Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 2 février 2013

Le rôle prépondérant de la femme juive

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

23 chevat 5773


(Yitro, Chap.19, Verset : 3)

D. enjoint à Moché Rabbénou d'enseigner aux femmes comme aux hommes la thora qu'Il lui a remis. L'éternel précise: « Présente tout d'abord les fondements de la thora aux femmes, avant d'en enseigner le contenu rigoureux aux hommes ».


Telle est la lecture qu'a la Meh'ilta de l'événement. Elle conçoit que les femmes, piliers de notre peuple, sont les plus à même de saisir les bases de la thora. En effet, elles qui ont toute confiance en D. sont à même de comprendre les idées maîtresses qui ont donné le jour à tous ces saints enseignements. 

Au cours de l'histoire, les femmes de notre peuple n'ont pas démenti la confiance que l'Eternel a placé en eux. Elles ont montré qu'elles ont toujours compté exclusivement sur l'intervention de D. pour les délivrer des faux pas dans lesquels notre peuple était plongé et elles sont toujours restées fidèles à cet adage. A travers leurs comportements, elles ont repoussées au fil des siècles les barrières que bien des hommes avaient déposé. 

C'est pourquoi l'Eternel vit en elles, le jour du don de la thora, les personnes toutes désignées pour comprendre les fondements de toute la thora

Le Midrach Rabba considère quant à lui, que D. ordonna à Moché de n'enseigner aux femmes que les lois qui les concernent. Celles qu'elles sont à même de comprendre dans le détail. Selon cette rédaction, elles ne reçurent qu'une partie des enseignements de notre thora. 

Ces deux commentaires, même s'ils divergent sur le contenu prodigué aux femmes, nous révèlent selon deux approches différentes, la place prépondérante qu'elles ont toujours eu dans notre peuple. Que ce soit en recevant les bases de notre thora, ou en étant les premières à intégrer une partie de la thora dans ses moindres détails. 


Le Rabbi nous enseigne que de même que nos ancêtres ont été libérés d'Egypte par le mérite des femmes vertueuses, il en sera de même en notre génération. Aussi que leur mérites nous permettent de vivre dès aujourd'hui la délivrance ultime avec la réception de notre juste Machia'h.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol XXXI- Paracha Yitro

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 31 janvier 2013

Biographie de l’épouse du Rabbi : la Rabbanit ‘Haya Mouchka

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

21 chevat 5773

A l'approche du 22 Chevat (jeudi 27 janvier) marqué par le départ en 5748 (1988) de la Rabbanit 'Haya Mouchka, épouse de l'actuel Rabbi de Loubavitch, nous nous permettons de présenter une courte biographie de sa vie.

La Rabbanit 'Haya Mouchka Schneerson est née à babinovitch, à côté de la ville russe "Loubavitch", un Shabbat, le 25 du mois de Adar en 1901. Elle était la seconde des trois filles du sixième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Yossef Yts'hak et de sa femme la Rabbanite Ne'hama Dina Schneerson.

Quand elle est née, son grand-père, le cinquième Rabbi de Loubavitch, Rabbi Chalom Dov Ber était à l'étranger. Il télégraphia à son fils Rabbi Yossef Yts'hak lui demandant de nommer le nouveau-né : "'Haya Mouchka", sur le nom de la femme du Tséma'h Tsedek.

Dès son plus jeune âge, la Rabbanite s'emplit de sainteté et de pureté, dans la maison de son grand-père, le Rabbi Rachab, et dans celle de son père. Durant la première guerre mondiale, en automne1915, 'Haya Mouchka et sa famille voyagèrent à Loubavitch puis s'installèrent à Rostov.

Son grand-père Rabbi Shalom Dov Ber y tomba malade et 'Haya Mouchka, âgée alors de 19 ans, s'occupa de lui affectueusement et passa ses nuits à ses côtés. Avant son départ de ce monde en 1920, Rabbi Shalom Dov Ber la bénit.


Durant les dures années du communisme où son père Rabbi Yossef Yts'hak mena une lutte héroïque contre ce système, elle fut toujours à ses côtés. Son père l'impliqua énormément dans son travail. Jusqu'à Kastroma où il fut envoyé en exil, elle le suivit. Avant de quitter la Russie, elle se fiança avec Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson. Ils se marièrent un an plus tard, le 14 Kislev 1929 à Varsovie. De ce jour bénit le Rabbi dira vingt-cinq ans plus tard : "C'est à travers ce jour que je me suis lié à vous (les 'hassidim) et vous à moi". 

Après leur mariage, le jeune couple vécut à Berlin jusqu'en 1933, puis à Paris. En mai 1940, ils quittèrent Nice pour les Etats-Unis. Durant la seconde guerre, au cours d'un bombardement, en poussant rapidement un juif à terre, elle lui sauva la vie. Plus tard, en racontant cette histoire, elle déclara : "C'est vrai que je lui ai sauvé la vie mais, pousser un autre juif nécessite une Téchouva (retour à D.)".



