Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 3 février 2011

La confiance en D.ieu : une source de bénédictions

Roch ‘Hodech Adar 1 : vendredi 4 et samedi 5 février 2011


La thora nous enjoint de réaliser un réceptacle pour gagner notre vie.  Cette préparation permettra à la bénédiction divine de se déposer. En effet la thora ne conçoit pas que nous puissions rester inactifs, attendant que notre subsistance se présente à nous.
Pour autant quelle perception doit-on avoir de ce monde et de son fonctionnement dit « naturel » ?
Lorsqu’un homme sème une graine dans son champ. Quelle est la raison qui justifie qu’une pousse succède à cette semence ? Est-ce le fruit du travail de dame nature ? Elle qui de façon invariable fait pousser tout ce qui est planté. Ou bien est-ce le résultat de la  confiance que place cet agriculteur en D.ieu?  Lui qui récompensera ses efforts en faisant pousser une plante ?
La thora voit dans la seconde approche l’analyse que doit avoir chaque enfant d’Israël. Rien ne doit entraver notre confiance en D.ieu. Considérer que Dame nature est un intermédiaire entre l’homme et le créateur, qu’elle a une existence à part entière peut nous mener à de nombreux conflits dans notre judaïsme.
Pour exemple: J’ai décidé aujourd’hui de consacrer plus de temps à l’étude de la thora ou à la prière. Pour autant je suis conscient que cette résolution peut me causer du tort dans ma vie professionnelle. Perte d’opportunités commerciales, manque à gagner latent … . Mon comportement s’inscrit dès lors dans un univers conflictuel. Dois-je prolonger cette décision ou non ? Cette analyse part de l’idée que Dame nature est à dissociée de mon service de D.ieu.
Par contre si nous considérons le travail et l’étude de la thora comme deux mitsvots, nous servons D.ieu à travers ces deux actions. Lorsque nous mettons en pratique notre bonne décision du jour, nous comprenons que la réalisation de cette « nouvelle » mitsva  ne pourra déboucher que sur de bonnes nouvelles. Puisque étudier comme travailler sont les deux facettes d’un même projet, servir D.ieu. Dans cet état d’esprit la première mitsva (l’étude) ne nuira pas à la seconde (le travail).
Bien au contraire un tel choix permettra à chacun de nous de prendre conscience combien la journée qui a suivi cette « bonne décision » a été bénie de façon accrue et tangible par rapport à l’accoutumé.

Aussi que D.ieu fasse que les bonnes décisions que nous avons pris aujourd’hui pour hâter la venue du Machiah’ nous donnent le mérite de vivre dès cet instant sa venue.  

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chaarei Emouna.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 2 février 2011

Le rôle des ustensiles dans le Temple

Roch ‘Hodech Adar 1 : vendredi 4 et samedi 5 février 2011


Le Beth Hamikdach (temple) était une maison emplie de bons nombres d'ustensiles. Pour autant, les décisionnaires tels que le Rambam ou le Ramban considèrent uniquement l'injonction de construire une demeure à D.ieu comme faisant partie des 613 commandements, mais ignorent dans ce décompte l'obligation d'y réaliser les ustensiles appropriés.
Pour quelle raison ?
Ils ont tous deux une vision différente de la première raison d'être du Beth Hamikdach. Pour le Rambam, la maison de D.ieu doit être érigée pour y offrir des sacrifices. Tous les ustensiles présents dans cette sainte demeure sont là pour contribuer à la réalisation d'une unique tâche, servir D.ieu.
Il n'est donc pas nécessaire de considérer leur réalisation comme un commandement à part entière. Ils font partie d'un grand projet : Eriger une maison pour D.ieu . Tout ce qui s'y trouve répond à la même injonction : « Vous me ferez un sanctuaire ».
Pour le Ramban, le Beth Hamikdach est le lieu où réside la Chéh'ina (présence divine). Auquel cas, seule une maison est nécessaire pour cela. C'est pourquoi la thora décompte la construction de cette demeure comme une des 613 mitsvots, et ne considère pas comme une mitsva, la réalisation de ses ustensiles. Eux qui ne sont pas nécessaires pour faire résider l'Eternel dans cette demeure.
Dès lors, la présence des ustensiles dans le Temple révèle pour le Ramban l'existence d'une seconde Mitsva : Réaliser des tâches dans le Beth Hamikdach pour servir D.ieu . Par exemple : Allumer la menorah, offrir des encens sur l'autel en or. Pour cela il sera nécessaire que nous ayons un candélabre et un autel. Il faut donc les avoir fabriqué auparavant. Leurs constructions s'inscrit alors comme une « préparation à une mitsva », mais non comme une mitsva à part entière.
Ceux sont pour ces deux raisons différentes que le Rambam et le Ramban ne considèrent pas la réalisation des ustensiles du temple comme une mitsva indépendante. Mais soit comme faisant partie d'un tout (selon le Rambam), ou comme une préparation à une autre mitsva (selon le Ramban).

