Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 27 janvier 2011

La grandeur de l'épouse du Rabbi de Loubavitch, la Rabbanit 'Haya Mouchka

22 Chevat : jeudi 27 janvier 2011 : Hilloula de la Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch.


 Le 22 Chevat (aujourd’hui jeudi 27 janviermarqué par le départ en 5748 (1988) de la Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch, petite-fille du cinquième Rabbi de Loubavitch-Rabbi Chalom Dov Beer et fille du sixième Rabbi de Loubavitch-Rabbi Yossef Its'hak, nous nous permettons de vous présenter quelques histoires qui nous content la grandeur d'une personne aux traits de caractère hors du commun.

  • Vous êtes tous nos enfants
Une famille vint rendre visite à la Rabbanit à son domicile. Pendant que celle-ci se trouvant près de la table, discutait avec les adultes, les enfants se déplaçaient dans la maison. Lorsque la visite toucha à son terme, l'un d'entre eux s'adressa naïvement à la Rabbanit et lui demanda:
-"Où sont vos enfants ?" Puis, après un instant de réflexion, il ajouta encore:
-"Sans doute sont-ils déjà grands et ils ont donc quitté la maison."

Entendant ces propos, la Rabbanit ne répondit pas immédiatement. Elle plaça d'abord les enfants tout autour de l'endroit où elle était assise. Ensuite, elle désigna de son doigt chacun d'entre eux, puis la fenêtre donnant vers la rue et dit:

-"Voyez-vous, toi, toi et toi et tous ceux qui se trouvent là-bas,( au 770 )vous êtes tous nos enfants."

  • Notre satisfaction est de savoir que vous êtes satisfait

Un Rav qui à l'époque résidait encore à Paris, rendit visite à la Rabbanit. Il prit congé d'elle en exprimant ses bons voeux et lui dit:

-"Que le Rabbi soit en bonne santé et qu'il conçoive de nous beaucoup de satisfaction."

La Rabbanit lui répondit:

-"Notre satisfaction est de savoir que vous êtes satisfait."

  • Lorsque le Rabbi succéda à son beau-père

Quand Rabbi Yossef Its'hak quitta ce monde, les 'Hassidims demandèrent au Rabbi de lui succéder. Comme on le sait, le Rabbi émit tout d'abord un refus énergique. Celle qui, au final, exerça une influence déterminante, dans ce domaine, fut la Rabbanit. Elle lui dit:

-"Est-il concevable que l'abnégation dont mon père a fait preuve pendant trente ans ait été inutile, ce qu'à D.ieu ne plaise?"


Que D. fasse que le mérite de la Rabbanit et de toutes les femmes vertueuses de notre génération comme de toutes les générations passées nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.   

Issu de plusieurs ouvrages contant la vie des femmes des Rebbeims- Atéret Mal'hout entre autre.


La Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse du Rabbi de Loubavitch.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 26 janvier 2011

Biographie de l’épouse du Rabbi : la Rabbanit ‘Haya Mouchka

22 Chevat : jeudi 27 janvier 2011 : Hilloula de la Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch.


A l'approche du 22 Chevat (jeudi 27 janvier) marqué par le départ en 5748 (1988) de la Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch, nous nous permettons de présenter une courte biographie de sa vie.
La Rabbanit 'Haya Mouchka Schneerson est née à babinovitch, à côté de la ville russe "Loubavitch", un Shabbat, le 25 du mois de Adar en 1901. Elle était la seconde des trois filles du sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Yts'hak et de sa femme la Rabbanite Ne'hama Dina Schneerson.
Quand elle est née, son grand-père, le cinquième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Chalom Dov Ber était à l'étranger. Il télégraphia à son fils Rabbi Yossef Yts'hak lui demandant de nommer le nouveau-né : "'Haya Mouchka", sur le nom de la femme du Tséma'h Tsedek.
Dès son plus jeune âge, la Rabbanite s'emplit de sainteté et de pureté, dans la maison de son grand-père, le Rabbi Rachab, et dans celle de son père. Durant la première guerre mondiale, en automne1915, 'Haya Mouchka et sa famille voyagèrent à Loubavitch puis s'installèrent à Rostov.
Son grand-père Rabbi Shalom Dov Ber y tomba malade et 'Haya Mouchka, âgée alors de 19 ans, s'occupa de lui affectueusement et passa ses nuits à ses côtés. Avant son départ de ce monde en 1920, Rabbi Shalom Dov Ber la bénit.

Durant les dures années du communisme où son père Rabbi Yossef Yts'hak mena une lutte héroïque contre ce système, elle fut toujours à ses côtés. Son père l'impliqua énormément dans son travail. Jusqu'à Kastroma où il fut envoyé en exil, elle le suivit. Avant de quitter la Russie, elle se fiança avec Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson. Ils se marièrent un an plus tard, le 14 Kislev 1929 à Varsovie. De ce jour bénit le Rabbi dira vingt cinq ans plus tard : "C'est à travers ce jour que je me suis lié à vous (les 'hassidim) et vous à moi".
Après leur mariage, le jeune couple vécut à Berlin jusqu'en 1933, puis à Paris. En mai 1940, ils quittèrent Nice pour les Etats-Unis. Durant la seconde guerre, au cours d'un bombardement, en poussant rapidement un juif à terre, elle lui sauva la vie. Plus tard, en racontant cette histoire, elle déclara : "C'est vrai que je lui ai sauvé la vie mais, pousser un autre juif nécessite une Téchouva (retour à D.)".

