Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 22 décembre 2012

Le message du 10 Tévet

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

10 Tévet 5773

Nabuchodonosor, l'envahisseur venu de Babylone, se dirigea vers la Terre d'Israël. Conquérant pays après pays, soumettant peuple après peuple, il s'avança vers Jérusalem. Ce fut le 10 du mois de Tévèt qu'il établit le siège de la ville et on sait le dénouement tragique qui mit alors fin au royaume d'Israël. Nous le commémorons d'année en année le 17 Tamouz et le 9 Av.

Que se passa-t-il vraiment en ce jour du 10 Tévèt ?

Le mot hébreu pour «faire le siège» s'apparente aussi, étymologiquement, au terme qui se traduit par « s'approcher, soutenir ». Ainsi une même action accomplie par Nabuchodonosor et ses troupes peut être interprétée de manière négative - le début du siège de Jérusalem - ou positive- le soutien à Jérusalem. Est-ce seulement possible ? C'est précisément là que tient, plus qu'un enseignement, une manière de considérer le monde. Le destin d'un peuple, le sort de l'homme ne sont pas dirigés par une force aveugle, par une sorte de puissante mécanique qui écraserait les faibles et grandirait les forts jusqu'à ce que ceux-ci, à leur tour, perdent leur superbe et finissent dans les oubliettes de l'Histoire. L'avenir est fait de ce que chacun tisse, jour après jour, par ses actions quotidiennes.

A propos de l'invasion babylonienne, les commentateurs déduisent de l'ambivalence du mot cité que, si les Juifs étaient alors revenus à D.ieu de tout leur cœur, la menace serait devenue soutien. Si elle est restée menace, c'est donc par une certaine défaillance des hommes qui auraient pu, par l'esprit et par l'âme, s'y opposer.

C'est donc à travers chacun de nos actes quotidiens que peut jaillir la lumière et c'est grâce à eux qu'il est possible de révéler dès aujourd'hui un ère nouveau, celui des temps messianiques avec la réception dès à présent de notre juste Machia'h.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - 10 Tévèt 5752 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 20 décembre 2012

Dialoguer et aimer autrui (III)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

8 Tévet 5773 


Durant son voyage vers l'Égypte, Jacob eut une vision au cours de laquelle D.ieu le rassura : « Ne crains pas la descente en Égypte », et Il lui promit « Je descendrai en Égypte avec toi et Je m'assurerai que tu en remonteras ». Bien que Jacob eût conscience de ce qu'il pourrait réaliser en Égypte, il était réticent à l'idée de ce déplacement. Car la prospérité en exil, même si elle est utilisée pour créer un modèle d'existence spirituelle, n'est pas le but de la vie juive. 

La véritable vie d'un Juif se trouve en Terre d'Israël et plus particulièrement dans la Terre d'Israël telle qu'elle existera à l'Ère de la Rédemption. Telle est la promesse que reçut Jacob de D.ieu : ses descendants seraient sauvés d'Égypte et vivraient en Terre d'Israël avec Machia'h.

Pourquoi alors descendit-il en Égypte ? Parce qu'il avait compris que la Rédemption doit être apportée par le service divin de l'homme. L'établissement d'une société orientée vers la spiritualité au sein de la prospérité matérielle procure un avant-goût de la Rédemption et prépare le monde à un temps où cette Rédemption sera manifeste. Telle était la finalité de la vie de Jacob en Égypte.

Le thème de la Rédemption est également souligné par la Haftara qui évoque la réunion future entre Joseph et Judah : « Je prendrai les enfants d'Israël parmi les nations... et Je les conduirai vers leur propre terre. J'en ferai une nation unique sur la terre... Ils ne seront plus deux nations, divisées en deux royaumes », et la promesse : « Et Mon serviteur David sera leur prince à tout jamais », car à l'Ère de la Rédemption, l'aspiration altruiste pour l'unité recevra la prééminence qu'elle mérite.