Que D. fasse que l'ensemble des mitsvots que notre peuple a réalisé au fil des générations, considéré par l'Eternel comme un important mérite, nous permette de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent de notre juste Machia'h.
   
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ots Vol XI- Sih'a II-Paracha Terouma. 
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 1 février 2011

Aller plus loin

Roch ‘Hodech Adar 1 : vendredi 4 et samedi 5 février 2011


 Le juste milieu est la mesure à adopter dans toutes les circonstances. C'est une règle que nous enseigne le Rambam. Pour autant, une personne qui a fauté ne peut conserver comme ligne de conduite le juste milieu. Elle doit adopter un comportement où les limites de l'intellect sont dépassées.
Pour autant pourquoi est-il nécessaire d'adopter un changement aussi radical dans notre façon de vivre ?
Les chemins qu'emprunte l'homme pour fauter ne sont pas basés sur la raison. Ils sont le fruit d'une tentation où l'intellect est absent. Les idées qui foisonnent alors sont même dénuées du juste milieu qui articulait sa vie jusqu'à présent. Pour prendre le contre-pied d'une telle dérive, il doit adopter un comportement où la décision rationnelle est outrepassée.
Notre patriarche Yaacov reçut une bénédiction allant dans ce sens. « Et tu t'étendras à l'ouest comme à l'est, vers le nord comme vers le sud ». En quoi cette bénédiction dépassa-t-elle celles que reçurent ses aïeux Avraham et Itsh'ak?
« Oufaratsta - et tu t'étendras » souligne la possibilité accordée à notre ancêtre Yaacov de pouvoir s'étendre au delà des barrières déjà existantes. Même si ces limites sont celles de la sainteté, Yaacov reçut de D.ieu la promesse de pouvoir les franchir. En cela, il reçut l'aptitude de pouvoir s'élever davantage que ses pères.
Cette bénédiction vaut pour chacun d'entre nous. Que nous ayons fauté ou que nous soyons toujours restés fidèles à l'Eternel, nous pouvons et devons outrepasser nos limites, seraient-ce celles de la sainteté !
C'est dans cette optique que nous devons concevoir notre vie juive au quotidien. « Aller plus loin »  selon la formule énoncée, car D.ieu nous en a donné les moyens à travers les bénédictions qu'Il a donné à nos ancêtres.

 Que D.ieu fasse que les limites de l'exil déjà brisées s'estompent pleinement aujourd'hui même en recevant notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol I-Paracha Terouma.

 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 31 janvier 2011

La Main de D.ieu

Chacun des combats qu'Israël a dû livrer pour assurer sa sécurité et sa pérennité furent de tout temps accompagnés et encadrés par les enseignements et les directives du Rabbi.
En 1981, Israël avait pris l'initiative d'assurer sa sécurité au delà de ses frontières au sud Liban. Le Rabbi expliqua alors que la seule raison qui pouvait justifier la perte d'hommes sur le front était le fait que l'opération soit menée jusqu'à son terme et que les éléments nuisibles à la sécurité d'Israël soient définitivement éradiqués. Dans le même temps il souligna la valeur de chacun des soldats qui se battaient pour protéger le pays et ses citoyens, alors que chacun d'entre eux constituait à lui seul un «monde entier ». La disparition d'un seul combattant était dès lors un manque sans précédent pour tout le peuple juif.
Il insista sur la nécessité de conclure au plus vite ces combats. Afin que les pertes humaines de part et d'autres soient les plus faibles possibles. Le but recherché était uniquement d'éliminer ceux qui menaçaient la sécurité de plusieurs millions de juifs en Israël.
En 1991, lors de la guerre du Golf, le Rabbi affirma que l'endroit le plus sûr au monde était la terre d'Israël. Par conséquent rien ne justifiait d'éviter cette destination durant cette période ou de quitter sa patrie durant ces moments difficiles.
Il rappela que même s'il fallait suivre les conseils de sécurité, se rendre dans les abris quand la situation l'exigeait, la confiance de chaque juif devait être placée exclusivement en D.ieu. Il fit valoir combien les versets de la Thora « Il ne somnole ni ne dort le Garant D'Israël» et « D.ieu est ma force et ma puissance » étaient d'actualité et s'avèreraient véridiques.
Israël sortit là encore vainqueur miraculeusement de ce bras de fer sans qu'une seule personne ne soit cette fois-ci blessée par les attaques répétées qu'elle supportait.

 Que D. fasse qu'aujourd'hui encore le mérite de la terre d'Israël protège tous ses habitants, et que la confiance que tout le peuple juif témoigne à D.ieu depuis la nuit des temps nous donne le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.  

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chlémout Haarets-Y.Y Goutnick. 


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.