Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 18 août 2011

Attendre le Machia’h à chaque instant


18 Av 5771 – / Paracha : Eikev



Unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour la guérison de :Yona ben Yael,Menahem Avishaï ben Hanna, Haya Bat Tova, Guéoula Soulika Bat Myriam et de Daniella Tova Bat Flori Guila.

Il arrive que des gens demandent comment l'attente impatiente du Machia'h peut-être compatible avec l'annonce du Talmud selon laquelle « C'est seulement si l'on n'y pense pas (« Be-essia'h hadaat ») que le descendant de David viendra ?
En fait les mots exacts du Talmud sont : « Trois choses viennent quand on n'y pense pas : le Machia'h, une trouvaille et un scorpion. » (Traité Sanhédrine 97a). Cela signifie que, à l'instar d'une trouvaille à laquelle on ne s'attend pas, le Machia'h se révélera soudainement, sans que l'on n'ait pu déterminer précisément ce moment à l'avance.
Certains objectent qu'il est rapporté dans cette discussion talmudique que lorsque Rabbi Zeyra a entendu les Sages débattre du thème de la Délivrance, il leur a dit « De grâce, ne l'éloignez pas ! », justifiant ses propos par le fait que le Machia'h doit venir « quand on n'y pense pas ». Cependant, ceci est éclairci par le commentaire de Rachi qui explique que ces Sages étaient en train de calculer des échéances pour savoir quand le Machia'h viendra. Rabbi Zeyra a donc voulu signifier que calculer des dates repousse la venue du Machia'h car celui-ci viendra « par surprise », sans que l'on s'attende à sa venue à un moment précis.
Aussi nous prions pour la Délivrance et nous l'espérons à chaque instant de la journée (selon le texte de la prière de la Amida), mais, de même qu'il est impossible de déterminer le moment où l'on fera une trouvaille ni celui où on croisera le chemin d'un scorpion,  ainsi il est impossible de savoir quand la Délivrance messianique interviendra.
Au contraire, les deux autres sujets mentionnés, la trouvaille et le scorpion, soulignent à quel point la conscience de l'attente du Machia'h ne peut se faire en s'en désintéressant : un homme peut passer sa journée à chercher un objet perdu, il ne sera pas moins surpris de l'instant et de l'endroit où il le trouvera. De la même façon, un homme avançant avec précaution dans un endroit qu'il sait infesté de scorpions ne sait pas à quel moment il va se faire piquer. Ainsi en va-t-il de la Délivrance : nous y pensons, nous l'attendons, nous prions pour sa venue et nous nous y préparons, il est néanmoins clair que le moment précis de son avènement nous surprendra.
Le Maharcha explique le lien entre le Machia'h, une trouvaille et un scorpion dans un commentaire extraordinaire : « Si le Juif est méritant, la venue du Machia'h le surprendra comme le ferait une bonne trouvaille, elle le réjouira et lui profitera. S'il n'est pas méritant, la venue du Machia'h sera pour lui comme la mauvaise surprise d'une piqûre de scorpion. »
Les textes de la 'Hassidout donnent des interprétations encore plus profondes de ce passage du Talmud. L'une d'entre elles est que lorsqu'un Juif considère le monde qui l'entoure et arrive à la conclusion qu'il est logiquement impossible que le Machia'h vienne dans ces conditions mais, malgré cela, conserve toute sa foi en l'imminence de la Délivrance, il accomplit alors Essia'h hadaat, car sa foi en la Délivrance « dépasse sa pensée » et son intellect. 

Que D.ieu nous préserve donc « d'écarter notre pensée » de la Délivrance elle-même. Au contraire,  que cette attente emplie d'impatience nous donne le mérite de recevoir aujourd’hui notre juste Machia'h. 
Extrait du livre "Yemot HaMashia'h" éd. Tseirei Agoudat Habad, Israël.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil. 

mercredi 17 août 2011

Commentaire sur Pirkei Avots chap. I


17 Av 5771  / Paracha : Eikev


Unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour la guérison de :Yona ben Yael,Menahem Avishaï ben Hanna, Haya Bat Tova, Guéoula Soulika Bat Myriam et de Daniella Tova Bat Flori Guila.


Yéhochoua Ben Pera'hya disait : Procure-toi un maître, acquiers un ami et juge toute personne favorablement.
(Chapitre 1 -Michna 6)

Pour être capable de juger favorablement son prochain, il faut savoir mesurer et évaluer les épreuves et les défis auxquels cette personne a été confrontée dans sa vie.
Selon la tradition, un homme qui a eu de telles expériences, a été doté, par D-ieu, de forces suffisantes pour pouvoir traverser ces étapes difficiles avec succès. En considérant cela, l'autre devrait monter dans notre estime, puisque D-ieu l'a investi de forces extraordinaires pour surmonter de si rudes épreuves (même s'il n'a pas réussi à en faire usage dans son quotidien). Ainsi, en ne portant pas de jugement sur notre prochain et en s'efforçant à ce que nos relations avec l'autre traduisent tout le respect que nous avons pour lui, cela l'inspirera certainement à développer ses potentiels cachés et à changer de conduite.