Que D. fasse que le mérite de la Rabbanite et de toutes les femmes vertueuses de notre génération comme de toutes les générations passées nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu de plusieurs ouvrages contant la vie des femmes des Rebbeims - Atéret Mal'hout en autre.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Les ondes d’un mouvement intérieur (II) - Pourquoi la paracha du Don de la Torah porte-t-elle le nom d'un ancien idolâtre ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

20 chevat 5773


L’identité de Yitro

Seules quelques Parachiot sont nommées du nom d'individus et, quand le fait se produit, il réclame une attention toute particulière. Si cela est vrai concernant toutes les sections de la Torah, ça l’est d’autant plus dans notre Paracha, qui relate le don de la Torah. Le fait qu’elle porte le nom de « Yitro » indique qu’il existe un lien entre le personnage et cet événement.

Le microcosme encourage le macrocosme

La reconnaissance de D.ieu par Yitro ne constitua seulement un événement personnel. Ses mots de louange suscitèrent « la révélation de D.ieu dans Sa gloire, dans les royaumes supérieurs et inférieurs. Après cela, Il donna la Torah, dans une parfaite [confirmation de] Sa domination sur toute existence. »

La reconnaissance individuelle de D.ieu par Yitro exprimait le but du don de la Torah. Elle prépara le macrocosme, soit le monde entier, pour une telle révélation.

Le Rambam statue : « La Torah n’a été donnée que pour faire la paix dans le monde. » Et pourtant, la paix n’est pas la raison de l’existence de la Torah. Celle-ci existait avant même la création du monde. Elle constitue la sagesse de D.ieu, qui est Une avec Lui.

Et tout comme D.ieu transcende la notion de finalité, ainsi en est-t-il de la Torah. Cependant, le Rambam insiste non sur le but de la Torah elle-même, mais sur celui du don de la Torah : pourquoi celle-ci fut donnée aux mortels. Il explique que la Torah a été donnée, non seulement pour disséminer la Lumière divine, mais aussi pour cultiver la paix. 

Quand les deux se rencontrent 

La paix signifie l’harmonie entre des opposés. À un niveau absolu, elle désigne la résolution de la dichotomie entre le physique et le spirituel, le mouvement qui permet à un monde, dans lequel la présence de D.ieu n’est pas extérieurement manifeste, de reconnaître la vérité de Son Être et d’en être imprégné.

A propos du verset : « Les cieux sont les cieux de D.ieu, mais la terre Il l’a donnée aux enfants de l’homme », nos Sages expliquent qu’à l’origine un décret divin séparait le physique du spirituel, c'est-à-dire que la nature de l’existence matérielle empêchait quiconque de réellement apprécier la réalité spirituelle. Mais au moment du don de la Torah, D.ieu « annula ce décret » et permit que l’unité de ces deux dimensions puisse s’opérer.

Qui plus est, la paix véritable implique davantage que la simple négation de l’opposition. Le but en est que des forces, qui étaient auparavant en opposition, se reconnaissent un territoire commun et se rejoignent dans une activité positive. De même, la paix qui émane de la Torah ne consiste pas tant en une révélation divine si intense que le monde matériel est obligé de la reconnaître, qu’en une prise de conscience de D.ieu dans le contexte du monde lui-même.

D.ieu est présent dans chaque élément de l’existence. A chaque instant, la Création est renouvelée. Si la divine énergie créatrice venait à manquer, le monde retournerait au néant absolu. La Torah nous permet d’apprécier cette divinité intérieure et nous permet de vivre en harmonie avec elle.

Au niveau individuel, la reconnaissance de Yitro de la suprématie de D.ieu accomplit cela. Depuis le culte de « toutes les fausses divinités du monde », il en arriva à une profonde reconnaissance de la souveraineté de D.ieu. La transformation de Yitro rendit possible le don de la Torah qui, à son tour, transforme le monde.

De l’obscurité à la lumière

Le Zohar relie la transformation de l’existence matérielle au verset : « J’ai vu un avantage de la lumière sur l’obscurité. » Le mot Yitaron (יתרון, qui a la même racine que le nom Yitro, יתרו) signifiant « avantage » peut aussi être traduit par «qualité supérieure». Ainsi ce verset peut être interprété comme indiquant que la lumière qui provient de la transformation de l’obscurité possède une qualité supérieure.

Deux idées découlent de cela. D’abord, que la transformation de l’obscurité résulte en une lumière supérieure à celle qui se révèlerait naturellement, et ensuite, que cette lumière supérieure n’est pas opposée au monde matériel. Au contraire, c’est l’obscurité du monde qui est sa source.
Le chemin de la Rédemption

Le Tanya décrit le don de la Torah comme un avant-goût de l’ère messianique. Car lorsque la Torah fut donnée, toute existence se tint dans un état d’unité absolue avec D.ieu.

