Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 4 novembre 2011

Etre fort

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

7 Mar ‘Hechvan 5772

Les relations diplomatiques constituent aujourd'hui la règle première qui orchestre les rapports entre deux états. Dans ces sphères d'échanges où la défense de ses propres intérêts prime sur toutes autres considérations, il peut arriver que les politiciens adoptent des attitudes contraires à la thora. Leurs raisonnements les mèneront à des conclusions opposées à nos valeurs juives.

La Thora nous interdit de rester insensibles à la mort de notre prochain. Que ce soit en se détournant de ses problèmes comme des dangers qui le menacent. Elle a exprimé cet interdit à travers les termes : «Tu ne seras pas tenu pour responsable de la mort de ton prochain».

Cette exigence constitue pour le Rabbi de Loubavitch, le point de départ de toute réflexion, quand à l'attitude à avoir à l'égard des pays qui nous entourent. Dans cet optique, les compétences de l'armée, l'analyse des experts militaires comme l'expérience des généraux doivent être mis à contribution afin de préserver et d'assurer la sécurité, de plus de quatre millions de juifs vivant en Israël.

Dans ce schéma, toute considération d'ordre financière, diplomatique, relationnelle ne peuvent que venir contredire cette démarche. Notre devoir à nous est donc de savoir faire preuve de détermination et de fermeté, dans les projets que nous entamons, comme dans les décisions que nous considérons devoir prendre, pour le bien des habitants de notre terre.

Sans ne jamais se soucier du quand dira-t-on international. Il n'a jamais eu le pouvoir de rendre la vie à un homme tué, suite à une attaque meurtrière. Il ne peut donc pas peser dans la balance, quand à la décision à prendre pour la sécurité des habitants de notre pays.

Les Etats-Unis ont toujours privilégié cette attitude. Se soucier de leur devenir sans ne jamais tendre l'oreille aux nations, fusse face à la France ou l'Angleterre qui furent en leur temps de très grandes puissances devant les Etats-Unis qui étaient en train de naître en terme de nation. Ce choix leur a permis de devenir une importante puissance économique. Ils demeurent aujourd'hui encore, fidèles à ce principe.

Que D. fasse que nos prières et nos démarches soient entendues. Que notre terre demeure pleinement entre nos mains et que nous ayons le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Chlémout Haarets- Y.Y Goutnick

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 3 novembre 2011

La pérennité de notre identité juive

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

6 Mar ‘Hechvan 5772

Lors de sa conclusion, le traité H'aguiga évoque la pureté et l'impureté des ustensiles du Beth Hamikdach. Il y est enseigné que le « Mizbéah' Hazaav-l’autel en or » comme celui en « Neh'ochét-en cuivre » ne pouvaient pas devenir impurs. Rabbi Eliézer et les Sages s’accordent sur la loi : les deux autels ne peuvent pas devenir impurs. Mais ils discutent sur la raison de cette décision.

Penchons nous sur leur divergence d’opinion à ce propos.

Pour Rabbi Eliézer ces deux autels sont comparés à la terre. De même que la terre ne peut pas être souillée par une impureté ainsi ces deux autels ne peuvent pas être rendus impurs. Pour les sages les deux autels sont dissociables. Seules leurs couvertures sont susceptibles de devenir impures. Elles qui sont faites en or ou en cuivre. Pour autant cela ne pourra jamais nous mener à une situation où l’ensemble de l’édifice puisse devenir impur. Le cœur de la construction étant fait d’une autre matière. Ces couches superficielles de minerais ne pourront donc jamais menacer la pureté de l’édifice. C’est pourquoi ces deux autels demeureront toujours purs.

Quelle leçon peut-on tirer de cette divergence d’opinions dans notre service de D… ?

L'or et le cuivre représentent la richesse et la pauvreté. Chacune de ces deux situations peuvent mener l'homme à oublier D... . Que ce soit par excès d'opulence ou à cause des difficultés qu’il rencontre pour gagner sa vie. Selon cette lecture du texte, en quoi divergent Rabbi Eliézer et nos Sages ?

Rabbi Eliézer comme les Sages s'accordent sur le fait qu'aucun de ces écarts ne peut souiller l'étincelle divine d'un juif. Pour Rabbi Eliezer cela est du à l'intense attachement à D... qui réside au fond de nous. Pour lui même lorsque la terre est piétinée elle n'exprime aucune volonté, ainsi l'unique désir qui sommeille en chacun de nous est l'attachement à la thora. C’est pourquoi ni la richesse ni la pauvreté ne peuvent entacher notre union à D… .

