Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 8 décembre 2011

Un grand mariage

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 Kislev 5772

L'actuel Rabbi de Loubavitch rencontra pour la première fois Rabbi Yossef Its'hak à Leningrad en 1924. Il était alors âgé de vingt quatre ans et fit une très forte impression sur Rabbi Yossef Its'hak. Il se vit confier de nombreuses tâches communautaires à une époque où l'antisémitisme faisait rage en Russie. Ainsi il devint le secrétaire personnel du Rabbi de Loubavitch de l'époque.

La même année il devint son futur gendre en se fiançant avec sa seconde fille, la Rabbanit 'Haya Mouchka. En 1927 Rabbi Yossef Itsh'ak dut quitter la Russie suite aux accusations que les autorités soviétiques avaient porté contre lui. Il emmena avec lui son futur gendre en Léthonie.

Installé à Riga, le Rabbi œuvra aux côtés de Rabbi Yossef Itsh'ak pour le bien de la communauté. De multiples empêchements reportèrent le mariage du Rabbi jusqu'en 1928. Le 14 kislev de cette année là, le Rabbi épousa la Rabbanit 'Haya Mouchka à Varsovie en Pologne. Plus de cinq milles personnes vinrent assister à la 'houpa (dais nuptial) tandis que seules les personnes munies d'une carte d'invitation purent assister à la soirée.

C'est à la Yéchiva Tom'hei Tmimin de Varsovie que le mariage eut lieu. La réception se déroula dans une des plus grandes salles de la ville. Rabbanims, Admourims, 'Hassidims tous étaient venus des quatre coins de la Pologne et de la Léthonie pour assister à ce grand événement.

C'est Rabbi Yossef Its'hak en personne qui maria le jeune couple. Durant la soirée il offrit à chaque invité une copie d'un écrit inédit de l'Admour Hazken, accompagné de ses propres explications. La joie se prolongea jusqu'au matin pour le bonheur de tous les invités conviés.

Que D. fasse que nous allions d'un mariage à un autre en nous réjouissant dès aujourd'hui de l'union entre D. et le peuple juif à travers le mariage qui sera célébré entre eux en recevant notre juste Machia'h dès aujourd’hui.

Issu de Kitsour Toldot H'abad - 14 Kislev - Y.Y Kaminétsky

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

L'imminence de la rédemption

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

12 Kislev 5772

Il y a lieu de s'étendre sur la nécessité et la vertu d'étudier la Torah dans les sujets traitant du Machia'h, de la délivrance et de la construction du troisième Temple comme moyen d'entrer dans l'ère messianique.
 

Bien que les Sages aient enseigné que le Machia'h viendra "à notre insu", (littéralement "à l'insu de notre conscience") cela n'est nullement en contradiction avec la pensée et la réflexion de manière consciente ("quand il lie sa conscience d'un lien fort et intense et il fixe sa pensée avec force") dans les sujets du Machia'h et de la délivrance.

En premier chef, la pensée et la réflexion sur le fait que nous nous tenons déjà à l'entrée de l'ère messianique, "le voici, il arrive", car toutes les échéances ont été dépassé, nous avons déjà fait Téchouva et tous les aspects du service divin ont été parfaitement achevés.
 

"A l'insu de notre conscience" signifie "au delà de notre conscience". C'est-à-dire que lorsque ce sujet aura pénétré notre conscience (grâce à la pensée et la réflexion etc.), il deviendra pour nous un sujet dépassant la conscience, à savoir au delà de la conscience.
 

Pour autant malgré la grande diffusion que nous faisons à ce propos ces derniers temps, après avoir vu les merveilles qui témoignent qu'il s'agit de "l'année dans laquelle le Machia'h se dévoilera," ( ndt- depuis l'année 5751-1991) nous voyons qu'il y a une difficulté à faire entrer chez les gens la conscience et le sentiment que nous nous tenons au seuil de la Rédemption au point qu'ils commencent à "vivre" avec les sujets de Machia'h et de délivrance.
 

La solution à cela réside dans l'étude de la Torah traitant du Machia'h et de la délivrance, car la Torah (qui est la sagesse de D-ieu qui transcende ce monde) a le pouvoir de transformer la nature de l'homme.

En effet, quand bien même un homme ressentirait qu'il est encore à l'extérieur du sujet de la Rédemption (parce qu'il n'est pas encore sorti de son exil intérieur), grâce à l'étude de la Torah traitant de la délivrance, il s'élèvera à une condition de délivrance et commencera à vivre ces sujets en sachant et en ressentant que "le voici, il arrive."


