Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 9 septembre 2011

Une Vie à Changer Au Contact Du Roi

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !


10 Eloul, 5771

Un homme simple vivait dans sa maison. Il travaillait dur pour vivre ainsi que sa famille. Tous ceux qui étaient autour de lui connaissaient la même existence : le lever alors que, souvent, il fait à peine jour, le labeur au long de la journée, le soulagement du soir et le repos physique toujours attendu, parfois obtenu, les soucis constants du quotidien qui tendent à effacer tout autre préoccupation.

Lui, pourtant, était différent. Il connaissait, comme intuitivement, la puissance du rêve. Et il rêvait tout éveillé. Au cœur de son travail, il se prenait à songer et son rêve était merveilleux. Il se voyait allant à la rencontre du roi, du souverain qui, bon et miséricordieux, veillait au bonheur de ses sujets. Il se voyait l’approchant, le saluant avec respect et amour tandis que le monarque lui rendait son salut avec bienveillance. Il se voyait encore lui demandant de combler les manques qu’il ressentait, matériellement ou spirituellement. Et toutes ses requêtes étaient accordées. Puis, il se voyait accompagnant le roi alors qu’il retournait dans sa ville et son palais. C’est alors que l’homme sortait de son rêve, secouant les épaules comme pour en chasser les dernières traces et reprenait son travail avec, au cœur, le regret vague que tout cela ne soit véritablement qu’un songe. Ne savait-il pas lui-même que le roi vivait dans son palais, bien loin de là, et que les gens simples ne pouvaient même pas imaginer parvenir un jour jusqu’à lui ?

Un jour pourtant, l’impensable arriva. Il fut proclamé, dans tout le pays, que le roi irait à la rencontre de son peuple et que chacun pourrait l’approcher à sa guise. L’homme se prépara autant et aussi bien qu’il le put. Certes, il n’était pas un grand seigneur mais, au moins, il serait un sujet fidèle et aimant de son roi ! Le jour dit, le cœur battant, il se présenta. Et la réalité fut encore plus belle que son rêve. Il parla au roi, lui demanda tout ce qui lui tenait à cœur et plus encore. Et, en un sourire radieux, le roi lui accorda tout ce qu’il demandait. Ce jour-là changea toute sa vie.

Il faut en prendre conscience : cette histoire est bien autre chose qu’un joli conte. Elle est surtout celle de notre vie. Chacun est ainsi emporté par les jours qui passent et les préoccupations qui, naturellement, les emplissent. C’est alors que le mois d’Eloul, dernier du calendrier juif, commence. Il est celui où nous nous préparons aux grandes fêtes de Tichri. Il est celui où le Roi de l’univers, D.ieu, est comme plus proche de chacun. Il vient à nous, prêt à entendre les demandes et à y répondre avec une miséricorde absolue, comme un Père sait répondre à ses enfants.

Eloul ? Un mois pour tout changer.

Que D… fasse qu’en ce mois d’Eloul où le Roi des Rois sort à notre rencontre, que nous ayons le mérite d’être entendus dans nos démarches personnelles et puissions nous être exaucer quand à notre volonté explicite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 8 septembre 2011

Le Mois De La Lumière Divine


Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

9 Eloul, 5771


Le mois d'Eloul, par lequel l'année s'achève, est connu de tous comme le mois de ‘Hechbone Hanéfèche – l'examen de conscience – pour l'année qui est sur le point de se terminer, et de préparation pour l'année qui vient. Cette préparation doit être efficace ; pour qu'elle le soit, elle doit être précédée par un « inventaire » spirituel du passé.
Il est superflu d'ajouter qu'il faut que cet inventaire soit sincère et tienne compte aussi bien des mauvaises actions, des actions inadéquates et des bonnes actions.

