Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 9 février 2012

Une nouvelle structure juridique

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

17 Chevat 5772

Yitro vient à la rencontre de Moché dans le désert. Il constate que son gendre a pris sur lui de trancher les dilemmes de chaque enfant d'Israël. Cela lui semble excessif. « Tu vas t'épuiser à la tâche » lui fait-il remarquer. Il s'empresse de lui faire une proposition qu'il espére voir accepter par Moché et par D.ieu.

L'idée de Yitro est la suivante : « Désigne des hommes qui répondront aux questions simples du peuple. Tandis que toi Moché tu devras te pencher sur les cas les plus complexes et les soumettre à D.ieu ». Cette proposition fut acceptée par l'Eternel. C'est ainsi qu'une nouvelle paracha vit le jour dans la thora. Celle qui présenta dans le détail le choix de ces hommes et leur rôle.

Pour autant Moché s'était-il trompé dans sa façon de diriger le peuple ? Risquait-il vraiment de s'épuiser à la tâche s'il continuait à gérer les enfants d'Israël de la sorte ?

En fait, Moché avait la capacité de répondre à chacun des dilemmes des enfants d'Israël. Où puisait-il une telle force ?

La soumission qu'avait chaque individu de cette génération à leur maître, lui permettait de juger tout un chacun. En effet leur annulation à leur guide était si importante, qu'elle lui permettait de voir leurs différents s'effacer, lorsqu'il leur livrait sa décision.

Pour autant, Moché comprit que cela ne serait pas toujours le cas. Bien des dirigeants dans les générations futures auront des difficultés à se faire entendre perçut-il.

C'est à leur intention que fut écrite cette section supplémentaire. Elle permet à une somme de personnes compétentes, d'analyser dans le détail tous les différents qui perdurent au sein du peuple, d'établir où est la vérité et de leur faire accepter leur décisions rabbiniques.

Nous comprenons dès lors pourquoi nos sages nous enseignent que Yitro ajouta une paracha dans la thora. C'est d'ailleurs une des raisons pourquoi il est appelé « Yitro », mot qui est de la même étymologie que « yéter-en plus », pour avoir donné à la thora une paracha supplémentaire.


Que D. fasse que les nombreuses mitsvots que nous ajoutons quotidiennement à notre « patrimoine » nous donnent le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XVII-Paracha Yitro 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 8 février 2012

Le rôle prépondérant de la femme juive

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

16 Chevat 5772

D. enjoint à Moché Rabbénou d'enseigner aux femmes comme aux hommes la thora qu'Il lui a remis. L'éternel précise: « Présente tout d'abord les fondements de la thora aux femmes, avant d'en enseigner le contenu rigoureux aux hommes ».

Telle est la lecture qu'a la Meh'ilta de l'événement. Elle conçoit que les femmes, piliers de notre peuple, sont les plus à même de saisir les bases de la thora. En effet, elles qui ont toute confiance en D. sont à même de comprendre les idées maîtresses qui ont donné le jour à tous ces saints enseignements.

Au cours de l'histoire, les femmes de notre peuple n'ont pas démenti la confiance que l'Eternel a placé en eux. Elles ont montré qu'elles ont toujours compté exclusivement sur l'intervention de D. pour les délivrer des faux pas dans lesquels notre peuple était plongé et elles sont toujours restées fidèles à cet adage. A travers leurs comportements, elles ont repoussées au fil des siècles les barrières que bien des hommes avaient déposé.

C'est pourquoi l'Eternel vit en elles, le jour du don de la thora, les personnes toutes désignées pour comprendre les fondements de toute la thora.

Le Midrach Rabba considère quand à lui, que D. ordonna à Moché de n'enseigner aux femmes que les lois qui les concernent. Celles qu'elles sont à même de comprendre dans le détail. Selon cette rédaction, elles ne reçurent qu'une partie des enseignements de notre thora.