Pour les Sages les écarts de l'homme envers D.... ne sont que superficiels. Ils n'entachent en rien les profondeurs d'un juif d'où brille un perpétuel amour pour l’Eternel. Pareils à ces couches d'or et de cuivre superficielles qui ne peuvent conduire l'impureté vers l'intérieur de l'édifice demeuré pur. C’est pourquoi un juif ne peut se détourner de son créateur, quelle que soit la situation dans laquelle il est placé.

Que D… fasse que notre attachement à l’Eternel depuis la nuit des temps nous donnent le mérite de connaître la délivrance ultime en recevant notre juste Machiah’ aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Likoutei Sih’ot Vol III – Paracha Léh’ Leh’a.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu 

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 2 novembre 2011

L'utilité des biens matériels

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

5 Mar ‘Hechvan 5772

Pour libérer de captivité son neveu Loth, Avraham se lance dans une guerre contre quatre rois et leurs armées. Ils sont puissants puisqu'ils ont vaincus auparavant une armée à la tête de laquelle marchaient cinq rois. Pourtant Avraham gagne miraculeusement cette bataille. A travers cet événement, le monde entier découvre que l'Eternel est à ses côtés. Cependant notre ancêtre Avraham s'interroge : Pour avoir eu D. à mes côtés de façon surnaturelle, mon mérite a t-il été consommé ? Ayant connu une telle victoire sur mes adversaires, puis-je encore aspirer à connaître la gloire et les honneurs ?

Cette interrogation nous semble difficile à comprendre. Avraham sert D. par amour. Son seul but est d'accomplir la volonté de son Créateur. Ses aspirations ne sont pas d'ordres matériels ou sociaux. Pourquoi se soucie t-il d'un bienfait qu'il ne recherche nullement ?

A travers cette victoire militaire Avraham a pu sanctifier le Nom de D. . Là se trouve son véritable but. L'argent et les honneurs ne sont là que pour servir ce projet. Dès lors nous comprenons mieux sa réflexion. Dépourvu de tout mérite signifie pour lui, ne plus avoir l'assurance de pouvoir montrer au monde entier combien D. est le maître du monde !

Pour répondre à cette crainte D. lui fit savoir qu'après sa victoire miraculeuse sur les quatre rois, nombreux étaient les mérites qui demeuraient à son actif. Avraham fut rassuré. Il savait à présent qu'il recevrait de nombreuses autres récompenses matérielles qui lui permettraient de sanctifier à maintes reprises le Nom de D. ici-bas.

Que D. fasse que les nombreuses promesses matérielles faites par nos sages sur les temps messianiques se réalisent dès aujourd'hui, afin que le nom de l'Eternel puisse être pleinement sanctifié à travers nos actions, en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XX - Paracha Lé'h Le'ha.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 1 novembre 2011

La quête de soi

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Mar ‘Hechvan 5772

Lékh Lékha, ces mots qui débutent l'appel de D.ieu à Abraham, qui mit en route et définit l'histoire juive, signifie littéralement « Va vers toi ». «Va vers toi, ordonna D.ieu au premier Juif, de ta terre, de ton pays natal et de la maison de ton père, vers la terre que Je te désignerai. »

Quand l'appel divin résonna, Abraham pouvait se prévaloir d'une vie de découvertes et d'accomplissements autour de lui sans précédent. Il était l'homme qui avait découvert la vérité du D.ieu Unique, celui qui avait affronté le roi le plus puissant de son temps, bravé la mort dans une fournaise ardente au nom de ses croyances et converti des milliers de gens à la foi et aux valeurs monothéistes. Tout cela, il y était arrivé entièrement par lui-même, sans maître, guide ou voix divine pour le diriger, avec rien d'autre que son immense esprit et sa quête passionnée de la vérité pour le conduire.

Et puis, dans sa soixante-quinzième année, survint le commandement divin: « Va vers toi-même! » Maintenant que tu as achevé tes explorations et atteint tes objectifs, tourne-toi vers l'intérieur et entame un voyage dans l'essence de ton propre être. Paradoxalement, plus notre voyage est personnel, plus nous avons besoin d'être guidés et aidés.

