Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 7 juillet 2011

L'imminence de la rédemption

5 Tamouz 5771 / Paracha : Balak

12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).

L'étude de cette "Lettre de Torah" est dédiée à l'élévation de l'âme de Rebecca Msihid a"h - Rebecca Dorai a"h - Stacy Barouk a"h.


Il y a lieu de s'étendre sur la nécessité et la vertu d'étudier la Torah dans les sujets traitant du Machia'h, de la délivrance et de la construction du troisième Temple comme moyen d'entrer dans l'ère messianique.

Bien que les Sages aient enseigné que le Machia'h viendra "à notre insu", (littéralement "à l'insu de notre conscience") cela n'est nullement en contradiction avec la pensée et la réflexion de manière consciente ("quand il lie sa conscience d'un lien fort et intense et il fixe sa pensée avec force") dans les sujets du Machia'h et de la délivrance.

En premier chef, la pensée et la réflexion sur le fait que nous nous tenons déjà à l'entrée de l'ère messianique, "le voici, il arrive", car toutes les échéances ont été dépassé, nous avons déjà fait Téchouva et tous les aspects du service divin ont été parfaitement achevés.

 "A l'insu de notre conscience" signifie "au delà de notre conscience". C'est-à-dire que lorsque ce sujet aura pénétré notre conscience (grâce à la pensée et la réflexion etc.), il deviendra pour nous un sujet dépassant la conscience, à savoir au delà de la conscience. 

Pour autant malgré la grande diffusion que nous faisons à ce propos ces derniers temps, après avoir vu les merveilles qui témoignent qu'il s'agit de "l'année dans laquelle le Machia'h se dévoilera," ( ndt- depuis l'année 5751-1991) nous voyons qu'il y a une difficulté à faire entrer chez les gens laconscience et le sentiment que nous nous tenons au seuil de la Rédemption au point qu'ils commencent à "vivre" avec les sujets de Machia'h et de délivrance. 

La solution à cela réside dans l'étude de la Torah traitant du Machia'h et de la délivrance, car la Torah (qui est la sagesse de D-ieu qui transcende ce monde) a le pouvoir de transformer la nature de l'homme.

En effet, quand bien même un homme ressentirait qu'il est encore à l'extérieur du sujet de la Rédemption (parce qu'il n'est pas encore sorti de son exil intérieur), grâce à l'étude de la Torah traitant de la délivrance, il s'élèvera à une condition de délivrance et commencera à vivre ces sujets en sachant et en ressentant que "le voici, il arrive."

Que D-ieu fasse que nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat Parachat Balak, 17 ("Tov") Tamouz 5751 (1991).


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 6 juillet 2011

Renforcer le bien

4 Tamouz 5771  / Paracha : Balak

  • 12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).
L'étude de cette "Lettre de Torah" est dédiée à l'élévation de l'âme de Rebecca Msihid a"h - Rebecca Dorai a"h - Stacy Barouk a"h.

Le nom de notre Sidra est celui d'un mécréant, Balak. Comment nos sages ont-ils pu choisir un tel nom pour cette paracha ? N'y a t-il pas un interdit d'évoquer les noms des idoles, comme celui des mécréants ?
Le 'Hida (responsa Yossef Omets) justifie cette appellation de la façon suivante. Tout mécréant ou idole mentionné dans la torah peut être prononcé par chacun d'entre nous. Il n'y a là aucun interdit puisque la torah les nomme explicitement. C'est pourquoi les sages ont pu choisir le nom de Balak pour notre sidra.
Pour autant, la question se pose à nous en d'autres termes. Pourquoi choisir un tel nom comme titre de la sidra ?
Il nous est interdit au quotidien de mentionner le nom d'une idole car à travers ces propos nous renforçons son pouvoir. Par contre, lorsque la torah évoque le nom d'une idole comme celui d'un mécréant, elle affaiblit et annihile ainsi son identité.
Balak fomentait à notre égard des projets néfastes. La sidra vient nous conter dans le détail comment ses plans ont échoué. Il n'a pas pu affaiblir le peuple juif. Bien au contraire, « grâce » à lui nous avons reçu des bénédictions auxquelles nous n'avions jamais eu accès jusqu' alors.
En faisant de son nom le titre de la sidra, la torah accentue l'humiliation que Balak a subi en tentant de s'en prendre à nous. Elle nous montre combien D-ieu nous a toujours protégé de tout danger.

