Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 14 avril 2011

La force de la jeunesse

10 Nissan 5771 / Paracha : A’harei Mot/ Chabbat Hagadol 

11 Nissan - vendredi 15 avril : Anniversaire de l’actuel Rabbi de Loubavitch. 



Ce vendredi 11 Nissan 5771 (15 avril 2011) est l'anniversaire du Rabbi. Cet évènement n'est pas seulement une date qui ne concerne que lui. Bien au contraire, le mot Rabbi est un acronyme des mots hébraïques « Roch Benei Yisraël » qui signifient « la tête du Peuple Juif ».
Chez le Rabbi, c'est la jeunesse qui préoccupe. Lors de l'une de ces longues nuits qu'il consacre aux entretiens particuliers, il reçoit le député israélien Guéoula Cohen et lui confie son inquiétude en termes pathétiques :


« Ce que la jeunesse attend actuellement, c'est une directive qui ait la vigueur de toutes celles qui furent données au peuple juif. Ils l'accepteront ou ne l'accepteront pas, mais ils l'attendent et personne n'est là pour la lancer. Où sont-ils tous ? Le salut ne viendra pas de ceux qui empruntent les sentiers battus, mais de ceux qui en frayeront de nouveaux. Où sont ceux qui, jadis, brûlaient du feu sacré de livrer une guerre sainte et qui, désormais, se préoccupent de peccadilles, au lieu de s'inquiéter de l'avenir des juifs en tant que peuple ? Où sont tous ceux qui savaient lancer des ordres ? Je crois la physique lorsqu'elle affirme que l'énergie se conserve. Les forces qui ont existé existeront toujours. C'est ce qui me fait croire à l'éternité du peuple juif. La vigueur qui, un jour, anima sa jeunesse est toujours là qui attend d'être sollicitée. Jadis certains savaient le faire ; où sont-ils ? [...]


« Ce qui importe, c'est le réveil, c'est l'esprit pionnier. Des bannières, il y en a beaucoup mais à quoi servent-elles si personne ne sait les tenir ? Tenez, par exemple, ces jeunes gens qui en Israël jettent des pierres sur ceux qui transgressent le Chabbat. Je ne dis pas - à D.ieu ne plaise ! - qu'ils aient raison de le faire. Mais je vois que quelque chose les préoccupe, quelque chose brûle en eux. Aussi, je peux tenter de l'infléchir en leur expliquant que leur méthode n'est pas la bonne.

« Prenez nos élèves de Yéchiva, ils étudient comme les autres. Mais ils vont partout dans le monde où se trouvent des juifs pour établir de nouvelles écoles. Ils frappent à toutes les portes, jusqu'aux kibboutzim israéliens et aux foyers assimilés de la diaspora. Ils s'en vont diffuser les seules valeurs juives qui n'aient jamais péri et que rien ne saura jamais remplacer. [...]

« Vous le savez comme moi, rien n'est aussi médiocre que le conformisme auquel la communauté s'est actuellement résolue. Et personne n'est là pour en indiquer l'issue. [...] « À aucune époque, le judaïsme ne s'est vu offrir autant de possibilités qu'à l'heure actuelle et aucune époque n'en a tant gâchées. » 

Dans ces moments où tant d'énergie sommeille en nous, que D. fasse que notre volonté toujours intacte à vouloir réaliser les paroles de nos maîtres nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.


Adapté de « l'Âme d'Israël » - Editions du Rocher - Schlomoh Brodowicz.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


mercredi 13 avril 2011

Pessah' Joyeux et Cacher!


A l'approche de Pessah', chacun d'entre nous est en droit d'attendre des changements dans sa vie. De même que ce fut le cas lors de la sortie d'Egypte, où D-ieu nous délivra de l'esclavage égyptien par l'intermédiaire de Moché Rabbénou.

