Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 4 août 2012

Le 15 av et ses bénédictions

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

17 Menahem Av 5772


Avec la destruction du premier Beth Hamikdach (temple), les enfants d'israël furent chassés en exil par l'occupant. Loin de leurs terres, privés de la Maison de D., ils se sentaient tout particulièrement démunis. L'Eternel se révéla alors au prophète Yé''hézkel et lui enseigna : « Lorsque mes enfants étudieront les lois propres à la construction du Beth Hamikdach, Je considérerai qu'ils m'ont réalisé une demeure. De plus, l'étude de ces lois leur permettra de voir se reconstruire Mon sanctuaire bien plus tôt » (cf Midrach Rabba).

Pour cette raison, nous avons la coutume d'étudier durant les trois semaines, les mesures et les formes du Beth Hamikdach. Que ce soit à travers les écrits du Rambam dans son oeuvre Michné Thora (lois Beth Habeh'ira), ou dans le traité de michna Midot (cf icône le Beth Hamikdach).

Pendant l'exil, durant le chabbat qui précède la destruction du temple (9 av), D. nous montre le troisième temple. Rabbi Lévi Its'hak de Berditchov nous révèle que cet enseignement s'appuie sur le mot « 'Hazon- vision », vision de la maison de D.. Ce mot est en fait le premier de la haftara de ce même chabbat : « 'Hazon Yechayaou ». Après que nous nous soyons montrés impropres à deux reprises à respecter la Maison de D., l'Eternel nous montre Sa prochaine demeure Chabbat 'Hazon de loin.

Qui perçoit ce Sanctuaire, le chabbat qui précède le 9 av ?

Seuls les tsadikims (justes) sont à même de voir le troisième temple en ce saint jour. Pour autant, l'essence de l'âme de chacun d'entre nous contemple la maison de D. ce chabbat. Même si cela n'est pas révélé à la partie de l'âme qui habille notre corps, cette révélation lui permet de puiser des forces afin d'emmener notre personne vers une ultime techouva. Ce retour à D. nous permettra de percevoir matériellement le troisième Beth Hamikdach. En cela, la vision du temple le chabbat 'Hazon est «bénéfique» à chacun des enfants d'israël.

Avec le 15 av, l'ensemble des sujets que portaient en eux les premiers jours de ce mois (du 1er au 9) se révèlent de façon positive et agréable. Tous les efforts que nous avons faits durant ces neuf premiers jours ne sont pas vains. Ils sont portés à donner leurs fruits à partir du 15 de ce mois et tout particulièrement ce jour-ci. Comment faire pour cristalliser ces bénédictions ? En effectuant un ajout dans la thora et les mitsvots. Chacun selon ses aptitudes. Pour autant D. sera sensible à toutes ces démarches. Il récompensera chacun d'entre nous d'une main large et abondante, comme seul l'Eternel sait nous prodiguer du bien.


Que D. fasse que le mérite d'attendre le Machia'h comme l'étude des lois du Beth Hamikdach jusqu'au 15 av nous permettent de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Pninei Haguéoula - Chap. Beth Hamikdach Hachlichi

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.





vendredi 3 août 2012

La pleine dimension du Machia'h brille le 15 av

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

15 Menahem Av 5772


Rambam a retenu treize principes qui sont les fondements de notre croyance. Un de ces axiomes est la croyance en la venue du Machia'h qui nous sortira de cet exil. En amont de cette affirmation, le talmud s'interroge sur l'identité du Machia'h. Pour Rabbi Hillel, c'est D-ieu en personne qui nous sortira de cet exil. Pour autant, les autres sages du talmud s'opposent violemment à ce raisonnement et concluent que c'est un homme de chair et de sang qui délivrera définitivement le peuple juif.

Le 'Hatam Sofer (1762-1839) se pencha sur cette discussion talmudique et conclut : « celui qui soutient comme Rabbi Hillel que la délivrance sera le fruit de l'Eternel en personne renie toute la thora ». De fait la loi a toujours été établie en suivant la majorité des opinions. En l'occurrence, la plupart des sages du talmud s'accordent sur l'idée, que le Machia'h sera de chair et de sang. C'est donc ainsi qu'il en sera.

Le Midrach établit que le Machia'h est né le 9 Av. Alors que le temple venait d'être détruit, le sauveur d'Israël voyait le jour. Pour autant faut-il comprendre que le Machia'h aurait délivré son peuple alors qu'il était nourisson, si le peuple juif s'était révélé méritant, le jour où le temple fut détruit ?

La naissance du Machia'h doit donc être ici assimilée à son aptitude à nous délivrer. A l'instant où le temple fut anéanti, l'Eternel désigna un homme à même de nous affranchir de cet exil. En ce sens, c'est le 9 Av que le Machia'h vit le jour.