Que D. fasse que notre attachement à la thora et aux mitsvots même dans l'opulence matérielle nous permette de recevoir notre juste Machia'h dès aujourd'hui.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch - Sefer HaSi'hot 5750 ( 1990), p. 212ff ; Sefer HaSi'hot 5751( 1991), p. 206ff

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu 




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Dialoguer et aimer autrui (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

7 Tévet 5773

La spirale amorcée par l'approche de Yéhouda vers Joseph eut des ramifications plus grandes (« Et il s'approcha » : Yéhouda s'approcha de Joseph.) Le Zohar décrit en effet leur union comme symbolisant le rapprochement entre le monde matériel et le monde spirituel.

L'explication de cela est que, en son essence, le monde dans son ensemble ne fait qu'un avec D.ieu. C'est là le sens de la phrase : « D.ieu est un » dans le Chéma. Cela ne signifie pas simplement qu'il y a un D.ieu unique, mais que toute existence ne fait qu'un avec Lui. Toutefois, l'unité qui imprègne la création n'est pas révélée ouvertement. Bien au contraire, le monde apparaît comme n'étant qu'une collection d'entités distinctes et séparées.

Exprimer l'unité intrinsèque qui existe entre les hommes sert d'élément catalyseur pour parvenir à l'unité dans le monde, permettant à celui-ci d'exprimer la vérité spirituelle. C'est ce qui apparaît dans la conduite de Jacob et de ses fils en Égypte : bien que s'installer dans ce pays impliquât une descente en exil et que l'Égypte fût un pays moralement dépravé, ils y établirent un modèle de vie orientée vers la spiritualité. Le Pharaon leur accorda la meilleure partie de la terre, leur promettant « le meilleur de l'Égypte sera vôtre ».

Jacob et ses fils utilisèrent au mieux cette opportunité. Nos Sages enseignent que ce furent là les meilleures années de Jacob. Tout au long de sa vie, il avait cherché à exprimer des valeurs spirituelles au sein des réalités quotidiennes de la vie. En Égypte, l'occasion lui fut donnée d'accomplir pleinement cet idéal.

Ce qui précède ne concerne pas uniquement les époques où la Présence Divine apparaissait ouvertement. Bien au contraire, le récit commence dans l'obscurité la plus absolue. Yehouda ignorait qu'il s'adressait à Joseph. Il pensait être face au vice-roi égyptien qu'il devait implorer pour qu'il laisse Benjamin en liberté alors que celui-ci se trouvait dans une situation compromettante. Malgré la faiblesse de sa position, Yehouda avança en direction de l'unité (« Et il s'approcha ») et c'est cette approche qui permit la révélation que le gouverneur de l'Égypte était en fait Joseph.

De la même façon, bien qu'aujourd'hui les Juifs puissent avoir besoin de l'aide de gouvernements non-juifs pour leur sécurité, ils doivent prendre conscience qu'une dynamique subtile et intérieure est à l'œuvre. Ce n'est pas un Égyptien qui détermine notre destinée : «Les cœurs des rois et des ministres sont entre les mains de D.ieu.». C'est D.ieu, et non les puissances du monde, qui contrôle le destin de notre peuple tout entier et de chaque individu en particulier.

Notre conduite et notre choix des priorités doivent se structurer de la même manière. Nul besoin d'accepter les standards du monde. En imitant l'exemple de Yehouda et en aspirant à l'unité du sein même de notre situation présente, nous pouvons initier un processus qui mènera à l'expression manifeste de la nature divine de notre monde.


Que D. fasse que notre attachement à la thora et aux mitsvots quotidiennement nous permette de recevoir le juste Machia'h dès à présent.

Nous nous permettrons de prolonger cette explication dans la prochaine lettre de Torah intitulée « Dialoguer et aimer autrui (III)


Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch - Sefer HaSi'hot 5750 ( 1990), p. 212ff ; Sefer HaSi'hot 5751( 1991), p. 206ff 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu 



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 19 décembre 2012

Dialoguer et aimer autrui (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » 

6 Tévet 5773

Dans son Sidour, Rabbi Chnéour Zalman de Lyadi écrit : Avant de prier, il convient de dire : J'accepte sur moi le commandement positif : "Aime ton prochain comme toi-même."

