Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 17 mai 2012

Une fierté qui transcende l’être, Où et comment placer son orgueil? (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

26 Iyar 5772

· Le message profond du débat de nos Sages

Le Talmud rapporte le débat suivant :

Rav ‘Hiya bar Achi déclare au nom de Rav : « un érudit dans la Torah devrait posséder une part de 1/64ème [de fierté], [de sorte que ceux qui ont un esprit léger ne se comportent pas avec arrogance à son égard et qu’ils acceptent ses paroles (Rachi).] »

Rav Houna, le fils de Rav Yehochoua, affirme : « [Cette petite mesure de fierté] l’embellit comme un poil décore un épi de blé. »

Rava statue : « Celui qui possède [de l’orgueil] mérite d’être mis au ban de la société. [En revanche,] celui qui en est totalement dépourvu mérite d’être mis au ban. [S’il ne possède pas un petit degré de fierté, ses voisins ne le craindront pas et il n’aura pas la capacité de leur adresser des remontrances (Rachi).] »

Rav Na’hman bar Its’hak soutient : « Ni cela [l’orgueil], ni aucune part de cela. Est-ce une petite chose, ce que dit le verset : “Tous ceux qui sont fiers dans le cœur sont une abomination pour D.ieu.” ? »

Quelle est le raisonnement du texte que Rav Na’hman bar Its’hak avance comme preuve ? L’orgueil naît de l’appréciation, parfois réaliste et parfois pas, de nos actes et de nos potentiels. Quand quelqu’un ressent de la fierté devant ses accomplissements, même si ce sentiment est justifié, il renie, dans une certaine mesure, la providence divine. Car en s’enorgueillissant, la personne attribue son succès à ses propres efforts. Si elle était consciente qu’en réalité, toute sa réussite est un don de D.ieu, et que c’est Lui qui lui accorde le potentiel de réussite, elle ne serait pas fière. Au contraire, elle reconnaitrait avec gratitude l’œuvre de D.ieu.

Il ne s’agit pas ici de minimiser l’importance des efforts humains. Il est écrit : «Et l’Eternel ton D.ieu te bénira dans tout ce que tu entreprendras», ce qui implique que les efforts sont nécessaires. Sans eux, il manquerait un vecteur à travers lequel la bénédiction divine pourrait se révéler. Mais ces efforts ne sont rien de plus qu’un moyen, la source du succès restant dans les bénédictions divines. Et quand le succès provient des bénédictions de D.ieu, il n’y a aucune raison pour que l’individu en ressente une fierté personnelle.


· Des principes personnifiés 

Moïse notre maître fut l’incarnation parfaite de ce type de confiance en soi. Il affirma lui-même au Peuple Juif : « C’est moi qui me tiens entre D.ieu et vous », et c’est lui qui écrivit le verset: « Et il ne se leva jamais en Israël un prophète comme Moïse. » Et cependant, il était « plus humble que tous les hommes sur la face de la terre. »

Moïse ne considérait pas l’orgueil et l’humilité comme des tendances contradictoires. Bien qu’il connût la grandeur de sa mission et réalisât qu’il avait été doté d’aptitudes exceptionnelles pour pouvoir l’accomplir, cela ne suscita pas chez lui un orgueil égocentrique. Au contraire, il réalisait que ces qualités lui avaient été conférées par D.ieu. Elles n’étaient pas le fruit de ses propres efforts. Bien plus encore, il estimait que si ces dons avaient été attribués à quelqu’un d’autre, cette personne aurait été encore plus performante que lui.

C’est justement à cause de cette humilité que Moïse put mettre pleinement à profit tous les potentiels dont il avait été doté.

· Le symbolisme du Sinaï

Les concepts qui précèdent se reflètent dans le nom de la Paracha de cette semaine: Behar. Behar signifie « sur la montagne ». Et plus particulièrement, comme le dit la suite du verset, il s’agit du Mont Sinaï sur lequel fut donnée la Torah.

Le Mont Sinaï représente la synthèse des deux potentiels évoqués plus haut. D’une part, il est « la plus basse de toutes les montagnes », symbolisant de ce fait l’humilité, ” et cependant, il est bien une montagne, incarnant la fierté et la force. C’est la fusion de ces deux contraires qui fit de Sinaï la « montagne de D.ieu », le lieu où D.ieu choisit de manifester Sa présence et de donner Ses enseignements.

Il subsiste cependant une légère difficulté. La Paracha ne s’intitule pas Behar Sinaï – «sur le Mont Sinaï», mais Behar, «sur la montagne». Dans ce nom, les qualités de fierté et de courage sont mises en valeur, mais pas l’influence modératrice de l’humilité de Sinaï, «la plus basse de toutes les montagnes».

La raison en est que la phrase « Behar Sinaï », « sur le mont Sinaï », se réfère à une personne qui se rappelle la nécessité de travailler sur son amour-propre. Le fait même que ces efforts soient encore nécessaires indique que l’humilité n’imprègne pas encore tout son être.

En revanche, lorsqu’une personne a complètement sublimé son identité à la mission que D.ieu lui a confiée, nul n’est besoin de lui rappeler la nécessité d’être humble. Elle ne s’intéresse plus du tout à elle-même. C’est là le sens du nom Behar, « sur la montagne »: un serviteur de D.ieu se tient avec fierté, fermement enraciné dans la force de sa mission.


Que D… fasse que la force et l’humilité qui nous portent pour servir D…. au quotidien nous donnent le mérite de recevoir dès cet instant notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Paracha Behar

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 16 mai 2012

Une fierté qui transcende l’être, Où et comment placer son orgueil ? ( I )

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

25 Iyar 5772

· Le message profond du débat de nos Sages

Le Talmud rapporte le débat suivant :

Rav ‘Hiya bar Achi déclare au nom de Rav : « un érudit dans la Torah devrait posséder une part de 1/64ème [de fierté], [de sorte que ceux qui ont un esprit léger ne se comportent pas avec arrogance à son égard et qu’ils acceptent ses paroles (Rachi).] »

Rav Houna, le fils de Rav Yehochoua, affirme : « [Cette petite mesure de fierté] l’embellit comme un poil décore un épi de blé. »

Rava statue : « Celui qui possède [de l’orgueil] mérite d’être mis au ban de la société. [En revanche,] celui qui en est totalement dépourvu mérite d’être mis au ban. [S’il ne possède pas un petit degré de fierté, ses voisins ne le craindront pas et il n’aura pas la capacité de leur adresser des remontrances (Rachi).] »

Rav Na’hman bar Its’hak soutient : « Ni cela [l’orgueil], ni aucune part de cela. Est-ce une petite chose, ce que dit le verset : “Tous ceux qui sont fiers dans le cœur sont une abomination pour D.ieu.” ? »

Quelle est le raisonnement du texte que Rav Na’hman bar Its’hak avance comme preuve? L’orgueil naît de l’appréciation, parfois réaliste et parfois pas, de nos actes et de nos potentiels. Quand quelqu’un ressent de la fierté devant ses accomplissements, même si ce sentiment est justifié, il renie, dans une certaine mesure, la providence divine. Car en s’enorgueillissant, la personne attribue son succès à ses propres efforts. Si elle était consciente qu’en réalité, toute sa réussite est un don de D.ieu, et que c’est Lui qui lui accorde le potentiel de réussite, elle ne serait pas fière. Au contraire, elle reconnaitrait avec gratitude l’œuvre de D.ieu.

Il ne s’agit pas ici de minimiser l’importance des efforts humains. Il est écrit : «Et l’Eternel ton D.ieu te bénira dans tout ce que tu entreprendras», ce qui implique que les efforts sont nécessaires. Sans eux, il manquerait un vecteur à travers lequel la bénédiction divine pourrait se révéler. Mais ces efforts ne sont rien de plus qu’un moyen, la source du succès restant dans les bénédictions divines. Et quand le succès provient des bénédictions de D.ieu, il n’y a aucune raison pour que l’individu en ressente une fierté personnelle.


· Drainer un potentiel plus profond

Néanmoins, comme l’indiquent les autres Sages mentionnés plus haut, il existe un avantage à posséder une petite quantité de fierté, car si la personne ne s’exprime pas avec assurance, ses paroles n’auront pas de poids. Et sans une certaine mesure de confiance en soi, cette personne ne sera pas à même de persévérer face aux difficultés de la vie. De plus, les sentiments de satisfaction et de fierté encouragent la joie, qui est l’un des éléments fondamentaux dans le service divin.

Il est toutefois possible de bénéficier des avantages de la fierté sans subir ses inconvénients. Car il est une source plus profonde de fierté que notre égo, nos propres qualités ou nos accomplissements. D.ieu « nous a rendus saints par [Ses] commandements et nous a rapprochés de [Son] service », nous gratifiant d’un lien de proximité avec Lui et de la mission de raffiner et d’élever le monde entier. La conscience de ce lien et l’identification avec cette mission engendrent une fierté et une satisfaction profonde et un sentiment d’accomplissement.

· La synthèse pas le conflit

Cette approche permet de considérer l’humilité et la fierté comme des qualités complémentaires. Développer une humilité altruiste encourage la personne à renforcer son lien avec D.ieu et Son service, ce qui, à son tour, engendre une source plus profonde de fierté et d’estime de soi.

De fait, cette sorte de fierté est plus puissante que celle qui découle de l’appréciation de ses propres qualités. L’orgueil égocentrique est limité et peut être diminué par une forte opposition ou un défi considérable. En revanche, la force personnelle qui dérive de l’engagement à accomplir la volonté de D.ieu reflète la nature infinie de son objectif. Rien ne peut l’arrêter.

Nos Sages ont fait allusion à cette idée lorsqu’ils ont dit : « Le serviteur d’un roi est tel un roi lui-même. » Un serviteur n’est pas considéré comme une entité distincte de son maître: il est comme une extension de la personne de son maître. Ainsi la confiance en soi manifestée par le serviteur n’est-elle pas la sienne propre, mais celle de son maître, et véhicule tout le pouvoir de la position de son maître.

Une personne totalement dévouée au service divin révèle ainsi des ressources intérieures bien plus puissantes que celles qu’elle possède de par elle-même. Elle déborde de force et d’énergie et s’avère apte à canaliser ces énergies et à les transformer en entreprises productives.


Que D… fasse que la force et l’humilité qui nous portent pour servir D…. au quotidien nous donnent le mérite de recevoir dès cet instant notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Paracha Behar

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 15 mai 2012

Les valeurs éternelles de la thora

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

24 Iyar 5772

Ne pouvant rembourser ses dettes ou son larcin, un juif peut se retrouver vendu comme esclave. Un juif comme un non-juif peuvent se porter acquéreur de sa personne. Pour autant, cet enfant d'israël a-t-il le statut d'esclave auprès de ses nouveaux maîtres ? Y-a-t-il une différence si son maître est juif ou non?

Notre sidra évoque les deux cas. Rachi souligne que dans chacune des hypothèses, il ne perd pas son identité d'enfant d'israël. Cela justifie pourquoi il ne peut demeurer esclave indéfiniment. Pour autant, durant sa période de servitude, a-t-il le statut d'un employé dont on a loué les services pour un certain temps, ou est-il la toute propriété de son nouveau maître temporaire?

La différence est majeure. Employé, on ne peut pas lui faire faire tout et n'importe quoi. Seules des tâches utiles et respectables peuvent lui être attribuées. En tant qu'acquisition de son maître, il est son objet. Il ne peut refuser aucune tâche.

Selon Rachi, il apparaît qu'un juif vendu à un autre juif est la toute propriété de son maître. Pour autant, la thora a défini des règles très strictes, quant aux taches que le maître peut confier à son esclave. Le respect d'autrui doit accompagner cette servitude souligne la thora.

Par contre, si un juif se retrouve vendu à un maître non-juif, la thora le définit comme son employé et non comme son serviteur. Pourquoi cette différence de statut, quand il est vendu à un maître juif ou non-juif?

Esclave chez un maitre juif, ils sont tous les deux soumis aux lois de D. . La thora n'a pas craint qu'une fois vendu comme esclave, ce dernier abandonne les valeurs du judaïsme. Son maître ne peut lui inspirer une telle conduite, lui qui doit aussi servir l'Eternel. C'est pourquoi la thora considère le maître juif, propriétaire du corps de son serviteur.

Vendu à un non-juif, l'esclave israélite pourrait trouver là l'opportunité de quitter ses valeurs. C'est pourquoi la thora l'a considéré employé chez son nouveau maître. Son acquéreur n'a pas la main mise sur lui et ne peut donc l'influencer outre mesure dans sa perception de la vie.

Cette distinction établie par la thora dans ces deux cas, découle de l'idée première que nous sommes avant tout les serviteurs de D. !


Que D. fasse que nous qui le servons depuis toujours ayons le mérite d'être récompensés aujourd'hui encore pour ce « travail de qualité » en vivant les temps messianiques dès à présent en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch Likoutei Sih'ots Vol XXXII, Sih'a II

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 14 mai 2012

Les bénédictions de D.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

23 Iyar 5772

« Si vous suivez mes décret et accomplissez mes commandements. Je donnerai Mes pluies en leur temps ». Promet D. aux enfants d'Israël au début de la sidra Be'houkotaï. Rachi souligne l'interrogation de nos sages : « accomplissez mes commandements » nous apprend l'importance de réaliser les mitsvots. Que nous enseignent dès lors, dans la suite du verset, les mots «si vous suivez mes décrets»?

Les décrets font eux aussi partie des mitsvots ! Ils regroupent l'ensemble des commandements ne présentant aucune explication cartésienne qui justifient leurs applications.

La question se pose donc : Que vient désigner de plus le mot « décret » que n'a pas enseigné l'injonction « accomplissez mes commandements » dans ce verset ?

Les efforts associés à la compréhension des textes de notre thora est la réponse de nos sages. Pour autant, ne pourrait-on pas supposer qu'il s'agit là seulement de l'injonction d'étudier la thora à travers les mots « si vous suivez mes décrets », sans aller jusqu'à s'épuiser pour la comprendre ?

Mais si tel était le cas, la thora ne nous enseignerait rien de nouveau à travers le mot «décret»! Etudier la thora est un des 613 commandements. Ce devoir nous a déjà été délivré à travers les mots « accomplissez mes commandements ».

Force est de conclure que « Si vous suivez mes décrets » vient souligner l'importance d'aller au-delà de nos limites dans la compréhension des textes toranniques.

Comment savoir si ses limites ont été franchies ? Si nous nous sommes épuisés à la tâche. 
Comment être sûr que D. se suffit de cette fatigue ? Si cet effort a gravé en nous les paroles de thora étudiées. 

Comment associer l'injonction de « suivre les décrets de D. » à l'effort de graver en nous les textes que nous étudions ? 

«Décret» se dit «'Hok» en hébreu. Il présente la même racine que le mot «'Hakika-graver» souligne l'Admour Hazaken dans le Likoutei Torah (début de la sidra Be'houkotaï). La thora attend donc de nous que nous gravions en nous ses paroles, afin que D. puisse réaliser Sa promesse: « Si vous suivez mes décret et accomplissez mes commandements. Je donnerai Mes pluies en leur temps. », à savoir toutes les bénédictions qu'un homme puisse espérer, matériellement et spirituellement avec paix et tranquillité. 


Qu'elles nous soient donc toutes délivrées dès à présent, avec la réception dès cet instant de notre Juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch Likoutei Sih'ots Vol XVII, Sih'a I- Paracha Bé'oukotaï

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 13 mai 2012

La présence effective de D.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

22 Iyar 5772

La sidra Béhar nous délivre dès son début l'injonction de garder la chemita (jachère). «Six années durant vous travaillerez la terre, durant la septième le sol sera laissé en jachère». La Thora nous expose le principe comme les détails de cette loi. Ils nous ont été donné sur le mont Sinaï nous enseignent Rachi.


D'où le sait-il ? La juxtaposition de la loi de la chemita (jachère) et des mots «har (mont) Sinaï» nous révèle que ces lois nous ont été données sur le mont Sinaï. 

De même nous enseigne-t-il, toutes les 613 lois ont été données sur le mont Sinaï dans leurs généralités et dans leurs détails. 

Pour autant en quoi se distingue la loi de chemita (jachère) des autres commandements pour avoir été prise comme exemple pour cette déduction

En fait ce commandement reflète de façon toute particulière notre façon de devoir vivre la thora et ses commandements au quotidien. En effet la terre doit se reposer la 7éme année afin que nous puissions la cultiver durant six ans. Durant cette année sabbatique, le propriétaire terrien se détache de son quotidien. Astreint durant six ans à faire de son mieux pour gagner sa vie en labourant son champ, D. attend de lui durant la 7éme année qu'il réalise combien l'Eternel n'est pas limité par le matériel. Qu'il peut lui délivrer sa subsistance sans qu'il ne fournisse d'efforts. 