Le jour de la naissance d'un homme est celui où son Mazal (« son étoile ») est à son zénith. Pour le Machia'h, c'est le 9 Av. Jour où il a été pour la première fois désigné par D-ieu pour libérer son peuple. Jour où il reçoit de nouveau chaque année, des forces toutes particulières, pour pouvoir nous débarrasser de cet exil.

Jour qui doit se révéler dans toute sa dimension le 15 av, car tous les sujets négatifs que nous avons vécu jusqu'au 9 av sont portés par la torah à nous livrer leur aspects profonds, emplis de biens et de bénédictions dévoilés, le 15 av. C'est pourquoi nous devons nous renforcer dans notre investissement aux commandements de la torah, afin de voir dès aujourd'hui, jour du 15 av, toutes les bénédictions que D-ieu désire nous prodiguer se révéler concrètement.


Que D-ieu fasse qu'en ce 15 Av, nous ayons déjà le mérite de connaître la délivrance ultime en recevant dès à présent notre Juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Pninei Haguéoula- Chap. Machiah' Tsidkénou

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


L

jeudi 2 août 2012

Les valeurs du 15 av

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14 Menahem Av 5772


Avec le 15 av arrive la pleine lune de ce mois. Cet événement succède à la destruction du temple qui eut lieu le 9 av. A la fin du traité Taanit, nos sages affirment que le 15 av était un des plus grands jours de joie que les enfants d'Israël connurent à l'image de Yom Kippour.

Pour quelle raison ?

Le peuple juif est comparé à la lune. Chaque début de mois elle réapparaît pour être à l'apogée au 15éme jour. Le renouvellement cyclique de cet astre est à l'image des enfants d'Israël. Ils connaissent parfois des moments difficiles auxquels succèdent des périodes plus joyeuses. Pour autant, il ne faut pas voir ici une somme d'événements dénués de tout rapport. « La chute n'a lieu d'être que lorsqu'elle engendre une élévation. Cette ascension conduira l'homme à une position plus élevée que celle qu'il connut avant son écroulement » enseignent nos sages.

Cette règle nous éclaire. La destruction du temple le 9 av plongea notre peuple dans la désolation. Que ce soit matériellement ou spirituellement. Dès lors la venue du 15 av et de la pleine lune nous laissent entrevoir combien l'élévation qui succédera à la chute sera importante. Elle nous emmènera vers le troisième temple qui sera éternel et bien plus beau que les deux précédents édifices.

Comme le 15 av, Yom Kippour est lui aussi un jour de joie. Pourquoi ? Le grand prêtre était sorti vivant du Kodech Hakodachim (espace le plus saint du temple). Toutes les fautes du peuple juif avaient été expiées. Ces deux raisons justifiaient que les enfants d'Israël soient joyeux.

Yom Kippour est comparé à Pourim soulignent nos sages. Mais Pourim se distingue du 
Jour du Pardon par son aptitude à révéler le divin dans la matière, sans avoir à s'abstenir de boire et de manger. Bien au contraire, notre alimentation nous permet de transformer l'obscurité en lumière.

Dès lors, le 15 av déjà comparé à Yom Kippour - pour la joie véhiculée - présente aussi un point commun avec la fête de Pourim. En ce 15 av aussi, il nous est permis de nous sustenter comme à Pourim. Dans les deux cas nous révélons l'essence de D-ieu ici-bas à travers notre alimentation.

Le 15 av est donc un jour de joie, où la matière demande à être élevée grâce à nos efforts. Un troisième point vient nous délivrer l'attitude à avoir ce jour-là. En accroissant notre étude de Thora à partir de ce jour, selon l'enseignement de nos sages, l'Eternel intensifiera les bénédictions qu'Il déverse déjà sur nous. L'obscurité sera alors définitivement transformée en lumière. Et le 15 av et ses délices matériels et spirituels, trancheront avec la désolation et la tristesse du 9 av.

C'est pourquoi le 15 Av est un grand jour de joie. Il porte en lui les germes de très grandes nouvelles. Celles d'un dévoilement divin, conséquence de nos efforts. Et nos sages nous ont assuré que ces investissements ne seront pas vains.


Que D-ieu fasse, qu'aujourd'hui déjà, forts de notre nouvel investissement dans l'étude de la thora, et de la joie que cette mitsva nous procure, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h dès cet instant.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Sefer Hasi'hots 5749 Vol II- Paracha Vaét'hanan

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 1 août 2012

La matière s'imprègne du divin

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13 Menahem Av 5772

Moché rappelle aux enfants d'Israël comment s'est déroulé le don de la torah : « D-ieu s'est adressé à vous directement, tandis que sa voix n'a rencontré aucun écho ». Selon les règles de la nature, il s'agit là d'un miracle.


L'Eternel ne réalise jamais un prodige en vain. Quelle était donc l'utilité de cette merveille ? 