Pourtant, lors du don de la Torah, la révélation fut à l’initiative de D.ieu. Comme le monde n’avait pas encore été raffiné, sa nature était en opposition avec la manifestation de la Divinité, et c’est pourquoi la révélation miraculeuse ne perdura pas. Mais, dans les siècles qui suivirent, l’observance de la Torah et de ses Mitsvot par l’homme a doucement fait pénétrer la divinité dans le tissu du monde. A l’ère de la rédemption, la dichotomie sera définitivement dissoute et nous prendrons conscience que notre monde est la résidence de D.ieu.


Que D… fasse que de même que Yitro permis par ses efforts le don de la Torah, qu’ainsi nos efforts réalisés dans l’etude de la Torah et la pratique des Mitsvots nous donnent le merite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch : Likoutei Si’hot Vol. 11 p.74ff ; Vol. 15, p.379ff ; Vol.16, p.198 ; Si’hot Chabbat Parachat Yitro 5751

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 30 janvier 2013

Les ondes d’un mouvement intérieur (I) - Pourquoi la paracha du Don de la Torah porte-t-elle le nom d'un ancien idolâtre ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 


19 chevat 5773

L’identité de Yitro

Seules quelques Parachiot sont nommées du nom d'individus et, quand le fait se produit, il réclame une attention toute particulière. Si cela est vrai concernant toutes les sections de la Torah, ça l’est d’autant plus dans notre Paracha, qui relate le don de la Torah. Le fait qu’elle porte le nom de « Yitro » indique qu’il existe un lien entre le personnage et cet événement.

Qui était Yitro ? La Torah le décrit comme le Cohen de Midian. Nos Sages donnent deux définitions du mot Cohen:

a) « Gouverneur » : en effet, Yitro gouvernait la terre de Midian.

b) « Prêtre ». Il conduisait le peuple de Midian dans son culte. Et de fait, nos Sages relatent que Yitro avait reconnu toutes les fausses divinités du monde.

Le lien entre la première interprétation et le don de la Torah est évident car il reflète la portée de l’engagement de Yitro : bien qu’il ait vécu dans la richesse et le confort, il se trouva prêt à voyager dans le désert pour écouter les paroles de la Torah. Mais la seconde interprétation est problématique. Nos Sages enseignent en effet qu’il est interdit de dire à un converti : « Rappelle-toi tes actes antérieurs. »


Reconnaître les divinités, admettre la suprématie de D.ieu 

Pour résoudre cette difficulté, il est nécessaire de comprendre la source de l’idolâtrie. Le Rambam écrit :

«A l’époque d’Enoch, les hommes commirent une grave erreur... Ils dirent que D.ieu avait créé les étoiles et les sphères à travers lesquelles Il contrôlerait le monde. Il les avait placées dans les cieux et les traitait avec honneur... En conséquence, ils estimaient correct [pour l’homme] de louer et glorifier [ces entités] et de les traiter avec honneur.»

Ainsi, l’adoration de fausses divinités prend-elle ses racines dans une mauvaise compréhension du fait que D.ieu influence ce monde à travers des intermédiaires.

Nos Sages commentent : « Il n’existe pas un brin d’herbe dans ce domaine [matériel] qui n’ait pas une force spirituelle l’obligeant à pousser. » Cependant, les idolâtres confèrent une autorité indépendante à ces intermédiaires, pensant qu’ils contrôlent l’influence qu’ils dispensent. En réalité, ces « dieux » ne sont rien d’autre qu’une « hache entre les mains du bûcheron », ne possédant aucune importance ou volonté propres et c’est pourquoi il est incorrect et interdit de les servir.

Lorsque nos Sages ont déclaré que Yitro avait reconnu toutes les fausses divinités du monde, cela signifie qu’il connaissait tous les vecteurs par lesquels D.ieu achemine Son énergie dans le monde. Malgré sa conscience de ces forces spirituelles, il rejeta leur culte et déclara : « Béni soit D.ieu... Maintenant je sais que D.ieu est plus grand que tous les divinités. »

Que D… fasse que de même que Yitro permis par ses efforts le don de la Torah, qu’ainsi nos efforts réalisés dans l’etude de la Torah et la pratique des Mitsvots nous donnent le merite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.


Nous nous permettrons de prolonger cette étude dans la prochaine « Lettre de Torah » intitulée « Les ondes d’un mouvement intérieur (II) ».

