Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 5 juillet 2012

Le jeûne du 17 Tamouz

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

16 Tamouz 5772

Le 17 tamouz est chargé de nombreux événements :

· 1- C’est ce jour que Moché brisa les premières tables de la loi suite à la faute du veau d’or.

· 2- Plus tard, le sacrifice quotidien fut interrompu lors du siège de Yérouchalayim.

· 3- Une première brèche apparut ce jour-là dans les murailles de la ville sainte.

· 4- Apostomos installa une idole dans le Temple et brûla un séfer thora.

Chacun des détails qui accompagnent un événement, sont là pour nous livrer un enseignement dans notre service de D-ieu. Que peut-on apprendre du fait que le temple fut détruit, suite à une brèche qui entama la muraille d’enceinte, trois semaines auparavant ?

La ville de Yérouchalayim est l’expression de la crainte de D-ieu par excellence. Les lettres du mot « Yérouchalayim » nous le révèlent. Elles peuvent aussi être lues selon la lecture : « Yireha Cheléma- (la) crainte la plus absolue (de D-ieu) ». Pour autant, un juif qui aurait fait maints efforts pour acquérir la crainte de l’Eternel, comment peut-il la préserver de toute agression ?

La ville de Yérouchalayim était entourée d’une muraille. Une brèche dans cette fortification permit à nos ennemis, de pouvoir détruire le temple. Cette analyse souligne l’importance de ce mur d’enceinte. A quoi correspond ce bouclier dans notre service de D-ieu ?

Aux barrières supplémentaires que nos sages ont instauré afin de ne jamais être porté à transgresser un interdit de la thora. Ces barricades sont là pour nous protéger. Elles nous permettent de demeurer intègres dans notre crainte de D-ieu . Cette idée prend toute son amplitude à travers l’événement du 17 tamouz. Si la muraille n’avait pas cédé, nous n’aurions pas perdu le Temple. 

De même, en gardant avec vigilance les lois additives que nous ont livrées nos sages, nous avons la certitude de demeurer toujours pleinement attaché à D-ieu. 


Que D-ieu fasse qu’en cette veille de jeûne nous ayons le mérite de voir le troisième temple reconstruit à travers la révélation dès à présent de notre juste Machia'h.
Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih’ot Vol XXIII – 17 Tamouz

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 4 juillet 2012

Le retour de la prophétie, Une réalité

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

15 Tamouz 5772

« KaEth Yéamer – À ce moment, il sera dit à Jacob et Israël ce que D.ieu réalise. »

Nombres 23, 23 


Bilaam, le prophète des nations, prophétise dans notre Paracha au sujet de l’époque la plus extraordinaire de l’histoire des hommes : la venue de Machia’h et les étapes qui la précéderont.

Le Talmud affirme (Yoma 9b) que la prophétie disparut après la mort des derniers prophètes : ‘Hagaï, Zakhariah et Malakhi.

Cependant, Maïmonide écrit dans « l’Épître au Yémen » que le pouvoir prophétique sera rétabli en préambule aux Temps Messianiques :

« Ceci est le sens des mots prononcés par Bilaam : “KaEth Yéamer LéYaakov.” Le terme “KaEth” doit être traduit “Comme à ce moment”; Bilaam prédit que la prophétie reviendrait après qu’une période égale à la date où ces paroles furent prononcées s’écoulerait. Bilaam prophétisa en l’an 2488 ; La prophétie reviendra – “Il sera dit à Yaakov et à Israël ce que D.ieu réalise” – à partir de l’année 4976 (1216). »

Or, nous constatons, en effet, que depuis cette date la prophétie devint monnaie courante dans les académies talmudiques. Nombreux furent les maîtres de cette période qui eurent la réputation d’être habités d’esprit prophétique. Les plus connus furent : Rabbi Chmouel (père de Rabbi Yéhouda Ha‘Hassid), le Rokéa’h, Na’hmanide, le Raavad et Rabbi Yéhouda Ha‘Hassid. Depuis, le phénomène n’a cessé de croître pour prendre sa dimension la plus affirmée à la naissance du ‘Hassidisme en les personnes du Baal Chem Tov et de ses successeurs.


Que D… fasse que la prophétie réalisée par le Rabbi se réalise pleinement aujourd’hui même : « Modestes, le temps de votre délivrance est arrivé ».

