Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 12 octobre 2012

La nature comme communication divine, Parlez-vous D.ieu ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

26 Tichri 5773

Le commencement de la Torah décrit la création divine de l’univers. Le récit des six jours de la création s’achevant par le Chabbat et celle d’Adam et Ève dans le jardin d’Éden est si simple qu’il peut être enseigné à un jeune enfant. Et en même temps il est si merveilleusement profond. Le Talmud, le Midrache, le Zohar sont d’anciens ouvrages du Judaïsme qui expliquent de manière approfondie le sens des premiers chapitres de la Torah.

Un point qu’il est utile de remarquer est que l’univers, la nature, est en soi une communication que D.ieu nous adresse. L’immensité, l’extrême diversité, l’idée de structure et la constante interaction de forces dynamiques expriment quelque chose de D.ieu, qui amène chaque détail de l’univers à l’existence. Une peinture dans une galerie d’art nous enseigne quelque chose sur le peintre. L’existence nous dit quelque chose sur D.ieu.

Les Sages juifs présentent cela comme une des raisons de la création : la communication à l’humanité d’un certain aspect, tout au moins, de la qualité divine. Cette idée est contenue dans la langue hébraïque : l’un des noms de D.ieu – Elokim – possède la même valeur numérique que le mot hébraïque pour « nature », hatéva. À travers la contemplation de l’existence, que ce soit à l’œil nu, avec un microscope ou un radiotélescope, on peut se rapprocher de la conscience du divin.


Que D… fasse que cette nouvelle année 5773 dont nous vivons cette semaine la première sidra, celle de Beréchit, nous offre dès aujourd’hui le mérite de vivre les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Beréchit

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 11 octobre 2012

La finalité de toute existence

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

25 Tichri 5773

« Et D.ieu dit : Que la lumière soit ! » - Sidra Beréchit


Le Midrache compare la création divine de l’univers au travail d’un architecte. Lorsqu’une personne souhaite construire quelque chose, elle en détermine d’abord la finalité et seulement ensuite se met-elle au travail.


« Que la lumière soit » fut la première affirmation de la création, car « la lumière » est la véritable finalité de l’existence. En effet, à travers l’étude de la Torah et l’accomplissement des Mitsvot, un rayonnement divin est révélé ici-bas

« La lumière » est la raison de toute existence. Et comme chaque personne est un microcosme de l’univers entier, « la lumière » est ainsi la finalité de chaque Juif : qu’il ou elle transforme sa situation et son environnement en lumière et en bonté, à la place de l’obscurité qui prévaut.

Si la lumière est la raison d’être de toute chose créée, il s’ensuit qu’elle est également la finalité de l’obscurité elle-même. Celle-ci n’existe que pour être conquise ou évitée, offrant ainsi à l’homme le choix entre le bien et le mal. L’obscurité remplit son rôle lorsqu’elle est transformée, lorsque le mal se change en bien, lorsque les ténèbres se transforment en lumière.

Les difficultés que nous rencontrons dans notre vie nous font parfois nous désespérer de gagner la bataille de la lumière contre l’obscurité, a fortiori celle visant à transformer le mal en bien. Mais avec les mots « Que la lumière soit ! », la Torah désigne l’objectif à atteindre aussi bien pour chaque individu que pour l’humanité dans son ensemble. Si tel est le dessein de D.ieu pour notre existence, il est certain que nous pourrons triompher.



Que D… fasse que cette nouvelle année 5773 dont nous vivons cette semaine la première sidra, celle de Beréchit, nous offre dès aujourd’hui le mérite de vivre les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia’h. 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha Beréchit 


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

L'affaire de D.ieu

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

24 Tichri 5773

"Venez voir les actions de D.ieu, Son complot effrayant pour les enfants de l'homme" (Psaumes 66, 5)


D.ieu opère dans le monde selon une stratégie empruntée au monde des affaires: la Torah qui est « le plan de D.ieu pour la création » définit le « profit » que le Créateur veut tirer de Son entreprise. Les lois de la Torah détaillent ce qui devrait et ce qui ne devrait pas être fait.

Mais au premier jour des affaires de l'histoire, le plan alla de travers. Adam et Eve, en mangeant du fruit de l'Arbre de la Connaissance violèrent la première Mitsva, le premier commandement de D.ieu. Leur acte mit en péril l'aventure tout entière, laissant un chaos de bien et de mal déferler sur le monde.

