Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 6 décembre 2012

Une libération 'Hassidique (IV)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

23 Kislev 5773

La réponse du Baal Chem Tov et du Maguid de Mézéritch au Baal Hatanya (« Puisque tu as commencé (à diffuser la 'Hassidout), ne t'arrête pas. Et, au contraire, lorsque tu sortiras de prison, tu l'enseigneras de façon encore plus intensive. ») dépasse en fait le seul cadre de son emprisonnement et doit être comprise comme s'adressant aussi à tout le peuple juif. C'était une manière d'indiquer que chacun doit à présent se préparer aux temps messianiques en étudiant l'ésotérisme juif selon la perspective de l'analyse méthodique du 'hassidisme Habad.

En fait, une telle approche donne à cette étude une perspective toute différente, car elle concerne alors aussi celui qui considère que sa vie spirituelle n'est pas dans la situation de danger qui pourrait justifier cette étude. Un tel individu peut trouver suffisante l'étude de la partie de législative de la Torah, des livres d'éthique juive (en hébreu « Moussar »), voire de la pensée 'hassidique telle qu'elle a été dévoilée par le Baal Chem Tov et ses élèves.

Mais alors, comment pourrait-il se considérer exempté de l'étude d'une partie de la Torah, alors que la loi juive stipule que chacun doit étudier toute la Torah, « qu'il s'agisse du sens simple de la loi, des allusions, des allégories ou et des secrets ». A fortiori en est-il ainsi si l'on considère le devoir que chacun a d'après nos Sages de «mettre en évidence une idée cachée dans la Torah», principe qui concerne « le domaine de la loi juive, celui des récits rapportés à propos de nos Sages, la partie révélée comme dans la partie cachée ».

Et que grâce au fait que les sources du Baal Chem Tov se sont pleinement répandues à l'extérieur, nous méritions, selon la promesse faite par le Machia'h au Baal Chem Tov, l'avènement des temps messianiques dès aujourd’hui et alors se réalisera la promesse selon laquelle « la terre sera remplie de la connaissance de D.ieu comme les eaux recouvrent le fond des océans ».


Issu d'un discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei si'hots vol.XXX - 19 Kislev.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Une libération 'Hassidique (III)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

22 Kislev 5773

Le Arizal affirme qu'il est à présent « permis et exigé de dévoiler cette sagesse (la partie profonde de la thora dont fait partie la 'Hassidout).

Une explication trouve son fondement dans la notion de préparation aux temps messianiques. En effet, Maïmonide lui-même mentionne le fait que la venue du prophète Élie, qui précédera celle du Machia'h aura pour but de « relever le niveau moral d'Israël et de préparer leur cœur » à l'avènement des temps messianiques. Ce principe s'applique donc A fortiori à ce qui constitue l'aspect essentiel de cet avènement. Or, selon les termes de Maïmonide, « les sages et les prophètes n'ont souhaité les temps messianiques que pour pouvoir se consacrer entièrement à la Torah et à sa Sagesse », sagesse qui est donc une référence à la « connaissance de D.ieu » et aux « choses cachées » mentionnées dans sa conclusion du Michné Torah. Une préparation à un tel changement est donc nécessaire et il n'est possible qu'en dévoilant les secrets de l'ésotérisme juif.

Pour autant si la raison de ce dévoilement provient du danger spirituel que courent nos générations du fait de l'exil, un enseignement succinct, transmis sous la forme d'idées brèves, suffit.

Par contre, si ce dévoilement s'inscrit dans la perspective d'une préparation spirituelle à l'avènement des temps messianiques, le niveau de compréhension de cette sagesse qui régnera alors, étant complètement intériorisé et assimilé, « adapté à la force de l'homme », la préparation à cette ère doit suivre le même chemin. Cet enseignement doit donc être une analyse explicative des idées fondamentales de l'ésotérisme qui sont encore elliptiques et mal comprises.

Nous pouvons à présent expliquer le sens profond de l'accusation mentionnée à l'Admour Hazaken (Baal Hatanya) par le Baal Chem Tov et le Maguid de Mézéritch comme la cause spirituelle de son emprisonnement.

