Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 26 janvier 2012

Aurons-nous encore le libre arbitre... ...quand Machia’h viendra?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Chevat 5772

Question :

Aurons-nous encore le libre arbitre quand Machia’h viendra ? De ce que j’ai lu, il semble que nous ferons automatiquement le bon choix. Mais si nous n’aurons aucune décision à prendre, la vie ne sera-t-elle pas ennuyeuse à mourir ?

Réponse :

J’aime cette question. Lorsque Machia’h viendra, les différentes couches de confusion qui rendent la vie tellement difficile auront disparu. Les priorités changeront. Nous ressentirons l’importance et la beauté de la Torah et des mitsvot. Être généreux envers les autres deviendra naturel. Tous les aspects du monde rayonneront de sagesse divine. Dans les mots du prophète, « Le monde entier sera rempli de connaissance de D.ieu comme l’eau remplit les océans. »

Avec une vérité aussi évidente, qui sera encore capable de faire quelque chose de mal ?

Cependant, préférer le bien au mal n’est pas le seul choix que nous avons à faire dans la vie. Il existe une autre sorte de libre arbitre à exercer, et elle existera encore même après la venue de Machia’h : préférer le mieux au bien.

Aujourd’hui, la question est souvent de savoir si nous allons faire telle ou telle bonne action. Quand Machia’h viendra, la question sera de savoir quelle sera la mesure de cette mitsva. Allons-nous nous efforcer à l’extrême ou nous contenter de quelque chose de commun ? Aujourd’hui, nous choisissons entre employer nos capacités à réaliser de bonnes choses ou de mauvaises choses. Quand Machia’h viendra, nous choisirons entre améliorer nos capacités ou les conserver en l’état.

Je pense que cela répond à votre deuxième question. Vous avez raison. Les obstacles sont une source de stimulation. Ils nous donnent la rage de vivre. Quand Machia’h viendra, cette stimulation sera toujours là, mais sous une forme différente.

Pensez à un avion et à une fusée. Ils ont tous deux besoin d’une forme de résistance pour voler. Dans le cas de l’avion, cette résistance est produite par l’interaction avec un facteur extérieur : les différents degrés de pression de l’air sur les deux faces des ailes. Mais, au-delà d’une certaine altitude, cela n’est plus possible. Il vous faut créer votre propre résistance qui pousse vers le bas. C’est le cas de la fusée.

Aujourd’hui, notre combat est de faire triompher le bien sur le mal. Alors que le mal s’oppose à nous, nous prenons les bonnes décisions et nous nous propulsons ainsi en avant. Mais lorsque Machia’h viendra, nous quitterons cette atmosphère. Le mal n’exercera plus aucune force contraire. Nous aurons besoins de nos propres moteurs : le défi du mieux par rapport au bien. Et nous utiliserons notre libre arbitre pour décider de la hauteur à laquelle nous voudrons nous élever.

Comme nous l’enseigne le Talmud, « Les Tsadikim n’ont pas de repos, ni dans ce monde, ni dans le monde futur. » Dans les mots du prophète, « Ils iront de force en force. »


Que D… fasse que nous ayons le mérite de vivre cette période dès aujourd’hui en recevant notre juste Machia’h dès à présent

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch- Temps messianniques


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 25 janvier 2012

Les Juifs hardis et fiers, Être soi-même

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

2 Chevat 5772

Et Moïse et Aharon vinrent devant Pharaon et lui dirent : « Ainsi parle D.ieu, le Dieu des Hébreux : Combien de temps refuseras-tu de t’abaisser devant Moi ? Laisse partir Mon peuple pour qu’ils Me servent ! » (Exode 10, 3)

Sans fléchir devant le dirigeant de la plus grande puissance mondiale, sans être intimidés par la redoutable force de l’Égypte pharaonique et l’apparente faiblesse de leur propre position, Moïse et Aharon ne se rabaissent pas, ne flagornent pas, ne mendient pas de faveurs. Ils n’essayent pas d’être « plus égyptiens que les Égyptiens » et d’impressionner Pharaon par leur maîtrise supérieure du langage ou leurs talents diplomatiques. Non ! Se tenant dans la cour du Pharaon, ils sont intensément et ostensiblement des Juifs, reconnaissables à leurs vêtements et leurs coutumes. Avec hardiesse et fierté, ils exigent les droits de leur peuple.