Chaque parcelle du monde accepta les paroles de D-ieu à l'instant où elles furent prononcées. Rien dans le monde n'exprima la volonté de s'opposer à Ses commandements. C'est pourquoi il n'y eu aucun écho qui renvoya la parole de l'Eternel. 

En effet, comment se produit l'écho d'une voix, par exemple ? Lorsque cette parole rencontre une matière qui s'oppose à sa diffusion, elle est alors réfléchie par cette dernière. Ce propos est alors le fruit d'un écho. 

Avec le don de la torah, le monde changea. Jusqu'alors, aucun commandement divin ne pouvait sanctifier la matière. Les cieux étaient la demeure de D-ieu et la terre celle des hommes. Les plus grands commandements que nos patriarches réalisèrent n'eurent aucune emprise sur le matériel. Au mont Sinaï, les règles changèrent. D-ieu permit à Ses paroles de pouvoir pénétrer la matière grâce aux réalisations de chaque juif. 

C'est pourquoi la matière ne se fit l'écho d'aucune voix lors de cette révélation divine. Elle désirait elle aussi s'imprégner des paroles du créateur. 

L'absence d'écho ne fut donc pas un miracle en vain. Il fut l'expression d'une nouvelle période. Celle où le matériel devient divin grâce aux actions des enfants d'Israël. Cette époque connaîtra son zénith lorsqu'elle sera prolongée par les temps messianiques. Etape où le divin se révélera à travers la matière à l'œil nu

L'amplitude de cette révélation, qui débuta de façon éphémère lors du don de la torah (tanya chap. 36), s'affirmera de façon continue avec la venue de notre juste Machia'h. 


Que D-ieu fasse, qu'aujourd'hui encore nous ayons le mérite de percevoir avec autant d'aisance le divin en recevant dès maintenant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol IV- Paracha Vaét'hanane 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 31 juillet 2012

La qualité de chaque Beth Hamikdach (temple)

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12 Menahem Av 5772

" Na'hamou ! Na'hamou Ami ! Consolez ! Consolez Mon peuple, dit l'E-ternel." 

(Isaïe 40-1)


Le Midrash précise que le mot Na'hamou est répété car la consolation doit être double: une fois pour la destruction du premier Temple et une seconde fois pour la destruction du deuxième Beth-Hamikdach. Pourquoi cette consolation devrait-elle être double?

En fait, chacun des Temples avait une qualité qui lui était propre et qui le plaçait à un statut supérieur par rapport à l'autre. Il existe deux façons différentes de raffiner la matière et de la sanctifier ; ceux sont précisément ces deux manières distinctes que reflétaient les deux Temples.

La première méthode est le produit d'une illumination de l'Au-delà. Le deuxième procédé de raffinement de la matière consiste à ce que la création prenne conscience par elle-même de la Divinité qui l'habite. Cette démarche a l'avantage d'imprégner de spiritualité les dimensions les plus physiques.

Nous saisirons facilement, maintenant, la différence entre les deux Temples. Pendant la période de la construction du premier Temple par Salomon, les Juifs étaient au niveau de Tsadikim (justes). En conséquence, la Révélation était celle de l'Au-delà, tandis que le potentiel - qui dort dans la matière pour rejoindre la Divinité n'était pas encore dévoilé.

Cependant, le deuxième Temple fut construit à la suite de la Téchouva (repentir) des Bné-Israël. Le deuxième Sanctuaire étant donc le fruit de l'élan personnel des pénitents; c'est le monde matériel avec toutes ses qualités physiques qui se transforma en sainteté et édifia la Résidence de D-ieu.

Ainsi, le troisième Beth-Hamikdach constituera une double consolation, car il fera l'harmonie entre les caractères particuliers des deux Temples précédents: la Révélation intense du premier et la sublimation de la matière apportée par le second.


Que D-ieu fasse que nous puissions avoir le mérite dès aujourd’hui de voir le troisième temple reconstruit à Yerouchalayim, en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si'hots Vol IX

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 30 juillet 2012

Construire par l'étude le Beth Hamikdache (Temple)

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11 Menahem Av 5772


" Demandez la paix pour Yérouchalayim. Que soient heureux ceux qui t'aiment ! "
(Psaumes 122 - 6)


C'est par ce verset que Maïmonide ouvre le Sefer Haavoda, livre dans lequel il décrit le Temple et les différents rites qui s'y déroulaient.

En rapportant ce verset, Maïmonide nous indique l'intérêt de l'étude de ces lois en période d'exil : en recherchant la paix de Yérouchalayim aujourd'hui, nous mériterons de vivre les heureux événements de la Guéoulah (délivrance ultime).

C'est dans cet esprit que le Midrash Tan'houma commente le verset (Lévitique 6-2): "Ordonne à Aaron et à ses fils : ceci est l'enseignement pour la Öla...

