Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 24 mars 2011

Etre fort

18 Adar II 5771 – Paracha : Chémini / Chabbat Para

« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »


Les relations diplomatiques constituent aujourd'hui la règle première qui orchestre les rapports entre deux états. Dans ces sphères d'échanges où la défense de ses propres intérêts prime sur toutes autres considérations, il peut arriver que les politiciens adoptent des attitudes contraires à la thora. Leurs raisonnements les mèneront à des conclusions opposées à nos valeurs juives.
La Thora nous interdit de rester insensibles à la mort de notre prochain. Que ce soit en se détournant de ses problèmes comme des dangers qui le menacent. Elle a exprimé cet interdit à travers les termes : «Tu ne seras pas tenu pour responsable de la mort de ton prochain».
Cette exigence constitue pour le Rabbi de Loubavitch, le point de départ de toute réflexion, quand à l'attitude à avoir à l'égard des pays qui nous entourent. Dans cet optique, les compétences de l'armée, l'analyse des experts militaires comme l'expérience des généraux doivent être mis à contribution afin de préserver et d'assurer la sécurité, de plus de quatre millions de juifs vivant en Israël.
Dans ce schéma, toute considération d'ordre financière, diplomatique, relationnelle ne peuvent que venir contredire cette démarche. Notre devoir à nous est donc de savoir faire preuve de détermination et de fermeté, dans les projets que nous entamons, comme dans les décisions que nous considérons devoir prendre, pour le bien des habitants de notre terre.
Sans ne jamais se soucier du quand dira-t-on international. Il n'a jamais eu le pouvoir de rendre la vie à un homme tué, suite à une attaque meurtrière. Il ne peut donc pas peser dans la balance, quand à la décision à prendre pour la sécurité des habitants de notre pays.
Les Etats-Unis ont toujours privilégié cette attitude. Se soucier de leur devenir sans ne jamais tendre l'oreille aux nations, fusse face à la France ou l'Angleterre qui furent en leur temps de très grandes puissances devant les Etats-Unis qui étaient en train de naître en terme de nation. Ce choix leur a permis de devenir une importante puissance économique. Ils demeurent aujourd'hui encore, fidèles à ce principe. 
Que D. fasse que nos prières et nos démarches soient entendues. Que notre terre demeure pleinement entre nos mains et que nous ayons le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Chlémout Haarets- Y.Y Goutnick.



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 23 mars 2011

La portée d'un commandement divin

17 Adar II 5771 –  Paracha : Chémini / Chabbat Para

« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »


« Et D.ieu parla à Moïse et Aharon en ces termes : Ceci est un décret ('Hok) de la Torah. Si une personne vient à mourir dans une tente, tous ceux qui entrent dans la tente et tout ce qui est dans la tente deviennent impurs pendant sept jours. Et quant aux personnes contaminées, elles prendront les cendres (de la vache rousse). » .                            (Nombres 19, 1-2 ; 14-17) 