Un vieux slogan assimilationniste discrédité depuis longtemps déclarait «Soyez juif à la maison et un homme à l’extérieur.» Il ne fallut pas longtemps pour réaliser que celui qui a honte d’être un Juif à l’extérieur devient très rapidement très faible dans son Judaïsme chez lui. Une version diluée de cette approche continue cependant de miner notre peuple aujourd’hui. Certains Juifs n’ont pas honte de porter une kippa en public ou de s’abstenir de transgresser la Torah, mais ils pensent que, dans ces contrées, nous sommes une « brebis solitaire... » et qu’il vaut mieux faire profil bas et ne pas être trop démonstratifs de notre Judaïsme. Ils ne voudraient pas que quiconque puisse les accuser de n'être Américains ou Français etc qu'en deuxième position.

Et puis, il y a l’approche de Moïse et d’Aharon, une approche d’ouverture et de fierté absolues par rapport à nos priorités et nos engagements dans la Torah.

Quelle est la différence entre ces deux approches ? La première, consistant à cacher sa judéité, peut tromper les non-juifs de manière temporaire seulement. Ayant honte de refuser, le Juif consomme le pain que le non-juif lui tend et boit son vin, dans l’espoir que cela lui vaudra de la fraternité de sa part. Mais, tôt ou tard, le non-juif se dira « Ce n’est pas ainsi que son père, son grand-père et son arrière-grand-père se comportaient. Il a trahi leur confiance. Comment puis-je être sûr qu’il ne me trahira pas également ? »

Il y a un siècle, les assimilationnistes pensaient que si les Juifs allaient devenir une nation comme toutes les autres, et si, individuellement, ils se comportaient comme des non-juifs, l’antisémitisme disparaîtrait. Mais aujourd’hui, après la Première et la Seconde Guerre Mondiale et les événements qui les ont suivies, quiconque adhère encore à cette thèse a sa place dans un asile de vieillards, avec ceux qui ne sont plus en contact avec la réalité et les événements de ces cinquante dernières années !


Que D…fasse que notre volonté sans concession à afficher notre judaïsme nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Si’ha du 19 Kislev 5736 (1976)


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

L’obscurité dominait-elle ? Le pouvoir de votre lumière

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

1er Chevat 5772

Les Dix Plaies ont un message à nous transmettre aujourd’hui. Prenons par exemple la neuvième plaie, celle de l’obscurité, dont il est question dans notre Paracha.

Trois jours d’« obscurité épaisse » s’abattirent sur l’Égypte. Selon le Midrache, les Égyptiens ne pouvaient rien voir ni même bouger. Cependant, pour le Peuple Juif, la situation était différente : ils avaient de la lumière partout où ils résidaient.

Cela a suscité un débat chez nos Sages : cela signifie-t-il que l’obscurité n’affectait pas la région particulière où résidait le peuple Juif, la terre de Gochen ? Ou cela signifie-t-il, plus mystérieusement, que pour un Juif, même dans les zones égyptiennes, il y avait de la lumière dans l’obscurité?

Le Rabbi de Loubavitch explique que ces deux opinions sont liées avec notre vision du monde.

Selon la première de ces perspectives, il existe un grand fossé entre le saint (la région appartenant aux Juifs) et le profane (les idoles de l’Égypte). Dans le domaine du saint, il y avait de la lumière et dans le domaine de l’impur régnait l’obscurité.

La seconde approche est que le Juif en Égypte avait le pouvoir d’apporter la lumière dans le domaine impur. Même dans les régions égyptiennes où l’obscurité était terriblement épaisse, le Juif pouvait voir. Ce qui signifie qu’en fin de compte, la lumière juive dans l’obscurité sera visible pour tous.

Ceci est directement lié à notre rôle dans le monde. Le Juif pénètre dans un domaine d’obscurité spirituelle et pourtant il ou elle a la force d’illuminer cette obscurité, d’apporter la lumière aux maisons des « Égyptiens », du monde apparemment laïque et matérialiste. Cette liberté n’est pas seulement pour nous. Nous avons le pouvoir de la lumière dans l’obscurité de l’Égypte, de sorte que nous pouvons apporter de la lumière au monde entier : la lumière de la Rédemption.


Que D… fasse que nous ayons le mérite de recevoir la plus grande lumière de façon dévoilée dans ce monde ci matériel à travers la réception de notre juste Machia’h dès cet instant.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si’hot vol. 31 pp. 46-52.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 24 janvier 2012

Piégés ? Nullement ! Nous sommes toujours libres

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

29 Tevet 5772 


L’un des sentiments les plus terribles et les plus effrayants est celui de se sentir piégé. Lorsqu’il n’y a pas d’issue. Quand on est bloqué de toutes parts. C’est une situation qui peut arriver, à D.ieu ne plaise, littéralement, en termes physiques, dans un contexte de violence ou de guerre. C’est aussi une situation qui peut survenir dans les aléas d’une carrière ou lors de relations humaines difficiles. Être piégé est aussi quelque chose qui peut arriver à une personne, dans son propre esprit et dans son cœur. Piégée, incapable d’évoluer librement, coincée. Comme le Pharaon, souverain d’Égypte, dans la Paracha de cette semaine.

