Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 28 mars 2013

La liberté en cinq dimensions

18 nissan 5773 

Nos Sages évoquent le lien étroit qui existe entre l’individu et l’histoire du peuple juif que raconte la Torah. Les grands événements de l’esclavage en Égypte et l’Exode relatés dans notre Paracha peuvent avoir lieu dans le monde intérieur de chaque homme ou femme d’aujourd’hui.

Un exemple de cela est le récit des plaies, un thème central de la Paracha de Vaéra. Lorsque nous lisons la Haggadah, à Pessa’h, nous en chantons la liste, versant une goutte de vin à l’évocation de chacune d’entre elles. Et puis la Haggadah rappelle une discussion à leur propos entre deux Sages anciens : Rabbi Eliézer et Rabbi Akiva.

Rabbi Eliézer affirme que chaque plaie consista en fait en quatre plaies. D’après Rabbi Akiva, ce n’était pas quatre, mais cinq. Assis à la table du Séder, lisant dans la Haggadah maculée de vin, nous nous hâtons vers la consommation de la Matsa, des herbes amères et du repas. Mais que nous enseignent ces deux Sages aujourd’hui ?

C’est ici que nous pouvons découvrir quelque chose sur la possibilité de quitter l’Égypte à un niveau personnel et intérieur.

La fonction des plaies dans l’histoire fut de briser le pouvoir maléfique de l’Égypte et du Pharaon, le tyran qui avait asservi le peuple juif. À l’intérieur de nous, les plaies sont les efforts que nous faisons pour nous libérer de notre propre situation de servitude. Par qui ou par quoi sommes-nous asservis ? Par nos propres désirs négatifs, par notre propre égocentrisme.

Et cet esclavage intérieur se compose de quatre niveaux, selon Rabbi Eliézer, ou de cinq, selon Rabbi Akiva. Comprendre ceci nous permet de mieux appliquer les « plaies » pour libérer notre moi intérieur.

Le premier niveau se rencontre lorsque le penchant négatif a tellement de force à l’intérieur de nous qu’il peut nous obliger à faire quelque chose de répréhensible. C’est le niveau simple et ordinaire de la vie quotidienne, dans lequel on lutte pour garder le contrôle de son comportement.

Le second niveau d’esclavage, plus subtil, est celui où on fait ce qui est bien, tout en étant constamment préoccupé de ce que les autres vont penser de soi. On est pris au piège dans sa propre vision de la société.

Le troisième niveau est encore plus délicat. L’individu éprouve un sentiment de liberté et se pose au-dessus des opinions des autres. Cependant, il reste limité par son propre intellect et sa compréhension. Il demeure froid, sans passion. Contrastant avec un tel état, les enseignements du Judaïsme exigent de nous d’être capables de dépasser cette limite : « Tu aimeras D.ieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. » Il est des situations qui exigent plus qu’une froide rationalité.

Le quatrième niveau est celui où l’homme peut dépasser la compréhension. Il agit dans le sacrifice de soi. Pour Rabbi Eliézer, c’est là le niveau le plus élevé que l’on peut atteindre.

Mais Rabbi Akiva y voit encore un problème. On peut encore être piégé par la conscience de sa propre vertu : « Je me sacrifie ! Ne suis-je pas merveilleux ? » Pour Rabbi Akiva, le cinquième niveau de liberté est atteint lorsqu’on s’est complètement libéré de son ego.

On peut alors totalement se dévouer au service de D.ieu, apportant finalement la rédemption pas seulement à soi-même, mais à la Création tout entière.

Que D… fasse que ces quatre et cinq étapes de la sortie d’Egypte déjà réalisés par le peuple juif nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machiah’ en cet instant.



Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Pessa’h



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Sautez ! Pour un présent réellement libre

17 nissan 5773 

Les philosophes et les physiciens sont, les uns comme les autres, préoccupés par le passé (bien que pour différentes raisons). Nous savons que toute action suscite une réaction et que tout événement devient la cause de nombreux événements ultérieurs. Considérez que la réalité est le fruit de milliards d’événements et de faits qui ont tous conspiré ensemble pour décréter ce point unique qu’est maintenant. Le moindre changement dans n’importe quel événement passé aurait altéré cette équation et produit un résultat différent. En termes simples, le présent – ce que je m’apprête à faire et ce qui va m’arriver en ce moment même – est la somme et le produit de tout ce que j’ai fait et de tout ce qui m’est arrivé jusqu’à maintenant.