 Que D-ieu fasse que nous soyons toujours à l'abri de toutes menaces, et que le juste Machiah' nous délivre aujourd'hui encore de cet exil !

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XXIII, Paracha Balak-Sih'a I.

  En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 5 juillet 2011

Etre juif au XXIèm siècle

 3 Tamouz 5771  / Paracha : Balak
  • Jours importants : 03 Tamouz  Mardi 5 juillet : La ‘Hassidout nous enseigne que l’actuel Rabbi de Loubavitch s’est davantage révélé à nos yeux matériellement en ce jour.
  • 12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).

L'étude de cette "Lettre de Torah" est dédiée à l'élévation de l'âme de Rebecca Msihid a"h - Rebecca Dorai a"h - Stacy Barouk a"h.

 Notre identité juive nous permet d’être en tout endroit les ambassadeurs de l’Eternel. Pour autant un « mode d’emploi » accompagne ce statut. Il s’agit de la torah. Après nous avoir fait sortir d’Egypte, Moché nous a donné ces enseignements sur le mont Sinaï.
Il fut le premier guide spirituel qui sut nous faire découvrir notre judaïsme (grâce au don de la torah) et qui fut capable de briser les chaînes de notre exil (en amenant sur l’Egypte les dix plaies désirées par l’Eternel).
Cette réflexion n’illustre pas seulement les étapes qui façonnèrent la naissance de notre peuple. De même que Moché a eu un rôle primordial dans notre histoire de par le passé ainsi en est-il aujourd’hui.
De nos jours être juif au quotidien c'est souvent être confronté à de nombreuses difficultés d'ordre pratique. C’est manger exclusivement cacher même en milieu professionnel, garder quoi qu’il arrive le chabbat... . Nous pouvons parfois manquer d’enthousiasme et de forces face à tous les obstacles à surmonter.
Où puiser les forces ?
Prenons exemple sur Moché. Lorsqu’il se présenta devant Pharaon pour la première fois, il n’était que le mandataire d’un peuple assujetti depuis plus de quatre vingt ans par la première puissance au monde. Pour autant il ne s'en affligea pas. Seul le message divin qu’il devait transmettre au monarque égyptien importait à ses yeux. Sa détermination fit de lui un interlocuteur respectable. Désigné par l’Eternel comme le guide des enfants d’Israël il sut faire valoir ses valeurs. Ses efforts furent couronnés de succès et la parole divine eut le dessus sur le refus de Pharaon de libérer le peuple juif.
C’est dans cet état d’esprit que Moché dirigea son peuple durant quarante ans. 
Depuis cette époque D-ieu donne à chaque génération un guide semblable au « premier libérateur d'Israël ». Aujourd’hui encore un juste marche à notre tête. C’est en prenant exemple sur lui que nous trouverons les forces d’affronter les dernières difficultés de cet exil. Les temps messianniques arrivent, sachons nous y préparer !
Que D-ieu fasse qu’en ce jour du 3 Tamouz 5771, jour particulièrement propice à la venue de notre juste Machia’h, nous ayons le mérite de vivre aujourd’hui même, cette nouvelle période dans la joie et l’allégresse. 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Correspondances du Rabbi -25 Eloul 5710 (1950).

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 4 juillet 2011

3 Tamouz 5754 (1994) : Le vrai sens de cette date

2 Tamouz 5771 / Paracha : Balak


  • Jours importants : 03 Tamouz  Mardi 5 juillet : La ‘Hassidout nous enseigne que l’actuel Rabbi de Loubavitch s’est davantage révélé à nos yeux matériellement en ce jour. 
  • 12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).