Témoigner de l'amour envers son prochain prépare l'homme à intensifier sa relation avec D.ieu. Car un engagement sincère envers toute l'humanité requiert un véritable altruisme et c'est là l'approche qui devrait caractériser notre relation avec D.ieu. Mais pourquoi nous en demande-t-on la déclaration verbale ? Pourquoi l'accent n'est-il pas plutôt placé sur la méditation sur cette idée ?

On peut expliquer qu'au niveau de l'essence, l'unité existe dans tout notre peuple : « Ils sont tous complémentaires et ont tous un même Père. Grâce à cette racine commune dans le D.ieu unique, tous les membres d'Israël sont appelés 'frères' au plein sens du terme. »

Bien trop souvent, cependant, cette unité n'est pas manifeste dans les relations que les hommes entretiennent entre eux. En prononçant ces mots à voix haute, nous concrétisons ce potentiel, lui donnant une expression dans notre réalité matérielle.

L'importance de cette déclaration dépasse largement les quelques mots qui la composent. Son objectif est qu'un acte en entraîne un autre dans un cercle vertueux qui motive une personne à exprimer son amour pour ses prochains qui seront à leur tour enclins à la réciproque. Faire cette déclaration de principe ouvre un canal à travers lequel nos sentiments profonds peuvent s'exprimer, afin qu'ils se manifestent ensuite dans des actions concrètes en faveur d'autrui.

Le même cheminement se retrouve dans la paracha de cette semaine. Vayigach signifie «Et il s'approcha» : Yehouda s'approcha de Joseph. Mais ce mouvement vers son frère avait pour Yehouda un but autre qu'un simple rapprochement physique. Rachi explique que Yehouda dit à Joseph : « Que mes mots puissent pénétrer dans tes oreilles », c'est-à-dire qu'il désirait initier une véritable communication.

Le geste de Yehouda eut d'immenses répercussions. Le récit poursuit « Joseph ne put plus se retenir ». Après des années de séparation, les frères s'étreignirent, s'embrassèrent et s'exprimèrent librement. Les fils de Jacob revinrent chez leur père en apportant la nouvelle que Joseph était toujours vivant, suite à quoi Jacob descendit en Égypte pour le rejoindre, rétablissant l'unité parmi tous les Juifs.


Que D. fasse que l'amour qui soude notre peuple nous permette de recevoir le juste Machia'h dès à présent.

Nous nous permettrons de prolonger cette explication dans la prochaine lettre de Torah intitulée « Dialoguer et aimer autrui (II)

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch - Sefer HaSi'hot 5750 ( 1990), p. 212ff ; Sefer HaSi'hot 5751( 1991), p. 206ff

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
L

lundi 17 décembre 2012

La main de D.ieu

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

5 Tévet 5773

Yossef se révèle à ses frères alors qu'ils l'avaient vendu vingt-deux ans plus tôt comme esclave. Il est maintenant vice-roi d'Egypte et dirige toute une nation. Il leur explique qu'il ne voit pas dans cette « vente » la main de ses frères mais celle de D.ieu. A ses yeux l'Eternel l'a envoyé en Egypte afin de subvenir aux besoins de sa famille bien des années plus tard.


La famine sévissait alors dans le monde entier et le seul homme à avoir anticipé cette «crise alimentaire» c'était Yossef Hatsadik.

Pour autant Yossef souffrit énormément durant les premières étapes de cette «vente». Cependant l'Eternel n'entendait pas le laisser dans de telles conditions. Sa situation devait s'améliorer afin qu'elle s'inscrive dans un contexte plus agréable, la gestion du pays.

Cette accession au trône aurait pu être le fruit d'étapes moins douloureuses. Pour autant sous l'auspice de la miséricorde comme de la sévérité, le but à atteindre fut le même. Yossef devait devenir et devint vice-roi d'Egypte. Seule la façon changea.

