Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 12 janvier 2013

Briser l'insolence de Pharaon

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

2 Chevat 5773

En ce début de paracha, D.ieu déclare à Moché : « Viens chez Pharaon. ». Ce n'est pas la première fois que D.ieu demande au sauveur d'Israël de se rendre chez ce tyran.

Cependant cette demande suscite des questions que n'ont pas soulevées les autres fois où Moché a du se rendre chez le dictateur. En effet pourquoi l'Eternel dit cette fois-ci à Moché : « Viens chez Pharaon. » ? Il nous aurait semblé plus logique qu'il lui ordonne d'aller chez Pharaon : « Va chez Pharaon. » ?

Le Zohar explique que cette venue dans le palais du monarque fut différente des précédentes. Jusqu'alors, chaque fois que Moché s'était rendu chez Pharaon c'était dans le but de le convaincre qu'il accepte de laisser partir les enfants d'Israël.

Cette fois-ci, il reçoit de D.ieu l'ordre de se rendre chez le dictateur afin de briser son opposition à l'Eternel. Ne pas reconnaître avec autant de ténacité que D.ieu est le maître du monde souligne à combien il est contre le Créateur. En cela le Zohar le considère comme la « source du mal ». C'est dans ce climat de « contestation » que D.ieu demande à Moché de se rendre dans son palais. Là où il se targue d'être puissant, afin justement d'anéantir définitivement cette insolence. Mais une telle expression du mal effraie Moché. Il a peur de l'affronter.

D.ieu avait perçu cette crainte. C'est pourquoi Il ordonna au sauveur d'israël : « Viens (avec Moi) chez Pharaon. ». C'est Moi-même qui lui livrerai combat et briserai son insolence. 

Nous comprenons dès lors en quoi cette venue de Moché chez Pharaon diffère des précédentes. Elle tranche avec les précédentes fois où Moché s'était rendu chez le dictateur durant les sidrots de Chémot et Vaéra, afin de demander à Pharaon de laisser partir les enfants d'Israël. Cette fois-ci, c'est l'opposition du monarque à l'Eternel qu'il doit briser. 


Que D. fasse que de même que les barrières qui un jour empêchèrent notre sortie d'exil furent définitivement retirées, qu'ainsi D. considère aujourd'hui encore nos efforts comme suffisants et qu'Il nous fasse vivre dès à présent les temps messianiques en recevant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Torah Menahem - Paracha Bo 5751 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 10 janvier 2013

La perception et le pouvoir, Pourquoi les plaies d'Egypte ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

29 Tévet 5773

Au-delà des droits de l’individu, le pouvoir de l’individu constitue, dans la pensée d’aujourd’hui, un idéal incontournable. Lorsque vous êtes réellement concerné par un problème, alors, à travers les processus démocratiques, la diplomatie, l’utilisation des médias pour susciter l’intérêt du public et agir sur l’opinion, vous pouvez agir. D’une certaine manière, chacun peut changer le monde.

Sur le plan spirituel, il s’agit là d’une idée juive ancestrale. Il y a plus de huit siècles, Maïmonide écrivit que chaque individu doit se considérer en équilibre entre le bien et le mal, et que l’univers entier est dans la même situation. Cela signifie, poursuit-il, que le prochain geste que l’on va accomplir peut modifier cet équilibre pour soi-même et pour le monde entier. Un bon acte, commente le Rabbi de Loubavitch, une bonne pensée peuvent faire pencher la balance de la réalité du côté du bien et apporter la guérison au monde entier.

Cela signifie donc que chaque individu est extrêmement important. Sa perception de la vie peut être un facteur déterminant, non seulement pour son bien-être personnel, mais pour celui du monde dans sa globalité.

Notre perception de la vie est d’ailleurs un thème central dans notre Paracha qui relate les plaies que D.ieu envoya contre l’Égypte.

Quel était le but des plaies ?

Une des réponses à cette question est qu’elles devaient forcer les Égyptiens, et en premier lieu le Pharaon, à laisser partir le peuple juif. Elles peuvent aussi être considérées comme une punition pour la cruauté avec laquelle ils agirent envers leurs esclaves juifs. Mais si nous observons avec attention le texte de la Torah, nous voyons qu’il ne s’agissait pas simplement de faire une démonstration de force ou de causer de la douleur. Le but en était plus subtil.

