Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 28 juillet 2011

Le nom du Machia'h


26 Tamouz 5771 / Paracha : Massei

Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.



Avishaï Menahem Ben Hanna -6ans- à besoin de nous.Alors, unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour sa guérison.

A l’époque du talmud, nos sages s’interrogeaient déjà sur le nom du Machia’h. Le traité Sanhédrin nous enseigne (98b) qu’il s’appelle « le lépreux de la maison de Rabbi ». Il est nommé ainsi, car il a été désigné par D-ieu comme celui qui portera nos fautes et les fera expier à travers ses souffrances (Yéchaya 53,4-5).
Pour autant, la première fonction du rédempteur d’Israël est de délivrer le peuple juif de l’exil, et de reconstruire le troisième Beth Hamikdach (temple).
Pourquoi dès lors associer le nom du Machia’h « le lépreux », aux souffrances qu’il endurera, quand il aurait du être nommé en faisant référence aux bonnes nouvelles qu’il nous amènera !?
Le Beth Hamikdach aussi est appelé « le lépreux ». « Et le lépreux, chez qui une infection sera constatée…» (Vayikra 13,45), où le mot « lépreux » désigne aussi le Beth Hamikdach, selon le Midrach Rabba.
Là encore la question se pose : Pourquoi appelle-t-on la Maison de D-ieu, « le lépreux » ?
C’est que la lèpre, telle que la Torah la décrit dans les sidrots de Tazria et Metsorah désigne une maladie de la peau, ayant pour origine un dévoilement divin très élevé. Seul un homme qui a sut complètement dissocier en lui le bien du mal, mais qui n’a pu parfaire ce travail dans ses derniers détails extérieurs et superficiels, se verra frappé de cette lèpre dite « torannique ».
Nul n’est au niveau aujourd‘hui de supporter un tel dévoilement divin qui lui permettrait de se séparer définitivement du mal. Seul le Machia’h sera à ce niveau. Le mal résiduel qui dort en lui n’est pas le sien mais celui du peuple juif. Il acceptera de supporter des souffrances à travers une lèpre dite « torannique », afin de rendre tout son peuple à même de connaître la délivrance ultime. Ainsi il quittera l’exil et verra le troisième Beh Hamikdach reconstruit en Israël.
Le nom de lépreux est aussi associé à l’identité du Machiah’, pour le dévoilement divin très élevé qu’il véhiculera, et qui lui permettra de nous faire découvrir les temps messianiques, où la divinité s’exprimera au delà de toutes limites !

Que D-ieu fasse que nous ayons le mérite aujourd’hui encore de quitter définitivement cet exil et ses affres, et de mériter la révélation de notre juste Machia’h avec le début d’une nouvelle ère, les temps messianiques.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch –Likoutei Sih’ots Vol XXXVII.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 27 juillet 2011

La tentative d’Amalek

25 Tamouz 5771  / Paracha : Massei 

Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.