Que D-ieu fasse que notre détermination à marcher sur les pas de nos maîtres nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques avec la révélation dès à présent de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de LoubavitchLikouté Si'hoth Vol XXVII. 


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 16 août 2011

Nos priorités dans notre service de D-ieu


16 Av 5771 / Paracha : Eikev


Unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour la guérison de :Yona ben Yael,Menahem Avishaï ben Hanna, Haya Bat Tova, Guéoula Soulika Bat Myriam et de Daniella Tova Bat Flori Guila.


Moché nous enseigne quelles sont les mitsvot que nous devons particulièrement choyer. Quelles sont-elles ? Ce sont celles que nous avons l'habitude de piétiner explique Rachi (7,12).
Le Midrach Tan'houma est le commentaire originel sur lequel Rachi appuie cet explication. Le consultant, il s'avère que le Midrach désigne les mitsvot que l'on relaie à plus tard comme étant celles que nous devons privilégier.
Finalement, quelles sont les mitsvot que nous devons particulièrement chérir. Celles que nous délaissons, ou celles que nous reportons ?
Toutes les mitsvot n'ont pas la même importance. A l'image d'un corps, certaines d'entre elles sont l'équivalent de la tête. D'autres sont aussi importantes que le coeur. D'autres enfin sont comparables au talon du pied. Un homme censé envisagera de réaliser en priorité les commandements comparés à la tête.
Celles-ci assurent à la néchama (âme divine) sa pérennité dans le corps. Selon cette même analyse, les mitsvot de moindre importance seront relayées à plus tard. Pour autant, cette approche est tronquée. Un juif se doit de considérer avec la même importance les mitsvot primordiales comme celles que nous « aurions pu » reporter à plus tard.
En agissant de la sorte, un juif est assuré de recevoir toutes les bénédictions de D-ieu. Qu'elles soient d'ordre matériel ou spirituel. C'est pourquoi Rachi souligne finalement que le respect immédiat de toutes les mitsvot ouvrira à l'homme toutes les portes.

Que D-ieu fasse qu'aujourd'hui encore, notre assiduité dans le respect  de tous les commandements de la Torah, nous ouvre les portes de la délivrance ultime en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XIX, Si'ha I - Paracha Ekev. 

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 15 août 2011

La pleine dimension du Machia'h brille le 15 av


 15 Av 5771 – Lundi 15 Août 2011 / Paracha : Eikev



Rambam a retenu treize principes qui sont les fondements de notre croyance. Un de ces axiomes est la croyance en la venue du Machia'h qui nous sortira de cet exil. En amont de cette affirmation, le talmud s'interroge sur l'identité du Machia'h. Pour Rabbi Hillel, c'est D-ieu en personne qui nous sortira de cet exil. Pour autant, les autres sages du talmud s'opposent violemment à ce raisonnement et concluent que c'est un homme de chair et de sang qui délivrera définitivement le peuple juif.

Le 'Hatam Sofer (1762-1839) se pencha sur cette discussion talmudique et conclut : « celui qui soutient comme Rabbi Hillel que la délivrance sera le fruit de l'Eternel en personne renie toute la thora ». De fait la loi a toujours été établie en suivant la majorité des opinions. En l'occurrence, la plupart des sages du talmud s'accordent sur l'idée, que le Machia'h sera de chair et de sang. C'est donc ainsi qu'il en sera.

Le Midrach établit que le Machia'h est né le 9 Av. Alors que le temple venait d'être détruit, le sauveur d'Israël voyait le jour. Pour autant faut il comprendre que le Machia'h aurait délivré son peuple alors qu'il était nourisson, si le peuple juif s'était révélé méritant, le jour où le temple fut détruit ?

La naissance du Machia'h doit donc être ici assimilée à son aptitude à nous délivrer. A l'instant où le temple fut anéanti, l'Eternel désigna un homme à même de nous affranchir de cet exil. En ce sens, c'est le 9 Av que le Machia'h vit le jour.

Le jour de la naissance d'un homme est celui où son Mazal (« son étoile ») est à son zénith. Pour le Machia'h, c'est le 9 Av. Jour où il a été pour la première fois désigné par D-ieu pour libérer son peuple. Jour où il reçoit de nouveau chaque année, des forces toutes particulières, pour pouvoir nous débarrasser de cet exil.

Jour qui doit se révéler dans toute sa dimension le 15 av, car tous les sujets négatifs que nous avons vécu jusqu'au 9 av sont portés par la torah à nous livrer leur aspects profonds, emplis de biens et de bénédictions dévoilés, le 15 av. C'est pourquoi nous devons nous renforcer dans notre investissement aux commandements de la torah, afin de voir dès aujourd’hui, jour du 15 Av, toutes les bénédictions que D-ieu désire nous prodiguer se révéler concrètement.

Que D-ieu fasse qu'en ce 15 Av, nous ayons déjà le mérite de connaître la délivrance ultime grâce à la révélation de notre Juste Machia'h.  

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Pninei Haguéoula- Chap. Machiah' Tsidkénou.  

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.