Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 31 août 2012

Deux paraboles, Deux enseignements édifiants sur la valeur de nos actions

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 Eloul 5772

· Le trou dans le bateau


Un homme fut appelé sur une plage pour y peindre un bateau. Il vint avec sa peinture et son pinceau et commença à peindre le bateau d'un rouge brillant, selon ce qui lui avait été demandé. Tout en peignant, il remarqua que la peinture suintait à travers le fond du bateau. Il se rendit compte qu'il y avait une fuite, et décida de la réparer. Lorsqu'il finit son travail, il prit l'argent qui lui revenait et s'en alla. 

Le lendemain, le propriétaire du bateau vint le trouver et lui tendit un gros chèque. Le peintre fut surpris. « Vous m'avez déjà payé pour avoir repeint le bateau, » lui dit-il.

« Mais, ce n'est pas pour la peinture. C'est pour avoir réparé le trou dans le bateau. »

« Ce fut une si petite chose que je n'ai pas pensé à vous faire payer pour cela. Vous ne m'offrez certainement pas autant d'argent pour une si petite chose ? »

« Mon cher ami, vous ne comprenez pas. Laissez-moi vous raconter ce qui s'est passé. »

« Lorsque je vous ai demandé de repeindre le bateau, j'ai oublié de vous parler de cette fuite. Lorsque le bateau fut sec, mes enfants l'ont mis à la mer et partirent pêcher. Lorsque je m'en suis aperçu, je fus pris de panique parce que je me suis souvenu qu'il avait une fuite dans le bateau ! Imaginez mon soulagement quand je les ai vus rentrer sains et saufs ! J'ai examiné le bateau et j'ai vu que vous aviez réparé la fuite ! Vous vous rendez compte ce que vous avez fait ? Vous avez sauvé la vie de mes enfants ! Je n'ai pas assez de richesses pour vous récompenser pour votre “petite chose”… »


· Un morceau de corde

Un riche marchand acheta un magnifique lustre pour sa maison. C'était un chef-d'œuvre, fait de cristal pur, enchâssé de pierres précieuses. Il coûta une véritable fortune

Pour suspendre ce merveilleux lustre dans son salon, le marchand fit faire un trou dans son plafond. À travers ce trou, il fit passer une corde à laquelle il attacha le lustre. Il attacha l'extrémité supérieure de la corde à un crochet dans le grenier. Il tira ensuite sur la corde jusqu'à ce que le lustre soit suspendu à la bonne hauteur. Il enroula le reste de la corde autour du crochet dans le grenier.

Tous ceux qui venaient dans cette maison étaient en admiration devant ce lustre flamboyant, et le marchand et sa famille en étaient très fiers.

Un jour, un pauvre garçon vint chez le marchand pour y mendier des vêtements. On lui dit de monter au grenier, où les habits usés étaient entreposés, et de prendre ce qu'il voulait. Il se rendit donc au grenier et amassa un joli tas de vêtements. Après l'avoir mis dans son sac, il chercha de quoi l'attacher. Il vit une corde enroulée autour d'un crochet et décida d'en prendre un morceau. Il sortit alors son canif et coupa la corde.

Patatrac ! Il y eut un bruit terrifiant et, en quelques instants, toute la famille se rua vers le grenier en criant « Espèce d'idiot ! Regarde ce que tu as fait ! Tu as coupé la corde et nous voilà ruinés ! »

Le pauvre garçon ne comprenait pas la raison de toute cette agitation. « Comment cela, je vous ai ruiné ? Mais je n'ai fait que prendre un petit morceau de corde. Cela n'a pas pu vous ruiner ! »

« Pauvre benêt, répliqua le marchand. Tu n'as peut-être pris qu'un morceau de corde, mais il se trouve que mon précieux lustre y était attaché ! Maintenant, il est irrémédiablement détruit… »

Ces deux histoires, partagent la même morale : bien souvent, en faisant ce qui nous semble n'être qu'une « petite » mitsva, nous ne savons pas le bien extraordinaire que nous avons fait. D'un autre côté, en commettant ce qui nous apparaît comme une «petite» transgression, nous pouvons engendrer une terrible catastrophe. Aussi bien les bonnes actions que les mauvaises causent des « réactions en chaîne ». Une bonne action en entraîne une autre et une transgression en entraîne une autre. Chacune d'entre elles, quelle que soit son apparente petitesse, peut créer ou détruire des mondes.