" Par l'expression : " Zoth Torath " qui signifie « ceci est l'enseignement », Hachem sous-entend à Moché que lorsque les Bnéi-Israël n'auront plus les moyens d'offrir les sacrifices - car le Beth-Hamikdach sera détruit- ils pourront cependant étudier les lois relatives aux sacrifices et D-ieu considérera leur étude comme un sacrifice.

Il en est de même pour la construction du Temple. C'est par l'étude de ses formes et mesures pendant le temps de l'exil que nous préparons la révélation du Troisième Beth-Hamikdach.

Ainsi, pendant la période du premier exil à Bavel, D-ieu révéla à Yé'hezkiël les mesures du Temple afin qu'il les transmette au peuple Juif malgré l'exil, car c'est en étudiant maintenant ces lois que nous méritons la révélation prochaine du Sanctuaire éternel.


Que D. fasse que le troisième Beth-Hamikdach devienne palpable, en recevant dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XVII

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La réussite, En sommes-nous capables ?

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8 Menahem Av 5772

Cette semaine nous commençons la lecture du livre de Devarim, le Deutéronome. Ce livre constitue les dernières volontés de Moïse. Aussi, une grande partie du livre est consacrée aux souvenirs que le guide remémore à son peuple avant de le quitter. Dans notre Paracha, Moïse rappelle au peuple l’instant où il s’était plaint devant D.ieu car il estimait que la mission de guide était trop lourde (Deutéronome 1, 12) :

«Eikha – Comment donc supporterais-je seul votre labeur, votre fardeau et vos disputes!»

Le peuple juif était trop nombreux et les individus qui le constituaient étaient trop différents pour qu’il soit dirigé par un seul homme.

D.ieu répondit alors à Moïse :

« Choisissez parmi vous, dans vos tribus, des hommes sages, judicieux et renommés, Je les installerai dirigeants. »

Ceci allait soulager le fardeau et aiderait Moïse à mener à bien sa mission.

De ce récit découle une leçon pratique :

Chaque Juif fut investi d’une mission spéciale par Moïse : conduire sa vie selon les préceptes de la Torah, et influencer les personnes de son entourage de sorte qu’elles se comportent, elles aussi, dans cette manière.

Toutefois, un individu pourrait trouver cela difficile, et se demander comment il est possible qu’une simple personne puisse produire autant d’énergie. « Comment pourrais-je, seul, accomplir une mission si importante ? » se demandera-t-il, comme le fit Moïse.

De plus, chaque juif est enjoint de réjouir D.ieu en transformant ce monde en un lieu propice pour l’établissement d’une résidence pour la Présence Divine. Ainsi qu’il est dit: « Israël se réjouit de son Créateur. » (Psaumes 149,2) Le Tanya commente ce verset des Psaumes de cette manière : « Le peuple juif se réjouit de la Joie qu’il engendre chez D.ieu – le Créateur – qui est heureux de résider dans les dimensions inférieures. »
S’agissant de réaliser une « résidence pour D.ieu », cette personne pourrait donc s’interroger sur ses capacités : a-t-elle vraiment le pouvoir d’accomplir une mission si impressionnante !

Mais de la réponse qui fut faite à Moïse, nous apprenons que D.ieu accorde à chaque Juif la capacité et les moyens d’accomplir avec succès son devoir dans la vie personnelle, et d’avoir une influence positive sur les autres.

Car chacun de nous a reçu personnellement la Torah de Moïse en tant qu’héritage, ainsi qu’il est écrit : « La Torah que Moïse nous a enseigné est l’héritage de communauté de Jacob. » Dès lors, quand un juif considère la Torah comme un précieux patrimoine, il reçoit toutes les forces nécessaires pour conduire sa vie dans l’esprit de la Torah. D.ieu a aidé Moïse à accomplir sa mission en nommant des responsables pour l’épauler, de même D.ieu établit-il les moyens qui nous sont indispensables pour mener à bien notre mission.

Le Midrache indique que si les Juifs avaient été méritants, un seul verset de Eikha aurait été suffisant ; malheureusement, l’histoire voulut que les choses soient autrement et nous en sommes venus à un deuxième Eikha, celui des Lamentations lues le 9 Av: «Eikha – Comme elle est assise solitaire, la cité naguère si populeuse !»

Il ressort de ce texte que lorsqu’un Juif se conduit dans l’esprit de la Torah en suivant l’exemple de Moïse, il a alors le pouvoir d’annuler le concept de l’Exil à sa racine et d’éviter la destruction du Sanctuaire.


Que D… fasse que cette attitude nous donne dès aujourd’hui le mérite de recevoir notre juste Machia’h.

Issu d’un discours du Rabbi de Loubavitch : 3 Mena‘hem-Av 5741 (1981)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.