Ces deux commentaires, même s'ils divergent sur le contenu prodigué aux femmes, nous révèlent selon deux approches différentes, la place prépondérante qu'elles ont toujours eu dans notre peuple. Que ce soit en recevant les bases de notre thora, ou en étant les premières à intégrer une partie de la thora dans ses moindres détails.

La thora nous enseigne que de même que nos ancêtres ont été libérés d'Egypte par le mérite des femmes vertueuses, il en sera de même en notre génération. Aussi que leur mérites nous permettent de vivre dès aujourd'hui la délivrance ultime avec la réception de notre juste Machia'h.

 
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol XXXI- Paracha Yitro

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Tou BiChevat en une minute

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

15 Chevat 5772

Quelle est la dernière fois où vous avez souhaité une bonne année à un arbre ? Le 15èmejour du mois hébraïque de Chevat est une occasion en or. Il est connu sous le nom de Tou BiChevat, le Nouvel An des arbres.

Pourquoi les arbres célèbrent-ils leur Nouvel An si longtemps après le nôtre ? Cela est dû à la saison des pluies en Israël qui commence avec la fête de Souccot. Il faut quatre mois pour que les eaux des pluies saturent le sol, nourrissent les arbres et les bichonnent jusqu’à ce qu’ils puissent produire des fruits. C’est important à savoir si vous vous apprêtez à donner vos dîmes de fruits, comme nous le faisions à l’époque du Temple, parce que les diverses dîmes varient d’année en année. C’est également important si vous êtes un arbre et cherchez une raison de faire la fête.

Nous autres, humains, pouvons nous joindre à la célébration des arbres. Après tout, la Torah ne dit-elle pas que « l’homme est un arbre des champs » ? Nos âmes sont nourries par des racines profondes, qui remontent jusqu’à Abraham et Sarah ; nous sommes tournés vers le ciel tout en nous tenant fermement sur le sol ; et quand nous faisons les choses comme il faut, nous produisons des fruits qui profitent au monde : nos bonnes actions.

Coutumes :

Mangez des fruits ce jour-là. Le mieux est de consommer les fruits qui font la réputation de la terre d’Israël : olives, dattes, raisins, figues et grenades.

La bénédiction sur les fruits :

Baroukh ata A-donaï Elo-heinou melekh haolam boré péri haets

[Béni sois-Tu, É-ternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui crée le fruit de l’arbre.]

Si on goûte un fruit pour la première fois de la saison, on récite la bénédiction de Chéhé’hyanou avant de dire celle sur le fruit :

Baroukh ata A-donaï Elo-heinou melekh haolam chéhé’hyanou vékiyémanou véhiguiyanou lizmane hazé

[Béni sois-Tu, É-ternel notre D.ieu, Roi de l’univers, qui nous a accordé la vie, nous a sustentés et nous a permis d’atteindre cette occasion.]

Certains ont la coutume de manger du caroube. Le maître de la Kabbale, le saint Arizal, mangeait quinze sortes de fruits en ce jour !

On aura soin de prélever la « Terouma » et le « Maasser » des fruits provenant d’Israël.

On se renseignera auprès des autorités rabbiniques compétentes en ce qui concerne les lois de la Chemita.

Ce jour est une fête : on ne récite pas la prière de Ta’hanoune (supplication).


Que D… qu’en ce jour du 15 Chevat, nos racines et nos fruits nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 6 février 2012

Les bonnes résolutions d’un arbre pour le Nouvel An

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

14 Chevat 5772

Tou BiChevat – le 15 du mois hébraïque de Chevat – est connu comme étant le « Nouvel An pour les arbres ». Il est donc naturel que ce soit pour les arbres un temps propice à l’introspection, tout comme c'est le cas pour les humains à Roch Hachana. Voici donc la liste des questions qu’un honnête arbre doit se poser pour le Nouvel An : 