En quoi était-il pris au piège ? Pharaon était l’oppresseur des Juifs. C’étaient plutôt eux qui étaient piégés. En quoi, lui, l’était-il ?

Notre Paracha commence en nous disant que D.ieu « avait endurci le cœur de Pharaon ». A cause de cela, celui-ci n’était plus capable de répondre aux avertissements de Moïse et à la série de plaies qui s’abattaient sur l’Égypte l’une après l’autre. D.ieu avait piégé Pharaon dans une position de défiance et il semblait qu’il n’y avait rien que le roi égyptien put faire pour s’en sortir. Il devait suivre l’inexorable cours des choses qui le menait à la destruction.

Nos Sages ont commenté cela. Comment est-ce possible ? D.ieu accorde pourtant le libre arbitre ! Est-il juste de punir Pharaon quand son refus de reconnaître D.ieu lui est imposé, en l’occurrence par D.ieu Lui-Même ?

L’une des solutions les plus célèbres à ce dilemme est celle donnée par Maimonide. Le durcissement du cœur de Pharaon fut en soi une punition pour la façon cruelle dont il avait traité le peuple juif. Quand quelqu’un fait le mal, il s’enlise dans une position de laquelle il ne peut plus s’échapper. Ceci en soi fait partie de la punition pour son méfait.

Nous trouvons à ce propos un récit dans le Talmud à propos d’un rabbin, Élicha fils d’Abouya, surnommé A’her, « l’autre », qui abandonna le chemin du Judaïsme. De nombreuses raisons sont données à cela, parmi lesquelles l’influence de la culture grecque, la perplexité devant la souffrance des innocents et le fait d’avoir tiré les mauvaises conclusions d’une expérience mystique. En conséquence, il cessa d’observer la loi Juive. Et puis, à un certain moment de sa vie d’errance, il entendit une voix divine proclamer : « Repentez-vous, enfants capricieux, à l’exception d’A’her. » Il utilisa ceci plus tard comme excuse pour le fait de ne s’être jamais repenti.

L’exclusion d’A’her de l’invitation générale au repentir faisait partie intégrante de sa punition, comme dans le cas de Pharaon.

Cependant, l’enseignement juif dans toutes ses diverses dimensions n’est pas aussi simple. Un commentaire important du Talmud, discutant du cas d’A’her, statue : «Pourtant, il n’aurait pas dû prendre cela en considération… Rien ne résiste à la Téchouva (repentance).»

L’enseignement ‘hassidique nous dit que, quelle que soit la profondeur de l’abîme dans laquelle une personne ait sombré, et quand bien même il apparaît que D.ieu Lui-Même l’a piégée dans son propre mal, la repentance est toujours possible. Elle peut s’avérer plus difficile que d’ordinaire, voire beaucoup plus difficile ou même incroyablement difficile, mais elle est toujours possible. Piégé ? Non, pas piégé. Quiconque, et même l’ancien Pharaon, peut toujours sortir du piège et retourner vers D.ieu. Nous sommes toujours libres.



Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si’hot vol. 6 p. 57 ff.


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 23 janvier 2012

Comment améliorer notre quotidien

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

28 Tevet 5772

Chaque jour nous devons étudier la thora et accomplir les mitsvots. Pour autant, est-ce là nos seuls engagements ? Nous devons aussi gagner notre vie. Ces deux dimensions sont deux univers. La première, celle de la sainteté nous comble de bonheur. La seconde, le monde profane nous cause bien des soucis. 

Comment concilier ces deux priorités ? 

Nous nous devons d'amener la lumière de la thora dans le quotidien. Afin que notre vie profane devienne tout aussi lumineuse que l'étude d'un texte de thora ou que l'accomplissement d'une mitsva. 

Nous pouvons comparer ces deux dimensions à la « terre d'Israël » d'une part et au « reste du monde » d'autre part. « Israël » exprime la sainteté, comme les mitsvots que nous accomplissons et la thora que nous étudions. Les « autres nations » représentent le profane. Elles sont comparables à ce quotidien qui nous dérange souvent lui aussi dans notre service de D.ieu. 