Que D-ieu fasse que nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat Parachat Balak, 17 ("Tov") Tamouz 5751 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 7 décembre 2011

La reconnaissance de Yaacov envers D.ieu

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

11 Kislev 5772

Après avoir travaillé pendant plus de vingt ans chez Lavan en tant que berger, Yaacov rentre à la maison. Il est maintenant riche et à la tête d'une grande famille. Sur son chemin il se heurte à l'ange d'Essav. Le combat dure toute la nuit. Au matin il réussit à prendre le dessus. Blessé à la hanche dans cet affrontement, Yaacov boite durant les kilomètres qui suivent. Arrivé à Che'hém, il guérit miraculeusement de sa luxation.

Faisant alors le point, il réalise que les cadeaux qu'il a offert à Essav n'ont pas diminué ne serait-ce d'un pouce sa fortune. Plus encore toutes ces années passées chez Lavan ne l'ont pas empêché d'acquérir de vastes connaissances en thora. Finalement il réalise qu'il est en bonne santé, riche, et versé dans les livres de Thora, bien qu'il ait côtoyé deux mécréants notoires, Lavan et Essav !

Cet agréable constat est une véritable découverte pour Yaacov. Cependant pourquoi s'en étonne t-il ? Avant qu'il se rende chez Lavan D.ieu lui avait promis « qu'Il sera avec lui et le protégera là où il ira ». Il semble donc normal qu'il soit bien portant, érudit et riche, malgré tout ce qu'il vient de traverser !?

D.ieu lui avait promis de le protéger et Il l'a fait. Il l'a préservé des attaques physiques de son frère Essav comme des tentatives d'escroqueries de Lavan. Cela n'engageait pas pour autant l'Eternel à devoir le protéger des menaces de l'ange d'Essav.

De même D.ieu lui avait promis qu'il aurait toujours de quoi manger mais Il ne lui avait pas certifié qu'il demeurerait riche malgré les nombreux cadeaux qu'il devrait offrir à son frère Essav.

Il ne s'était pas davantage engagé à ce qu'il puisse garder ses connaissances en Thora malgré la somme de travail importante qu'il devrait fournir chez Lavan en tant qu'employé!

C'est en égard à tous ces bienfaits pour lesquels D.ieu ne lui avait rien promis que Yaacov Le remercia. Lui qui l'avait conservé malgré toutes ces épreuves en bonne santé, riche et érudit.

Que D. fasse qu'à l'approche du 14 Kislev, jour du mariage du Rabbi avec la Rabbanit, D. puisse constater combien nous sommes restés fidèle à Ses préceptes au delà de tout espoir, et que ce mérite nous donne la possibilité de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Si'hot Vol XXV- Paracha Vayichela'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 6 décembre 2011

La décision de Chimon et Levi

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

10 Kislev 5772

Chimon et Lévi décident de prendre les armes afin de venir à bout de la ville de Che'hém. Leur décision est la réponse au viol qu'a commis Che'hém sur leur soeur Dina. L'auteur de cette faute est le fils du prince de cette ville.


Nos sages déduisent d'un verset de notre sidra que Chimon et Lévi étaient âgés de treize ans. Cette affirmation s'appuie sur le titre que la Thora leur donne : « homme».
Pour autant quelle corrélation existe entre l'âge de treize ans et le statut d'homme ?

Dès cet âge la Thora considère qu'un garçon devient responsable de ses actes. C'est pourquoi elle lui impose dès cette étape de sa vie d'étudier la Thora et d'accomplir les mitsvots. A cet âge, il est devenu suffisamment mature pour comprendre le bien-fondé de chaque chose et adopter le comportement adéquat.

Si telle est la vision de la Thora, quand percevons-nous chez Chimon et Lévi les premiers signes de maturité et un comportement fondé sur la compréhension, pour que la Thora puisse affirmer qu'elle voit en eux des hommes qui ont pris la décision de détruire par les armes la ville de Che'hém !?

A priori nous serions portés à voir chez Chimon et Lévi une attitude immature. Deux êtres qui sous l'impulsion de la colère ont pris les armes, après avoir appris l'offense faite à leur soeur !

Comment réussir à voir en Chimon et Lévi des hommes qui ont agi selon les préceptes de la Thora ?

Bien qu'étant matures et rationnels, Chimon et Lévi décidèrent cette fois-ci d'avoir une attitude irrationnelle. Ils fondèrent leurs décisions sur leurs aptitudes à pouvoir faire don d'eux-mêmes. En cela, leur élan avait un sens.

Ils entrèrent dans la vie adulte en ne se limitant pas aux décisions d'ordre cartésien. Ils furent prêts à aller plus loin pour réaliser la volonté de D.ieu. C'est là un signe de maturité. 

Cette maturité décrite par la Thora est pour nous une source d'enseignement. Surpassons-nous afin d'accomplir la volonté de D. même si la logique ne cautionne pas toujours cette démarche !


