Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 2 mars 2012

La grandeur de la Reine Esther

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

8 Adar 5772

La reine Esther intercéda auprès du roi A'hachevéroch afin qu'il accepte d'annuler le décret établi par son ministre Haman. A travers un plan macabre, Haman avait prévu de détruire l'ensemble du peuple juif le 13 Adar. La reine Esther batailla de toutes ses forces afin de faire échouer le dangereux projet d'Haman. Pour s'être très fortement investie dans ce combat pour sauver son peuple de cette menace, elle a eu le mérite de voir la Méguila porter son nom : Méguila Esther.

Pour autant, pourquoi le jeûne du 13 Adar qui précède Pourim s'appelle-t-il lui aussi : Le jeûne d'Esther ?

En fait, lorsqu'à la demande de Morde'haï, la reine Esther dut se présenter devant le roi afin de faire annuler le décret, elle décida de jeûner durant trois jours et demanda à tous les juifs de Suze de suivre son exemple. Cette préparation d'ordre spirituel précéda son apparition dans la salle du trône du 14 au 16 Nissan. Cependant, en suivant ce décompte trois jours avant le 14 Nissan ne nous ramène pas au 13 adar mais au 11 nissan !

Dès lors pourquoi son nom est associé au jeûne du 13 Adar?

Le 13 Adar correspond à une autre date. Ce fut le jour du combat. En effet cette date avait été originellement fixée par Haman afin de porter atteinte à l'existence du peuple juif. Finalement ce fut le jour où notre peuple livra combat à tous ceux qui tentèrent de nous agresser à ce moment. Ce jour-là, chaque enfant d'Israël aurait dû à la fois jeûner et se battre. Jeûner afin d'amener sur lui une aide divine accrue et se battre afin d'éradiquer physiquement les ennemis d'Israël. Pour autant, la seule qui put jeûner ce jour-là fut la reine Esther. Seule elle qui séjournait au palais n'était menacé par aucun ennemi. Elle n'avait donc pas besoin de garder ses forces pour livrer bataille. Elle pouvait donc jeûner.

Par contre le reste du peuple ne put suivre son exemple, devant consacrer toute son énergie pour le combat. Ils durent reporter ce jeûne à plus tard.

C'est pourquoi Esther fut la seule à jeûner ce 13 adar. Pour cette raison cet événement aussi porte son nom.


Que D. fasse que de même qu'à Pourim notre peuple a eu le dessus sur tous ses ennemis, qu'ainsi aujourd'hui encore D. nous donne la force d'avoir définitivement le dessus sur cet exil en nous faisant vivre le grand mariage de D-ieu avec son peuple, en recevant dès maintenant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Lettre du 11 Adar II 5730.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 1 mars 2012

Nos vraies relations

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

7 Adar 5772

Le décret d'Haman intervint à une période où rien ne le laissait supposer. Esther était la reine de l'empire, tandis que Morde'haï faisait partie des ministres du royaume. On pouvait le trouver à la porte du palais. Il était aussi président du grand tribunal rabbinique. Pour autant, c'est précisément durant cette période tant prometteuse pour notre peuple, que parvint le décret le plus terrible que nous n'ayons jamais connu.

Une menace qui plana sur l'ensemble du peuple juif. Elle s'étendit à toute la planète et ne nous laissa aucun échappatoire puisque tout devait se réaliser en un seul jour ! Même l'esclavage égyptien ne constitua pas pour nous une aussi grande menace. Seuls les garçons étaient alors menacés par le décret de Pharaon, non les filles ! Durant les autres exils que nous avons connu, seule une partie de notre peuple fut menacé par un éventuel décret. La possibilité de migrer vers des contrées plus clémentes était toujours envisageable.

Ce n'était pas le cas sous le règne d'A'hachevéroch ! Pourquoi un tel décret?

C'est que notre destin ne dépend pas des règles cartésiennes du monde. Attachés à la thora, nul ne peut nous atteindre. S'associant au festin du roi A'hachvéroch où les ustensiles du temple furent alors profanés, les plus hautes relations dans les sphères de l'état ne valaient plus rien pour nous.

Esther et Morde'haï le savaient. C'est pourquoi ils incitèrent le peuple juif à revenir vers D-ieu de tout son coeur. C'est alors que les démarches diplomatiques d'Esther eurent une amplitude, et que les enfants d'Israël furent définitivement sauvés.


Que D. fasse que de même que la génération de Morde'haï et Esther a été sauvée grâce à son attachement à la thora et aux mitsvots, qu'ainsi aujourd'hui encore D-ieu nous donne la force d'avoir définitivement le dessus sur cet exil en nous faisant vivre le grand mariage de D-ieu avec son peuple en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- -Likoutei Sih'ot Vol I - Pourim.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
L

mercredi 29 février 2012

Amalek : un danger perpétuel

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

6 Adar 5772

La thora nous révèle, qu'Amalek cherchera à livrer combat à notre peuple à quatre reprises au cours de l'histoire : 

1. A visage découvert, à Refidim alors que nous venions de quitter l'Egypte.

2. Sous l'aspect de Kenaanim, après nos pérégrinations dans le désert durant quarante ans. Nous nous préparions alors à entrer en Israël.