Cette "lettre de thora" se propose elle aussi de nous réunir autour d'une étude quotidienne, pour le mérite de tous ceux qui nous sont chers:

Pour nos proches qui ont besoin de guérir, et pour lesquels vous pouvez nous faire parvenir leur prénoms associés à celui de leur mère.(lettre.de.torah@orange.fr)
Pour ceux qui sont dans le monde de la vérité, et envers lesquels nous avons toujours une pensée. Pour l'élévation de leur âmes, vous pouvez nous faire connaître leur prénoms associés à celui de leur père.(lettre.de.torah@orange.fr)

Souhaitant que l'étude de cette "lettre de thora" nous amène très vite notre juste Machiah.

Une leçon de D-ieu


9 Nissan 5771 – Paracha : A’harei Mot/ Chabbat Hagadol 

11 Nissan - vendredi 15 avril : Anniversaire de l’actuel Rabbi de Loubavitch. 


Après que les deux enfants d'Aharon aient quitté ce monde, pour être entrés dans la partie sainte (kodech) du michkan (tabernacle) sans en avoir reçu l'autorisation, D-ieu s'adressa à Aharon. Rachi nous décrit ce dialogue à travers l'exemple que donna Rabbi Eléazar Ben Hazaria : un premier docteur conseilla à un malade de ne pas manger froid comme de ne pas dormir dans un endroit frais. Un second docteur lui prescrivit par la suite le même traitement en ajoutant, afin que tu ne meures pas comme est mort untel.
En rappelant à Aharon que la raison pour laquelle D-ieu lui interdit d'entrer spontanément dans la partie sainte du michkan est pour qu'il ne meure pas, l'Eternel est comparable au second docteur. Il est alors beaucoup plus prévenant à son égard que lors de sa première injonction.
Pour autant, quelle est la richesse de cet exemple ? L'avertissement aurait été compris aussi clairement si la parabole avait retenu un homme en bonne santé ingurgitant quelque chose de nocif ?
Aharon avait un profond désir d'entrer dans la partie sainte du michkan (kodech) afin de se délecter de la présence divine. Si D-ieu ne l'avait pas prévenu une seconde fois de ne pas entrer dans le michkan spontanément en lui rappelant qu'il risquait de mourir comme ses deux garçons, il est à supposer qu'Aharon n'aurait pu contenir son désir et serait entré dans la partie sainte du michkan, malgré l'interdiction de l'Eternel.
Seul le rappel que ses deux garçons étaient morts à cause de cela pouvait freiner cette envie. 
Tel un homme malade qui sait devoir ne pas consommer d'aliment froid comme ne pas dormir dans un lieu humide. Mais sa fièvre le poussera à enfreindre cette prescription médicale tant cette chaleur interne le fait souffrir. Seule la note du médecin qui souligne le fait qu'il mourra s'il enfreint cette injonction pourra le freiner.
C'est pourquoi Rabbi Eléazar Ben Hazaria nous dépeint ce dialogue entre D-ieu et Aaharon à travers l'exemple d'un malade. Il vient souligner que malgré le très fort désir d'Aharon de se délecter de la présence divine dans le sanctuaire, il ne le fit pas, uniquement à cause du « mémo » que D-ieu avait joint à sa prescription : si tu outrepasses Ma volonté, tu mourras comme tes deux enfants !  
Que D. fasse que notre volonté toujours aussi vive de recevoir notre juste Machia'h nous donne le mérite de vivre les temps messianiques dès maintenant.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Paracha A'harei mot.