  • Ai-je correctement abrité les pousses qui croissent sous mon feuillage, de sorte qu’elles aussi pourront grandir et donner une nouvelle génération, tout comme moi?
  • Ai-je grandi en direction du soleil, comme il sied à un arbre, en m’élevant toujours plus haut vers celui que je ne pourrai jamais atteindre, mais qui me nourrit à mesure que je m’élève vers lui?
  • Me suis-je assuré que mes racines demeurent fermement plantées dans le sol qui les nourrit, et y ai-je laissé tomber mes feuilles en automne pour, à mon tour, donner de la vitalité à la source de ma subsistance?
  • Ai-je veillé à ce que mes fruits soient doux et qu’ils nourrissent tous ceux qui sont venus les apprécier ? Est-ce que tous ceux qui m’ont rendu visite sont repartis avec la joie au cœur ?
  • Ai-je doucement oscillé au vent, acceptant ce que D.ieu envoie, mais sans jamais me rompre ni perdre espoir ?
  • Ai-je grandi en force et en sagesse avec ce nouvel anneau d’écorce cette année?

Maintenant que j'y pense, voilà une introspection qui ne peut pas faire de mal aux humains non plus !


Que D… fasse qu’à l’approche de ce nouvel an des arbres – Tou bichevat, notre introspection nous permette de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même. 

Rav Shlomo Yaffe, rabbin de “Congregation Agudas Achim” de West Hartford, Connecticut

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 5 février 2012

Tou Bichevat - Nouvel an des arbres (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 Chevat 5772

« L'homme est un arbre des champs » (Dévarim 20, 19) 

La Torah ne nous dit pas ici que l'homme est comme un arbre des champs, mais bien qu'il est un arbre des champs. Ceci est d'autant plus surprenant si l'on considère que, dans la nature, le règne animal est incontestablement plus proche de l'homme que ne peut l'être le règne végétal. Comment la Torah peut-elle identifier l'homme à un arbre ?

Revenons aux origines de toute chose : lors de la création du monde, c'est la terre qui émit les plantes lorsque D.ieu dit, le troisième jour, « Que la terre produise des végétaux, des herbes développant une semence, des arbres fruitiers donnant, selon leur espèce, un fruit qui porte sa semence sur la terre » (Béréchit 1, 11). C'est également de la terre que vinrent les animaux lorsque, le sixième jour, D.ieu dit « Que la terre produise des êtres animés selon leur espèce : bétail, reptiles, bêtes sauvages de chaque sorte. » (Béréchit 1, 24). Ainsi, les végétaux, comme les animaux, ont pour source la terre. Il existe cependant, entre les deux, une différence fondamentale : les plantes doivent rester rattachées à leur source pour vivre et se développer, alors que les animaux en sont apparemment déconnectés et libres de se déplacer à leur guise.

Ces deux façons d'être, animale et végétale, se retrouvent dans la vie intérieure de l'homme. La personnalité humaine est constituée de deux composantes spirituelles qui émanent de l'essence de l'âme : l'intellect et l'émotionnel.

À l'animal, libre de se déplacer sur différents territoires, correspond l'intellect humain, capable d'appréhender toutes sortes de conceptions et de passer aisément de l'une à l'autre en pensée. Au végétal, correspondent les sentiments humains. En effet, par nature une émotion ne peut se développer que quantitativement, à la manière de la croissance d'un végétal, ou bien cesser d'exister. De même qu'un arbre ne peut se déplacer, un sentiment ne peut pas se transformer.

Cependant c'est précisément l'aspect « végétal » qui fait la nature profonde du Juif et lui confère sa qualité de « révélateur de l'âme » et de lumière pour les nations.

Car si l'arbre est immobile, ce n'est pas qu'il lui manque de la force, mais au contraire parce qu'il est si fortement lié à sa source qu'on ne peut l'en séparer. C'est également la raison pour laquelle les émotions, émanant directement de leur source dans l'âme, ont une puissance si déterminante dans la personnalité humaine. Pour déplacer un arbre, il faut tout le savoir-faire d'un jardinier expérimenté afin de l'extraire de son terrain sans l'abîmer pour le replanter ailleurs. Similairement, pour parfaire sa personnalité en raffinant ses midoth - ses traits de caractère émotionnels, il faut un travail sur soi méthodique et laborieux afin d'acquérir le réflexe de faire primer ses principes sur ses sentiments.