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si’hot vol. 2

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 3 juillet 2012

La puissance de la thora

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

14 Tamouz 5772

Bilam comme Amalek auparavant tentèrent de porter atteinte au peuple juif. Ils échouèrent tous deux dans leur démarche. Pour autant, en quoi furent-ils plus dangereux que d'autres pour que la thora nous conte dans le détail leurs plans funestes ?

Amalek comme Bilam affirmèrent être à même de donner leur opinion quant à la conduite du peuple juif. Amalek se présenta comme l'arrière-petit-fils d'Essav. Il descendait d'Itsh'ak notre ancêtre. Il avait donc un lien lui aussi avec notre peuple. A ce titre, il était à même de nous expliquer comment devions nous envisager notre étude de la thora comme notre pratique des mitsvots.

Bilam descendait de Lavan. Les filles de ce dernier avaient donné le jour aux douze tribus. Se sentant des « ascendants juifs », le prophète Bilam arguait donc lui aussi, pouvoir définir dans quel cadre pouvait-on envisager l'étude de la thora et la pratique des mitsvots.

La thora nous conte la démarche de ces deux mécréants afin que nous ayons toujours à l'esprit une règle. Seules les idées exposées dans le code de loi juif ont une valeur dans notre peuple. L'ascendance d'un personnage, aussi grande soit-elle, ne peut être le baromètre qui guidera nos choix.

Même si Bilam était un prophète aussi grand que Moché nous enseigne le Sifri (devarim 34,10), nous ne devons pas être impressionnés par ce personnage. Notre service de D. doit être basé sur la crainte et l'amour de l'Eternel. Ces deux sentiments doivent être les deux seuls moteurs qui motivent notre comportement au quotidien.

Tout ce qui est extérieur à ces deux sentiments ne peut et ne doit pas être pris en compte. Serait-ce devant des tyrans aussi dangereux qu'Amalek ou Bilam. Rester fidèle à nos valeurs juives est là un des enseignements que nous devons tirer du récit des plans de Bilam que nous conte la thora.

Que D. fasse que la prophétie du Rabbi « Modestes, le temps de votre délivrance est arrivé » se réalise aujourd'hui même en recevant dès à présent notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol II-Si'ha II, Paracha Balak

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu 


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 2 juillet 2012

Comment fêter les 12 et 13 Tamouz

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 Tamouz 5772

En 5688 (1928), Rabbi Yossef Itsh'ak, précédent Rabbi de Loubavitch enseigna comment fallait-il orienter les jours de fêtes 'hassidiques, des 12 et 13 tamouz. Eux qui étaient l'expression tangible de sa libération des tortionnaires soviétiques. Il demanda à ce que les membres de chaque communauté se rassemblent en ces jours afin de prendre ensemble de bonnes résolutions qui permettraient de « renforcer l’étude de la torah et le judaïsme ».


Chacune des paroles de nos sages sont lourdes de sens. L'étude de la torah est à priori une partie du judaïsme. Pourquoi avoir dissocié la demande en deux parties : «renforcer l'étude de la torah» et «le judaïsme» ? «Renforcer le judaïsme» aurait résumé la même exigence ! 

Le judaïsme n'est pas le fruit d'un désira ta humain. Il est l'émanation de lois divines. La torah écrite comme l'ensemble des lois que nous révèlent nos sages au fil des siècles sont l'émanation de la sagesse divine. Nul ne peut accepter une partie d'entre elles et en rejeter une autre. Toutes les lois de la torah sont l'expression de l'Etre suprême, de D-ieu. 

Aussi, si quelqu'un envisagerait de n'accepter qu'une partie de ces commandements et d'en ignorer les autres, c'est en fait D-ieu qu'il renie. C'est pourquoi, même si nous ne sommes pas toujours à même de mettre en application toutes les lois de la torah, nous acceptons leurs existences

Faisant référence à ce fondement, Rabbi Yossef Itsh'ak nous enseigne : le judaïsme n'a lieu d'être qu'en s'appuyant sur les commandements de D-ieu. Pour les appliquer, il faut les avoir étudié. C'est pourquoi il nous demande en ces jours propices, de « renforcer nos connaissances en thora », afin d'être plus à même de nous investir dans notre «judaïsme». 