Ce rôle inévitable que devait jouer Yossef au niveau mondial raisonne pour nous de façon toute particulière cette semaine. En effet il y a de cela près de vingt-six ans, le 5 tévét 5747 (1986), la cour fédérale américaine délivrait une décision lourde de sens. Elle statuait que la bibliothèque de Rabbi Yossef Yitsh'ak (précédent Rabbi de Loubavitch) était la propriété de toute la communauté 'Hassidique et non celle d'une unique personne physique.

En effet certains individus avaient cru pouvoir tirer un profit pécuniaire de la vente de ces précieux ouvrages. Cependant ces livres avaient et ont un but auquel nul ne pourra les soustraire. Ils sont destinés à être étudiés par le plus grand nombre de personnes. Bon nombre de ces manuscrits sont des textes de 'Hassidout. Là encore, ils ont vu le jour pour que le plus grand nombre de cercles d'études puissent en bénéficier.

La possibilité de pouvoir avoir de nouveau accès à ces ouvrages fut donnée aux 'Hassidims le 5 tévét 5747 (1986). A travers cette victoire matérielle nous devons percevoir la main de D. qui nous fit ce grand miracle. De même que Yossef vit dans sa «vente» la main de D.ieu afin qu'il devienne vice-roi d'Egypte, de même nous devons être conscient que seule l'intervention de D.ieu a permis à ces livres sacrés de pouvoir retrouver leur place dans le monde de la thora et de son étude.

Un miracle ne se produit jamais en vain nous enseigne le talmud. Si ces précieux ouvrages nous ont été rendu, c'est pour que nous les étudiions. C'est pourquoi il est une coutume d'acheter de nouveaux livres de thora chaque année à cette date afin de se découvrir davantage l'envie d'étudier.


Que D. fasse que ce 5 Tévét soit le jour de la victoire. Qu'en cette date la lumière prenne pleinement le dessus sur l'obscurité avec la réception dès à présent de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Séfer Hitvadouyot- 5 tévét 5747 (1986)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 16 décembre 2012

La main au-dessus

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

4 Tévet 5773

Pourim et Hanouka sont des fêtes très différentes. ‘Hanouka est une affaire spirituelle: huile, lumière et chants de louanges. Pourim est du domaine matériel : de l’argent aux pauvres, de la nourriture à des amis, un grand repas festif et beaucoup, beaucoup de vin.

Mais ces fêtes ont un dénominateur commun intéressant : elles incluent toutes deux dans leurs coutumes un jouet qui tourne. À ‘Hanouka, on joue traditionnellement à la toupie, une toupie sur laquelle sont inscrites des lettres hébraïques qui forment l’acronyme de la phrase « Un grand miracle s’est produit là-bas. » À Pourim, nous faisons tourner une bruyante crécelle pour étouffer le nom du méchant Haman.

Pourtant, il y a une différence entre ces deux objets : la toupie est lancée par le haut, tandis que la crécelle est tournée par le bas.

À ‘Hanouka, D.ieu a violé toutes les lois de la nature pour nous sauver, accordant à un petit groupe de combattants la victoire sur l’une des armées les plus puissantes sur terre et une petite cruche d’huile brûla pendant huit jours. À Pourim, le salut est venu à travers ce qui pourrait facilement être considéré comme une série de coïncidences : le roi Assuérus se met en colère contre sa femme et choisit Esther comme reine à sa place ; Mordekhaï entend fortuitement des hommes comploter pour tuer Assuérus et sauve la vie du roi ; Haman se trouve « au mauvais endroit au mauvais moment » juste quand l’acte de Mordekhaï est lu au roi insomniaque ; Esther met sa position et son influence à profit pour retourner le roi contre Haman, et ainsi de suite. En fait, on remarque à peine que le nom de D.ieu n’est même pas mentionné dans le Livre d’Esther! En d’autres termes, à ‘Hanoucca le salut divin est venu « d’en haut », alors qu’à Pourim il est venu «d’en bas», dissimulé dans les événements ordinaires.