Le décès d'Aharon fut une grande perte pour notre peuple. Par son mérite, des nuées célestes avaient entouré et protégé les enfants d'Israël durant leurs trente huit années de pérégrinations dans le désert. Avec son départ, elles disparurent et le peuple juif devint alors vulnérable.
Un peuple comprit alors l'opportunité qui s'offrait à lui, c’était les Amalécites. Haïssant le peuple juif depuis toujours, ils avaient là une nouvelle occasion de pouvoir livrer bataille aux enfants d'Israël. Tous les peuples avoisinants craignaient les enfants d'Israël, mais Amalek était prêt à tout pour nuire au peuple juif.
Là était la première conséquence dramatique de la mort d'Aharon, la guerre que pouvait alors nous livrer Amalek. C'est cette idée que souligne le passouk : « Le cananéen entendit (21,1 cf. Rachi) » dans la sidra de 'Houkat.
Un peu plus loin dans la Torah (Massei 33,40), l'attaque d'Amalek est mentionnée pour la seconde fois. Elle nous est de nouveau présentée comme un combat qu'aurait voulu nous livrer un peuple de canaan. Amalek s'était en effet déguisé en cananéen. Pour autant, la formulation de rachi dans ce second passage laisse entendre qu'Amalek nous livra bataille, au même titre que tous les peuples avoisinants auraient pu nous déclarer la guerre !
Comment une telle chose était-elle devenue envisageable ? N'étions nous pas craints par l'ensemble des peuples voisins ?
Avec le décès d'Aharon, les nuées disparurent. Toutes les nations crurent alors qu'elles avaient maintenant l'autorisation de livrer bataille au peuple juif. C'est Amalek qui choisit concrètement de se manifester. Pour autant cela aurait pu être n'importe quelle autre nation. En effet la haine et l'insolence d'Amalek n'étaient plus nécessaires pour pouvoir s'attaquer aux enfants d'Israël. La disparition des nuées célestes avait fait du peuple juif une nation vulnérable.
Là est la seconde perte que suscita la mort d'Aharon. Avec son départ, les nuées célestes disparurent et n'importe quelle nation put croire un moment qu'elle pouvait nous livrer bataille. Tel est le sens du rachi dans la paracha massei (33.40).
Pour autant là encore D-ieu nous protégea et Moché intervint afin que nous soyons de nouveau protégés grâce aux nuées célestes.
Dès lors aucune nation ne put de nouveau envisager de nous nuire. Que ce soit celle d'Amalek accompagnée de son éternel haine à l'égard des enfants d'Israël ou que ce soit tout autre nation qui aurait pu voir dans le peuple juif une nation un instant vulnérable.
Que D-ieu fasse que de même qu'Il nous a toujours protégé des peuples mal intentionnés à notre égard, qu'ainsi aujourd'hui encore Il nous protège pleinement et définitivement en nous permettant de vivre dès à présent les temps messianiques en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si'hot Vol VIII- Sih'a I - Paracha Massei.


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

 

mardi 26 juillet 2011

La proposition de Gad et Réouven

24 Tamouz 5771 – mardi 26 Juillet 2011 / Paracha : Massei 
Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011. 

Les tribus de Gad et Réouven révélèrent à Moché avoir des vues sur les terres de Si'hon et d'Og. Elles qui venaient d'être conquises par les enfants d'Israël. Bien que ces terres regorgeant de pâturage étaient situées à l'est du Jourdain, ces deux tribus insistèrent pour recevoir leur part de ce côté du fleuve et non en Israël comme les choses étaient initialement prévues pour toutes les tribus d'Israël.
Après discussion, Moché adhéra à la proposition de ces deux tribus. Elles s'installèrent à l'est du Jourdain. Même si Moché reprocha plus tard à ces deux tribus leur choix (cf. midrach rabba matot chap. 22,9), il invita la moitié de la tribu de Menaché à s'installer elle aussi à l'est du Jourdain !?
Comment comprendre cette nouvelle proposition de Moché ? Lui qui y était opposé, quand les tribus de Gad et Réouven lui avaient soumis l'idée ?
La tribu de Menaché aimait la terre d'Israël. Cela pu se vérifier lorsque les filles de Tsélofrad demandèrent à Moché qu'elles puissent elles aussi recevoir une part en Israël, bien qu'elles n'avaient plus de père. De même, le midrach rabba (paracha nasso) souligne : les sacrifices apportés par cette même tribu pour l'inauguration du michkan (tabernacle) exprimaient son attachement à la terre d'Israël. Les « Deux gros bétails » offerts par la tribu de Menaché font allusion à cette tribu qui héritera des terres, de part et d'autre du Jourdain.
Dès lors qu'y a t-il de si important à s'installer à l'est du Jourdain pour que la thora en fasse l'éloge ?
D-ieu a promis à Avraham un pays peuplé alors par dix peuplades. A l'époque de Yéhochoua, Il nous donna un territoire qui regroupait les propriétés de sept nations. Avec la venue de Machia'h, l'Eternel nous livrera les terres des trois autres peuples. Ceux seront celles des Kénis, Kenizis et Kadmonis. Elles correspondront au pays d'Amone, Moav et Edom.
Moché connaissait l'amour que portait la tribu de Menaché à la terre d'Israël. C'est pourquoi il désira lui donner deux parcelles de terre. Une première en Israël, une seconde à l'est du Jourdain.
Les terres de Sih'on et Og situées de cet autre côté du fleuve font partie des territoires d'Amone et Moav. Ceux sont ces étendues que D-ieu nous donnera avec la venue du Machia'h. En leur offrant un pied à terre à l'est du Jourdain, Moché leur donnait la possibilité de recevoir une étendue que D-ieu ne devait nous livrer qu'à l'époque messianique.
A travers cette proposition, Moché leur permit de recevoir dès leur entrée en terre sainte, une part du « grand Israël », celui qui s'étendra sur les terres des dix peuples, comme D-ieu l'a promis à Avraham.
Les tribus de Gad et Réouven ont eu quand à eux, une démarche terre à terre. Ils désiraient ces mêmes aires pour leurs pâturages. Elles répondaient aux besoins de leurs nombreux troupeaux. Cette idée matérialiste déplu à Moché. Mais la proposition en elle même avait un sens. Il fallait la présenter différemment. C'est ce qu'il soumit à la tribu de Menaché, comme à celle de Gad et Réouven !
Que -ieu. fasse que nos prières maintes fois présentées devant le Créateur soient dûment présentées et ainsi sans nul doute acceptées, à commencer par la réalisation dès aujourd'hui de la promesse qui nous a était faite, recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XXVIII-Paracha Matot- Massei .