Avoir cette lecture du quotidien nous permet de préparer le monde aux temps messianiques. En effet cette analyse met en lumière notre devoir de raffiner la planète de deux façons : 

1. Comme on élève la terre d'Israël. Tout y est saint. Le seul raffinement qui peut y être envisagé est l'élévation vers la sainteté de tous ses composants. Pour autant comment mettre en application cette idée aux quatre coins du globe ? En utilisant au quotidien nos biens pour le service de D.ieu. 

Cependant certains pans de notre vie ne semblent pas pouvoir être élevés vers la sainteté. Comment peut-on les raffiner en vue des temps messianiques ?

2. A l'image de certaines conceptions qui perdurent parmi les « autres nations ». Elles aussi ne peuvent pas être élevées vers la sainteté. Comment les raffiner ? En les brisants. Plus précisément de quoi s'agit-il ? D'idées qui s'inscrivent dans la durée comme opposées aux valeurs de la thora. 

Prenons pour exemple Pharaon. Il s'opposait de toutes ses forces au départ des enfants d'Israël de son pays. Cependant D.ieu le contraignit « par la force » à revenir sur sa décision. Après avoir eu à supporter les dix plaies sur sa chair, et vu son pays anéanti par la main de D.ieu, le souverain changea d'opinion. Lui le monarque de la première puissance se mit à courir de maison en maison à Gochen pour découvrir où habitaient Moché et Aaron ! Alors qu'il les avait toujours rejetés, il venait les supplier de partir ! Son refus ostentatoire à écouter la voie de D.ieu portée par Moché était ainsi brisé. En ce point du globe, la volonté de D.ieu pouvait enfin se révéler. Les enfants d'Israël purent quitter l'Egypte.

Ces deux façons de servir D.ieu sont opposées l'une à l'autre. Pour autant elles sont toutes deux nécessaires. En les mettant en application de façon appropriée, nous préparons le monde aux temps messianiques.


Que D.ieu fasse que ce monde considéré par notre créateur comme apte à la délivrance ultime, puisse vivre ce moment dès aujourd'hui en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Torah Menahem - Paracha Bo 5751 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 22 janvier 2012

Briser l'insolence de Pharaon

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

27 Tevet 5772

En ce début de paracha D.ieu déclare à Moché : « Viens chez Pharaon. ». Ce n'est pas la première fois que D.ieu demande au sauveur d'Israël de se rendre chez ce tyran.


Cependant cette demande suscite des questions que n'ont pas soulevées les autres fois où Moché a du se rendre chez le dictateur. En effet pourquoi l'Eternel dit cette fois-ci à Moché: « Viens chez Pharaon. » ? Il nous aurait semblé plus logique qu'il lui ordonne d'aller chez Pharaon : « Va chez Pharaon. » ?

Le Zohar explique que cette venue dans le palais du monarque fut différente des précédentes. Jusqu'alors, chaque fois que Moché s'était rendu chez Pharaon c'était dans le but de le convaincre qu'il accepte de laisser partir les enfants d'Israël.

Cette fois-ci il reçoit de D.ieu l'ordre de se rendre chez le dictateur afin de briser son opposition à l'Eternel. Ne pas reconnaître avec autant de ténacité que D.ieu est le maître du monde souligne à combien il est contre le Créateur. En cela le Zohar le considère comme la «source du mal». C'est dans ce climat de « contestation » que D.ieu demande à Moché de se rendre dans son palais. Là où il se targue d'être puissant, afin justement d'anéantir définitivement cette insolence. Mais une telle expression du mal effraie Moché. Il a peur de l'affronter.

D.ieu avait perçu cette crainte. C'est pourquoi Il ordonna au sauveur d'israël : « Viens (avec Moi) chez Pharaon. ». C'est Moi-même qui lui livrerai combat et briserai son insolence.

Nous comprenons dès lors en quoi cette venue de Moché chez Pharaon diffère des précédentes. Elle tranche avec les précédentes fois où Moché s'était rendu chez le dictateur durant les sidrots de Chémot et Vaéra, afin de demander à Pharaon de laisser partir les enfants d'Israël. Cette fois-ci, c'est l'opposition du monarque à l'Eternel qu'il doit briser.


Que D. fasse que de même que les barrières qui un jour empêchèrent notre sortie d'exil furent définitivement retirées, qu'ainsi D. considère aujourd'hui encore nos efforts comme suffisants et qu'Il nous fasse vivre dès à présent les temps messianiques en recevant notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Torah Menahem - Paracha Bo 5751 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.