Que D. fasse que les efforts surhumains que notre peuple a réalisé au fil des générations pour demeurer attaché aux valeurs de la Thora et des mitsvots nous donnent le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Si'hot Vol XV- Si'ha IV-Paracha Vayichela'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 4 décembre 2011

Soyez un (IV)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

9 Kislev 5772

La démarche de réunir le spirituel et le matériel à travers la Torah et les Mitsvot a connu un essor particulier depuis la révélation de la 'Hassidout, la partie profonde de la Torah, qui unit la profondeur de l'âme du Juif avec les degrés profonds du Divin et confère ainsi la capacité d'unir le monde à D.ieu en profondeur.

La 'Hassidout « 'Habad » a, dans cette perspective, la qualité particulière de relier le Divin avec les facultés intellectuelles de l'homme, y compris des non juifs, ce qui entraîne une situation où le monde entier s'unit à D.ieu.

C'est également la raison pour laquelle c'est principalement au mois de Kislev que la 'Hassidout s'est révélée. Celui-ci contient, en effet, plusieurs dates essentielles dans l'histoire du dévoilement de la 'Hassidout : le 19 Kislev marque la libération de l'Admour Hazakène et est également appelé le « Roch Hachana » de la 'Hassidout ; la naissance et la Hiloula de l'Admour Haemtsayi, second Rabbi de 'Habad, le 9 Kislev et sa libération le 10 Kislev. Et 'Hanouccah également - le miracle de la fiole d'huile - est lié avec la profondeur de la Torah, « l'huile essentielle » de la Torah.

La raison à cela est que le mois de Kislev est le troisième mois de l'hiver (les mois de pluie). Il correspond ainsi par symétrie au mois de Sivan, troisième mois de l'été, dans lequel, au moment de la fête de Chavouot, eut lieu le don de la Torah et la révélation de sa partie dite « révélée ». La partie profonde de la Torah, quant à elle, fut révélée précisément pendant la saison des pluies, car celles-ci s'élèvent d'abord sous forme de vapeur de la terre vers les cieux, puis retombent ensuite à terre, abreuvant le sol jusqu'à ce que celui-ci soit gorgé d'eau. C'est le même cycle qui caractérise la profondeur de la Torah : elle réunit la matière et l'esprit, la Terre et le Ciel, jusqu'à ce que le monde entier sera totalement gorgé de Lumière Divine.

Ce lien entre le spirituel et le matériel propre à la 'Hassidout 'Habad a essentiellement été effectué par l'Admour Haemtsayi. En effet, l'Admour Hazakène qui lui a précédé, révéla la « 'Hokhmah - sagesse » de la 'Hassidout, ce qui s'exprima par un enseignement condensé et synthétique. À sa suite, l'Admour Haemtsayi révéla le degré de « Binah - compréhension » à travers un enseignement particulièrement développé, tel le flot d'un large fleuve, issu pourtant d'une source punctiforme.

Ainsi, les concepts de la 'Hassidout qui apparaissaient de façon concise dans les oeuvres de l'Admour Hazakène, font l'objet de larges développements par l'Admour Haemtsayi. Ceci était même perceptible dans sa vie physique, au point où son gendre, le « Tséma'h Tsédek » (troisième Rabbi de 'Habad) dit un jour « Si l'on coupait un doigt de mon beau-père, ce n'est pas du sang qui jaillirait, mais de la 'Hassidout ! » La 'Hassidout était son sang et son âme.

C'est la raison pour laquelle il est appelé l'Admour « Haemtsayi » - le Rabbi « intermédiaire » : étant au niveau de Binah, il relie en effet le Rabbi qui l'a précédé et celui qui l'a suivi, de façon à inclure en lui les trois pères de la 'Hassidout (qui correspondent aux trois niveaux « 'HaBaD »), car c'est en lui que s'exprime la finalité de la 'Hassidout qui est de relier le monde et la Divinité.

Nous pouvons dès lors comprendre un fait curieux : l'Admour Haemtsayi a quitté ce monde le jour anniversaire de sa naissance. La raison en est que chez lui s'exprimait avec force la réunion de la matérialité et du spirituel et ainsi sa plénitude spirituelle s'exprima aussi matériellement à travers un nombre entier d'années.

La leçon pour nous est claire : il appartient à chacun d'entre nous d'exprimer sa spiritualité dans sa vie matérielle, de sorte que l'on ressente auprès de lui la chaleur et la vitalité de son Judaïsme, au point où ils ne font qu'une seule chose avec lui.



