtés dans les moindres détails, qu'ainsi aujourd'hui encore nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch Likoutei Sih'ots Vol XIII, Sih'a I - Paracha Matot

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Notre propre périple

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

26 Tamouz 5772

La paracha Massei nous présente les quarante-deux étapes qui articulèrent le long voyage des enfants d'Israël dans le désert. Elles nous sont présentées comme « des voyages ». Il eut été plus juste que ces arrêts soient associés dans le texte à des «campements» ? Somme toute, lorsqu'ils stoppèrent leurs pérégrinations, c'est une halte qu'ils réalisèrent, non un voyage ?


Pourquoi cette appellation « voyage » ?

Cette expédition à travers le désert avait pour seul but d'entrer en Israël. Chaque détail faisait partie de cet ultime dessein. En ce sens, les haltes faisaient partie d'un grand voyage. C'est pourquoi elles nous sont présentées elles aussi comme une partie de ce périple.

Chaque idée enseignée dans la Torah constitue pour nous un enseignement dans le service de D-ieu. Quels messages nous délivrent ces « voyages » ?

1. En s'habillant dans un corps, l'âme se découvre une aptitude qu'elle ne possédait pas auparavant. Grâce au travail que fournit le corps où elle réside, elle peut connaître une élévation spirituelle, à laquelle elle ne pouvait avoir accès avant de descendre ici-bas. En cela, sa venue sur terre lui permet enfin de « voyager » sans restriction. Ceux sont là ses « voyages » au sens spirituel du terme.

2. La sidra présente toutes ces « expéditions » comme celles qui permirent aux enfants d'Israël de quitter l'Egypte. « Voici les étapes (voyages littéralement) que réalisèrent les enfants d'Israël en sortant d'Egypte» (bamidbar 33,1). Pourquoi associer ces quarante-deux étapes à la sortie d'Egypte ? Seule Ramsès constitue la première étape qui succéda à la sortie d'Egypte. Nullement les quarante et une autres étapes !

En fait une personne sait qu'elle a réellement atteint l'étape suivante, lorsqu'elle ressent avoir quitté son précédent état. C'est cet esprit que souligne la Torah, lorsqu'elle nous enseigne les quarante-deux étapes que les enfants d'Israël réalisèrent afin de quitter l'Egypte !

Durant chacune des quarante-deux étapes, ils quittèrent davantage à chaque étape l'Egypte et ses limites.


Que D-ieu fasse que durant ces trois semaines où nous Lui demandons de reconstruire Sa Maison, nous ayons le mérite de voir le périple de l'exil se conclure en recevant dès à présent notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XXIII, Sih'a I - Paracha 
Massei

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 15 juillet 2012

La proposition de Gad et Réouven

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

25 Tamouz 5772

Les tribus de Gad et Réouven révélèrent à Moché avoir des vues sur les terres de Si'hon et d'Og. Elles qui venaient d'être conquises par les enfants d'Israël. Bien que ces terres regorgeant de pâturage étaient situées à l'est du Jourdain, ces deux tribus insistèrent pour recevoir leur part de ce côté du fleuve et non en Israël comme les choses étaient initialement prévues pour toutes les tribus d'Israël.


Après discussion, Moché adhéra à la proposition de ces deux tribus. Elles s'installèrent à l'est du Jourdain. Même si Moché reprocha plus tard à ces deux tribus leur choix (cf. midrach rabba matot chap. 22,9), il invita la moitié de la tribu de Menaché à s'installer elle aussi à l'est du Jourdain !?

Comment comprendre cette nouvelle proposition de Moché ? Lui qui y était opposé, quand les tribus de Gad et Réouven lui avaient soumis l'idée?

La tribu de Menaché aimait la terre d'Israël. Cela pu se vérifier lorsque les filles de Tsélofrad demandèrent à Moché qu'elles puissent elles aussi recevoir une part en Israël, bien qu'elles n'avaient plus de père. De même, le midrach rabba (paracha nasso) souligne: les sacrifices apportés par cette même tribu pour l'inauguration du michkan (tabernacle) exprimaient son attachement à la terre d'Israël. Les « Deux gros bétails » offerts par la tribu de Menaché font allusion à cette tribu qui héritera des terres, de part et d'autre du Jourdain.

Dès lors qu'y a-t-il de si important à s'installer à l'est du Jourdain pour que la thora en fasse l'éloge ?

D-ieu a promis à Avraham un pays peuplé alors par dix peuplades. A l'époque de Yéhochoua, Il nous donna un territoire qui regroupait les propriétés de sept nations. Avec la venue de Machia'h, l'Eternel nous livrera les terres des trois autres peuples. Ceux seront celles des Kénis, Kenizis et Kadmonis. Elles correspondront au pays d'Amone, Moav et Edom.

Moché connaissait l'amour que portait la tribu de Menaché à la terre d'Israël. C'est pourquoi il désira lui donner deux parcelles de terre. Une première en Israël, une seconde à l'est du Jourdain.

Les terres de Sih'on et Og situées de cet autre côté du fleuve font partie des territoires d'Amone et Moav. Ceux sont ces étendues que D-ieu nous donnera avec la venue du Machia'h. En leur offrant un pied à terre à l'est du Jourdain, Moché leur donnait la possibilité de recevoir une étendue que D-ieu ne devait nous livrer qu'à l'époque messianique.

A travers cette proposition, Moché leur permit de recevoir dès leur entrée en terre sainte, une part du « grand Israël », celui qui s'étendra sur les terres des dix peuples, comme D-ieu l'a promis à Avraham.

Les tribus de Gad et Réouven ont eu quant à eux, une démarche terre à terre. Ils désiraient ces mêmes aires pour leurs pâturages. Elles répondaient aux besoins de leurs nombreux troupeaux. Cette idée matérialiste déplu à Moché. Mais la proposition en elle-même avait un sens. Il fallait la présenter différemment. C'est ce qu'il soumit à la tribu de Menaché, comme à celle de Gad et Réouven !


Que D-ieu. Fasse que nos prières maintes fois présentées devant le Créateur soient dûment présentées et ainsi sans nul doute acceptées, à commencer par la réalisation dès aujourd'hui de la promesse qui nous a était faite, recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XXVIII-Paracha Matot- Massei.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.