Voilà pourquoi l'homme est intrinsèquement « un arbre des champs » : c'est précisément dans son aspect « végétal », son être émotionnel, que se révèle et s'exprime l'essence de son âme.

Nos Patriarches Avraham, Its'hak et Yaakov avaient atteint des sommets dans la compréhension de D.ieu. C'est toutefois dans la force des sentiments qui les caractérisaient respectivement - l'amour (Avraham), la crainte (Its'hak) et la compassion (Yaakov) - que s'exprime l'âme juive qu'ils nous ont léguée et qui nous attache à eux en un lien éternel, car ces sentiments sont ancrés dans l'essence de l'âme.

Que D. fasse que la force de nos « racines » comme la beauté de nos « fruits » nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Tou Bichevat

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Tou Bichevat - Nouvel an des arbres (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

12 Chevat 5772

Le nouvel an des arbres tombe chaque année le 15 chevat- Tou bichevat. Pour quelle raison?


La saison des pluies en Israël débute avec la fête de Souccot. Il faut quatre mois pour que les eaux des pluies saturent le sol et nourrissent les arbres jusqu'à ce qu'ils puissent produire des fruits. C'est donc au mois de chevat, quatre mois plus tard, qu'il est décidé dans le ciel quelle sera la durée de vie de chaque arbre et les fruits qu'il donnera durant cette nouvelle année qui vient de débuter.

Pour autant, nous pouvons nous aussi nous joindre à la célébration des arbres. Après tout, la Torah ne dit-elle pas que « l'homme est un arbre des champs » (Dévarim 20, 19)?

En effet, au même titre que l'arbre, l'homme aspire à croître et porter des fruits. L'être humain est animé d'un désir profond d'avoir une descendance qui soit son prolongement dans le temps et dans l'espace. Nos Sages nous enseignent en outre que « la descendance des justes, ce sont leurs bonnes actions ». Il est vrai que chaque âme humaine descend sur terre pour y apporter une contribution unique, sa lumière particulière, qui est sa pierre à l'édifice du monde meilleur que le Machia'h nous révélera.

Cet enseignement va bien au-delà de la simple métaphore. En effet, la Torah ne nous dit pas ici que l'homme est comme un arbre des champs, mais bien qu'il est un arbre des champs. Ceci et d'autant plus surprenant si l'on considère que, dans la nature, le règne animal est incontestablement plus proche de l'homme que ne peut l'être le règne végétal. Comment la Torah peut-elle identifier l'homme à un arbre ?

Revenons aux origines de toute chose : lors de la création du monde, c'est la terre qui émit les plantes lorsque D.ieu dit, le troisième jour, « Que la terre produise des végétaux, des herbes développant une semence, des arbres fruitiers donnant, selon leur espèce, un fruit qui porte sa semence sur la terre » (Béréchit 1, 11). C'est également de la terre que vinrent les animaux lorsque, le sixième jour, D.ieu dit « Que la terre produise des êtres animés selon leur espèce : bétail, reptiles, bêtes sauvages de chaque sorte. » (Béréchit 1, 24). Ainsi, les végétaux, comme les animaux, ont pour source la terre. Il existe cependant, entre les deux, une différence fondamentale : les plantes doivent rester rattachées à leur source pour vivre et se développer, alors que les animaux en sont apparemment déconnectés et libres de se déplacer à leur guise.

Ces deux façons d'être, animale et végétale, se retrouvent dans la vie intérieure de l'homme. La personnalité humaine est constituée de deux composantes spirituelles qui émanent de l'essence de l'âme : l'intellect et l'émotionnel.

Nous nous permettrons de vous présenter la suite de ce développement dans la prochaine «lettre de thora» intitulée « Tou Bichevat- Nouvel an des arbres(II) ».


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Tou Bichevat

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.