Hanouka célèbre le fait que notre engagement envers D.ieu, et le Sien envers nous, transcende tous les liens naturels. Pourim célèbre le fait que notre relation imprègne également les détails les plus ordinaires de notre vie quotidienne.


Que D… fasse que notre engagement envers D…. perçu depuis sa source ou tel qu’il s’exprime à travers ses différents détails sur terre nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Basé sur un enseignement du maître ‘hassidique Rabbi Tsvi Elimelekh de Dinov (auteur du “Bnei Yissakhar” ; d. 1841).

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

'Hanouka : l'histoire intérieure

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

3 Tévet 5773

« L'âme de l'homme est la lanterne de D.ieu. »

Proverbes 20, 27

Une âme est placée dans un corps et dans le monde pour qu'elle diffuse sa lumière à toute la création.

À l'époque du Temple, les flammes de la Ménorah diffusaient une lumière sainte au monde entier.

À la différence de la Ménorah du Temple qui comprenait sept flammes, celle que nous allumons aujourd'hui à ‘Hanouka en comprend huit. De plus, la Ménorah du Temple était placée à l'intérieur de ce dernier, tandis que la Ménorah de ‘Hanouka doit être placée «sur le seuil extérieur de la porte», ou devant une fenêtre bien visible de la rue.


· La Ménorah 

Les sept flammes de la Ménorah font référence à la perfection telle qu'elle se décline dans l'ordre naturel, illustrée par les sept jours de la semaine et les sept attributs de la psychologie humaine.

Au sein de la très diversifiée communauté des humains, certains brillent par leur 'Hessed (amour, bonté), d'autres par leur Guevourah (rigueur, crainte de D.ieu); d'autres encore personnifieront Tiferet (harmonie, compassion), Netsa'h (ambition), Hod (humilité, dévotion), Yessod (communication) ou Mal'hout (royauté, réceptivité).

La Ménorah du Temple fut ciselée à partir d'un seul bloc d'or, à l’instar des âmes qui proviennent toutes d'une seule et même source. Les flammes étaient tournées vers le centre de la Ménorah, tout comme les âmes restent orientées vers leur unique source, aspirant toutes au même but ultime. Toutes sont pareillement « une parcelle du divin d'En-Haut », chacune avec sa propre personnalité.

À l'époque du Saint Temple, quand la Divinité était dévoilée, les sept lampes constituaient une illumination suffisante.

Toutefois, les lumières de ‘Hanouka qui repoussent l'obscurité de l'exil doivent transcender les limites de l'ordre de la nature. Une telle lumière est produite par les huit bougies que nous allumons à ‘Hanouka. Car le chiffre huit désigne une lumière qui transcende toute limite.

· L'Huile 

L'huile symbolise l'essence d'une chose. Elle est distincte et séparée, pourtant elle infiltre tout ce qui l'entoure : l'huile flottera à la surface de tous les autres liquides, mais, alors que les autres liquides restent en place une fois répandus, l'huile, comme l'âme, pénètre tout, s'infiltre au plus profond de tout. En souillant l'huile sacrée de la Ménorah, les Grecs tentèrent de détruire l'essence de l'âme juive.

· La Mèche 

Une mèche sans huile ne produit qu'une faible lumière. Une vie sans Torah et Mitsvot – bien que brûlant du désir de se lier à D.ieu – est incapable d'entretenir sa flamme. Elle peut éprouver d'intenses moments d'extase spirituelle, mais manquant de l'huile essentielle de la substance du divin, elle s'éteint bien vite, ne réussissant pas à amener une lumière durable dans le monde. Mais lorsque la mèche est trempée dans l'huile puis allumée, elle se fait le vecteur de cette huile et la transforme en une lumière régulée et stable.


· Les Flammes 

Les lumières de ‘Hanouka sont sacrées. Nous n'avons pas le droit d'en faire un quelconque usage, seulement de les regarder. Ainsi affirmons-nous la suprématie de la lumière divine sur nos humanités limitées.