La loi de la « vache rousse », qui nous instruit de la purification d'une personne atteinte d'impureté spirituelle causée par le contact avec un défunt, est souvent citée comme le modèle de décret divin au-delà de toute rationalité. Le roi Salomon, le « plus sage parmi les hommes » dit de cette Mitsva : « Tous les commandements de la Torah, je les ai compris. Mais le chapitre de la "vache rousse", bien que je l'aie examiné, questionné et que je m'y sois plongé, bien que j'aie pensé le comprendre, ce décret m'est resté incompréhensible. »
C'est un fait que de nombreux aspects de la loi de la vache rousse défient toute raison. Tout d'abord, le phénomène même d'« impureté spirituelle » est un concept mystique irrationnel. Le processus de purification, obtenu en aspergeant la personne contaminée des cendres de la vache rousse ne suit aucune logique qui nous serait accessible etc. Mais dans la Torah, d'autres lois échappent tout autant à la logique humaine. En fait, il existe une catégorie entière de Mitsvot appelées 'Houkim (« décrets ») dont les critères défient toute compréhension pour l'esprit mortel. Qu'y a-t-il donc de particulier à propos de la loi de la vache rousse qui en fasse l'archétype des décrets, la Mitsva dont D-ieu dit : « Ceci est le 'Hok de la Torah » ? 
Le Midrache relate que Moïse fut l'unique être humain auquel fut accordée la compréhension de cette loi. « A toi, dit D-ieu à Moïse, Je vais révéler le sens de la "vache" ; pour tout autre individu cela restera un 'Hok. » Et pourtant, Moïse lui aussi ressentit une grande difficulté à accepter cette loi, comme nous le lisons dans le récit midrachique.
Dans tout ce que D-ieu enseignait à Moïse, Il lui indiquait à la fois la façon dont se produisait la contamination et le mode de purification. Quand D-ieu en arriva aux lois concernant celui qui avait été en présence d'un cadavre, Moïse lui dit : « Maître de l'univers ! Si l'un de nous est ainsi contaminé, comment peut-il se purifier ? » D-ieu ne lui répondit pas. A ce moment-là, Moïse pâlit.
Quand D.ieu arriva à la section de la "vache rousse", Il dit à Moïse : « Voici le mode de purification. » Moïse s'exclama : « Maître de l'univers ! Ceci est une purification ? » D-ieu répondit : « Moïse, c'est un 'Hok, une loi que J'ai décrétée et aucune créature ne peut comprendre pleinement Mes décrets. » 
Le départ d'une âme d'un corps nous est incompréhensible. Nous comprenons la nature éphémère de tout ce qui est physique. Mais dans le coeur de notre coeur, nous refusons de l'accepter. Il est encore plus difficile d'accepter qu'il puisse exister un processus qui s'y applique, et plus difficile encore, de guérir le terrible vide que laisse celui qui est parti.
C'est la raison pour laquelle Moïse pâlit en entendant les lois rituelles de la mort. Ce n'était pas le fait qu'il ne comprenait pas comment la tache spirituelle de la mort peut être purifiée. En fait, Moïse fut le seul être humain auquel fut révélé le sens de la 'vache'. Son esprit était satisfait mais cela n'apportait rien au tumulte de son coeur. Il ne pouvait comprendre comment la souffrance de la mort peut être adoucie.
Et D-ieu répondit : « Moïse, c'est un 'Hok, une loi que J'ai décrétée. » Certaines choses dépassent tellement Mes créatures qu'elles ne peuvent être surmontées que par la soumission à un commandement absolu émanant d'une autorité absolue
Que D. fasse que les danses et la joie qui animent pleinement le mois d'Adar se décuplent aujourd'hui même en dansant et chantant à la rencontre du Machia'h.  

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Paracha Para.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 22 mars 2011

Combien faut-il donner ?

16 Adar II 5771 –  Paracha : Chémini / Chabbat Para

« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »


Prêter de l’argent à autrui n’est pas une éventualité que la thora a émise. C’est une obligation. De même elle enjoint chacun d’entre nous de ne pas ignorer le devenir de notre prochain en lui donnant de l’argent s’il en a besoin. Pour autant, quelle somme maximale doit-on donner ? Est-ce 1/10 voir 1/5 de nos gains ? La ‘Hassidout souligne combien il est bien d’être capable de donner sans compter ses deniers, au delà de tous repères.
Dès lors quelle voie doit-on choisir ?
Chaque moment de la vie est propice à une attitude bien précise. Un homme ayant fauté qui désire revenir vers D-ieu pourra délivrer son âme divine de l’étau dans lequel il l’a enfermé par sa transgression, en donnant à outrance la charité. Pour autant, cette démarche est temporaire.
De même que durant l’année, un mois a été consacré à la pénitence, celui d’éloul, les onze autres étant dévoués à nos devoirs religieux quotidiens. De même, donner la tsédaka sans compter se limite à la période où nous nous tentons d’effacer nos fautes. Recherchant à travers cette attitude à apparaître devant D-ieu tels que nous étions avant la faute.
Cette idée d’action temporaire nous la retrouvons dans l’étude de la thora. Durant toute l’année, nous avons le commandement positif d’étudier toutes les parties de la thora. Que ce soit la thora écrite, la loi orale, les lois propres à chacune de nos fêtes...
Pour autant arrirve un moment dans l’année où la thora nous enjoint de nous limiter dans notre étude. Elle désire que nous nous consacrions exclusivement à l’étude des lois propres à une fête avant la venue de celle-ci. Par exemple : Connaître les lois de Pessa’h avant Pessa’h… .Etudier alors tous les domaines de la thora apparaît inapproprié.
Ainsi en est-il pour la Tsédaka. Réaliser de grosses entailles dans son budget, jusqu’à ne plus connaître de limites dans les dons pour les œuvres charitable est valable un temps. Celui nécessaire pour effacer nos fautes. Une fois cette période échue, nous nous devons de revenir vers un niveau de don à la tsédaka qui s’inscrit entre 1/10 et 1/5 de nos revenus.
Ces deux exemples soulignent à combien il faut donner la charité sans limite, lorsque la situation l’exige. Après cela, 1/5 ou 1/10 de nos gains sont les ratios vers lesquels la thora nous demande de tendre.
Que D-ieu fasse que les vies comme les efforts comme les sommes que notre peuple a donné depuis maintes générations afin de rester fidèle aux lois de la thora nous donnent le mérite de pouvoir vivre dès aujourd’hui les temps messianniques avec la venue de notre juste Machia’h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Chaarei Tsédaka-Chiourei Netina.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 21 mars 2011