L'élément nouveau apporté par le Baal Hatanya par rapport au Baal Chem Tov et au Maguid de Mézéritch dans son enseignement de l'ésotérisme 'hassidique peut être constaté aisément. En effet, l'enseignement des deux premiers maîtres du 'hassidisme (le Baal Chem Tov et le Maguid de Mézéritch) se présente sous la forme d'idées concises et elliptiques. Par contre, l'enseignement du 'hassidisme Habad introduit par le Baal Hatanya, à commencer par le Tanya, se présente comme une longue analyse systématique et construite de ces idées. Le terme Habad, qui symbolise les trois forces de l'intellect, rend d'ailleurs bien cette perspective.

Et c'est cette différence qui provoqua une nouvelle accusation spirituelle, qui n'avait pas été levée par le Baal Hatanya au moyen de l'allégorie du fils du roi en danger. En effet, dans cette allégorie, seule une goutte du remède fabriqué à partir du joyau de la couronne du roi suffisait à sauver l'enfant. Cette vision des choses rejoint donc l'explication selon laquelle le dévoilement de l'ésotérisme est justifié par le danger spirituel, mais peut et doit se transmettre sous une forme concentrée. Une preuve peut même en être apportée du fait que l'enseignement du Baal Chem Tov et du Maguid de Mézéritch, sous cette forme, a effectivement revivifié le peuple juif et posé la base de générations attachées à la spiritualité.

Lorsque le Baal Hatanya commença donc à aller plus loin que ses maîtres et à enseigner l'ésotérisme 'hassidique non plus sous une forme elliptique (« une goutte ») mais sous la forme d'une analyse approfondie, cela ne pouvait plus être justifié par le seul danger spirituel du peuple juif et éveilla une accusation céleste. Et c'est aussi la raison pour laquelle le Baal Hatanya lui-même envisagea la possibilité d'interrompre un tel enseignement, c'est-à-dire un enseignement sous cette forme


À cette question, le Baal Chem Tov et le Maguid de Mézéritch répondirent que son emprisonnement eut pour effet dans le ciel d'annuler l'accusation et qu'au contraire, lorsqu'il sortirait de prison, il « enseignerait encore plus », et ceci, dans le but cette fois de préparer le peuple juif à la révélation messianique des secrets de la Torah, ce que Rachi appelle dans son commentaire du Cantique des Cantiques « Sod taameiha oumistar tsefounoteiha - les secrets de ses raisons et l'aspect caché de ses trésors ».



Que D.ieu. fasse que l'étude des textes de 'Hassidout que nous réalisons pour l'instant en exil nous donne le mérite de recevoir le Machia'h dès à présent.

Le prolongement de ce développement sera exposé dans la prochaine « lettre de thora » sous l'intitulé « Une libération 'Hassidique (IV) ».

Issu d'un discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei si'hots vol.XXX - 19 Kislev.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 4 décembre 2012

Une libération 'Hassidique (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

21 Kislev 5773

Le Arizal, maître fondamental de l'ésotérisme juif nous enseigne que « c'est précisément dans ces dernières générations qu'il est permis et exigé de dévoiler cette sagesse (la partie profonde de la thora à laquelle appartient la 'Hassidout) ». En d'autres termes, le Arizal, qui, au seizième siècle, a jeté les fondements de l'ésotérisme juif dans la forme que nous connaissons, considérait déjà que son enseignement devait en être fait à tous. Or, on sait que dans les premières générations, cet enseignement « a été caché à tous les sages, à l'exception d'une élite, et même pour eux (elle fut enseignée) en secret et non publiquement, comme l'enseigne le Talmud ». Puisque, selon les sages du Talmud, il y a nombre de conditions et de restrictions quant à la manière de dévoiler cette sagesse et que la loi juive a été tranchée par Maïmonide selon cet avis.

Comment expliquer dès lors qu'il a été permis, pour les dernières générations, de «dévoiler cette sagesse» ?