3. Sous le règne du roi Chaoul, alors que nous nous installions en Israël. Avant que débute la construction du Beth Hamikdach (temple).

4. A la fin de l'exil, Amalek livrera combat à la génération qui vivra à l'époque du Machiah'.

L'histoire se répète. De même qu'avant d'entrer en Israël, Amalek nous avait attaqués en utilisant comme subterfuge une autre identité. Ainsi en sera-t-il lors du dernier combat qu'il nous livrera à la fin de l'exil.

Pour autant qu'y a-t-il de différent dans sa démarche, lorsqu'il masque son identité ? Son but avoué est malheureusement toujours le même, nous nuire physiquement !

Il existe malgré tout une différence :

1. Lors de sa première attaque à Refidim, il chercha à briser notre enthousiasme pour la thora. Pourquoi accomplir la thora avec tellement de joie ? Pour des lois d'autant plus, dont nous ne saisissons pas bien souvent le bien-fondé ! Il serait préférable de chercher tout d'abord à les comprendre nous murmura-t-il. Nous pourrions alors les accomplir calmement !

Derrière cette démarche décourageante, se cache Amalek qui cherchait à éradiquer physiquement notre peuple.

2. Avant d'entrer en Israël, il se déguisa en Kenaanéen. A ce moment de l'histoire Il chercha à briser notre façon d'aborder le monde matériel. Oubliez donc que D-ieu guide chacun de vos pas dans le travail, que votre seul devoir est de faire un réceptacle adéquat, pour que D-ieu y dépose Sa bénédiction. Apprenez que dans le monde du travail ce qui compte, c'est la capacité à pouvoir ne compter que sur soi, nullement sur D-ieu !?

Derrière cette approche nouvelle pour nous se cache ici aussi le même Amalek. Celui qui cherche à nous détourner du chemin de la thora, afin de tenter de nous détruire physiquement, comme l'envisagea Haman.

3. De même à la fin de l'exil, c'est à travers des chemins détournés qu'Amalek cherchera à nous détourner de notre thora et de nos mitsvots. Sachons ne pas tomber dans ses pièges redoutables, afin de mériter le dévoilement de notre juste Machiah'.

Que D-ieu fasse que de même qu'à Pourim notre peuple a eu le dessus sur tous ses ennemis, qu'ainsi aujourd'hui encore D-ieu nous donne la force d'avoir définitivement le dessus sur cet exil et nous fasse vivre les temps messianiques en recevant notre juste Machia'h dès cet instant.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol I - Pourim.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
L

mardi 28 février 2012

Etudier la thora à différents niveaux

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

5 Adar 5772

Nous pouvons distinguer dans la thora trois niveaux d'explications. Ils sont comparés à trois liquides : L'eau, le vin et l'huile.

1. L'eau :

De même que l'eau est visible à l'oeil nu, ainsi nul n'est exclu du devoir d'acquérir la partie révélée de la thora (niglé ché bathora). Cela comprend le 'Houmach, la Michna, le Talmud.

2. Le vin :

Le vin quand à lui est obtenu en pressant le raisin. De même ce n'est qu'à travers de nombreux efforts que nous pourrons accéder aux secrets de la thora.

3. L'huile :

Des moyens encore plus importants que ceux employés pour obtenir le vin sont nécessaires pour libérer l'huile contenue dans l'olive. De même les forces que l'homme doit investir pour accéder aux secrets des secrets de la thora sont à l'image du laborieux travail nécessaire à la production d'une huile de qualité.

De plus, chacun de ces trois niveaux d'études invite l'homme à se préparer différemment à l'étude d'une de ces parties de la thora. Pour comprendre la partie révélée de la thora, il faut être à même de pouvoir saisir l'idée exposée dans les livres. Même si l'étudiant ne fait pas corps avec le raisonnement assimilé, il a accompli la mitsva positive d'étudier et de comprendre la thora. Cependant, un manque persiste. Ces idées emplissent son esprit mais ne séduisent pas toujours son coeur.

L'étude des « secrets des secrets de la thora » offre à ceux qui l'abordent, la possibilité de faire corps avec les idées acquises. A l'image de l'huile qui pénètre et imprègne tout ce qu'elle rencontre sur son chemin.
En notre génération, la 'Hassidout s'apparente à cette partie de la thora. Son étude nous permet de pouvoir plus fortement nous imprégner des idées acquises dans la partie révélée de notre thora.



Que D.ieu fasse que le mérite de l'étude de la partie révélée de la thora comme celui de l'assiduité à nous investir dans l'étude des secrets des secrets de la thora, nous donnent la possibilité de voir se réaliser dès aujourd'hui la promesse faite au Baal Chem tov par le Machia'h : Nous délivrer de cet exil en le recevant dès à présent.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol I- Paracha Tétsavé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 27 février 2012

Servir D.ieu avec discrétion

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Adar 5772

A la fin de notre sidra, la thora nous enjoint de réaliser « l'autel en or ». Pour autant nous aurions pu nous attendre à ce que la thora instaure ce commandement bien plus tôt. Il aurait été compréhensible de voir cette injonction apparaître dans la précédente paracha de Terouma. Là où la thora ordonna la réalisation de tous les autres ustensiles présents dans cette partie du Michkan (Tabernacle), tels que le Choul'han Hapanim (table de préposition) et la Ménorah (candélabre).