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 25 juillet 2011

Notre propre périple

23 Tamouz 5771 / Paracha : Massei
  
Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.


La paracha Massei nous présente les quarante deux étapes qui articulèrent le long voyage des enfants d'Israël dans le désert. Elles nous sont présentées comme « des voyages ». Il eut été plus juste que ces arrêts soient associés dans le texte à des « campements » ? Somme toute, lorsqu'ils stoppèrent leurs pérégrinations, c'est une halte qu'ils réalisèrent, non un voyage ?
Pourquoi cette appellation « voyage » ?
Cette expédition à travers le désert avait pour seul but d'entrer en Israël. Chaque détail faisait partie de cet ultime dessein. En ce sens, les haltes faisaient partie d'un grand voyage. C'est pourquoi elles nous sont présentées elles aussi comme une partie de ce périple.

Chaque idée enseignée dans la Torah constitue pour nous un enseignement dans le service de D-ieu. Quels messages nous délivrent ces « voyages » ?

  1. En s'habillant dans un corps, l'âme se découvre une aptitude qu'elle ne possédait pas auparavant. Grâce au travail que fournit le corps où elle réside, elle peut connaître une élévation spirituelle, à laquelle elle ne pouvait avoir accès avant de descendre ici-bas. En cela, sa venue sur terre lui permet enfin de « voyager » sans restriction. Ceux sont là ses « voyages » au sens spirituel du terme.
  2. La sidra présente toutes ces « expéditions » comme celles qui permirent aux enfants d'Israël de quitter l'Egypte. « Voici les étapes (voyages littéralement) que réalisèrent les enfants d'Israël en sortant d'Egypte» (bamidbar 33,1). Pourquoi associer ces quarante deux étapes à la sortie d'Egypte ? Seule Ramsès constitue la première étape qui succéda à la sortie d'Egypte. Nullement les quarante et une autres étapes ! 
En fait une personne sait qu'elle a réellement atteint l'étape suivante, lorsqu'elle ressent avoir quitté son précédent état. C'est cet esprit que souligne la Torah, lorsqu'elle nous enseigne les quarante deux étapes que les enfants d'Israël réalisèrent afin de quitter l'Egypte !
Durant chacune des quarante deux étapes, ils quittèrent davantage à chaque étape l'Egypte et ses limites.

Que D-ieu. fasse que durant ces trois semaines où nous Lui demandons de reconstruire Sa Maison, nous ayons le mérite de voir le périple de l'exil se conclure en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol XXIII, Sih'a I - Paracha Massei.



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.