En fait, il faut d'abord remarquer que les conditions et les contraintes que nos sages ont posées comme préalable à l'étude de l'ésotérisme juif ne sont pas intrinsèques à la nature de cette sagesse. Ces interdictions sont liées à la nature de celui qui les aborde et qui doit y être préparé. De ce fait, la majorité des hommes ne pouvant pas comprendre et réellement assimiler ces concepts, leur étude peut provoquer une chute, à l'image du principe de nos Sages selon lequel « si l'on ne mérite pas, la Torah devient pour lui un poison mortel ». Cependant, cette sagesse elle-même fait partie intégrante de la Torah et, par là, constitue, selon les termes du verset « l'héritage de la communauté de Jacob ». Chacun a donc le devoir de l'étudier, du fait de l'obligation d'étudier toute la Torah. Cette idée est d'ailleurs confirmée par le passage suivant traitant des temps messianiques et par lequel Maïmonide conclut son œuvre maîtresse, Michné Torah :

« Et, à cette époque,...la seule préoccupation du monde entier ne consistera qu'à connaître D.ieu et c'est pourquoi les enfants d'Israël seront de grands sages, connaîtront les choses cachées, et percevront la sagesse de leur créateur de manière adaptée à la force de l'homme comme il est dit "et la terre sera remplie de la connaissance de D.ieu comme les eaux recouvrent les océans"... »

Il est clair ici qu'avec les temps messianiques, l'essentiel de l'étude de la Torah ne portera pas sur la partie législative de la Torah que nous connaissons, mais sur la connaissance du Créateur, ce que Maïmonide désigne par l'expression « les choses cachées », et ceci constituera « la seule préoccupation du monde entier ». On comprend donc bien que les contraintes évoquées plus haut ne s'appliqueront pas. Or, Maïmonide lui-même établit que la loi juive prévoit les conditions citées plus haut pour aborder l'étude des secrets de la Torah et la loi juive ne changera pas avec les temps messianiques.

Il faut donc en déduire que cette interdiction est liée au fait que notre génération, dans sa grande majorité, ne peut pas encore l'aborder. Par contre, avec les temps messianiques, lorsqu'il n'y aura plus, selon les termes de Maïmonide, « ni famine, ni guerre, ni jalousie, ni rivalité » et que chacun sera dans une situation où il pourra méditer profondément et convenablement à ces sujets, alors, « la seule préoccupation du monde entier ne consistera qu'à connaître D.ieu ».

Nous pouvons à présent expliquer comment le Arizal peut affirmer qu'il est à présent «permis et exigé de dévoiler cette sagesse». Cette réponse peut s'appuyer sur deux argumentaires distincts.

Une première explication peut être donnée en se fondant sur un principe énoncé par Maïmonide dans son introduction au « Guide des Egarés ». En effet, il y explique qu'il a décidé d'écrire ce livre, qui contient selon lui « des secrets (de la Torah) », en vertu du principe de nos sages selon lequel « comme c'est le moment d'agir pour D.ieu, on a annulé Ta Torah ». Ce principe, tiré d'un verset des Psaumes, est celui sur lequel Rabbi Yéhouda Hannassi s'est appuyé pour compiler par écrit la Tradition Orale malgré l'interdiction qui en était faite jusque-là par la loi juive. 


En d'autres termes, le fait que le peuple juif était à son époque dans la situation d'«égarés» quant à leur foi ancestrale, l'a obligé, malgré les contraintes prévues à priori par la loi juive à ce propos, à dévoiler des secrets de la Torah pour le sauver. De la même manière, la chute spirituelle qu'ont connue les dernières générations ainsi que celle du monde dans son ensemble ont rendu nécessaire et impérieux le dévoilement des profondeurs ésotériques qui, parce qu'elles réveillent les forces profondes et cachées de l'âme juive, l'aident à surmonter les épreuves intérieures et extérieures dues à l'exil, à réveiller l'amour et la crainte de D.ieu, et à Le servir d'un coeur entier


Que D.ieu fasse que l'étude des textes de 'Hassidout que nous réalisons en exil nous donnent le mérite de recevoir le Machia'h dès aujourd'hui. 

Le prolongement de ce développement sera exposé dans la prochaine « lettre de thora » sous l'intitulé « Une libération 'Hassidique (III) ».