Ce paradoxe est implicite dans la première directive au premier Juif mentionnée dans la Torah. Quand il est ordonné à Abraham « Va vers toi-même », il est enjoint à cet homme ingénieux, artisan de sa propre réussite, de mettre de côté ses talents innés (« ta terre »), la personnalité qu'il a développée pendant sept décennies et demie d'interaction avec son environnement (« ton pays natal ») et la sagesse découverte et formulée par son esprit phénoménal (« la maison de ton père ») et de suivre « aveuglément » D.ieu « vers la terre que Je te désignerai ».

Dans nos voyages extérieurs, notre savoir, nos talents et notre personnalité sont les instruments de notre exploration du monde autour de nous. Mais dans la quête de notre véritable soi, ces mêmes instruments - qui constituent en eux-mêmes un « soi » extérieur et superposé à notre essence - dissimulent autant qu'ils révèlent, déforment alors même qu'ils éclaircissent.

Nous utilisons ces instruments dans notre quête - nous n'en avons pas d'autres. Mais si notre voyage doit nous conduire à l'essence de nous-mêmes plutôt que vers un mirage, il doit être guidé par Celui qui nous a créés à Son image et a inscrit le schéma de nos âmes dans Sa Torah.


Que D... Fasse que ce voyage que D. nous enjoint de faire dans notre sidra, « Va vers toi » soit éclairé par le luminaire de la torah, la 'hassidout, et que cette démarche nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Paracha Lé'h Le'ha.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La circoncision d'Its'hak et d'Ichmaël

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !


3 Mar ‘Hechvan 5772

Avraham reçoit de D. l'ordre de circoncire sa propre personne comme les gens de sa maison. Son fils Ichmaël réalise ce commandement à l'âge de treize ans tandis qu'Its'hak subit cet acte à huit jours. Plus tard souligne Rachi ces deux enfants se disputeront le privilège d'avoir réalisé le commandement de D. au bon moment.

Ichmaël affirmera qu'en s'étant circoncis à treize ans il a été celui qui a réalisé la plus belle mitsva. Consciemment il a accepté d'entailler sa chair. Ce geste lui a permis d'entrer dans l'alliance de D. . Its'hak arguera l'inverse. A ses yeux il est le plus méritant des deux. En effet il s'est uni à l'Eternel dès le huitième jour de sa vie.

A première vue nous comprenons l'argumentation rationnelle d'Ichmaël. Cependant comment saisir la supériorité du geste d'Itsh'ak en ayant subi la circoncision, malgré lui, huit jours après sa naissance ?

La circoncision (brit milah) ôte à l'homme le prépuce de sa chair. Pour autant ce n'est pas l'enfant qui entre à cet instant dans l'alliance de D. . C'est l'Eternel qui le fait pénétrer dans Son alliance éternelle.

Pour autant quelles sont les conditions requises par l'Eternel pour s'allier à Lui à ce moment?

L'acceptation comme la soumission à l'événement sont les deux aptitudes requises. Par contre l'ego et la perception intellectuelle de cette union perturbent l'alliance qui voit le jour entre l'Eternel et l'homme.

C'est pourquoi Its'hak a eu raison d'affirmer que son acte était plus élevé que celui d'Ichmaël. Agé de huit jours lorsqu'il fut circoncis il ne mêla pas à l'événement une façon de le saisir ou un sentiment qui aurait pu motiver une telle décision. Il était entièrement effacé devant l'Eternel. Lui qui était présent pour l'accueillir dans Son alliance.

Ichmaël quand à lui eut une attitude différente. Il participa à l'évènement en livrant sa perception du sujet. Qu'elle soit intellectuelle ou émotionnelle. La place qu'il fit à l'Eternel fut donc de moindre importance. L'alliance qui en découla ne pouvait donc avoir qu'une dimension plus faible, comparée à celle que l'Eternel avait réalisé avec Its'hak, qui avait «su» complètement s'effacer.

En ce sens Its'hak avait en effet réalisé une plus belle mitsva qu'Ichmaël.


Que D. fasse que nos efforts emplis de soumission et emprunts de compréhension qui trouvent grâce devant l'Eternel nous donnent le mérite de recevoir aujourd'hui même notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XXV - Paracha Lé'h Le'ha.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.