Pour quelle raison la thora nous ordonne la construction de «l'autel en or» après nous avoir enseigné tout ce qui devait être réalisé dans le Michkan (Tabernacle)?

En enseignant en dernier la fabrication de «l'autel en or», la thora souligne la place primordiale qu'occupait l'offrande des encens sur cet autel. Elle nous révèle que ce travail était le plus important de tous les travaux réalisés dans le Michkan.

Le talmud Yerouchalmi (Yoma-chap. 5, loi 2) reprend cette idée en faisant remarquer que l'interdit « Aucun homme ne devra se trouver dans la tente d'assignation (lorsque le Cohen viendra offrir les encens) » s'appliquait aussi aux anges à propos desquels le verset dit « leur visage sont comparables à ceux des hommes »!

Il ressort de tout cela que le Cohen (prêtre) se trouvait vraiment seul à seul avec D.ieu lorsqu'il venait réaliser le travail le plus important dans le Michkan : L'offrande des encens dans l'Ohel Moéd (tente d'assignation).

Quel enseignement peut-on tirer de cette étude dans notre service de D.ieu au quotidien ?

La plus belle façon de servir D.ieu est dans la discrétion. Pouvoir étudier la thora, faire des mitsvots et tout particulièrement donner la charité sans que nul ne le sache si ce n'est 
D.ieu est une façon de servir notre Créateur, vers laquelle nous devons tendre. 


Que D.ieu fasse que la pudeur avec laquelle notre peuple a servi notre Créateur durant tous ces siècles d'exil nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui de façon dévoilée les temps messianiques en recevant notre juste Machia'h dès à présent.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol I-Si'ha II- Paracha Tétsavé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 26 février 2012

Réaliser la Ménorah (candélabre)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Adar 5772

Moché sut construire tous les ustensiles du Michkan à l'exception d'un seul, la Ménorah (candélabre). Pour réussir à la fabriquer il attendit que D.ieu lui ordonne : Jette un bloc d'or dans le feu et il en sortira une Ménorah. 

Pour autant à quelle difficulté se heurta Moché pour la réaliser ? D.ieu lui avait pourtant montré son aspect dans le ciel !?

Le Michkan était l'expression de deux dimensions opposées. Bien qu'étant une demeure matérielle, l'essence de D.ieu y résidait. Pareil dévoilement n'existait nulle part ailleurs. Ni sur terre, ni dans les mondes célestes où seule une émanation de la lumière divine est perceptible.

Dans quelle partie du Michkan s'exprimait avec le plus d'intensité ce «dévoilement divin tout particulier»?

Il trouvait sa pleine expression dans le Kodech Hakodachim (Saint des Saints). En effet c'est précisément dans cet endroit que la notion d'espace et son ignorance se côtoyaient. Pour exemple citons le cas de L'arche sainte qui s'y trouvait. Elle avait une dimension physique. Pourtant sa présence dans le Saint des Saints ne diminuait pas l'espace vide qu'il y avait d'un mur à l'autre de cette salle !

Ce qui apparaissait de façon dévoilée dans le Saint des Saints existe de façon voilée dans la matière. En effet elle est quantifiable à l'oeil nu, bien que ce soit l'essence même de D.ieu qui lui donne le jour à chaque instant. Cette réflexion souligne à combien le matériel est à même de révéler le divin, puisque sa source spirituelle est très élevée : L'essence de D.ieu. 

Dès lors la question posée en début d'exposé revient avec plus d'intensité. Tous les ustensiles présents dans le Michkan avaient pour première fonction de révéler le divin ici-bas. Pour autant en quoi se distinguait la Ménorah des autres ustensiles, pour que Moché ne réussisse pas à la construire dans cette optique ?

Dans le Michkan la Ménorah (candélabre) avait pour fonction de diffuser la lumière à l'extérieur. Elle se devait d'éclairer l'obscurité de ce monde. A travers son rayonnement elle faisait savoir au monde entier que la Chéh'ina (présence divine) résidait dans le peuple juif.

Concevoir un ustensile ayant une telle dimension spirituelle fut la difficulté à laquelle Moché se heurta. Face à cette impasse D.ieu déclara à Moché : « Un homme ne peut réaliser un tel objet. Jette de l'or dans le feu et Je réaliserai la Ménorah ». C'est en cela que la Ménorah imposa à Moché une difficulté que ne soulevaient pas les autres ustensiles du Michkan.


Que D.ieu fasse que les nombreuses mitsvots que notre peuple a réalisé durant ces longs siècles d'exil nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui la délivrance ultime en recevant dès à présent notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol I-Si'ha III- Paracha Tétsavé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.