Issu d'un discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei si'hots vol.XXX - 19 Kislev 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 3 décembre 2012

Une libération 'Hassidique (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

20 Kislev 5773

La tradition 'hassidique rapporte qu'alors qu'il avait été emprisonné à la suite d'une dénonciation calomnieuse, le Baal Hatanya, fondateur du 'hassidisme Habad, 'hassidisme de l'intellect, eut la révélation de ses maîtres, le Maguid de Mézéritch et le Baal Chem Tov. Le Baal Hatanya leur demanda alors la raison d'une telle épreuve et ce qu'on exigeait de lui. Ils lui répondirent qu'une accusation spirituelle était portée dans les cieux contre lui du fait qu'il enseignait les profondeurs de l'ésotérisme 'hassidique de manière excessive et publique. Il leur demanda alors s'il devrait, à sa sortie de prison, arrêter son enseignement. Ils lui répondirent : « Puisque tu as commencé, ne t'arrête pas. Et, au contraire, lorsque tu sortiras de prison, tu l'enseigneras de façon encore plus intensive. »

En d'autres termes, l'emprisonnement du Baal Hatanya qui eut lieu dans ce monde physique est la conséquence de l'accusation spirituelle causée par l'enseignement public qu'il faisait de l'ésotérisme 'hassidique. C'est la raison pour laquelle il se posa la question de savoir s'il devait interrompre cette attitude. A cette interrogation, ses maîtres lui répondirent : « lorsque tu sortiras de prison, tu l'enseigneras de façon encore plus intensive ».

A priori, cette histoire demande à être expliquée. En effet, la tradition 'hassidique rapporte aussi qu'une telle accusation était déjà apparue lorsque le Maguid de Mézéritch était à la tête du mouvement 'hassidique. On connaît d'ailleurs les conditions dans lesquelles cette accusation spirituelle vit le jour alors qu'un manuscrit contenant des concepts 'hassidiques d'une grande profondeur fut trouvé dans un lieu qui ne convenait pas à sa sainteté.

On accusa donc dans le ciel le Maguid de Mézéritch de, selon les termes du verset, « jeter les pierres sacrées en pleine rue ». Mais la même tradition 'hassidique rapporte aussi comment le Baal Hatanya annula cette accusation en comparant la situation spirituelle du peuple juif de l'époque à celle du fils d'un roi qui serait tombé gravement malade au point de risquer sa vie. Le seul remède consistait à prendre le plus beau joyau de sa couronne, de le faire piler, de le diluer dans de l'eau et de tenter de lui en faire avaler quelques gouttes. Le roi était prêt à un tel sacrifice, même si les chances de réussir à faire pénétrer ces quelques gouttes dans la bouche du prince étaient infimes du fait de sa faiblesse extrême. Et même si le liquide si précieux devait pour cela se répandre en partie à terre. Ainsi en était-il, pour le Baal Hatanya, du peuple juif. Le seul espoir de remède spirituel résidait dans l'enseignement des secrets de la Torah les plus profonds.

De ce fait, l'accusation spirituelle causée par la diffusion des secrets de la Torah avait déjà été levée à cette époque par le Baal Hatanya en invoquant son caractère indispensable pour sauver le peuple juif d'un danger de mort spirituelle. Et si la génération du Maguid de Mézéritch pouvait être considérée comme étant en danger, A fortiori celle du Baal Hatanya, du fait du principe de « chute des générations », selon lequel chaque génération est moins élevée spirituellement que celle qui la précède.


Quel est donc l'élément qui intervint lors de la direction spirituelle du Baal Hatanya et qui suscita à nouveau cette accusation spirituelle au point qu'il remit en cause son enseignement, et ce, alors que c'est lui-même qui avait annulé cette accusation du temps de son maître le Maguid ?


Nous nous permettrons d’aborder la suite de ce développement dans la Lettre de Torah intitulée Une libération 'Hassidique (II)

Que D.ieu fasse qu’en ce 2eme jour du Roch Hachana de la ‘Hassidout nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h en cet instant.

Issu d'un discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei si'hots vol.XXX - 19 Kislev

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Naissance de la ‘Hassidout ‘Habad

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

19 Kislev 5773

Le Maguid de Mézritch était le maître de l'Admour Hazaken. Il fut Rabbi pendant douze ans. Durant toute cette période il oeuvra afin de développer l'ouvrage de son prédécesseur, le Baal chem tov. Il quitta ce monde le 19 kislev 1772. Après son départ, ses élèves ne trouvèrent pas dans leurs rangs un homme aux épaules suffisamment larges pour faire face aux oppositions de plus en plus virulentes de leurs opposants, les «mitnaguedim».


Le fils du Maguid, comme Rabbi Mena'hem Mendel de Vitebsk, s'efforcèrent de prendre tour à tour la direction du mouvement 'Hassidique, pour autant aucun de ces deux justes ne réussit à donner un nouvel essor à la diffusion du 'Hassidisme en Russie.