Que D-ieu fasse qu'en ce jour du 12 tamouz 5772, jour de libération de l'ensemble du peuple juif selon les enseignements de Rabbi Yossef Its'hak, nous ayons le mérite d'être libérés aujourd'hui même de cet exil en recevant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XXXIII, Sih'a II - 12 et 13 tamouz. 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.



12-13 Tamouz : une délivrance individuelle

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

12 Tamouz 5772

Le 12 tamouz 5687 (1927), Rabbi Yossef Its'hak est libéré de ses geôliers. Il quitte sa terre d'exil Kostroma où il n'a résidé que huit jours, pour retrouver sa famille qui vit en Russie. En 5688 (1928), il nous enseigne que la libération qu'il a connu l'an passé n'est pas seulement un bienfait personnel. « Chaque personne qui chérit la Thora, comme toute être humain qui appartient au peuple juif a été délivré le 12 tamouz 5687 (1927) ».

A travers cette libération physique, c'est l'âme de chacun des membres de notre peuple qui a pu redécouvrir ses valeurs juives. Ce jour, nous nous sommes sentis plus proches de notre créateur.

« Je dors, mais mon cœur est éveillé ». C'est ainsi que la Thora décrit notre situation en exil. « Je dors » : nous avons parfois oublié de mettre en application tous les enseignements de notre Thora, pour autant « mon cœur est éveillé » : mon âme est constamment unie à sa source, à son créateur, à D-ieu.

Ce 12 tamouz 5687 (1927), chacun d'entre nous s'est « réveillé ». Nous avons réalisé à combien nous nous étions égarés, en ne mettant pas en application tous les commandements de la thora. Ce jour, notre comportement est redevenu en adéquation avec les aspirations de notre âme, « mon cœur est (toujours) éveillé ».

Chaque année, le 12 tamouz porte en lui les « ingrédients bénis » qui firent du 12 tamouz 5687 (1927) un jour de libération pour tout le peuple juif. Rabbi Yossef Its'hak enseigna en 5688 (1928) que ce jour devait être mis à profit pour « renforcer l'étude de la Thora et le judaïsme dans chaque endroit selon ses spécificités ».

Mettons donc à profit ce 12 tamouz (lundi 2 juillet) pour débuter une nouvelle étude de Thora et pour prendre sur nous l'accomplissement d'une mitsva supplémentaire.

Ces efforts à n'en pas douter nous ouvriront les portes de la bénédiction matériellement et spirituellement et nous donneront le mérite de recevoir notre juste Machia'h.

Issu de plusieurs Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XXXIII, Sih'a II et autres - 12 et 13 tamouz.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 1 juillet 2012

Renforcer le bien

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

11 Tamouz 5772

Le nom de notre Sidra est celui d'un mécréant, Balak. Comment nos sages ont-ils pu choisir un tel nom pour cette paracha ? N'y a-t-il pas un interdit d'évoquer les noms des idoles, comme celui des mécréants ?

Le 'Hida (responsa Yossef Omets) justifie cette appellation de la façon suivante. Tout mécréant ou idole mentionné dans la torah peut être prononcé par chacun d'entre nous. Il n'y a là aucun interdit puisque la torah les nomme explicitement. C'est pourquoi les sages ont pu choisir le nom de Balak pour notre sidra.

Pour autant, la question se pose à nous en d'autres termes. Pourquoi choisir un tel nom comme titre de la sidra ?

Il nous est interdit au quotidien de mentionner le nom d'une idole car à travers ces propos nous renforçons son pouvoir. Par contre, lorsque la torah évoque le nom d'une idole comme celui d'un mécréant, elle affaiblit et annihile ainsi son identité.

Balak fomentait à notre égard des projets néfastes. La sidra vient nous conter dans le détail comment ses plans ont échoué. Il n'a pas pu affaiblir le peuple juif. Bien au contraire, « grâce » à lui nous avons reçu des bénédictions auxquelles nous n'avions jamais eu accès jusqu' alors.

En faisant de son nom le titre de la sidra, la torah accentue l'humiliation que Balak a subie en tentant de s'en prendre à nous. Elle nous montre combien D-ieu nous a toujours protégés de tout danger.

Que D-ieu fasse que nous soyons toujours à l'abri de toutes menaces, et que nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machiah' aujourd’hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XXIII, Paracha Balak-Sih'a I

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.



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