Que D. fasse qu'investis que nous sommes des forces nécessaires pour vivre en symbiose avec le spirituel et le matériel, nous ayons le mérite de recevoir aujourd'hui même notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch – Dvar Malh’out - Chabbat Vayétsé, 9 Kislev 5752 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Soyez un (III)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

8 Kislev 5772

Le Talmud raconte que, au moment où Jacob disposa les pierres autour de sa tête avant de s'endormir, celles-ci commencèrent à se disputer, chacune exigeant que ce soit sur elle que le Tsadik pose sa tête. Immédiatement, D.ieu les fit fusionner toutes en une seule pierre.

Cet épisode suscite une question évidente : à quoi peut servir un muret pour protéger la tête si le corps reste à la merci des animaux malfaisants ?

L'explication profonde de cela, d'après la 'Hassidout, est que Jacob se protégea par des procédés spirituels. Il illumina son corps de la puissance de son âme, de la « pierre » de son âme, faisant ainsi disparaître le voile que le matériel maintient habituellement sur le spirituel et cela entraîna qu'aucun animal ne puisse l'atteindre.

Ainsi, comme l'âme réside principalement dans le cerveau, la Torah cite les pierres qui entouraient la tête, car leur rôle fut prépondérant. Et c'est précisément à ce sujet que les pierres se disputèrent : celles qui entouraient le corps demandèrent pourquoi elles recevaient moins de lueur de l'âme que celles qui entouraient la tête.

D.ieu acquiesça alors à leur demande et émit une Lumière Divine unique qui engloba le corps de la tête aux pieds (ce qui eut pour effet de souder les pierres en une pierre unique). Cette révélation divine provint du degré du divin auprès duquel le pied et la tête sont équivalents : l'Essence Divine.

Cette révélation eut lieu pour Jacob au moment où il descendait vers 'Harane, car c'est précisément dans des situations aussi difficiles qu'un tel dévoilement est nécessaire.

C'est ce qui donna à Jacob le pouvoir de vaincre l'obscurité de 'Harane et d'y dévoiler la divinité. C'est pour cela que c'est précisément là-bas qu'il édifia une famille intègre, ainsi que le disent nos Sages, « Mitato chelémah - sa 'couche' fut intègre ». Or, le mot pour « couche » ou « lit », en hébreu « mitah », est lié au mot « matah », le « bas », ce qui souligne que c'est précisément la descente de Jacob vers le « bas » qui lui valut ce succès.

De là découle pour chaque Juif l'enseignement qu'il lui incombe de considérer le « haut » et le « bas » de manière identique et de révéler ainsi l'Essence Divine qui transcende le « haut » et le « bas » dans les dix facultés de son âme.

L'essentiel du travail spirituel de Jacob à 'Harane concerna sa propre personne (le dévoilement de son âme et son unification avec son corps) et sa famille (la naissance et l'éducation de ses douze fils de sorte que « sa couche soit intègre »). Cependant, comme cette action doit également concerner le monde, Jacob voyagea à la rencontre de Essav, comme cela est relaté dans la paracha de Vayichla'h, et tenta de le corriger lui aussi.

Si Essav était un méchant homme, son âme était néanmoins extrêmement élevée : elle prenait sa source dans le niveau de « Tohou » (le jaillissement de lumières divines du « chaos originel »), qui est au-dessus de celui de « Tikoun » (le système ordonné de mondes qui succéda au « Tohou ») d'où l'âme de Jacob est issue. Jacob pensait alors qu'Essav avait été « redressé » et qu'il pouvait y avoir entre eux l'union et l'unification. Mais Essav n'était pas prêt.

Ces deux parachiot, Vayétsé et Vayichla'h, expriment le but de l'ensemble de la Torah et des Mitsvot : raffiner et sanctifier le corps de l'homme en particulier et le monde matériel en général, faire en sorte qu'ils deviennent un « récipient » pour la spiritualité de l'âme, jusqu'à ce que la matière elle-même révèle la Force Créatrice qui l'anime, ne faisant plus qu'une seule chose, qu'une chaîne soudée avec le spirituel, jusqu'à constituer une «demeure» ici-bas pour l'Essence Divine.

Ceci sera atteint lors de la Délivrance messianique, quand le corps physique et le monde matériel atteindront un degré de raffinement tel qu'ils pourront recevoir en eux la Lumière Divine. Alors, la chair elle-même verra D.ieu, la pierre du mur clamera que D.ieu la porte à l'existence, etc.

Que D. fasse qu'investis que nous sommes des forces nécessaires pour pouvoir raffiner notre entourage, nous ayons le mérite de recevoir aujourd'hui même notre juste Machia'h.

Dans la prochaine « lettre de thora » intitulée « Soyez un (IV) » nous nous proposerons d’aborder la suite de ce développement.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat Vayétsé, 9 Kislev 5752 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.