Aussi Rabbi Mena'hem de Vitebsk et Rabbi Avraham de Kalisk insistèrent auprès de l'Admour Hazaken afin qu'il accepte de prendre la direction du mouvement. Après maintes hésitations il y consentit. Sous son impulsion la 'Hassidout fut plus largement diffusée en Russie blanche. Elle était maintenant enseignée à travers des développements rationnels et non plus seulement à travers des mots qui touchent les sentiments de l'homme.

Les accusations contre l'œuvre de l'Admour Hazaken furent multiples dans le ciel comme sur terre. Ses enseignements bousculaient un peu plus les traditions ancestrales de nos frères d'Europe de l'Est. Bons nombres d'entre eux s'interrogèrent sur le bien-fondé du 'Hassidisme et de ses enseignements.

Lorsque l'Admour Hazaken fut emprisonné le 25 Tichri 1798 en tant qu'ennemi de l'état Russe dans la forteresse de Peter Parlov, l'opposition atteignit son paroxysme. Pour autant la libération de l'Admour Hazaken le 19 kislev 1798 fut tout aussi miraculeuse.

Elle révéla au monde entier combien D. était avec lui. Il devint évident aux yeux de chacun des enfants d'israël que le 'Hassidisme était l'émanation de la thora.

Cette date est donc très importante. Elle est le début de la nouvelle année 'Hassidique et le point de départ de toutes les bonnes décisions.


Aussi en ce jour de 19 Kislev souhaitons-nous mutuellement 'Hag Saméa'h. Que nous soyons tous inscrits et scellés pour une bonne et douce année. Emplie d'étude de 'Hassidout et de vie 'Hassidique. Que cette nouvelle année soit bénie par la réception dès aujourd'hui de notre juste Machia'h. 'Hag Saméa'h

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Hiné Yamims Bahims Vol I

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 2 décembre 2012

Nous sommes prêts

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

18 Kislev 5773

Avec l’entrée du Chabbat, nous récitons le cantique « Le’ha dodi likrat kalla…- Va mon bien-aimé au devant de ta fiancée… ». Ce chant invite D… le fiancé, à aller à la rencontre de sa futur épouse, le peuple juif. Même si au fil des générations l’ultime rencontre n’a pu se faire, rien ne la contredit aujourd’hui.

Pour autant qu’est ce qui a pu empêcher un si grand mariage durant toutes ces années?

Peut-être qu’aux yeux de son bien-aimé la fiancée avait des « défauts »? Même si cette hypothèse était envisageable, rien de tout cela n’est aujourd’hui d’actualité. Les efforts que le peuple juif a réalisé durant toutes ces années d’exil l’ont lavé de toute imperfection. Il est telle cette fiancée, chez lequel son bien- aimé ne découvre que des qualités.

Le mariage entre D…. et les enfants d’Israël - les temps messianiques- ne peut donc être retardé !

Parce ce que cette union est imminente, le prophète Yéchayahou affirme : « Ainsi déclare l’Eternel : Gardez la loi et faites la justice, car Ma délivrance est proche ». «Faites la justice» est à comprendre comme, faites un commandement positif de plus. «Gardez la loi» comme, ne transgressez plus un interdit Cet ultime effort peut permettre au monde entier de basculer vers la fin du verset « Ma délivrance est… » effective, et non plus seulement « proche ». 

C’est dans ce même esprit que nous devons nous pencher sur les textes qui exposent dans le détail les temps messianiques. Ils nous permettent de nous imprégner de cette période à venir. Ils nous offrent non seulement la possibilité de précipiter cette étape, mais plus encore, ils nous permettent de les vivre dès à présent

Pour toutes ces raisons, « vivre avec son temps » prend aujourd’hui un nouveau sens. Celui de prendre le temps de découvrir une époque pleine de bonheur qui nous guette. Cet enrichissement doit nous ravir jusqu’à pouvoir déjà faire de cette perception notre quotidien, durant ces derniers instants d’exil ! 


Que D… fasse que tous les efforts que nous avons développé afin de faire la volonté du Rabbi, à savoir « se préparer (pleinement) à recevoir le Machia’h », nous donnent le mérite de le recevoir dès à présent.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Pninei Haguéoula- Chap. Annonce et Préparation

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.