Que D… à amonceler jour après jour détail après détail pour le service de D… nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu





En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 30 août 2012

Le message d'Eloul, Sortir des limites - sortir de l’exil

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

12 Eloul 5772

Le nom « Eloul » possède plusieurs acrostiches, exprimant chacun un aspect de la nature profonde de ce mois :

Le premier représente la Torah : « Et celui qui n’a pas dressé d’embûches et D.ieu l’a amené sous sa main, Je te fixerai un endroit où il puisse se réfugier ». Ce verset parle en effet des « villes de refuge » qui évoquent la Torah, car celle-ci est un « refuge » spirituel qui préserve du mauvais penchant.

Le second représente la prière : « Je suis à mon bien-aimé et mon bien-aimé est à moi, qui fait paître son troupeau parmi les roses », car il évoque l’attachement de l’homme à son Créateur à travers la prière.

Le troisième représente les bonnes actions (« guémilout ‘hassadim ») : « … en faire des jours de festin et une occasion d’envoyer des présents l’un à l’autre et des dons aux pauvres ».

Ces trois piliers du service divin doivent se faire d'une façon qui dépasse les limites, comme cela apparaît dans le quatrième acrostiche qui représente la téchouva (le retour à D.ieu) : «L’Éternel ton D.ieu circoncira ton cœur et le cœur de ta descendance, afin que tu aimes l’Éternel ton D.ieu de tout ton cœur et de toute ton âme, pour que tu vives.», verset qui évoque la téchouva qui aura lieu lors de la délivrance messianique.

Cela apparaît d’autant plus dans le cinquième acrostiche qui représente la délivrance: «Alors, Moïse chanta, ainsi que les enfants d’Israël, l’hymne suivant à l’Éternel. Ils dirent: “ Je veux chanter à l’Éternel… », verset qui évoque également le cantique qui sera chanté lors de la délivrance future, quand nous pourrons accomplir le service de D.ieu à la perfection et sans limites.


Que D… fasse que la mise en pratique des messages délivrées par ces 5 acrostiches nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Issu d’un discours du Rabbi de Loubavitch : Chabbat Reéh, 1er jour de Roch ‘Hodech Eloul 5751 (1990)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 29 août 2012

Garder l'équilibre en marchant sur la Lune

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

11 Eloul 5772

Chabbat après-midi, le 19 juillet 1969, alors qu’Apollo 11 approchait de la Lune, le Rabbi anima un Farbrenguen, un rassemblement tenu en partie, dit-il, pour discuter des illustres événements de la semaine écoulée.

Le ton du Rabbi était presque surpris, « Cette dernière semaine, les gens ont été plongés dans la plus grande confusion par le voyage vers la Lune. Mais pourquoi cela devrait-il déstabiliser les Juifs ? Il n’y a aucun sujet d’inquiétude, ni de raison de se sentir intimidé. »

Le Rabbi insista que, loin de constituer une quelconque remise en question des fondements de la foi juive relatifs au « Ciel » et à la « terre », cette entreprise était porteuse de leçons, dans trois domaines :

- La première est que pour mener à bien une telle mission, il a fallu le travail d’une équipe animée par un formidable esprit de cohésion. Neil Armstrong témoigna d’ailleurs de la terrible pression qui pesait sur lui due au fait que « ce voyage vers la Lune était le point culminant du travail de 300 000 à 400 000 personnes pendant plus de dix ans. »

- Le deuxième point est que chaque détail était crucial. Rien que dans le cockpit, la moindre erreur d’activation de l’un des quelque 400 boutons, interrupteurs et autres manettes pouvait être désastreuse.

- Le troisième et dernier point est que l’homme, simple et limité, a pu inventer quelque chose de tellement plus grand que lui-même : « Un petit homme limité a créé une immense invention, presque infinie. » Le Rabbi précéda ainsi Armstrong juste d’un jour avec sa propre version de « Un petit pas pour l’homme ; un grand pas pour l’humanité. »

Mais le plus important dans l’élaboration de ces instruments, dit le Rabbi, est de réaliser que leur finalité n’est pas d’amplifier l’ego de l’homme, mais de lui permettre d’admirer la fascinante création de D.ieu. C’est d’ailleurs ce que les astronautes avaient fait : « En route vers l’espace, ils ont cité des versets des Psaumes exprimant la fascination pour la grandeur de D.ieu exprimée à travers Ses formidables créations », dit le Rabbi.


Que D… fasse que notre engouement toujours plus fort pour la Torah et les Mitsvots nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.


Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Voyage sur la lune 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

L

mardi 28 août 2012

Comment briser la glace intérieure ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

10 Eloul 5772

Sur le plan humain, la glace représente l'indifférence, la froideur émotionnelle, l'imperméabilité au changement, la résistance à l'inspiration. Il n'est donc pas surprenant que l'ennemi suprême de notre peuple, la nation d'Amalek, soit associé à la froideur.

« Souviens-toi de ce que t'a fait Amalek, sur le chemin, lorsque tu sortais d'Égypte. Comment il t'a rencontré en chemin... » (Deutéronome 25,17)

Le mot hébraïque pour « rencontré » est kar'ha, qui peut également être traduit pas « qui t'a refroidi ». Après avoir vécu le miraculeux Exode, la non moins impressionnante ouverture de la mer et avoir été nourris quotidiennement par de la manne tombée du ciel, nos ancêtres baignaient dans une vague de chaleur spirituelle. Chauds, excités, inspirés, au sommet des sommets. Leur chaleur, et leur aura d'invincibilité, irradiait alentour, de sorte qu'aucune nation n'osait les affronter. Aucune nation, sauf une. Amalek fut insensible à cette chaleur, et se lança à l'attaque des Israélites pour mettre un paquet de glace sur leur brûlant enthousiasme. Miracles ? Quels miracles ?...

Ils entreprirent de refroidir notre passion, et il nous est enjoint de ne jamais oublier ce glacial coup de poignard, et de les éradiquer de la surface de la terre.

Au plan personnel, il y a là aussi un Amalek infiltré à l'intérieur de chacun d'entre nous. C'est cette voix froide qui tente de nous inoculer une indifférence glacée et de nous immuniser contre la passion et l'inspiration. Cet Amalek-là, aussi, doit être détruit.

Comment cela ?

Il semblerait que l'antidote le plus évident à la glace soit la chaleur. Avec suffisamment de chaleur, vous pouvez faire fondre un glacier. Mais il y a un autre moyen... La glace.

Sur le plan du service spirituel, la glace représente un engagement absolu et immuable envers D.ieu. Pas un engagement basé sur des émotions (la chaleur), pas un engagement fondé sur l'amour et la crainte du Créateur ou sur la conscience de l'importance et de la beauté de Son service. Car, en définitive, une telle relation est basée sur une perception de soi : j'aime, je crains, je ressens, j'apprécie, je comprends...

Et quand mon service de D.ieu dépend de ma chaleur et de mon excitation, il fluctue de jour en jour, voire de minute en minute. Certains jours seront chauds et ensoleillés ; d'autres seront froids et nuageux.

Mais si l'engagement n'est pas mû par la chaleur et la passion, par ce que je veux et ce que je ressens, mais par ce qui est voulu de moi, alors il est régulier et constant, et non sujet à des remous et des variations. Parce que ce dont on a besoin de ma part ne change pas.


Que D. fasse que cette étude nous donne suffisamment de force afin de faire fondre la glace qui nous immobilise parfois, en étant déterminé à réaliser la volonté de D., recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Paracha Vayichla'h (14 kislev) 5744 (1983)- Hitvaadouyot 5744 (vol.2) p.806-808.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 27 août 2012

Notre droit à la récompense

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

9 Eloul 5772

Ce chabbat, nous lirons deux sidrots. La paracha ki tétsé le matin, et celle de ki tavo l'après-midi. Etant toutes deux évoquées le même jour, cela signifie qu'elles ont un message commun à nous enseigner.


Quel est-il ? 

Leur titre évoque pourtant deux idées opposées. Ki tétsé ordonne à l'homme de quitter sa demeure pour aller se battre contre l'ennemi qui le menace, tandis que Ki tavo annonce à l'homme, les devoirs qui seront les siens (l'apport des prémices-bikourims- au temple), lorsqu'il entrera en Israël, pour y vivre paisiblement

Comment rallier ces deux idées, en un seul enseignement ? 

A travers « Ki tétsé - Quand tu sortiras », la 'hassidout perçoit la source originelle, d'où émane l'âme de chaque juif. A savoir de l'essence de D. .Elle quitte « Tétsé » ce niveau élevé, afin de venir réaliser sur terre, une maison pour l'Eternel. La source spirituelle d'où elle provient fait d'elle un élément bien plus élevé que le monde matériel dans lequel elle s'habille. Pour autant, elle accepte de se mêler à notre vie terrestre, afin de pouvoir réaliser une demeure pour D. . 

A travers « Ki tavo - Quand tu viendras », la 'hassidout entrevoit les temps futurs. Epoque où chacun d'entre nous recevra la récompense due, pour l'accomplissement des mitsvots. Elles qui ont été réalisées durant les 6000 ans d'existence de ce monde. 