L'effort de la vie est de canaliser la lumière du jour pour qu'elle illumine la nuit : nous nous efforçons de cultiver tout ce qui est bon et divin, et de diriger ces ressources positives pour surmonter et transformer les aspects négatifs du « côté obscur » de la création. Ce processus était symbolisé par l'allumage de la Ménorah du Temple : allumée avant la fin du jour et placée dans le Sanctuaire, la Ménorah irradiait son éclat divin par-delà les murs du Temple vers le monde obscur au dehors.

Il y a des fois où l'obscurité envahit le Temple comme une marée noire submergeant un phare, éteignant la Ménorah et souillant son huile sainte. Des circonstances où nous ne pouvons plus puiser dans le jour pour éclairer la nuit.

Dans des moments pareils, nous devons chercher la « petite fiole d'huile pure » là où elle se cache, l'essence de la création qui est intacte et inaltérable. Nous devons dépasser les dimensions apparentes du « jour » et de la « nuit » afin de dévoiler la particularité originelle de la lumière et des ténèbres.

Placée en un endroit d'où elle peut être vue de la rue, la Ménorah de ‘Hanouka nous enseigne que nous devons diffuser la lumière de la Torah à tout notre entourage.

Allumée après la tombée de la nuit, la Ménorah de ‘Hanouka nous rappelle que même dans nos moments les plus sombres, la lumière de la connaissance peut briller intensément.


Que D… fasse que notre volontè à puiser notre identité dans la Torah et les Mitsvots au quotiden nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – ‘Hannoucah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Le message éducatif de 'Hanouccah

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

1er Tévet 5773

Hanouccah est associée à deux idées. Un peuple qui décida de tout faire pour allumer la menorah du Beth Hamikdach avec de l'huile pure, alors que d'après la loi juive cet allumage était envisageable avec une huile impure, et la détermination d'une nation qui désirait entamer de nouveau le service de D.ieu dans le temple.


C'est grâce à cette seconde décision que la fête de 'Hanouccah est associée à l'idée de «'Hinou'h-éducation». Il est ici question de débuter quelque chose de nouveau sur des bases solides. Que ce soit dans le Beth Hamikdach à l'époque des 'Hachmonayims ou aujourd'hui dans notre vie quotidienne.

Pour autant l'inauguration du temple comme l'éducation de nos enfants par exemple doit-elle vraiment être envisagée sans concession, ou bien avec souplesse et digression?

Le miracle de 'Hanouccah nous donne la réponse. La première exigence qu'eurent nos frères juifs fut de réaliser l'inauguration du temple en allumant la menorah avec de l'huile pure. Toute concession était exclue lorsqu'il fut question d'inaugurer le temple. Même si la loi juive l’autorise, les juifs placèrent D.ieu dans une situation où ils Le «forcèrent» à réaliser un miracle. Une telle approche plut à D.ieu et le miracle de 'Hanouccah eut lieu.

Sans concession, c'est aussi de la sorte que doit s'envisager l'éducation de nos enfants. Cette approche nous invite à construire leur avenir dès leur plus jeune âge. Ne pas reporter à plus tard leur engagement dans la thora et les mitsvots.

De même que les 'Hachmonayims n'acceptèrent pas d'allumer la menorah en utilisant les voies de la flexibilité pourtant tolérées par la loi juive, de même les parents d'aujourd'hui doivent avoir la force de choisir très tôt ce qu'il y a de plus beau dans le judaïsme pour leurs enfants.

S'inscrire dans une attitude dite sans concession a permis à maintes générations de grandir dans le chemin de la thora et des mitsvots. Ce message est celui de la fête de 'Hanouccah. Nous nous devons de l'appliquer à nous-mêmes comme à nos élèves et à nos enfants.


Que D. fasse que de même que notre peuple est toujours resté attaché aux valeurs de la thora sans ne jamais s'en détourner, qu'ainsi D. réalise Sa promesse « le temps de votre délivrance est arrivée » grâce à la réception de notre juste Machia'h dès à présent, sans la reporter d'un instant.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si'hots Vol I- 'Hanouccah.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.