Les philosophes sont ennuyés par cette idée parce que l’homme pensant a tendance à se considérer comme une créature dotée de libre arbitre. Les physiciens ont un problème avec elle, parce que leurs microscopes et leurs accélérateurs de particules révèlent un univers aléatoire. Quant au reste d’entre nous, nous nous réveillons chaque matin sur un jour nouveau, mais ne tardons pas à ressentir le poids familier de nos « hiers » qui nous précipite vers les routines des habitudes et des besoins. Malgré cela, nous continuons à croire que nous contrôlons la situation, qu’avec une quantité suffisante d’efforts résolus, nous pourrons – et allons – nous libérer.

Le calendrier juif réserve huit jours, chaque année, pour célébrer cette foi. Les huit jours de Pessa’h, « le temps de notre liberté », représentent la conviction qu’à chaque moment nous avons la possibilité de sortir, selon les mots de la Haggadah, « de l’esclavage à la liberté, de la tristesse à la joie, du deuil à la célébration, de l’obscurité à la lumière éblouissante, des entraves à la rédemption. »

C’est ainsi que nos Sages ont prescrit que l’Exode d’Égypte est un événement qui doit se répéter à chaque génération de notre histoire, et à chaque jour de notre vie. Car, qu’est-ce qu’un « Exode », sinon la capacité d’un peuple de sortir de son passé, de s’affranchir des limites de son environnement, et de donner naissance à un nouveau soi qui sera indépendant de la matrice d’où il aura émergé.


Il y a en cela le sens profond du nom de la fête : le mot hébraïque « Pessa’h » signifie littéralement « sauter par-dessus ».

« Marcher » ou « courir » implique un déplacement, mais ce sont des déplacements qui s’appuient sur votre emplacement antérieur, et en sont déterminés. Un pied quitte le sol, mais l’autre y reste posé pour fournir l’élan nécessaire. Le mouvement peut être important ou minime, lent ou rapide, mais en tout état de cause, chaque pas découle du précédent.

Un « saut », lors duquel les deux pieds quittent le sol, implique une rupture avec le passé – un saut quantique plutôt qu’une avancée graduelle, une renaissance plutôt qu’une maturation.

Et pourtant, le but du saut n’est pas d’atteindre les cieux et d’y rester. Ce serait se tromper de démarche. L’idée en est de revenir au sol, non seulement deux ou trois enjambées plus loin, mais en étant devenu une personne différente de celle qui s’est élancée pour bondir. Revenir à son passé, non comme un prisonnier lié par ses lois, mais comme un maître venant d’en haut pour l’utiliser et le façonner selon ses nécessités, à mesure qu’il progresse dans son voyage. Jusqu’au prochain saut.


Que D… fasse que les preparatifs à « Pessa’h » au saut a réaliser cette ci, nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Pessa’h 

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 25 mars 2013

Le cinquième fils (absent) au Séder

14 Nissan 5773

Par la grâce de D.ieu
11 Nissan 5717
[12 avril 1957]
Brooklyn, N.Y.

Salutation et bénédiction,

La Fête de Pessa’h est introduite par le thème central « Lorsque ton fils te demandera », et la Haggadah est basée sur le commandement de la Torah « Alors tu diras à ton fils... »

Il existe différentes façons de poser des questions et de formuler des réponses selon que le fils appartient à la catégorie du « Sage », de l’« Impie », du « Simple » ou de « Celui qui ne sait pas interroger ».

Si les « Quatre Fils » diffèrent les uns des autres dans leur réaction au rituel du Séder, ils ont une chose en commun : ils sont tous présents au Séder. Même le soi-disant fils « impie » est là à manifester activement, quoique de façon rebelle, son intérêt pour le déroulement de la vie juive autour de lui. Cela, du moins, justifie l’espoir qu’un jour « l’Impie » lui aussi deviendra sage, et que tous les enfants juifs qui assistent au Séder deviendront des Juifs consciencieux qui observent la Torah et les Mitsvot.

Malheureusement, il existe, en cette époque de confusion et d’obscurité, une autre sorte d’enfant juif : l’enfant qui brille par son absence au Séder, celui pour qui la Torah et les Mitsvot, les lois et les coutumes juives, n’ont pas le moindre intérêt, celui qui n’est même pas conscient du Séder-chel-Pessa’h, de l’Exode d’Égypte et de la Révélation au Sinaï qui suivit.