L’erreur de Nadav et Avihou

15 Adar II 5771 – Paracha : Chémini / Chabbat Para
« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »

Chouchane Pourim -15 adar II – Lundi 21 mars 2011


 Lors de l’inauguration du Michkan (tabernacle), les deux enfants d’Aaron, Nadav et Avihou offrirent spontanément des encens sur l’autel intérieur. Face à cette démarche inattendue, un feu céléste vint ravir leurs âmes. Pour autant Rachi souligne qu’ils durent quitter ce monde, pour avoir discouru à tort devant leur maître Moché.
Résumons les faits :
Cette offrande n’avait pas été ordonné par D-ieu. Moché n’avait délivré aucune instruction allant dans ce sens. Pour autant, leur départ soudain de ce monde, fut-il une punition pour avoir innové de façon inattendue ? Ou était-ce le prolongement d’un dévoilement divin tout particulier ?
Le service qu’Aaron réalisa dans le michkan (tabernacle) lors de son inauguration, se conclut par les termes : « un feu sortit de devant D-ieu, et consomma ( les sacrifices) offerts sur l’autel extérieur». C’est aussi de cette façon que l’Eternel répondit aux encens offerts par Nadav et Avihou : «un feu sortit.. ».
On ne peut pas concevoir que la réponse de D-ieu au service d’Aaron fut l’expression d’un contentement et d’un dévoilement divin : « un feu sortit…», tandis que ces mêmes mots transcriraient quelques lignes plus bas la colére de l’Eternel, devant l’attitude dite « inappropriée » de Nadav et Avihou !?
Nadav et Avihou n’ont donc pas fauté devant D-ieu, tout comme Aaron n’a pas réalisé de faute, en offrant les sacrifices propres à l’inauguration du tabernacle (Michkan). Il est clair que le service d’Aaron trouva grâce aux yeux de l’Eternel, et fut donc remercié par « un feu qui sortit… ». De même l’offrande de Nadav et Avihou trouva grâce elle aussi aux yeux de D-ieu, et reçut pour réponse « un feu qui sortit… » .
Cependant elle emporta l’âme de ces deux justes, car ils avaient exprimé à travers cette offrande, une démarche que D-ieu n’avait pas ordonné et que Moché n’avait pas enseigné. En cela, ils adoptèrent une attitude contraire aux enseignements de leur maître Moché. Ils prirent ainsi à tort «la parole » devant leur maître Moché comme le souligne Rachi. C’est là leur seule erreur.
C’est pourquoi Rachi considère qu’ils furent punis pour avoir discouru devant leur maître, et non pour avoir offert un feu étranger à D-ieu.
Que D-ieu fasse que de même que les sacrifices ont toujours permis à notre peuple de trouver grâce aux yeux de notre créateur, qu’ainsi aujourd’hui encore nos efforts plaisent à D-ieu et qu’Il nous fasse vivre dès aujourd’hui les temps messianniques avec la révélation de notre juste Machia’h.  

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Vol XII-Paracha Chemini.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.