D.ieu explique que le but des miracles en Égypte était que « l’Égypte sache que Je suis D.ieu ».

Quand le Pharaon rencontra pour la première fois Moïse, qui lui demandait la liberté pour les Juifs, il répondit : « Qui est ce D.ieu que je devrais écouter en libérant les Juifs? Je ne connais pas D.ieu. » Cela signifie donc que le but des plaies était de faire en sorte que le Pharaon reconnaisse D.ieu. Ce n’est qu’alors qu’il permettrait au Juifs de sortir d’Égypte.

Mais en réalité, ceci n’est pas non plus le but ultime des plaies. D.ieu en donne une autre explication à Moïse. Les plaies sont survenues pour que le peuple juif transmette à ses enfants et à ses petits-enfants ce qui s’est passé et que ceux-ci « sachent que Je suis D.ieu ».

L’objectif des plaies était de changer notre perception de la vie pour que, à travers les générations, nous reconnaissions D.ieu et le sens de Ses enseignements. Pour le Pharaon de l’Égypte ancienne, les plaies eurent pour sens qu’il finisse par obéir à D.ieu et laisser partir le peuple juif. Pour nous, elles signifient que nous reconnaissons le pouvoir de D.ieu dans nos vies et adoptons donc la démarche juste, qui apportera au monde le bien et la guérison.


Que D… fasse que nos efforts quotidiens afin de percevoir notre monde comme prêt à recevoir notre juste Machia’h nous donnent le mérite de le recevoir aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Vol XXXVI – Paracha Vaéra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 9 janvier 2013

La promesse de D.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

28 Tévet 5773

A travers la promesse que D. adressa à Moché «Je ferai sortir les enfants d'israël d'Egypte», nos sages déduisent que l'Eternel s'est engagé par là même à nous libérer des exils à venir. 

Les quatre paroles que D. prononça durant l'exil égyptien à travers lesquelles Il promit à Moché de nous libérer de l'esclavage égyptien comme des exils à venir sont : «Vehotséti» (et je vous ferai sortir), « Vehitsalti » (et je vous sauverai), « Vegahalti » (et je vous délivrerai), « Velakah'ti » (et je vous prendrai) ». 

A travers ces propos D. a donc aussi promis à notre génération qu'Il nous mènera sur notre terre avec le troisième Beth Hamikdach reconstruit. 

Pour autant nul ne peut contraindre l'Eternel à respecter comme à ne pas tenir ses engagements. Lorsque nous intégrons cette règle nous comprenons pourquoi D.. n'a pas mis à exécution certaines paroles néfastes, alors qu'Il les avaient fait connaître à son peuple par l'intermédiaire de Ses prophètes. 

D. a établi aussi une autre règle. Il ne revient jamais sur un bienfait qu'Il a annoncé. La délivrance ultime du peuple juif comme de la Chéh'ina (présence divine) de cet exil est la plus belle chose que D. ait pu un jour promettre à Son peuple. C'est pourquoi il est une certitude que D.. réalisera Sa parole au plus tôt en nous envoyant notre juste Machia'h qui nous emmènera en Israël. 


Que D. fasse que ces enseignements trouvent un écho favorable aux oreilles de notre Créateur et qu'Il nous fasse sortir dès aujourd'hui de cet exil en nous donnant la possibilité de recevoir notre juste Machia'h dès aujourd'hui. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol I - Paracha Vaéra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 8 janvier 2013

Première plaie : L’eau du Nil devint du sang

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27 Tévet 5773 


D. transforme l'eau du Nil en sang. Cette plaie est la première d'une série de dix qui permettra aux enfants d'israël de quitter l'Egypte. Chacune d'entre elle durera sept jours. Certaines d'entre elles furent précédées par un avertissement étalé sur trois semaines que Moshé adressa à Pharaon. Cette mise en garde informait le souverain de ce qui guettait l'Egypte, s'il refusait de laisser partir le peuple juif servir son D. dans le désert.