Toutefois, même quand on discerne clairement ce qui est bien et ce qui n'est pas bien, il n'est pas toujours aisé de faire ce que l'on doit, en particulier de le faire à la perfection ; surtout quand il faut pour cela surmonter tant de choses : la limitation de l'intellect humain, la volonté puissante du mauvais penchant et les désirs variés de ce dernier. Il y a, ou plutôt il semble qu'il y ait, des difficultés et des épreuves diverses ; c'est pourquoi tout Juif, même s'il est un Tsaddik, prie chaque matin au commencement du jour en disant : « ne me mets pas entre les mains de la tentation (l'épreuve) » etc. Ici, encore une fois, D.ieu vient à notre secours, à condition qu'une ferme résolution soit prise de faire face à cette épreuve. Tel est le sens de « Véyich’i – ...et mon secours », faisant suite aux mots « D.ieu est ma lumière » dans le verset « Hachem OriD.ieu est ma lumière » (psaume 27).

La transition entre une année et l'autre n'est assurément pas un simple fait de calendrier, la simple addition de douze mois. Son but est certainement d'accroître notre part de bien et de sainteté, et de nous faire accéder à un niveau plus élevé, afin de réaliser un progrès constant et toujours plus rapide, dans la Torah et les Mitsvot. Car, quelque satisfaisante qu'ait été la position précédente – même dans le cas d'hommes de vertu et de piété considérable – elle cesse de l'être dès lors que le progrès s'arrête. Il est nécessaire de faire un effort réel et d'avancer d'un degré à un autre, toujours de plus en plus haut.

Ici, encore une fois, nous devons nous tourner vers Dieu afin qu'Il nous prête la force nécessaire pour progresser régulièrement dans la vie quotidienne, de manière qu'aujourd'hui soit meilleur qu'hier, et demain meilleur qu'aujourd'hui. Tel est le sens des mots « D.ieu est la force de ma vie », qui figurent dans la suite du dit verset (psaume 27).

Puisse chacun de nous, homme ou femme, faire de son mieux en ce domaine, tant pour son bien propre que pour celui d'autrui, et dans une mesure croissante. Cela nous attirera les bénédictions de D.ieu, dans une « mesure » Divine, c'est-à-dire très généreusement de Sa Main pleine et ouverte, large et sainte.

Puissions-nous voir, dans notre expérience personnelle, l'accomplissement des paroles « D.ieu est ma lumière et mon secours ... la force de ma vie », et que cela se réalise largement, dans la joie et l'allégresse du coeur.

Cela permettra de vivre aujourd’hui même l'accomplissement de la promesse Divine (comme le dit la suite de ce Psaume) : « Contempler la beauté de Dieu et visiter Son Sanctuaire ... et j'offrirai dans Son Tabernacle les sacrifices de Trouah», dans le Beth Hamikdache qui sera érigé par notre juste Machia’h, lors de notre véritable, totale et rapide Guéoula dès l’instant présent.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si'hot vol. IX, pp. 457-461

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.
Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.


  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes. 
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).





En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


mercredi 7 septembre 2011

Le Mois De Lumière Divine

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !


8 Eloul, 5771

Le mois d'Eloul, par lequel l'année s'achève, est connu de tous comme le mois de ‘Hechbone Hanéfèche – l'examen de conscience – pour l'année qui est sur le point de se terminer, et de préparation pour l'année qui vient. Cette préparation doit être efficace ; pour qu'elle le soit, elle doit être précédée par un « inventaire » spirituel du passé.

Il est superflu d'ajouter qu'il faut que cet inventaire soit sincère et tienne compte aussi bien des mauvaises actions, des actions inadéquates et des bonnes actions.


Cela, assorti d'une ferme détermination d'amender ce qui a besoin de l'être, de substituer aux déficiences les qualités correspondantes, utilisant au maximum capacités et possibilités, de s'élever à un niveau supérieur à celui de l'année écoulée, et d'avancer de victoire en victoire dans tous les domaines touchant la bonté et la sainteté.


