Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 10 mars 2011

Servir D-ieu avec le coeur

4 Adar II 5771 – Paracha : Vayikra

« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »


 Le service de D-ieu réalisé dans le Beth Hamikdach expiait les fautes des enfants d'Israël et apportait la bénédiction dans chaque foyer. Avec sa destruction nous avons été privé de ces bienfaits. Pour autant notre service spirituel au quotidien se substitue à celui réalisé matériellement dans le temple. Il amène de nouveau dans notre vie, bénédiction et prospérité dans tout ce que nous réalisons. 
En quoi consiste ce service de D-ieu ? 
A l'époque du temple, un agneau accompagné d'un peu de farine et de vin était offert deux fois par jour sur l'autel extérieur. Son financement était réalisé grâce à une contribution apportée par chaque membre du peuple juif. Ce qui ramenait à un faible coût la part de chacun ! Pour autant, cette infime participation permettait à chaque juif de voir la bénédiction de D-ieu se déposer dans ses activités.
 Que justifiait une telle bénédiction ? 
L'effort financier? Il était pourtant faible! Mais il était réalisé avec coeur par chaque participant. C'est cette prédisposition à vouloir offrir un sacrifice à D-ieu qui valait ce déluge d'abondance envers chaque enfant d'Israël. Aujourd'hui encore, l'Eternel souhaite que seulement une faible partie de nos revenus comme de notre personne Lui soient offerts. Pour autant ce qui justifiera qu'Il déverse toutes ses bénédictions sur nous est le fait que nous l'ayons fait avec le coeur.  

 Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol III - Paracha Vayikra.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 9 mars 2011

Une source constante de bénédictions

3 Adar II 5771 – Paracha : Vayikra
« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »


Deux fois par jour, le sacrifice perpétuel (korban tamid) était offert sur l'autel extérieur du temple, le matin et l'après-midi. Réalisé au nom de tout le peuple juif, il apportait bénédiction et réussite dans tout ce que les enfants d'Israël réalisaient. 
Qu'il soit source de bénédictions au moment de son offrande, cela se conçoit. Mais qu'est-ce qui permettait que cette réussite se manifeste tout au long de la journée ? 
Avec le réveil matinal débute notre journée. « Modé ani. mélé'h. (Je te suis reconnaissant Roi de l'univers.) » Sont les premiers mots que nous prononçons. Un homme ne peut se définir comme le sujet de son Roi que s'il lui est soumis. Tel doit être notre engagement à l'égard de D-ieu dès notre éveil.
Dotés d'une telle prédisposition nous avons l'assurance que notre soumission à D-ieu nous ouvrira bien des portes. A commencer par les bénédictions que véhicule le sacrifice perpétuel. Il n'était pourtant offert que deux fois par jour. Mais notre annulation à l'Eternel nous permet de voir son action s'étendre à toute la journée !
Ce sacrifice porte bien son nom « offrande (dite) perpétuelle », il amenait la bénédiction au peuple juif de façon constante. 
Que D. fasse que la constance avec laquelle Il nous a toujours protégé nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol III - Paracha Vayikra.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 8 mars 2011

Les temps messianiques

2 Adar II 5771 – Paracha : Vayikra

« Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux »


Avec l’entrée du Chabbat, nous récitons le cantique « Le’ha dodi likrat kalla…- Va mon bien-aimé au devant de ta fiancée…  ».    
Ce chant invite D-ieu le fiancé, à aller à la rencontre de sa futur épouse, le peuple juif. Même si au fil des générations l’ultime rencontre n’a pu se faire, rien ne la contredit aujourd’hui.
Pour autant qu’est ce qui a pu empêcher un si grand mariage durant toutes ces années?
Peut-être qu’aux yeux de son bien-aimé  la fiancée avait des « défauts »? Même si cette hypothèse était envisageable, rien de tout cela n’est aujourd’hui d’actualité. Les efforts que le peuple juif a réalisé durant toutes ces années d’exil l’ont lavé de toute imperfection. Il est telle cette fiancée, chez lequel son bien- aimé ne découvre que des qualités.
Le mariage entre D-ieu et les enfants d’Israël - les temps messianiques- ne peut donc être retardé !
Parce ce que cette union est imminente, le prophète Yéchayahou affirme : « Ainsi déclare l’Eternel : Gardez la loi et faites la justice, car Ma délivrance est proche ». « Faites la justice » est à comprendre comme, faites un commandement positif de plus. « Gardez la loi » comme, ne transgressez plus un interdit Cet ultime effort peut permettre au monde entier de basculer vers la fin du verset « Ma délivrance est… » effective, et non plus seulement « proche ».
C’est dans ce même esprit que nous devons nous pencher sur les textes qui exposent dans le détail les temps messianiques. Ils nous permettent de nous imprégner de cette période à venir. Ils nous offrent non seulement la possibilité de précipiter cette étape, mais plus encore, ils nous permettent de les vivre dès à présent.
Pour toutes ces raisons, « vivre avec son temps » prend aujourd’hui un nouveau sens. Celui de prendre le temps de découvrir une époque pleine de bonheur qui nous guette. Cet enrichissement doit nous ravir jusqu’à pouvoir déjà faire de cette perception notre quotidien, durant ces derniers instants d’exil !
Que D-ieu fasse que, tous les efforts que nous avons développé afin de faire la volonté du Rabbi, à savoir « se préparer (pleinement) à recevoir le Machia’h », nous donne le mérite de le recevoir dès à présent.   

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Pninei Haguéoula- Chap. Annonce et Préparation.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 7 mars 2011

D-ieu en est content

Roch ‘Hodech 1 Adar II 5771 – Paracha : Vayikra
 
« Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux »


 D-ieu déclare ressentir une grande satisfaction des sacrifices réalisés dans le temple. Une telle expression n'apparaît pas lors de l'évocation des autres commandements. Pour autant nous les réalisons tous avec la même intention, faire la volonté de l'Eternel. 
Pourquoi dès lors, les sacrifices offerts sur l'autel extérieur sont une source bien plus importante de contentement pour D-ieu ? Au point que la thora le souligne : « source de satisfaction (na'hat roua'h) ».
De plus pourquoi D-ieu désire-t-il que nous lui offrions des bêtes sur un autel ? Quelle satisfaction y trouve-t-Il ?
L'ensemble des mitsvots que la thora nous ordonne sont réalisées par l'homme dans son intérêt. Même les 'houkims qui sont des lois sans fondements cartésiens, amènent à l'être humain un bienfait. Celui d'avoir réalisé Ses commandements parce que telle est Sa volonté. L'homme renforce ainsi sa soumission à l'Eternel.
Offrir un sacrifice sur l'autel extérieur du beth hamikdach n'amène rien à l'être humain. Cela est particulièrement le cas lorsqu'il réalise un sacrifice volontaire (korban nédava). Seul D-ieu est satisfait par cette démarche car Sa volonté a été réalisé sans y rechercher une contre partie.
C'est pourquoi l'Eternel exprime tout particulièrement son contentement lorsque la thora évoque les critères du sacrifice volontaire. Il est ici question d'un homme qui cherchera à respecter les spécificités de cette offrande uniquement pour faire plaisir à D-ieu !
Qu'il soit la volonté de D-ieu que nous puissions recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même car telle est sa volonté.   

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XVII - Paracha Vayikra.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 6 mars 2011

Oeuvrons pour la libération des prisonniers

Libérer un enfant d’Israël de prison est la plus grande mitsva qui soit donnée à l’homme de réaliser. Ajoutons une mitsva, une étude de Torah, afin d’acquérir une part dans la libération de Chalom Rubashkin et de Gilad Shalit que nous souhaitons imminente.
Gilad Shalit

Chalom Rubashkin