Chacune des neuf plaies qui suivirent la première n'allèrent qu'en s'amplifiant durant la semaine où elles s'abattirent sur le pays. Ainsi l'obscurité alla en s'intensifiant davantage chaque jour, les grenouilles cherchèrent à pénétrer davantage jour après jour les endroits les plus retirés où se cachaient les égyptiens. Les bêtes sauvages furent chaque jour en quête de nouvelles proies. .

Pour autant est-ce que la première plaie connut elle aussi une amplification durant la semaine où elle s'abattit sur l'Egypte ? A priori le Nil fut dès le premier instant entièrement transformé en sang. Quelle amplitude aurions-nous pu observer dans le développement de cette plaie durant les jours qui suivirent ?

Les commentaires se penchent sur cette question en formulant la difficulté différemment. L'eau du Nil fut-elle transformée en sang dès le début de la première plaie, ou demeura-t-elle de l'eau dotée d'un nouvel aspect et d'un nouveau goût, celui du sang ?

Cette réflexion est lourde de conséquences. A supposer que l'eau se transforma définitivement en sang dès les premiers instants, un second miracle fut donc nécessaire pour retransformer le sang en eau à la fin de la première plaie ! Or aucun texte n'évoque l'existence d'un tel miracle à la fin des sept jours de plaie !

C'est pourquoi les commentaires optent pour la seconde hypothèse. Selon cette version des faits, l'eau du Nil demeura eau. Le miracle fut donc qu'elle eut le goût et l'aspect du sang durant les sept jours de plaie.

Il devait aussi être constant afin de conserver dans ce « nouvel état » l'eau du Nil. C'est pourquoi aucune manifestation divine ne fut nécessaire pour que le sang se retransforme en eau. Il suffisait que le miracle s'estompe pour que l'eau retrouve son aspect naturel.

En ce sens il y eut pour la première plaie aussi, amplification du phénomène au fil des jours. Il se traduisit par le maintien de « l'aspect sang » durant ces sept jours.


Que D. fasse que les efforts que tout le peuple juif a réalisé au fil des générations pour demeurer attaché aux valeurs de la Thora, nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui la délivrance ultime en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si'hots Vol XXXI- Paracha Vaéra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 7 janvier 2013

Le nouveau rôle de Moshé en Egypte

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

26 Tévet 5773

Après avoir eu connaissance du refus de Pharaon de laisser partir les enfants d'Israël d'Egypte, Moshé se tourne de nouveau vers D. et déclare : « Pourquoi m'avoir confié cette mission, moi qui ait des difficultés à m'exprimer » ?


Pareil échange entre D. et Moshé s'est déjà produit dans la précédente paracha. Ce problème y a déjà été abordé. Aussi, quelle idée nouvelle se cache derrière cette même argumentation dans notre sidra ?

Considérant ses difficultés à s'exprimer, Moshé s'interrogeait dès la paracha chemot sur le bien-fondé de sa venue en Egypte. Lui qui bégayait, il se voyait mal défendre les intérêts des enfants d'Israël devant Pharaon. Pour parer à cette difficulté, D. avait alors désigné Aaron pour développer devant le monarque égyptien, les paroles difficilement prononcées par Moshé.

Une fois sur place, Moshé réalise qu'il n'a pas la capacité physique de prononcer devant Pharaon, ne serait-ce que quelques mots. Sa présence en Egypte lui semble dès lors inutile. Cette réflexion, il la présente à D. dans notre sidra avec bien plus d'intensité que dans la précédente paracha.

La démarche de Moshé poussa D. à « modifier sa stratégie ». Devant l'incapacité de Moshé à parler devant Pharaon, l'Eternel lui donna une nouvelle mission.

Il devra s'imposer à Pharaon comme son maître. A partir de maintenant il sera l'envoyé de D.. qui le punira s'il n'obtempère pas. Il n'aura qu'à répéter mot pour mot les paroles de l'Eternel destinées au monarque égyptien. Aaron sera chargé de tout expliquer à Pharaon.

Cette explication nous permet de comprendre pourquoi Moshé demanda une nouvelle fois à D. en ce début de sidra, pourquoi m'as-tu envoyé en Egypte ? La réponse de l'Eternel vint définir le nouveau rôle de Moshé lors de cette mission.


Qu'il soit la volonté de D. qu'Il accepte enfin de s'imposer auprès des nations. Qu'Il nous libère de leur griffes et nous emmène en Israël afin d'y reconstruire le troisième Beth Hamikdach avec la réception dès aujourd'hui de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si'hots Vol XVI- Paracha Vaéra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 6 janvier 2013

Mohel et conseiller ; Rav Chalom Mendel Kalmenson

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

25 Tévet 5773


Il n’est pas dans la coutume des ‘Hassidim de Loubavitch d’écrire des éloges funèbres pour un défunt ; cependant, on suggère de raconter des histoires de sa vie afin d’inspirer ceux qui restent et qui souhaitent perpétuer sa mémoire à travers ses actions méritantes qui demeurent une source constante d’inspiration. 

C’est pourquoi j’ai souhaité vous faire part d’une histoire qui s’est passée avec Rav Chalom Mendel Kalmenson, de mémoire bénie, une histoire que vous n’avez sans doute jamais entendue, et que peut-être lui-même ne connaissait pas jusqu’au bout...

Au tout début des années 90, alors que le communisme vacillait déjà, mais n’était pas encore tombé complètement en Union Soviétique, l’organisation ‘Hama organisa une colonie de vacances dans la ville de Gorki. Sachant que nombre d’enfants n’étaient pas circoncis, nous avions invité Rav Chalom Mendel Kalmenson de Paris, dont la longue expérience dans ce domaine était connue de tous, afin qu’il effectue cette opération sur une cinquantaine d’enfants ainsi que sur quelques adultes. Tout se passa de la meilleure façon possible, à la grande satisfaction des enfants et de leurs parents.

Sur le chemin du retour, Rav Kalmenson passa par Moscou et se rendit au quartier général de l’organisation ‘Hama qui venait d’être inauguré. Il transmit son rapport puis se prépara à reprendre l’avion.

‘Hama ne possédait pas encore de voiture. La directrice d’alors s’appelait Greta Alinson. C’était une femme remarquable, issue d’une famille de savants qui avait mis au point le carburant liquide pour les fusées. D’ailleurs, ces chercheurs avaient été proches du pouvoir à l’époque et avaient même côtoyé Staline et Béria, de sinistre mémoire. Le fils de Greta, Alexandre, était lui aussi un savant réputé, doté d’une mémoire phénoménale et d’un cerveau brillant. Comme il possédait une voiture, on lui demanda d’accompagner Rav Kalmenson à l’aéroport. Comme on le sait, Rav Kalmenson était né en Russie et parlait parfaitement le russe. Il était en outre doté d’un caractère agréable et savait établir des relations de confiance. Dans la voiture, ils firent connaissance et Alexandre, comprenant que Rav Kalmenson était un homme droit, un homme de principes et vraisemblablement un homme de bon conseil, se confia à lui : il était marié depuis six ans et n’avait toujours pas d’enfant. Rav Kalmenson lui demanda avec toutes les précautions d’usage si son épouse était juive et il répondit : « Bien sûr ! Ses deux parents sont juifs ! »

Rassuré, Rav Kalmenson lui dit alors : « Écoutez, le Rabbi de Loubavitch conseille à chaque fois de mettre les Téfilines. »

Intrigué, Alexandre demanda de quoi il s’agissait et Rav Chalom Mendel lui expliqua et ajouta : « Quand nous arriverons à l’aéroport, je vous montrerai des Téfilines et je vous aiderai à les mettre. »

Effectivement, quand ils arrivèrent à l’aéroport, Rav Kalmenson sortit ses Téfilines de son porte-documents et Alexandre put ainsi mettre les Téfilines pour la première fois de sa vie et devenir... Bar-Mitsva. « Parlez-en à Rav Karpov, continua Rav Kalmenson, le Rav de l’organisation ‘Hama à Moscou, afin qu’il vous procure des Téfilines que vous pourrez ainsi mettre chaque jour. »

Alexandre qui était un homme d’action remercia chaleureusement Rav Kalmenson, lui souhaita bon voyage et se mit immédiatement à la recherche de Rav David Karpov, très étonné, mais évidemment heureux de voir combien Alexandre tenait déjà à cette Mitsva si importante.

