Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

mardi 7 août 2012

Rabbi Lévi Its'hak, Père de l'actuel Rabbi de Loubavitch

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

20 Menahem Av 5772

Rabbi Lévi Its'hak est le père de l'actuel Rabbi de Loubavitch. Il est né à Podovronka, en Russie Blanche et décédé à Tsaéli en 1944.

Il naquit le 18 Nissan 5638 (1878), à Podobranka, près de Homil, ville dont le Rav était son oncle maternel, Rav Yoël 'Haïkin. Il reçut le nom de son grand père. Dès son plus jeune âge, il accumula d'énormes connaissances de Torah et reçut, étant un jeune homme, l'ordination rabbinique des douze plus hautes autorités de la Russie, y compris de celles qui n'appartenaient pas au monde de la 'Hassidout.

Il épousa la Rabbanit 'Hanna, fille de Rabbi Meïr Chlomo Yanowsky, le Rav de Nikolaiev, à la veille d'un Chabbat précédant Chavouot. Le mariage fut célébré par le Rabbi Rachab qui, en maintes occasions, témoigna pour lui de la plus profonde estime. Dans un premier temps, Rabbi Lévi Its'hak vécut près de son beau-père et se consacra à l'étude, pendant près de dix-huit heures par jour. Puis, en 5669 (1909), à la demande du Rabbi Rachab, il devint le Rav de Yekatrinoslav, alors qu'il était tout juste âgé de trente et un ans. Il se consacra à cette tâche avec toute son ardeur. On raconte en particulier qu'il jeûnait le jour où il devait prononcer un divorce.

Un jour, en 5695 (1935), le gouvernement d'Ukraine convoqua une réunion de Rabbanim pour obtenir, sous la menace, qu'ils soutiennent le régime bolchevique. Le seul à leur tenir tête fut Rabbi Lévi Its'hak et, grâce à lui, aucun document ne fut signé. Une autre fois, Rabbi Lévi Its'hak dut célébrer un mariage en cachette et, pour compléter le Minyan, il appela un cadre du parti communiste, responsable de la surveillance du quartier. Il put le convaincre de venir et le mariage eut effectivement lieu. Plus tard, Rabbi Lévi Its'hak fut jugé parce qu'il continuait ses activités rabbiniques, malgré l'interdiction qui lui en avait été signifiée. Cet homme vint alors témoigner pour la défense de Rabbi Lévi Its'hak, affirmant que son comportement était irréprochable. Malgré les nombreuses pressions dont il faisait l'objet, il n'acceptait de donner sa garantie qu'aux Matsot fabriquées sans le moindre compromis avec la Hala'ha (loi juive) et, en Russie, tous savaient qu'à Pessa'h, il fallait se procurer des Matsot de Yekatrinoslav.

Rabbi Lévi Its'hak était d'une humilité hors du commun. Grand érudit de la Hala'ha, il savait trancher les problèmes les plus ardus et, versé dans la Kabbala, il pouvait donner l'explication profonde de chaque chose. Rabbi Lévi Its'hak fut arrêté le 9 Nissan 5699 (1939). Il passa neuf mois en prison, dans des conditions particulièrement dramatiques et, à la fin du mois de Kislev, fut condamné à cinq ans d'exil dans la partie asiatique de l'Union Soviétique. Il fut envoyé àTchaïly, dans le Kazakhstan. Là, il se trouva être le seul Juif et, dans les conditions les plus difficiles, continua à accomplir la Torah et les Mitsvot sans le moindre compromis. Grâce aux démarches des 'Hassidim, il put quitter Tchaïly et s'installer à Alma Atta, capitale du Kazakhstan. Quelques 'Hassidim se trouvaient déjà là, qui purent l'accueillir et bénéficier de son enseignement.

Malheureusement, il tomba très vite malade, usé par les souffrances et devint particulièrement faible. Il quitta ce monde le 20 Mena'hem Av 5704 (1944), peu avant le coucher du soleil. Il fut enterré à Alma Atta.


Que D. fasse que grâce aux efforts que nous développons afin de marcher sur les pas de Rabbi Lévi Its'hak comme de tous les Rébbéims, nous ayons le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Un judaïsme dynamique, Et vous ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

19 Menahem Av 5772

Il existe des systèmes statiques et d’autres dynamiques. Le système statique semble avoir une structure solide et stable. Mais parce que, par définition, il ne change pas, après un certain temps, il peut arriver à se détériorer voire à s’effondrer. Par contre, un système dynamique est celui du mouvement, du changement et de la découverte.

Si vous deviez vous investir dans une affaire commerciale, vous pourriez vous demander: « statique ? Ou dynamique ? » Cela risquerait d’influencer votre décision, vous faire réfléchir si oui ou non vous allez prendre la direction de la société, ou, si vous étiez un banquier, y investir ou non de l’argent. Vous pourriez avoir la même approche à l’égard d’une communauté que vous voudriez rejoindre : « statique ? Ou dynamique ? » Y a-t-il une ambiance de dynamisme sain, une volonté d’avancer ou est-elle plutôt sage, plutôt ennuyeuse et fuie par la jeunesse ?