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch : Likoutei Si’hot Vol. 11 p.74ff ; Vol. 15, p.379ff ; Vol.16, p.198 ; Si’hot Chabbat Parachat Yitro 5751 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 28 janvier 2013

Une nouvelle structure juridique

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

18 chevat 5773

Yitro vient à la rencontre de Moché dans le désert. Il constate que son gendre a pris sur lui de trancher les dilemmes de chaque enfant d'Israël. Cela lui semble excessif. « Tu vas t'épuiser à la tâche » lui fait-il remarquer. Il s'empressa de lui faire une proposition qu'il espérait voir accepter par Moché et par D.ieu.

L'idée de Yitro était la suivante : « Désigne des hommes qui répondront aux questions simples du peuple. Tandis que toi Moché tu devras te pencher sur les cas les plus complexes et les soumettre à D.ieu ». Cette proposition fut acceptée par l'Eternel. C'est ainsi qu'une nouvelle paracha vit le jour dans la thora. Celle qui présenta dans le détail le choix de ces hommes et leur rôle.

Pour autant Moché s'était-il trompé dans sa façon de diriger le peuple ? Risquait-il vraiment de s'épuiser à la tâche s'il continuait à gérer les enfants d'Israël de la sorte ?

En fait, Moché avait la capacité de répondre à chacun des dilemmes des enfants d'Israël. Où puisait-il une telle force ?

La soumission qu'avait chaque individu de cette génération à leur maître, lui permettait de juger tout un chacun. En effet leur annulation à leur guide était si importante, qu'elle leur permettait de voir leurs différents s'effacer, lorsqu'il leur livrait sa décision.

Pour autant, Moché comprit que cela ne serait pas toujours le cas. Bien des dirigeants dans les générations futures auront des difficultés à se faire entendre perçut-il.

C'est à leur intention que fut écrite cette section supplémentaire. Elle permet à une somme de personnes compétentes, d'analyser dans le détail tous les différents qui perdurent au sein du peuple, d'établir où est la vérité et de leur faire accepter leur décisions rabbiniques.

Nous comprenons dès lors pourquoi nos sages nous enseignent que Yitro ajouta une paracha dans la thora. C'est d'ailleurs une des raisons pourquoi il est appelé « Yitro », mot qui est de la même étymologie que « yéter-en plus », pour avoir donné à la thora une paracha supplémentaire.


Que D. fasse que les nombreuses mitsvots que nous ajoutons quotidiennement à notre «patrimoine» nous donnent le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XVII-Paracha Yitro.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La nécessité de faire un miracle

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

17 chevat 5773

Réunis au pied du mont Sinaï, les enfants d'Israël reçoivent la thora. Le tonnerre devient alors visible, tandis que l'éclair est maintenant audible. C'est l'idée qu'exprime Rachi à travers les mots : « ils virent ce que (d'habitude on ne peut) qu'entendre ». L'inverse s'avéra tout aussi juste: «on entendit (aussi) ce que l'on voyait habituellement» souligne la méh'ilta.

D.ieu ne réalise jamais un miracle en vain. Pourquoi change-t-il ici les règles de la nature, en permettant à l'homme de voir ce qu'il ne pouvait d'habitude qu'entendre, et en lui faisant écouter ce qu'il voyait jusqu'alors ?

Le don de la thora fut un moment très particulier. L'essence même de D.ieu se révéla sur le mont Sinaï. L'éternel déchira les cieux afin de montrer au peuple juif qu'Il est unique, dans les mondes supérieurs comme ici-bas. En ces instants très particuliers, D.ieu permis à l'homme de comprendre combien ce qui lui était jusqu'alors inaccessible intellectuellement, devint des plus clairs : L'essence de D.ieu, le divin, la nécessité de faire la volonté de D.ieu ici-bas apparut alors au peuple juif comme une évidence.
En fait, ils saisirent clairement-« ils virent », ce qu'ils ne pouvaient « qu'entendre » - à peine comprendre - jusqu'alors. Tel le tonnerre qu'ils percevaient clairement maintenant, alors qu'ils ne pouvaient que l'entendre auparavant.

A l'inverse, le matériel leur sembla bien dérisoire. Tels ces éclairs qu'ils voyaient si distinctement jusqu'alors, et qu'ils pouvaient aussi entendre à présent. En ces instants précis, ils prirent conscience que la matière comme les attraits de ce monde sont dérisoires face aux vraies valeurs, elles qui sont l'accomplissement de la volonté de D.ieu, cristallisées à travers la thora qu'ils recevaient.
En cela, l'Eternel n'a pas réalisé un miracle en vain. Lors du don de la thora, il fut nécessaire que les enfants d'Israël comprennent ce qui est essentiel ici-bas, et les idées à considérer comme secondaires.


Que D.ieu fasse que les nombreuses mitsvots que nous avons réalisé en comprenant qu'elles étaient les vraies valeurs de ce monde, nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques avec la révélation dès à présent de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol VI - Paracha Yitro.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.