  En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 12 avril 2011

Les quatre enfants du séder

8 Nissan 5771  / Paracha : A’harei Mot/ Chabbat Hagadol 

11 Nissan - vendredi 15 avril : Anniversaire de l’actuel Rabbi de Loubavitch


Commentaire de la Haggadah sur le passage: « ‘Ha’ham,  Racha, Tam (le sage, le mécréant, le simple)»

Les quatre enfants sont assis ce soir à la table du séder :
Le sage a pour voisin le mécréant. Pourquoi le doter d’un tel compagnon pour ce moment ? Il aurait préféré avoir un interlocuteur ayant les mêmes aspirations que lui.  Mais la présence de son voisin (le racha) lui rappelle qu’il doit toujours se soucier d’autrui. Même si celui-ci révèle une profonde adversité au judaïsme, cette opposition n’est pas le fait de sa personne. Il est prisonnier de son mauvais penchant, dont il désirerait lui aussi se libérer.
En ce soir de séder, les questions posées par le sage sont fondées. Pour autant, il doit être vigilant. Vouloir obtenir une explication pour continuer à progresser n’est pas la meilleure attitude à avoir.
En fait c’est « celui qui ne sait pas demander » (chééno yodéah licheol) qui a la démarche la plus juste. En effet, il pratique la Torah sans s’interroger. Contrairement au juste, il n’est pas menacé par le danger de ne plus pouvoir progresser s’il ne comprend pas. C’est que ‘’Pourquoi’’ n’a pas toujours sa place dans la vie juive.
Cependant le sage doit savoir que la meilleure façon d’échapper aux écueils de son mauvais penchant se trouve dans l’aide qu’il portera à autrui. Grâce au secours porté à un second juif, D… lui donnera en retour la force de se libérer de ses difficultés personnelles.
Nous nous approchons du 11 Nissan, anniversaire de la naissance du Rabbi. A cette occasion tout un chacun aura à cœur d’offrir en cadeau, des heures d’études de torah et des mitsvots supplémentaires.
Aujourd’hui encore, chacun d’entre nous peut offrir quelque chose au Rabbi pour son anniversaire qui se déroulera ce vendredi, lui qui a tellement fait pour nous depuis près de 61 ans !  

Que D… fasse que de même que l’Eternel a libéré en son temps ses enfants de l’esclavage égyptien, qu’ainsi aujourd’hui encore le moment soit venu qu’Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l’intermédiaire de notre juste Machia’h.
  
Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch –Chaarei Haggada.



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 11 avril 2011

Etre libre

7 Nissan 5771  / Paracha : A’harei / Chabbat Hagadol 

11 Nissan - vendredi 15 avril : Anniversaire de l’actuel Rabbi de Loubavitch
           Pessa’h : Vente du 'Hamets et Guide de Pessa'h
  

Commentaire de la Haggadah sur le passage: «  Avadims Hayinou (nous avons été esclaves). »
  
Ce passage débute en nous rappelant que nous étions asservis à Pharaon en Egypte. Le narrateur souligne que si D. ne nous avait pas libéré, nous serions aujourd'hui encore esclaves comme l'auraient aussi été nos enfants et petits-enfants. Souligner que nos descendants auraient été menacés par ce décret a son importance.
De nature, l'homme est plus soucieux de ses rejetons que de lui-même. Dès lors, lui rappeler que même ses enfants auraient été aujourd'hui encore asservis à Pharaon en Egypte suscite en lui une plus grande joie, lorsqu'il réalise que ses enfants aussi sont ce soir libérés d'Egypte.
Pour autant la sortie d'Egypte eut lieu le 15 Nissan 2448 et non en 5771 ?! Dès lors comment peut-on affirmer qu'en ce 15 Nissan 5771 nous quitterons l'exil égyptien ?     
Etre libéré de l'étau égyptien fait partie des actions qui se reproduisent à chaque instant. Contrairement à certains événements qui eurent lieu de façon unique.
Matériellement, c'est l'existence de cette perpétuelle sortie qui nous permet d'affirmer, que nous comme nos enfants sortons d'Egypte en ce soir du séder.
Spirituellement, l'Egypte est synonyme d'étroitesse. En nous libérant chaque jour des limites qui nous assaillent, nous quittons l'Egypte à chaque instant.
En ce soir du séder nous fêtons donc une double libération, à la fois matérielle et spirituelle. C'est pourquoi nous devons pleinement nous en réjouir. 

Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Commentaires sur la Haggadah de Pessa'h.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.