C’est un grave problème, qui doit mobiliser toute notre attention, bien avant Pessa’h et le soir du Séder. Car aucun enfant juif ne doit être oublié et abandonné. Nous devons déployer tous les efforts possibles pour sauver aussi cet enfant « perdu » et le ramener à la table du Séder. Déterminés à accomplir cela, et mus par un profond sentiment de compassion et de responsabilité, nous ne devons pas avoir peur de l’échec.

Lorsqu’il s’agit de remédier à une situation indésirable de quelque nature que ce soit, il est nécessaire de s’attaquer aux racines du mal. C’est également vrai dans ce cas.

La regrettable vérité est que la responsabilité de cette « génération perdue » repose exclusivement sur les épaules des parents.

Celle-ci est le résultat d’une psychologie erronée et d’une politique malencontreuse de la part de certains immigrants arrivés dans un environnement nouveau et étranger. Lorsqu’ils se trouvèrent n’être qu’une petite minorité et qu’ils rencontrèrent certaines difficultés – en grande partie inévitables dans tous les cas de relocalisation –, certains parents eurent l’idée erronée, qu’ils inoculèrent également à leurs enfants, que la manière de surmonter ces difficultés serait de devenir rapidement assimilés à leur nouvel environnement, en rejetant l’héritage de leurs ancêtres et en abandonnant le mode de vie juif. Trouvant le processus qui suivit quelque peu déplaisant, car un tel itinéraire est voué à être plein de conflit spirituel, certains parents décidèrent que leurs enfants devraient se voir épargnés ce conflit du tout au tout. Afin de justifier leur désertion et apaiser leur conscience blessée, il leur était nécessaire d’imaginer quelque justification, et ils se leurrèrent eux-mêmes, et leurrèrent leurs enfants, en prétendant que le mode de vie juif, avec le respect de la Torah et des Mitsvot, ne cadrait pas avec leur nouvel environnement. Ils recherchèrent, et donc aussi « trouvèrent », des défauts dans le véritable mode de vie juif, alors que tout dans leur environnement non juif leur semblait bon et attrayant.

Par cette attitude, ces parents espéreraient assurer l’existence et la survie de leurs enfants dans le nouvel environnement. Mais de quel genre d’existence s’agit-il, si tout ce qui est spirituel et saint est troqué pour du matériel ? Quel genre de survie est-ce, si cela signifie le sacrifice de l’Âme pour le confort du corps ?

Par ailleurs, dans leur fuite de la Yiddishkeit (ndt- identité juive), ils transformèrent ce qu’ils pensaient être une « fuite vers la liberté » en une fuite vers la servitude, en essayant pathétiquement d’imiter l’environnement non juif, sans voir qu’une telle imitation, par sa dimension caricaturale et le complexe d’infériorité qui l’accompagne, ne peut que susciter la moquerie et la dérision, et ne peut que heurter la sensibilité de ceux dont ils essaient si désespérément de gagner le respect et l’acceptation.

La même fausse approche du problème des minorités, dans laquelle la minorité malavisée cherche à assurer son existence à travers l’autodissolution, ce qui signifie essentiellement le suicide, ou, à tout le moins, l’automutilation, s’est non seulement imposée à des individus, mais est malheureusement devenue le credo commun de certains groupes qui se sont retrouvés rassemblés par un ensemble de circonstances. Cela a donné lieu à certains mouvements dissidents sur la scène juive qui, soit ouvertement, soit par la ruse, cherchent à saper la Torah que Moïse nous a ordonnée, telle qu’il la reçut du D.ieu Un et la transmit à notre peuple ; la Torah divine qui donne à notre peuple son caractère unique et distinctif parmi les nations du monde. En vérité, ces mouvements, tout en différant les uns des autres, ont une idéologie sous-jacente en commun, celui de « Nous serons comme les nations, comme les familles des pays, pour servir le bois et la pierre » (Ézéchiel 20, 32).

Les conséquences désastreuses de cette approche éminemment fallacieuse furent que des milliers et des milliers de Juifs furent déconnectés de leur source de vie, de leurs coreligionnaires et de leur vraie foi. Privés de vie et de contenu spirituel, ils élevèrent des enfants qui ne faisaient plus partie des « Quatre Fils » de la Haggadah, pas même de la catégorie de « l’Impie ». Ils sont presque totalement perdus pour eux-mêmes, pour leurs frères juifs et pour la vraie Yiddishkeit, qui sont indissociables.

L’événement de l’Exode d’Égypte et la Fête de Pessa’h sont des rappels opportuns, entre autres choses, que ce n’est pas dans la tentative d’imiter son environnement que réside l’espoir de survie, de délivrance et de liberté, mais plutôt dans la loyauté indéfectible à nos traditions et au véritable mode de vie juif.