En 1927 Rabbi Yossef Its'hak fut emprisonné dans la prison de Chpalerka à Leningrad pour avoir diffusé le judaïsme en Russie. Condamné originellement à la peine de mort, sa peine fut commuée en exil. C'est le 3 tamouz 5687 (1927) qu'il put quitter ses geôliers pour être dirigé vers sa ville d'exil, Kostroma.
Arrivé à destination, il apprit neuf jours plus tard qu'il était libre. Un an plus tard en 1928, Rabbi Yossef Its'hak déclara : « à travers ma libération les 12 et 13 tamouz de l'année échue, c'est chaque membre du peuple juif qui a été libéré ». Ces deux jours sont depuis lors, sources de grandes réjouissances au sein de multiples communautés de notre peuple.
Avec le recul, il apparaît que le 3 tamouz fut le point de départ de ce grand miracle. Alors que de nombreux 'hassidims étaient retenus pour des décennies en exil, Rabbi Yossef Itzhak fut libéré après quelques jours.
Cependant, une question se pose à nous. Etant donné que D-ieu avait prévu de libérer Rabbi Yossef Its'hak de façon miraculeuse, pourquoi divisa t-il l'événement en deux temps ? Quitter miraculeusement la prison de Chpalerka le 3 tamouz pour l'exil, puis libérer de façon tout aussi surnaturelle Rabbi Yossef Itsh'ak d'exil neuf jours plus tard ? Il aurait été plus simple que D-ieu le libère définitivement de toute emprise le 3 tamouz ?
L'Eternel désire être révélé ici-bas grâce à nos actes. C'est dans ce même esprit qu'il recrée le monde à chaque instant souligne la 'hassidout afin justement que chacune de nos actions souligne avec plus d'intensité notre lien avec le créateur. L'attachement qui nous unit à D-ieu aurait été moins fort, si l'Eternel avait d'emblé donné la possibilité à la création d'exister pour un certain temps, sans qu'Il n'intervienne. Mais cela n'est pas le cas. En recréant le monde à chaque instant, Il désire que nous ressentions le lien étroit qui nous lie à Lui.
Le monde et son habitacle naturel sont donc par excellence le lieu où l'Eternel désire que nous lui fassions honneur. Cette dimension ne peut être atteinte, que si l'Eternel intervient en « évitant » d'occulter le cours naturel des choses.
C'est pourquoi il libéra Rabbi Yossef Its'hak en deux temps. En effet, pour que les mêmes hommes qui s'étaient battus pour l'emprisonner, contribuent pleinement à sa libération, il fallait que Rabbi Yossef Its'hak parte en exil (le 3 tamouz), et que le puissant régime communiste qui l'avait contraint à quitter sa famille, soit celui qui oeuvre pour le ramener parmi les siens (les 12 et 13 tamouz).
A travers ce miracle qui emprunta les voies de la nature, l'honneur de D-ieu fut grandi dans une dimension bien plus élevée que si un prodige « pleinement »  surnaturel s'était produit.
Ce grand miracle débuta le 3 tamouz ! 
De 1927 à 1994 biens des années s'écoulèrent. L'actuel Rabbi de Loubavitch succéda à Rabbi Yossef Its'hak, et dirigea à son tour les 'Hassidims avec brio. Le 3 Tamouz 5754 (1994), nos yeux crurent saisir que l'actuel Rabbi de Loubavitch s'était voilé pour un instant. Pour autant la 'Hassidout nous enseigne qu'en ce saint jour il se révéla davantage matériellement. A l'image de ce 3 tamouz 1927 où nous surent rétroactivement (dès les 12 et 13 tamouz 1927) qu'il était la date où débuta la libération de Rabbi Yossef Its'hak.

 Que D-ieu fasse que ce dévoilement qui a débuté le 3 Tamouz 5754 (1994) se cristallise pleinement en la veille de ce 3 tamouz 5771 en recevant pleinement le  Rabbi qui est notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Séfer Hitvaadouyot 5751- Paracha Korah'. 

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil