Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 24 septembre 2011

L’Enjeu De Chaque Roch Hachanna

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

24 Eloul, 5771

Parcourez l’ensemble du rituel de prière des Jours Solennels, vous ne trouverez aucune mention de la naissance d’Adam. Ce que vous trouverez est l’affirmation « aujourd’hui le monde est né. » Vous trouverez également cette phrase énigmatique, fréquemment répétée, « Ce jour marque le début de Ton œuvre, en souvenir du premier jour. »

La Genèse nous relate qu’Adam fut créé le sixième jour de la création : pour autant il y avait déjà un monde avant l’homme. Un monde, il est vrai, radicalement différent de celui que nous connaissons, dans lequel la matière, l’énergie, le temps et l’espace furent portés à l’existence et prirent forme. Un monde dans lequel les évènements se succédèrent à une rapidité que notre réalité ne connaît plus, où la simplicité évolua en complexité en quelques instants. Mais c’était néanmoins un monde. Pourquoi, alors, commémorons-nous Roch Hachana le jour anniversaire de la création d’Adam et pas six jours plus tôt, lors de l’anniversaire de la création du monde ?

Parce que nous ne célébrons pas un anniversaire. « Aujourd’hui, le monde est né » signifie aujourd’hui, maintenant. Aujourd’hui, le monde renaît. Ce jour de Roch Hachana est «le début de Ton œuvre » et évoque la première fois où le monde fut fait. Sauf que la première fois, le monde fut créé « à titre gracieux ». Depuis lors, cela dépend de nous, l’humanité, les Adam. Et c’est pour cela que cela intervient le jour de notre anniversaire, à Roch Hachana. Nous naissons à nouveau et à travers nous renaît aussi tout le cosmos.

Tout le cosmos est branché sur équipement respiratoire. Comme les pixels lumineux qui forment les lettres sur un écran, comme une image holographique plus vraie que nature : débranchez la prise et tout disparaît sans laisser de trace. Si D.ieu devait débrancher Sa création (ce qu’à D.ieu ne plaise), l’espace ne serait pas vidé, l’espace lui-même disparaîtrait. Le temps lui-même serait annulé – le monde n’aurait jamais existé, toute son histoire serait effacée. Il ne resterait rien, pas même une « mémoire morte ».

Il n’existe pas une seule particule dans notre univers qui assure sa propre existence. À chaque instant, l’univers tout entier avec tout ce qui s’y trouve palpite au rythme de l’énergie vitale qui le porte à l’existence. Notre planète est une pendule dont les pulsations sont rythmées par le cycle des instants, des jours, des mois et des années. À chaque instant, la vie requise pour cet instant surgit, est absorbée puis retourne à sa source. À chaque jour, à chaque mois son énergie. Le terme hébraïque qui désigne le mois est ‘hodech, qui signifie renouvellement.

Mais le plus important renouvellement de vie est celui qui a lieu à Roch Hachana. C’est en effet le moment où l’ensemble de la vie de l’année précédente retourne à sa source et où une vie nouvelle, telle qu’il n’en a jamais existé auparavant, émerge du néant pour faire exister le monde pour une année entière.

La nature de ce nouveau flux d’énergie détermine toute la réalité, comme le poète du Ma’hzor l’écrit : « qui mourra et qui vivra. » Certaines années sont des années d’abondance, d’autres portent en elles des bénédictions plus fines, plus cachées. Il y a des années de joie et des années de défis.

Toutes les dimensions de la nouvelle année font leur entrée dans le monde au cours des 48 heures de Roch Hachana. C’est pour cette raison que chaque instant de ces 48 heures compte. Et c’est pour cela que nous l’appelons « Roch Hachana » – la « tête » de l’année et pas seulement « le jour de l’an » ou « la nouvelle année » : de la même manière que la tête contient un fusible neuronique pour chaque partie du corps, la tête de l’année est un concentré de toute l’année qui commence. C’est la porte par laquelle tout pénètre dans l’existence.

N’importe quel instant de Roch Hachana pourrait contenir le jour le plus important de votre nouvelle année. Roch Hachana est, si l’on peut dire, le « canal de naissance » de la nouvelle année.


Que D… fasse que durant ces jours qui nous préparent à la nouvelle année, nous ayons le mérite de recevoir dès l’instant présent notre juste Machia’h .

Issu de plusieurs Discours du Rabbi de Loubavitch sur Roch Hachanna.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.

  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 22 septembre 2011

Le But De La Descente De L'Ame Divine Sur Terre

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

23 Eloul, 5771

Roch Hachana est l'anniversaire de la création de l'homme, la dernière de toutes les créatures et la plus élevée dans l'ordre du développement. La supériorité de l'homme sur la bête réside dans son intelligence. On pourrait penser, par conséquent, que le service de Roch Hachana serait illuminé par des dissertations et discussions intellectuelles, au cours desquelles, l'homme pourrait démontrer sa supériorité sur toutes les autres formes de la création.

Cependant, le point culminant du service de Roch Hachana est la Tekiath Choffar, une simple cérémonie où l'on entonne le son de la corne de bélier.

Il y a dans ceci une profonde leçon : Roch Hachana, début et assise de toute l'année, est inauguré par le son de la corne d'une bête, pour nous enseigner que bien que l'homme soit une créature pourvue d'intelligence et doive se servir de son intellect dans sa vie quotidienne, la base de sa vie intellectuelle doit être la soumission à D.ieu, avec la soumission absolue de la bête dépourvue d'intelligence.

Rabbi Israël Baal Chem Tov, fondateur du 'Hassidisme, racontait au sujet de la sonnerie du Choffar, la célèbre parabole suivante :

Un roi avait un fils unique qui était comme la prunelle de ses yeux. Le prince était bien élevé ; le roi décida qu'il devrait voyager vers d'autres pays pour poursuivre ses études et se familiariser avec d'autres coutumes et enseignements. Le roi lui assigna des serviteurs et ordonna aux nobles de l'accompagner afin que le prince puisse voyager luxueusement et visiter tous les pays et les îles lointaines. Et que, par ces voyages, le prince atteigne un degré élevé de sagesse et de connaissance.

Plusieurs années passèrent. Toute la richesse que le roi avait fournie à son fils pour le voyage avait été dépensée par le prince pour l'amour du luxe auquel il avait été habitué. En fait, au cours de ses périples, le prince avait acquis un goût encore plus grand du luxe et la fortune de son père fut dilapidée pour satisfaire ses nouveaux désirs à un point tel que le prince dut vendre absolument tout ce qu'il possédait.

En poursuivant son voyage, le prince arriva dans un pays si éloigné du sien que les habitants n'avaient jamais entendu parler de son père, le grand roi. Ils ne crurent pas qu'il était un prince, pas plus qu'ils n'avaient jamais entendu parler de son royal père.

Lorsque le prince se rendit compte finalement qu'il n'y avait plus aucun espoir pour lui, là-bas, ni de répit à son âme torturée, il décida du fond de sa détresse de retourner vers son pays natal, le pays de son royal père.

Au cours de ces nombreuses années d'errance, cependant, le prince avait oublié jusqu'au langage de son pays ! Lorsqu'il y retourna, il commença à s'exprimer par gestes pour tenter de faire comprendre aux gens qu'il était le fils de leur roi. Mais le peuple se moqua de lui : « Est-il possible que le fils de notre puissant monarque soit vêtu de haillons et de guenilles ? » Ils le malmenèrent si violemment qu'il fut blessé et meurtri de la tête aux pieds avant qu'il atteigne finalement la cour du palais royal de son père. Une fois encore, il essaya par des gestes d'indiquer aux gardes qu'il était le fils du roi, mais ils l'ignorèrent.

Désespéré, le prince commença à crier, gémir et se lamenter, dans l'espoir que son père, le roi, reconnaisse sa voix. Lorsque le roi entendit les cris, il s'exclama : « N'est-ce pas la voix de mon fils criant vers moi dans sa détresse ? » Le grand amour qu'il avait pour son fils jaillit de son être et il courut vers lui, l'étreignit et l'embrassa.

Le « roi » c'est le Tout-Puissant, le Suprême Roi des rois. Le « prince » c'est le peuple juif, le fils bien-aimé de l'Éternel. L'âme divine est envoyée « en voyage » ; elle pénètre le corps afin que grâce à l'accomplissement des mitsvot et des bonnes actions il se purifie et s'élève à un plus haut niveau. Cependant par l'amour de son propre corps, par les désirs matériels, le « prince » erre au loin, vers un endroit (un état d'esprit) où le nom de son Père (D.ieu) est complètement inconnu. Ainsi que l'a déclaré le Pharaon de l'ancienne Égypte : « Qui est ce D.ieu à qui je doive obéir ? Je ne connais pas D.ieu. »

Le résultat de toutes ces errances est que l'âme du Juif oublie et perd tout ce qu'elle avait auparavant (comme dans la parabole le prince gaspille toute la richesse de son père) et que finalement, le Juif oublie même le « langage » de son pays natal - la connaissance de l'âme et sa familiarité avec la piété. De désespoir, le Juif commence à retourner et, à Roch Hachana, il émet un cri incohérent, le son du Choffar, afin que son Père puisse reconnaître sa voix. L'appel du Choffar est en vérité le cri du plus profond de nos coeurs, exprimant à D.ieu notre remord profond pour notre passé et notre ferme résolution d'écouter Sa voix à l'avenir.

En entendant ce cri, le Suprême Roi des rois « s'éveille » et montre Son grand amour pour Son fils unique. Il pardonne à Son fils ses mauvaises actions passées, ainsi que cela se passe à Yom Kippour, le Jour de Pardon. Puis, tout blanchis, nous commençons une « nouvelle page » en célébrant la fête de Souccot et, comme dans la parabole, notre Père, le Tout-Puissant, nous étreint et nous enveloppe dans la Souccah.


Que D. fasse que cette étude nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu de plusieurs Discours du Rabbi de Loubavitch sur Roch Hachanna.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.
  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 21 septembre 2011

Que Faire Pour Etre Entendu de D. à Roch Hachanna ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

22 Eloul, 5771

La mitsva prédominante de Roch Hachanna est le choffar. Le Baal Chem Tov nous délivre une parabole qui nous permettra de comprendre le sens de ce commandement. Il compare cette sonnerie à un fils qui crie : Papa, papa sauve-moi ! 


Rabbi Yossef Its'hak souligne que l'idée principale à retenir dans cet exemple est le cri. Peu importe le contenu qui accompagne cet éveil, le principal est de le crier à D. 

La Torah nous assure que cet élan venu du coeur sera entendu par l'Eternel. En effet, les sonneries du choffar sont annoncées par une bénédiction. Que dit-elle ? « (Lui qui) écoute les sonneries de son peuple d'Israël avec miséricorde ». Instaurée par nos sages, on ne peut imaginer qu'ils l'auraient établie si l'Eternel n'était pas prêt à écouter favorablement les sonneries du choffar qui suivront cette bénédiction. 

Fort de cette démonstration, nous avons la certitude que l'Eternel désire entendre nos prières en ces jours saints. Qu'il languit encore plus que nous, le moment où Il pourra nous prodiguer tous les bienfaits matériels et spirituels dont nous avons besoins. Qu'il n'y a pas l'ombre d'un doute quand à la prédisposition de D. à notre égard de déverser sur notre peuple des flots de bénédictions. 

Roch Hachana peut se résumer en deux idées : 

1. Nous nous engageons à reconnaître l'Eternel comme notre Roi, 

2. Il prend sur Lui en retour de répondre à nos besoins matériels avec largesse.


Que D. fasse que cette année 5772 soit l'année de toutes les douceurs matérielles et spirituelles. Que chacun des enfants du peuple juif voit ses souhaits, ses attentes, ses désirs réalisés. Que D. entende la prière et le cri de chacun d'entre nous durant ces jours solennels. Que nous ayons le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.

  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


mardi 20 septembre 2011

Que se passe-t-il à Roch Hachanna ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

21 Eloul, 5771

La fête de Roch-Hachanna peut être vue sous trois angles qui reflètent chacun un aspect différent du service de D-ieu :

1. Roch-Hachanna fait partie d'un ensemble de dix jours appelés Asséreth Yémé Téchouva- les Dix jours de Téchouva. Le prophète dit à leur sujet (Isaïe 55 - 6) : « Cherchez D-ieu pendant qu'Il est accessible ! Appelez-le tandis qu'Il est proche. »

2. Roch-Hachanna a un caractère qui lui est propre : c'est la tête de l'année.

3. La Mitsva du jour de Roch-Hachanna est d'écouter le Choffar.

Il est clair que si nous avions à classer par ordre d'importance ces trois composantes, nous le ferions de la façon suivante : Le caractère spécifique de Roch-Hachanna précéderait les deux autres, à savoir le phénomène de Téchouva contenu dans ce jour. La Téchouva transcende toutes les autres Mitsvoth. Grâce à elle, l'homme est capable de rectifier les erreurs commises dans la pratique des Mitsvoth. Enfin, viendrait en troisième position, la Mitsva particulière de ce jour - le Choffar.

Le Talmud affirme que la mission spécifique de Roch-Hachanna est de couronner le Roi - D-ieu. L'acceptation d'un Souverain est un préalable à la pratique de Ses Mitsvoth. D-ieu dit d'ailleurs : « Acceptez d'abord Ma royauté et ainsi vous pourrez adhérer à mes décrets. » Nous en déduisons donc que la Téchouva - dont l'objet est de rectifier les égarements de la pratique des décrets du Roi - ne peut prendre place qu'après que l'homme ait accepté la Royauté de D-ieu.

Nous retrouvons là trois expressions du service de D-ieu : La pratique des Mitsvoth exprime notre attachement à la Volonté Révélée de D-ieu. La Téchouva traduit notre rapport avec le projet Divin tel qu'il transcende Sa Volonté. Alors que l'action de couronner D-ieu, le Roi et le fait de se placer sous Sa Domination créant chez l'homme un lien qui dépasse toutes les définitions. Il s'agit d'une union avec Son Essence. Cela vient souligner l'importance du rôle du Juif dans la création : il est capable d'atteindre le degré de l'unification absolue avec Hachem. Il éveille en Lui le désir de régner sur Sa Création dans son ensemble et sur le peuple Juif en particulier.

Ces trois aspects sont sous-entendus dans le nom de la fête - Roch Hachana qui signifie tête de l'année et non début de l'année. En effet la tête possède tous ces caractères :

1-Elle est supérieure aux autres parties du corps. 2-La tête est le siège du système nerveux qui anime tout le corps. 3-La tête dirige et contrôle de manière permanente tous les autres organes. Ces trois qualités sont aussi celles de Roch-Hachanna :

L'aspect propre à Roch-Hachanna est l'action de couronner D-ieu. Nous créons ainsi un lien avec Son Essence, une union qui dépasse toute autre expérience spirituelle vécue pendant l'année. Ceci correspond à la tête qui est supérieure au reste du corps (1).

La tête produit la vitalité du corps tout en restant au-dessus de lui. La Téchouva de Roch-Hachanna anime les Mitsvoth de l'année, tout en les transcendants (2). Enfin, les bonnes décisions et la Mitsva du Choffar affectent les Mitsvoth de l'année entière - exactement comme la tête qui commande et contrôle chaque geste de notre corps (3).


Que D. fasse que durant ces jours qui nous préparent à la nouvelle année, nous ayons le mérite de recevoir dès l'instant présent notre juste Machia'h 


Issu d'un discours du Rabbi de Loubavitch : Likoutei Si'hots vol.IV - Roch Hachanna

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.

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lundi 19 septembre 2011

La Valeur Du 18 Eloul


Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

20 Eloul, 5771

Durant le mois d’Eloul il nous est plus facile de revenir vers D…. . Ce mois possède aussi un caractère spécial, dont la signification est grande pour le monde ‘hassidique, et, à travers lui, pour tous les Juifs. Car le 18 Eloul célèbre la fondation du mouvement 'hassidique. En effet c'est à cette date, en 1734, que Rabbi Israël Baal Chem Tov commença à répandre et à promouvoir, officiellement et publiquement, les enseignements et les pratiques du 'Hassidisme.

Comme tel, ce jour devint une date significative de notre calendrier, car ce n'est pas seulement le jour anniversaire de la naissance du Baal Chem Tov, mais aussi celui du mouvement et de l'école de pensée attachés à son nom ; mouvement qui apporta tant de lumière, de réconfort et de détente spirituels à tous les Juifs du Monde.

Ce même jour, le 18 Eloul 1745, naquit aussi Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi, fondateur du 'Hassidisme ‘Habad actuellement plus connu sous le nom de Loubavitch. Une signification particulière s'attache au nombre 18, dont l’équivalent hébraïque du point de vue des lettres de l'alphabet est חי'('Haï – vivant).

Aussi cette date fut-elle connue sous le nom de « ‘Haï Eloul », et est interprétée comme le jour qui apporte au mois d'Eloul sa vie et sa signification, rendant vivants et significatifs tous les jours de ce mois, en particulier les douze jours qui restent encore à courir après cette date jusqu’à Roch Hachana. En effet chacun des douze jours qui restent correspondent aux douze mois de l'année finissante : un jour pour chaque mois, chaque jour avec ses tâches et ses objectifs propres.

Cette interprétation symbolique de ‘Haï Eloul (donner vie au mois d’Eloul comme à ses douze derniers jours) est en plein accord avec la mission que ceux sont fixés les maîtres de la ‘Hassidout à commencer par le Baal Chem Tov, promouvoir la renaissance religieuse au sein de toutes les communautés juives.

En effet, Rabbi Israël Baal Chem Tov avait pris pour tâche de souligner et de révéler la potentialité illimitée de chaque individu, sans considération d'état ou de lieu. Il s'efforça d'animer, de rendre active et signifiante la judaïcité de chacun en irradiant celui-ci de la lumière de la Torah et des Mitsvot. Par son approche positive, par ses enseignements inspirants, par ses pratiques réconfortantes, le 'Hassidisme montra (et continue de montrer) la voie vers une manière de servir D.ieu en accord avec un sens profond de la vie.

Rabbi Chnéour Zalman poursuivit l'oeuvre du Baal Chem Tov, son aïeul spirituel, prodiguant ses efforts dans un oubli total de lui même. Grâce à lui, les traditions 'hassidiques furent implantées dans toutes les communautés juives.
Aussi que D… fasse qu’en ces jours qui succèdent à la naissance des deux luminaires que sont le Baal chem tov et l’Admour Hazaken et au ‘Hassidisme, nous ayons le mérite de vivre les temps messianiques en recevant notre juste Machia’h en cet instant.


Issu de plusieurs discours du Rabbi de Loubavitch sur le 18 Eloul.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tousnos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.

  • MESDAMES(vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes. 
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil. 

dimanche 18 septembre 2011

Biographie de L'Admour Hazaken (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

19 Eloul, 5771

Parallèlement, son enseignement reçut une diffusion de plus en plus large. Il rédigea le Choul'hane Aroukh, dont la première partie, les « Lois de l'étude de la Torah », fut publiée en 5554 (1794). Pour ce qui est de la 'Hassidout, son système de pensée est exposé dans son ouvre monumentale, le Tanya, « Loi écrite de la 'Hassidout », d'abord diffusée sous forme manuscrite, puis imprimée en 5557 (1797).

En outre, une large compilation de ses commentaires se trouve dans deux importants volumes, « Torah Or » et « Likoutei Torah ». Le Tséma'h Tsédek, son petit fils, publia le « Torah Or » en 5597 (1837) et le « Likoutei Torah » en 5608 (1848).

Il fit alors l'objet d'une dénonciation de la part de ses opposants. En effet, il était responsable, en Russie, de la collecte des fonds pour soutenir la communauté 'hassidique de Terre Sainte, dirigée par Rabbi Mena'hem Mendel de Vitebsk. Or, Erets Israël était alors sous domination turque et la Turquie était l'ennemi de la Russie. Il fut donc arrêté, en 5559 (1799), le lendemain de la fête de Souccot, puis emprisonné à Pétersbourg, dans la forteresse Pétropavlov.

Son incarcération sema le désarroi parmi les 'hassidim 'Habad et sa première réaction fut de leur écrire après sa libération une lettre, pour leur interdire tout acte de vengeance. Il fut libéré le mardi 19 Kislev, date qui est devenue le Rosh Hashana de la 'Hassidout, un jour où l'on ne dit pas les Ta'hanoun (supplications).

Par la suite, son enseignement se diffusa largement. Deux ans plus tard, il fut de nouveau convoqué à Pétersbourg, le lendemain de Souccot. Il fut libéré au milieu de la fête de 'Hanouccah et quitta Pétersbourg le 11 Mena'hem Av 5561 (1801) pour s'installer à Lyadi.

Rabbi Chnéour Zalman prit position contre l'invasion française de la Russie, conscient de l'influence néfaste qu'elle aurait eu sur les Juifs. Poursuivi par les armées de Napoléon Bonaparte, fortes de quarante milles hommes, il dut s'enfuir, sur le conseil du général Nébrowsky et quitter Lyadi, la veille du Chabbat qui bénit le mois d'Eloul 5572 (1812). Avec sa famille et de nombreux 'Hassidim, il erra d'une ville à l'autre et arriva, le 12 Tévet 5572 (1812) dans le village de Pyéna, près de Koursk. C'est là qu'il quitta ce monde, à l'issue du Chabbat, veille du dimanche 24 Tévet. Il repose à Haditch près de Poltava.

Rabbi Chnéour Zalman eut trois fils et trois filles. Ses trois fils furent Rabbi Dov Ber, qui lui succéda, Rabbi 'Haïm Avraham et Rabbi Moché. Tous trois se consacrèrent en particulier à la diffusion des écrits de leur père. Ses trois filles furent la Rabbanit Freïda, la Rabbanit Devorah Léa, mère du Tséma'h Tsédek, qui offrit sa vie en échange de celle de son père à la suite d'une accusation portée contre la 'Hassidout auprès du tribunal céleste, et la Rabbanit Ra'hel.

Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi est appelé de différentes manières : 
  • Les 'Hassidim l'appellent l'Admour HaZakène en hébreu ou l'Alter Rebbe en yiddish, ce qui veut dire « le Vieux Rabbi », du fait qu'il fut le premier Rabbi de 'Habad et le père de la dynastie des Rabbis de 'Habad. 
  • Il est appelé aussi Baal HaTanya vehaChoul'hane Aroukh, signifiant « l'Auteur du Tanya et du Choul'hane Aroukh », ou seulement Baal HaTanya
  • Il est fait souvent référence à lui comme « le Rav », du fait de son extraordinaire génie en matière de loi juive. Ainsi, son Choul'hane Aroukh (code de lois juives) est souvent appelé « Choul'hane Aroukh HaRav » pour le distinguer du Choul'hane Aroukh de Rabbi Yossef Karo dont il est une synthèse magistrale. 
Dans certains ouvrages de Halakha comme le Michna Broura, on l'appelle par l'acronyme « GRaZ », pour « le Gaon Rabbénou Zalman », ou « RaZ » pour « Rabbénou Zalman ».

Que D. fasse que par le mérite de ce 18 Eloul vécu ce chabbat, date marquée par la naissance du Baal Chem Tov et de L'Admour Hazaken- Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi-nous ayons le mérite de recevoir aujourd'hui même notre juste Machia'h.

Issu de Biographies sur L'Admour Hazaken-Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi -18 Eloul

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.

  • MESDAMES (vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.



Biographie de L'Admour Hazaken (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

17 Eloul, 5771

Rabbi Chnéour Zalman Baroukhovitch, fils de Rabbi Baroukh et de la Rabbanit Rivka, naquit le 18 Eloul 5505 (1745). Descendant en droite ligne du Maharal de Prague, l'arbre généalogique de sa famille remonte au roi David. Le Baal Chem Tov, par la bénédiction de qui cette naissance se produisit, indiqua aux parents de quelle façon il fallait éduquer l'enfant. Son âme, en effet, issue du monde spirituel d'Atsiloutdescendait sur terre pour la première fois, avec la mission de traduire son propre enseignement dans les termes de la raison. À un an, l'enfant parlait déjà comme un adulte. Régulièrement, le Baal Chem Tov était, à sa demande, tenu informé de tout ce qui le concernait.

Très tôt, les qualités intellectuelles de Rabbi Chnéour Zalman furent reconnues. À deux ans, il témoignait d'une mémoire hors du commun et d'une intelligence fabuleuse. À trois ans, il fut conduit chez le Baal Chem Tov, qui lui coupa les cheveux pour la première fois et le bénit. Par la suite, il ne devait plus jamais le revoir. À cinq ans, sa connaissance de la Torah était immense. Il pouvait expliquer clairement le passage du Talmud le plus ardu. Déjà, lors de sa Bar Mitsva, les plus grands érudits le déclarèrent apte à discuter la Loi et lui décernèrent le titre de « Gaon ».

Il se maria, en 5520 (1760), avec la Rabbanit Shterna, fille de Rabbi Yéhouda Leïb Segal et de la Rabbanit Beïla. Le beau-père de Rabbi Chnéour Zalman, un important érudit de la communauté de Vitebsk, appartenait aux Mitnagdim et fit souffrir son gendre, lorsqu'il devint un 'Hassid. Rabbi Chnéour Zalman s'installa dans la région de Vitebsk et fut conduit, dans un premier temps, à rechercher le bien-être de ses frères juifs, qu'il engagea à constituer des colonies agricoles. Là, ils pouvaient vivre à l'abri des souffrances que leur imposaient les non-juifs. De plus, ils pouvaient, de la sorte, être exemptés de certains impôts. Pour réaliser tout cela, il acheta des terres avec l'argent qu'il avait reçu pour son mariage. Là, il installa de nombreuses familles juives et nomma également des professeurs pour leur enseigner la Torah.

De 5518 à 5523 (1758 à 1763), Rabbi Chnéour Zalman mit au point les idées fondamentales de son système philosophique, basé sur l'amour et la crainte de D.ieu provoqués par une réflexion profonde. Son enseignement ensuite structuré à partir de la 'Hassidout, sur l'ordre du Maguid qui, dans un premier temps, refusa de l'orienter dans le service de D.ieu et lui demanda de bâtir son propre système.

En effet, il se rendit chez le Maguid de Mézéritch peu après, en 5524 (1764). Il hésita un moment entre Vilna et Mézéritch, puis, considérant qu'auprès du Gaon, il se consacrait à l'étude, dans laquelle il était déjà versé, il décida d'aller chez le Maguid, afin d'apprendre à prier. Il devint aussitôt son 'Hassid. Son maître le nomma Maguid de Lyozna en 5527 (1767), puis le chargea, en 5730 (1770), de rédiger le Choul'hane Aroukh, dont il commença immédiatement la compilation. 

Après la disparition du Maguid, Rabbi Chnéour Zalman introduisit la 'Hassidout 'Habad et s'engagea dans la défense de l'enseignement du Baal Chem Tov, contesté par les Mitnagdim. A ce titre, il fonda, en 5532 (1772), sa Yéchiva à Lyozna. L'accès en était réservé à ceux qui avaient déjà accumulé d'énormes connaissances, aussi bien dans la partie législative de la Torah que dans la Kabbalah. Il se rendit, en 5534 (1774), en compagnie de Rabbi Mena'hem Mendel de Horodok, chez le Gaon de Vilna, qui refusa de les recevoir. Il sortit ensuite vainqueur de la grande confrontation de Minsk, en 5543 (1783), puis de celle de Chklov.


Que D. fasse qu'à l'approche du 18 Eloul, date marquée par la naissance du Baal Chem Tov et de L'Admour Hazaken- Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi-nous ayons le mérite durant ces préparatifs de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu de Biographies sur L'Admour Hazaken-Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi -18 Eloul

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.


  • MESDAMES (vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.
  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.