Et pourtant, nous disent nos Sages, c'était « le plan effrayant de D.ieu pour les enfants de l'homme ». «C'est Moi qui les ai fait pécher, en créant en eux un penchant vers le mal» admit D.ieu devant le Prophète Elie.

Pourquoi une telle démarche ? Car c'est le processus de la Techouva (« retour ») du péché qui apporte le plus grand profit dans l'entreprise de la vie. Il n'existe aucun amour plus fort que l'amour ressenti de loin et de plus grande passion que la quête du retour à une maison abandonnée et à un moi qui s'est aliéné.

C'est là « le complot effrayant » contre les enfants de l'homme : créer un homme avec une inclination au mal, de sorte que lorsqu'il y succombe, il renoue avec D.ieu dans un amour plus grand et des ressources rachetées, générés par une vie maintenant en conformité avec la Volonté Divine.

Toutefois, il est sûr qu'on ne peut dire que D.ieu voulait que l'homme pèche : un péché est, par définition, un acte que D.ieu ne veut pas.

Au niveau manifeste, le monde fut destiné et créé pour accomplir le plan indiqué par la Torah. Ce plan appelle l'existence d'une inclination au mal dans le cœur de l'homme pour que notre conformité à la volonté divine ait du sens et de la signification.

Ce plan ne requiert pas l'existence du mal, mais seulement le potentiel de son existence. Cependant quand l'homme faute, cela libère une richesse de possibilités (de retour à D.) qui sont infiniment plus efficaces que tout ce que le plan « officiel » aurait pu permettre. Et ce sont ces possibilités qui constituent Sa motivation ultime pour laquelle Il s'est investi dans « l'affaire » de la vie humaine.



Que D. fasse que cette nouvelle année 5773 dont nous entamons actuellement les premiers jours « profanes » nous offre dès aujourd'hui le mérite de vivre les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Paracha Beréchit


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 7 octobre 2012

Les invités du sixième jour : Yossef HaTsadik et le Rabbi Maharach

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

21 Tichri 5772

Le Zohar enseigne que, chaque jour de Souccot, nous recevons dans la Soucca un invité particulier. LE PREMIER JOUR : AVRAHAM, Le deuxième jour : Its’hak, Le troisième jour : Yaakov, Le quatrième jour : Moché, Le cinquième jour : Aharon, Le sixième jour : Yossef, Le septième jour : David, Chemini Atseret : Chlomo Hamele’h.


Les Rébbéim ont ajouté à cette liste les invités ‘hassidiques de la fête. LE PREMIER JOUR: LE BAAL CHEM TOV, Le deuxième jour : le Maguid de Mézéritch, Le troisième jour : l’Admour Hazakène, Le quatrième jour : l’Admour Haémtsaï, Le cinquième jour : le Tséma’h Tsédek, Le sixième jour : le Rabbi Maharach, Le septième jour : le Rabbi Rachab, Chemini Atseret : Rabbi Yossef Its’hak.

Ainsi, chaque jour de Souccot, un invité du Zohar et un invité ‘hassidique se présentent dans la Soucca. Ils ne viennent pas seuls car ils s’avancent en tête tandis que tous les autres les suivent. Chaque jour est donc porteur d’un enseignement particulier.

Les Ouchpizin (invités) du sixième jour sont associés à l’avancée dans le monde. Les qualités partagées par les invités de ce jour s’expriment dans les mots bien connus du Rabbi Maharach, « le’hatekhila ariber » : « Les gens disent : si tu ne peux pas aller sous l’obstacle, alors essaie d’aller par-dessus, et moi je dis : d’emblée, saute par-dessus ! » Les difficultés apparentes attendent qu’on les affronte en toute confiance et qu’on les surmonte. 

Ce n’est pas un concept théorique, mais une vérité qu’on peut appliquer pratiquement comme en témoigne la vie de Joseph, esclave emprisonné qui devint le vice-roi de l’Égypte.

Chacun peut aller puiser des leçons dans la vie de Joseph. Bien que nous soyons en exil, personne ne doit se sentir emprisonné ou handicapé. Nous avons le potentiel de parvenir aux plus hauts niveaux d’accomplissement dans le domaine spirituel et ce succès spirituel peut même se refléter par un avancement dans nos préoccupations matérielles.


Que D… fasse que le mérite de Yossef HaTsadik et du Rabbi Maharach que nous recevrons ce sixième soir de Souccot nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - 'Hag Hassouccot

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.