La nécessité de procéder à un tel examen de conscience dans cette période de transition est aussi rendue évidente par le fait que, plusieurs périodes propices ont été spécialement réservées dans ce but à la fin de l'année :


  • Le mois d'Eloul, comme nous venons de le dire
  • Les douze jours (depuis ’Haï – le 18 – Eloul jusqu’à Roch Hachanah), lesquels, comme on le sait, correspondent aux mois de l'année, et visent à amender chacun de ces mois
  • La fête de Roch Hachanah même, dont la Mitsva spéciale est le son du Choffar ; celui-ci, comme nous l'enseigne notre grand maître Maïmonide, sert aussi comme un appel au réveil et à l'inventaire spirituel
  • Les Dix Jours de Repentance dans leur ensemble ; et particulièrement les sept jours qui relient Roch Hachanah à Yom-Kippour, et correspondent aux sept jours de la semaine : le dimanche destiné à amender tous les dimanches de l'année, le lundi, tous les lundis, et ainsi de suite ; jusqu'à ce que le point culminant soit atteint : le saint jour Yom Kippour


Comme nous l'avons dit plus haut, l'examen de conscience doit être sincère, ne laissant rien de ce qui a été accompli et de ce qu'on a manqué d'accomplir. N'oublions pas néanmoins qu'un homme étant, dans ce cas, juge et partie, ne peut être impartial. Là où il est personnellement concerné, trop de subjectivité se mêle pour que son estimation de ses propres actes soit infaillible. L'intrusion de son intellect, l'amour qu'il se porte instinctivement à lui-même, tout cela engendre une tendance à fausser l'examen.

De plus, l'intellect humain en général, qui a bien entendu ses limites, ne peut être irréprochable dès lors qu'il s'agit de juger ce qui est bien et ce qui ne l'est pas. C'est pourquoi Dieu, Créateur de l'univers et de l'homme, connaissant les limites et les difficultés humaines, nous a donné la Torah, appelée « Torah Or » – la Torah est lumière – pour éclairer notre chemin dans la vie. Quand un Juif accepte la Torah et les Mitsvot avec Kabbalath Ol – avec soumission, sans l'intervention de son intellect, il réalise l'unité avec l'Intellect Divin de Torah Or, et voit son chemin tout illuminé ; tout lui devient clair : ce qu'il doit faire comme ce qu'il ne doit pas faire.


Là est la signification des mots « Hachem OriD.ieu est ma lumière », au début du Psaume 27, que nous récitons deux fois par jour à partir de Roch ‘Hodèche Eloul.


Que D… fasse que grâce à la lumière de la Torah nous puissions intensifier notre investissement dans l’étude de la Torah et dans l’accomplissement des mitsvots et que cette décision nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.




Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si'hot vol. IX, pp. 457-461


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tousnos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.



  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes. 
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 6 septembre 2011

Notre Droit A La Récompense

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah »

7 Eloul, 5771

Ce chabbat, nous lirons deux sidrots. La paracha ki tétsé le matin, et celle de ki tavo l'après-midi. Etant toutes deux évoquées le même jour, cela signifie qu'elles ont un message commun à nous enseigner.

Quel est-il ?

Leur titre évoque pourtant deux idées opposées. Ki tétsé ordonne à l'homme de quitter sa demeure pour aller se battre contre l'ennemi qui le menace, tandis que Ki tavo annonce à l'homme, les devoirs qui seront les siens (l'apport des prémices-bikourims- au temple), lorsqu'il entrera
en Israël, pour y vivre paisiblement.

Comment rallier
ces deux idées, en un seul enseignement ?

A travers « Ki tétsé - Quand tu sortiras », la 'hassidout perçoit la source originelle, d'où émane l'âme de chaque juif. A savoir de l'essence de D. .Elle quitte « Tétsé » ce niveau élevé, afin de venir réaliser sur terre, une maison pour l'Eternel. La source spirituelle d'où elle provient fait d'elle un élément bien plus élevé que le monde matériel dans lequel elle s'habille. Pour autant, elle accepte de se mêler
à notre vie terrestre, afin de pouvoir réaliser une demeure pour D. .