Que D. fasse que le mérite de la Rabbanite et de toutes les femmes vertueuses de notre génération comme de toutes les générations passées nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques avec la révélation de notre juste Machia'h. 

Issu de plusieurs ouvrages contant la vie des femmes des Rebbeims- Atéret Mal'hout en autre.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 25 janvier 2011

Vivre le don de la thora

22 Chevat : jeudi 27 janvier 2011 : Hilloula de la Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch


Bien des choses nous intriguent dans notre sidra.  Dès son début Moché nous enseigne les lois qu'il a reçu de D.ieu durant les quarante jours qu'il a passé sur le mont Sinaï. Par la suite, la paracha évoque les paroles que l'Eternel lui a adressé avant le début de ces même quarante jours !
Même s'il n'existe pas d'ordre dans l'enchaînement des parachiots dans la thora, une raison justifie leur juxtaposition.
Dans d'autres mots, comment comprendre qu'un événement ayant eu lieu antérieurement, soit évoqué ultérieurement dans la thora ? En effet il nous est conté comment Moché monta sur le mont Sinaï où il demeura quarante jours après que nous ayons déjà étudié les lois qu'il y reçut !
Le don de la thora exprime l'effort et l'engagement de deux « parties »:
1.     D.ieu nous donne Ses commandements.
2.     Il nous demande en contrepartie que nous lui soyons soumis à jamais, comme un serviteur est annulé devant son maître.
Connaître l'esprit qui anima le don de la thora nous permet de mieux comprendre l'ordre dans lequel la thora nous conte les événements qui accompagnèrent ce moment :
1.     D.ieu nous enjoint de nous préparer à recevoir la thora. Trois jours sont nécessaires pour cela. Nous promettons de la garder scrupuleusement. Toutes ces étapes sont nécessaires pour que D.ieu nous donne la thora. Elles débutent paracha Yitro et s'étendent jusqu'à la sidra de Michpatim. Elles expriment la part de D.ieu dans cette alliance scellée entre Lui et nous.
2.      Par la suite, la thora reprend l'événementiel du don de la thora tel que nous devons le vivre. A travers ce récit il nous est conté notre part d'investissement dans cette union. Nous qui devons nous imprégner de l'idée de soumission à l'Eternel à chacune des étapes qui nous menèrent à cette alliance.
C'est pour cette raison que des événements ayant eu lieu plus tôt (par exemple la montée de Moché sur le mont Sinaï) nous sont contés plus tard (après le don de la thora). Ils sont l'expression de notre engagement et non celui de l'Eternel.

Que D.ieu fasse que la succession des événements au fil des siècles qui ont donné à notre peuple l'attachement à D.ieu qui est le sien aujourd'hui nous permettent de vivre les temps messianiques en recevant dès aujourd'hui notre juste Machia'h

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol XXVI-Si'ha II - Paracha Michpatim.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 24 janvier 2011

Prêter de l'argent

22 Chevat : jeudi 27 janvier 2011 : Hilloula de la Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch.

La thora nous enjoint de prêter de l'argent à notre prochain s'il en éprouve le besoin. Les commandements de D.ieu s'adressent à chaque enfant d'Israël. Pour autant, l'Eternel met lui-même en application les lois qu'Il nous enjoint.
Cela signifie que D.ieu se doit aussi de prêter. Mais que donne-t-Il en gage ? Et à qui ? 
En fait chaque jour Il nous donne nombres d'aptitudes que nous devons exploiter à bon escients. De même qu'un emprunteur doit restituer le dû à son prêteur, ainsi D.ieu attend de nous que nous accomplissions les mitsvots avec le meilleur de nous-mêmes, afin de Lui restituer à travers nos actions, les capacités qu'Il nous a prêté. 
Quand à nous êtres humains, l'aide que nous fournissons à notre prochain est matérielle. Cependant, même si c'est autrui que nous aidons, c'est D.ieu qui nous récompense.

Venant de Sa part, chacun de Ses bienfaits est infini. Et c'est de cette façon qu'Il répond à celui qui réalise ses commandements. C'est pourquoi même s'il agit toujours mesure pour mesure, Il est une certitude qu'Il déversera une richesse matérielle sans limite à celui qui aura su prêter de l'argent à son prochain.

Que D. considère à sa juste mesure tous les efforts que notre peuple a réalisé durant toutes ces années afin de se préparer à recevoir le Machia'h, afin que l'Eternel réponde favorablement à nos attentes et nous fasse vivre dès à présent les temps messianiques en recevant concrètement notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol I - Paracha Michpatim.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.