C’est ainsi qu’Alexandre tint sa promesse et mit tous les jours les Téfilines. Peu après, sa femme tomba enceinte.

Bien que lui-même et toute sa famille fussent des gens « éclairés » et absolument athées, Alexandre déclara à sa mère : « Maman, tu peux raconter ce que tu veux, mais moi je suis sûr d’une chose : c’est grâce au fait que je mets les Téfilines chaque jour que ma femme attend enfin un enfant. Et j’ai pris l’engagement de continuer à le faire chaque jour de ma vie ! »

C’est là une des innombrables bonnes actions de ce véritable ‘hassid que fut Rav Chalom Mendel Kalmenson. Sans doute les membres de sa famille et de sa communauté peuvent-ils raconter encore bien d’autres histoires, mais sans doute aussi nombre d’entre elles ne leur sont pas encore connues tant il était discret et humble.


Que son souvenir soit béni, puisse sa famille ne connaître dorénavant que des joies véritables dans tous les domaines et que son œuvre nous permette de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Version française par Feiga Lubecki – La Sidra de la Semaine

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Hilloula de l'Admour Hazaken (1er Rabbi de Loubavitch)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

24 Tévet 5773

Né le 18 éloul 5505 (1745), « Rabbi Chnéor Zalman de Lyadi - l'Admour Hazaken » se tourna à l'âge de dix-neuf ans vers le Maguid de Mézritch afin d'étudier la 'Hassidout. En 1767, il est âgé de vingt-deux ans et est nommé « Maguid de Lyozna ». En 1772 il définit les bases de la 'Hassidout 'Habad. Dès 1777 il s'investit afin de diffuser ses enseignements à travers toute la Russie blanche. Ses efforts s'intensifieront malgré la vive opposition qui se lèvera contre son ouvrage.


Au fil des années, l'Admour Hazaken eut à cœur de rapprocher les juifs de la thora et des mitsvots, en leur enseignant les fondements de la 'Hassidout 'Habad. Sa démarche était nouvelle. Dans le prolongement des enseignements du Baal Chem Tov, il révélait un chemin où les jeûnes et les mortifications étaient exclus. L'idée était révolutionnaire pour l'époque, même pour les plus grands érudits. 

L'histoire suivante illustre à combien ses enseignements étaient nouveaux pour le judaïsme d'alors. L'Admour Hazaken reçut en cadeau une tabatière dorée. Il en ôta le couvercle afin de l'utiliser comme miroir. Cette glace lui permettait de savoir si les téfilines posées sur sa tête étaient situées entre ses deux yeux. Voyant le Rabbi faire usage de cette « partie » de la tabatière, certains 'Hassidims crurent que l'Admour Hazaken avait brisé la jonction qui unissait le couvercle à son contenant. Le petit-fils de l'Admour Hazaken, le Tséma'h Tsédek prit soin de faire remarquer à ces disciples: Mon grand-père n'a jamais rien cassé. Ni en lui-même et encore moins autour de lui. Il a du retirer l'axe qui unissait les deux parties de la tabatière, afin de réserver au couvercle un nouvel usage. 

Quel enseignement nous délivre cette histoire ? 

La 'Hassidout 'Habad que l'Admour Hazaken enseigna aspire à révéler l'essence de D. ici-bas dans des conditions bien particulières ; en conjuguant toutes les forces en place afin de les mettre au service de D.ieu, sans ne jamais rien briser de toutes les créatures auxquelles D.ieu a donné le jour. 

C'est là une des idées maîtresses que développe aujourd'hui encore la 'Hassidout 'Habad. 

L'Admour Hazaken a quitté ce monde le 24 tévét 1812. Cette année sa Hiloula (date de départ de ce monde) aura lieu le dimanche 4 janvier 2013. 


Que D. fasse que par le mérite de la diffusion des sources de la 'Hassidout à travers le monde entier, nous puissions voir se réaliser la promesse du Machia'h : venir nous délivrer aujourd'hui même de cet exil.

Issu de Kitsour Toldot 'Habad- Y.Y Kaminestsky - Chap. ADMOUR HAZAKEN.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.