A travers « Ki tavo - Quand tu viendras », la 'hassidout entrevoit les temps futurs
. Epoque où chacun d'entre nous recevra la récompense due, pour l'accomplissement des mitsvots. Elles qui ont été réalisées durant les 6000 ans d'existence de ce monde.

S'agit-il d'un salaire
, dont nous bénéficierons plus tard ?

La Thora enjoint à l'employeur de payer son salarié journalier avant la fin de sa journée de labeur. Il ressort de cette loi, que l'Eternel aussi se doit de nous donner une partie de notre récompense, durant ces instants où nous oeuvrons encore
à Lui faire une demeure.

Nous recevrons le gros de notre salaire durant les temps messianiques. Mais une partie
nous revient déjà aujourd'hui.

En cela, les deux parachiots ont lieu d'être lues le même jour. Elles nous révèlent qu'un juif est en droit d'attendre dès maintenant, une partie de sa récompense future
. Alors qu'il s'attelle encore à sa tâche.

A l'image du guerrier « ki tétsé - qui part en guerre », à qui la Thora enseigne le même chabbat, les lois qui le concerneront lorsqu'il s'installera
« ki tavo » sur la terre promise.

Que D. fasse qu'aujourd'hui encore, nous soyons récompensé par D. pour nos efforts en exil, et connaissions la délivrance ultime avec la révélation de notre juste Machia'h.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Thora Mena'hem- Paracha Ki Tétsé 5751 (1991)


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


  • MESDAMES (vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes. 

  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.





















lundi 5 septembre 2011

La Confiance En D.ieu - Une Source De Bénédictions

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre  « lettre de Torah »

6 Eloul, 5771


La thora nous enjoint de réaliser un réceptacle pour gagner notre vie. Cette préparation permettra à la bénédiction divine de se déposer. En effet la thora ne conçoit pas que nous puissions rester inactifs, attendant que notre subsistance se présente à nous.


Pour autant quelle perception doit-on avoir de ce monde et de son fonctionnement dit « naturel » ?

Lorsqu'un homme sème une graine dans son champ. Quelle est la raison qui justifie qu'une pousse succède à cette semence ? Est-ce le fruit du travail de dame nature ? Elle qui de façon invariable fait pousser tout ce qui est planté. Ou bien est-ce le résultat de la confiance que place cet agriculteur en D.ieu? Lui qui récompensera ses efforts en faisant pousser une plante ?

La thora voit dans la seconde approche l'analyse que doit avoir chaque enfant d'Israël. Rien ne doit entraver notre confiance en D.ieu. Considérer que Dame nature est un intermédiaire entre l'homme et le créateur, qu'elle a une existence à part entière peut nous mener à de nombreux conflits dans notre judaïsme.

Pour exemple: J'ai décidé aujourd'hui de consacrer plus de temps à l'étude de la thora ou à la prière. Pour autant je suis conscient que cette résolution peut me causer du tort dans ma vie professionnelle. Perte d'opportunités commerciales, manque à gagner latent . . Mon comportement s'inscrit dès lors dans un univers conflictuel. Dois-je prolonger cette décision ou non ? Cette analyse part de l'idée que Dame nature est à dissociée de mon service de D.ieu.
Par contre si nous considérons le travail et l'étude de la thora comme deux mitsvots, nous servons D.ieu à travers ces deux actions. Lorsque nous mettons en pratique notre bonne décision du jour, nous comprenons que la réalisation de cette « nouvelle » mitsva ne pourra déboucher que sur de bonnes nouvelles. Puisque étudier comme travailler sont les deux facettes d'un même projet, servir D.ieu. Dans cet état d'esprit la première mitsva (l'étude) ne nuira pas à la seconde (le travail).

Bien au contraire un tel choix permettra à chacun de nous de prendre conscience combien la journée qui a suivi cette « bonne décision » a été bénie de façon accrue et tangible par rapport à l'accoutumé.