D. attend de l'homme durant ces moments qu'il place entièrement sa confiance en D. . Il verra alors comment l'Eternel lui donnera dès la 6éme année, de quoi se nourrir jusque durant trois ans dans certains cas. Cette confiance en D., c'est durant la 7ème année qu'il la renforce. Il peut y prendre du recul par rapport à son quotidien et saisir comment D. dirige seul le monde. 

Dès lors il y trouve la force de vivre différemment les six prochaines années de culture. Chacune de ses actions seront davantage empreintes de l'idée : Tous les efforts réalisés dans mon labeur ne sont là que pour permettre à la bénédiction divine de se déposer dans ce que je fais. 

Cette même idée se retrouve dans tous les 613 commandements. S'investir pleinement en eux au point d'oublier tout le reste. Dans le même temps, nous nous devons de respecter chaque loi dans ses moindres détails

« Quitter le quotidien pour mieux y revenir » est donc l'idée que met en lumière la mitsva de chemita, et que nous retrouvons de façon plus effacée dans tous les 613 commandements. 

C'est pourquoi la mitsva de chemita est le commandement dont on peut tirer une leçon 
pour toutes les autres 612 mitsvots ! 


Que D... fasse que la joie avec laquelle nous accomplissons chaque jour les commandements de la Thora nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch Likoutei Sih'ots Vol I - Paracha Béhar

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de 
maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
L

Comment accomplir une mitsva ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

21 Iyar 5772

Les mitsvots de la Thora sont composées de principes généraux et de détails. Pour autant, à quel moment nous ont été livré ces généralités et ces particularités?


Pour Rabbi Akiva, l’ensemble nous a été livré sur le mont Sinaï, lors du don de la thora. Pour Rabbi Ichmaël, seules les généralités nous ont été données lors de ce dévoilement divin. Les détails quant à eux nous ont été enseignés plus tard, dans la tente d’assignation du tabernacle (oheil moéd chel hamichkan). 

Pour autant derrière cette divergence d’opinion, quel est le point de discussion entre Rabbi Akiva et Rabbi Ichmaël ? Plus encore, comment doit-on accomplir concrètement une mitsva?

Pour Rabbi Ichmaël, la soumission à la volonté de D… est la première motivation qui doit accompagner l’homme lorsqu’il réalise une mitsva. Cette idée justifie pourquoi les âmes des enfants d’israël les quittèrent lorsque D… prononça chacun des dix commandements. Qu’il y était question de n’avoir qu’un seul D… ou de ne pas tuer, dans tous les cas ce fut le dévoilement de la volonté divine qui suscita en eux un tel amour pour l’Eternel, à tel point que leurs âmes désirèrent rejoindre leur créateur. 

Quant à la compréhension des détails propres à chaque commandement, elle viendra plus tard. C’est pourquoi Rabbi Ichmaël considère que les particularités nous furent révélées bien après, dans la tente d’assignation du tabernacle (oheil moéd chel hamichkan). 

Pour Rabbi Akiva, l’accomplissement des mitsvots procède d’une autre démarche. Nous devons avant tout être animés par la volonté de nous fondre en D… . Que ce soit lors de la prise conscience du principe général de la mitsva, ou lorsque nous nous approfondissons dans les détails qui composent ce commandement. S’unir à D… au-delà de nos capacités intellectuelles doit être notre seule volonté à chaque étape de la réalisation d’une mitsva. 

C’est pourquoi selon Rabbi Akiva, généralités et détails nous furent donnés ensemble au mont Sinaï. C’est ainsi que durant toute sa vie Rabbi Akiva illustra sa façon de pensée, en cherchant à se fondre à D…, à travers la réalisation de tous les commandements divins. 


Que D… fasse que l’ensemble des mitsvots que notre peuple a accompli au fil des générations nous donnent le mérite de recevoir dès aujourd’hui notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch Likoutei Sih’ots Vol XVII, Sih’a I - Paracha Behar

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.