La même question peut se poser sur la vie juive de chacun. Nous pouvons être installés dans un mode statique, immuable. Nous sommes dans une « case » : nous gardons ce commandement, mais pas celui-là. Nous nous livrons à certains rituels juifs, régulièrement, mais pas à d’autres. De toutes les manières, pourrions-nous avancer, nous ne les avons jamais pratiqués, pourquoi commencer maintenant ? De toutes les façons, ce n’est pas grave, ce sont des sujets secondaires.

« Des sujets secondaires » ? C’est précisément ce dont il s’agit dans la Paracha de cette semaine (Eikev, Devarim 7, 12; 11, 25). Elle nous parle, et d’emblée, de cela. En fait, nous explique le Rabbi, la Torah nous met devant le défi de devenir plus dynamique dans notre approche de la vie juive.

Le commencement de la Paracha stipule : « En résultat d’avoir obéi à ces lois, de les avoir gardées et observées, D.ieu gardera pour vous l’alliance et l’amour qu’il a promis à vos Patriarches ».

Cela semble direct. Si l’on garde Ses lois, D.ieu veillera sur nous. C’est d’ailleurs une idée répétée à de nombreuses reprises dans la Torah. Il se peut que nous ayons des questions à ce propos, mais en soi, cette idée semble aisée à saisir.

Pourtant, le mot Eikev, ici traduit par « en résultat » possède plus d’un sens. C’est comme si, sur votre ordinateur, vous cliquez avec le curseur sur le mot et il s’ouvre sur autre chose. Eikev signifie également « talon ».

Le commentateur Rachi utilise ce sens du mot et l’explique dans le contexte : « Si vous gardez les lois mineures que les gens piétinent sous leurs talons », alors D.ieu vous donnera Son amour tout particulier. La conclusion est simple : le Juif doit observer non seulement les lois les plus importantes, mais également celles qui lui paraissent moindres.

Ainsi donc, il existe énormément de lois à observer : les plus importantes et les moins importantes ! Le Rabbi pose alors une question. Pourquoi disons-nous que certaines lois sont plus importantes et d’autres moins ? Parce que nous voyons une belle et solide structure dans le Judaïsme et que nous avons tendance à nous situer par rapport à un certain niveau de cette structure, de façon immuable. Nous nous disons : j’observe les commandements les plus importants, le reste n’a pas d’importance.

Cependant, poursuit le Rabbi, le Judaïsme est dynamique. Il nous faut toujours aller de l’avant. Ce que nous avons considéré comme « mineur » est, en fait, très important : sortez de vos petites cases et amorcez quelque chose de nouveau. Cela peut être mettre les Tefilines, pour un homme, aller au Mikvé, pour une femme mariée, étudier davantage la Torah, pour tous. Rachi nous explique que ce pas en avant dans notre conception de nous-mêmes et, en fait, de tout le Judaïsme, réalisera la promesse de D.ieu et l’expression de Son amour.


Que D… que notre investissement dynamique dans le service de D… nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Adapté d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - vol. 19, p. 86-93

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 6 août 2012

Nos priorités dans notre service de D-ieu

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

18 Menahem Av 5772

Moché nous enseigne quelles sont les mitsvot que nous devons particulièrement choyer. Quelles sont-elles ? Ceux sont celles que nous avons l'habitude de piétiner explique Rachi (7,12).


Le Midrach Tan'houma est le commentaire originel sur lequel Rachi appuie cet explication. Le consultant, il s'avère que le Midrach désigne les mitsvot que l'on relaie à plus tard comme étant celles que nous devons privilégier.

Finalement, quelles sont les mitsvot que nous devons particulièrement chérir. Celles que nous délaissons, ou celles que nous reportons ?

Toutes les mitsvot n'ont pas la même importance. A l'image d'un corps, certaines d'entre elles sont l'équivalent de la tête. D'autres sont aussi importantes que le coeur. D'autres enfin sont comparables au talon du pied. Un homme censé envisagera de réaliser en priorité les commandements comparés à la tête.

Celles-ci assurent à la néchama (âme divine) sa pérennité dans le corps. Selon cette même analyse, les mitsvot de moindre importance seront relayées à plus tard. Pour autant, cette approche est tronquée. Un juif se doit de considérer avec la même importance les mitsvot primordiales comme celles que nous « aurions pu » reporter à plus tard.

En agissant de la sorte, un juif est assuré de recevoir toutes les bénédictions de D-ieu. Qu'elles soient d'ordre matériel ou spirituel. C'est pourquoi Rachi souligne finalement que le respect immédiat de toutes les mitsvot ouvrira à l'homme toutes les portes.



Que D-ieu fasse qu'aujourd'hui encore, notre assiduité dans le respect de tous les commandements de la Torah, nous ouvre les portes de la délivrance ultime en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XIX, Si'ha I - Paracha Ekev

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.