Nos ancêtres en Égypte étaient une petite minorité, et vivaient dans les circonstances les plus difficiles. Pourtant, comme nos Sages le rapportent, ils préservèrent leur identité et, avec fierté et dignité, demeurèrent tenacement attachés à leur mode de vie, à leurs traditions et à leur spécificité ; et c’est précisément ainsi que leur existence fut assurée, de même que leur véritable libération de l’esclavage, physique et spirituel.

C’est l’une des tâches essentielles de notre temps que de déployer tous les efforts possibles pour éveiller chez la jeune génération, ainsi que chez ceux qui sont avancés en âge, mais encore immatures dans la compréhension profonde, une meilleure appréciation des vraies valeurs juives, de la Torah, d’une Yiddishkeit fidèle à la Torah, une Yiddishkeit pleine et véritable ; non pas ce qui est présenté sous une fausse étiquette de « Judaïsme » déformé, compromis, ou édulcoré, quelle que soit la marque. Avec cette appréciation viendra la prise de conscience que seule la vraie Yiddishkeit peut garantir l’existence de l’individu, de chaque Juif, à tout moment, en tout lieu et en toute circonstance.

Il n’y a pas de place pour le désespoir dans la vie juive, et aucun Juif ne doit jamais être abandonné comme une cause perdue. Grâce à une approche compatissante appropriée de Ahavat Yisrael, même ceux de la génération « perdue » peuvent être ramenés à l’amour de D.ieu (Ahavat HaChem) et à l’amour de la Torah (Ahavat HaTorah), et non seulement figurer dans la communauté des « Quatre fils », mais, en temps voulu, être élevé au rang du fils « Sage ».

Puisse D.ieu accorder que tous les fils et filles d’Israël se rassemblent à la même table du Séder, pour célébrer la Fête de Pessa’h dans son véritable esprit et selon sa manière véritable, en conformité avec « les témoignages, les statuts et les lois que l’Éternel notre D.ieu nous a commandés ».

Puisse le rassemblement de ces « tribus perdues d’Israël », elles aussi, et leur réunion à la table du Séder, hâter le début de la véritable et complète Rédemption de notre peuple, à travers notre juste Machia’h, rapidement et de notre temps.

Avec la bénédiction d’un Pessa’h Cachère et Joyeux,

Lettre du Rabbi de Loubavitch – Pessa’h



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Les quatre enfants du séder

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

13 Nissan 5773

Commentaire de la Haggadah sur le passage: «'Ha'ham, Racha, Tam (le sage, le mécréant, le simple).»

Les quatre enfants sont assis ce soir à la table du séder :
Le sage a pour voisin le mécréant. Pourquoi le doter d'un tel compagnon pour ce moment? Il aurait préféré avoir un interlocuteur ayant les mêmes aspirations que lui. Mais la présence de son voisin (le racha) lui rappelle qu'il doit toujours se soucier d'autrui. Même si celui-ci révèle une profonde adversité au judaïsme, cette opposition n'est pas le fait de sa personne. Il est prisonnier de son mauvais penchant, dont il désirerait lui aussi se libérer. 

En ce soir de séder, les questions posées par le sage sont fondées. Pour autant, il doit être vigilant. Vouloir obtenir une explication pour continuer à progresser n'est pas la meilleure attitude à avoir.

En fait c'est « celui qui ne sait pas demander » (chééno yodéah licheol) qui a la démarche la plus juste. En effet, il pratique la Torah sans s'interroger. Contrairement au juste, il n'est pas menacé par le danger de ne plus pouvoir progresser s'il ne comprend pas. C'est que ''Pourquoi'' n'a pas toujours sa place dans la vie juive.

Cependant le sage doit savoir que la meilleure façon d'échapper aux écueils de son mauvais penchant se trouve dans l'aide qu'il portera à autrui. Grâce au secours porté à un second juif, D. lui donnera en retour la force de se libérer de ses difficultés personnelles.

Nous sommes à proximité du 11 Nissan, anniversaire de la naissance du Rabbi. A cette occasion tout un chacun aura à cœur d'offrir en cadeau, des heures d'études de torah et des mitsvots supplémentaires.

Aujourd'hui encore, chacun d'entre nous peut encore offrir quelque chose au Rabbi pour son anniversaire qui s’est déroulé le vendredi 11 Nissan – 22 mars 2013, lui qui a tellement fait pour nous depuis près de 63 ans !


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.