Aussi que D.ieu fasse que les bonnes décisions que nous avons pris aujourd'hui pour recevoir Machiah' nous donnent le mérite de vivre ce moment dès cet instant.



Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chaarei Emouna




Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.

  • MESDAMES (vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes. 
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)). 

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.





dimanche 4 septembre 2011

Choisir La Bataille De La Vie


Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre  « lettre de Torah » 

5 Eloul, 5771

Nous sommes tous conscients que, dans la vie, il faut mener certaines batailles « matérielles ». Elles comprennent les luttes économiques de chaque individu, les conflits avec notre voisinage, la politique internationale, affronter les guerres (à D.ieu ne plaise).

Mais il existe un autre type de bataille dans laquelle nous nous engageons et celle-là est d'ordre spirituel. Elle prend lieu, d'abord et avant tout, en nous-mêmes où deux empires s'affrontent : l'empire de l'esprit, des idéaux juifs, de la Torah et celui des besoins, des désirs et des attitudes ordinaires et quotidiens. Le combat entre ces deux forces à l'intérieur de notre être dure toute la vie. Notre Paracha s'amorce en évoquant la guerre : « Quand tu pars en guerre contre tes ennemis » (Deutéronome 21, 10) et nos Sages d'expliquer qu'il s'agit ici d'une guerre spirituelle intérieure.

Les buts de ce conflit sont établis par la Torah : faire de la Divinité partie intégrante de notre quotidien en observant les commandements de la Torah, créer des foyers et des familles où règne une atmosphère harmonieuse et entière, exprimant les valeurs que nous ont enseignées des millénaires d'enseignement de la Torah.

Mais toutes sortes de menaces viennent rendre cet accomplissement difficile. Certaines se posent en termes très simples et sont causées par ce qui nous est pratique ou égoïste. D'autres sont des obsessions plus problématiques et semblent constamment nous hanter.

Dans cette situation que nous confrontons toute la vie, il nous faut à chacun partir en guerre. Les Sages expliquent qu'il s'agit donc de la bataille décrite au début de notre Paracha. Comme un bon stratège menant une bataille sur un front difficile, la Torah énumère les cas où il faut faire des concessions à la fragilité de l'homme et ceux où il ne faut pas céder. Les Rabbins et Rabbaniot sont le plus souvent consultés précisément dans des cas où l'on approche les limites de près.

Néanmoins, un commentaire intéressant de nos Sages illumine le paradoxe de la vie. Deux sortes de combats sont décrits par la loi juive : la bataille qui est un devoir (par exemple pour sauver les vies du Peuple Juif) et la bataille qui est optionnelle, comme celles que menait le roi David et qui avaient pour but d'étendre le territoire de la terre d'Israël. Les Sages qualifient la bataille évoquée dans la Paracha comme « optionnelle »

Comment le combat spirituel de la vie, la lutte pour observer correctement la Torah peut-il est décrit comme « optionnel » ? Il semble nous être imposé par le fait même que nous soyons venus au monde !

L'enseignement de la 'Hassidout donne une réponse intéressante. Les Sages disent que D.ieu consulta les Justes avant même de créer le monde. D'autre part, chaque Juif est considéré comme étant un Juste. Il s'en suit donc que la création en général, et en conséquence, le fait de la naissance de chacun, aient été approuvés par chaque âme individuelle.

Cela signifie qu'à un niveau profond, chacune de nos âmes a choisi d'être là. Notre âme choisit de venir dans ce monde, d'affronter les combats spirituels et matériels évoqués parce qu'elle est confiante en la victoire. Cette bataille est « optionnelle » parce que c'est l'option que nous avons choisie. Nous choisissons d'être là et, sur chaque front, nous allons gagner.

Que D… fasse que la victoire nous soit pleinement accordée dans notre combat « optionnel » contre le mauvais penchant en recevant dès aujourd’hui notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Sefer HaSi'hot 5751 (1991) du Rabbi de Loubavitch, p.796 et suiv.



Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.



  • MESDAMES (vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.



  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).






En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.