S'agit-il d'un salaire, dont nous bénéficierons plus tard

La Thora enjoint à l'employeur de payer son salarié journalier avant la fin de sa journée de labeur. Il ressort de cette loi, que l'Eternel aussi se doit de nous donner une partie de notre récompense, durant ces instants où nous œuvrons encore à Lui faire une demeure. 

Nous recevrons le gros de notre salaire durant les temps messianiques. Mais une partie nous revient déjà aujourd'hui. 

En cela, les deux parachiots ont lieu d'être lues le même jour. Elles nous révèlent qu'un juif est en droit d'attendre dès maintenant, une partie de sa récompense future. Alors qu'il s'attelle encore à sa tâche. 

A l'image du guerrier « ki tétsé - qui part en guerre », à qui la Thora enseigne le même chabbat, les lois qui le concerneront lorsqu'il s'installera « ki tavo » sur la terre promise. 


Que D. fasse qu'aujourd'hui encore, nous soyons récompensé par D. pour nos efforts en exil, et connaissions la délivrance ultime en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Thora Mena'hem- Paracha Ki Tétsé 5751 (1991).

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


dimanche 26 août 2012

L'homme et ses capacités

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !


8 Eloul 5772

Ces jours qui marquent la fin de l'année en cours et le commencement d'une nouvelle (puisse celle-ci nous valoir la bénédiction Divine) incitent, pour l'année qui s'en va d’une part, à une évaluation honnête de soi-même et, pour l'année qui vient d’autre part, aux résolutions qui s'imposent en conséquence.

Un tel bilan ne peut être valable que dans la mesure où l'évaluation de nos capacités ainsi que des occasions qui se sont présentées à nous est correcte. Uniquement dans ce cas pouvons-nous regretter sincèrement les occasions manquées et nous résoudre à utiliser désormais nos capacités dans toute leur étendue.

La période qui précède puis couvre la fête de Roch Hachanah est l'occasion non seulement d'un « inventaire » spirituel général, mais aussi d'une sérieuse estimation des énormes capacités que nous possédons en tant qu'homme – c'est-à-dire le couronnement de la Création – et en tant que Juif à qui le Créateur a donné Sa Loi Divine de Vie (Torath ‘Haïm). Roch Hachanah est, en effet, le jour où l'homme fut créé.

· La conquête du monde

Quand Adam fut créé, le Créateur l'informa aussitôt de l'étendue de son pouvoir et lui dit ce que devait être le but de sa vie : « remplissez la terre et assujettissez la et dominez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, et tout animal qui se meut sur la terre » (Genèse 1, 28). 

À l'homme fut donné le pouvoir de conquérir le monde dans sa totalité et de lui imposer sa loi, sur terre, sur mer et dans le ciel. Et il lui a été enjoint de le faire, c'est la tâche qui lui fut assignée.

Comment cette conquête du monde doit-elle se réaliser ? Et quels en sont le but et la signification véritable ? Voici ce que nos Sages nous disent et nous enseignent à ce propos:

Quand D.ieu créa Adam, l'âme de celui-ci – son image Divine – imprégnait tout son être, ce qui lui permit de devenir le maître de toute la Création. Toutes les créatures se réunirent pour le servir et le couronner comme s'il leur avait donné, lui, la vie. Mais Adam, leur faisant remarquer leur erreur, leur dit : « réunissons-nous et adorons D.ieu, notre Créateur ! ».

La « conquête du monde » qui fut assignée à l'homme comme tâche et comme mission dans la vie, consiste à élever toute la Nature, y compris les bêtes et les animaux, au service de l'humanité vraie, l'humanité imprégnée et illuminée par l'image Divine (l'âme qui est véritablement une partie de D.ieu), afin que toute la Création se rende compte que D.ieu est notre Créateur.

Il n'est pas nécessaire d'ajouter qu'avant qu'un homme entreprenne de conquérir le monde, il doit d'abord se conquérir lui-même en dominant la partie « terrestre » et «bestiale» de sa propre nature. Il y parviendra par des actes qui concordent strictement avec les directives de la Torah, la Loi de la Vie – le guide pratique de la vie quotidienne – jusqu'à ce que la partie matérielle soit imprégnée et illuminée par la lumière du Dieu Unique, notre Dieu.

Dieu créa un seul homme et à cette seule personne Il imposa ce devoir et cette tâche. Ici se trouve la profonde, mais claire directive selon laquelle un seul homme – ce qui veut dire chaque homme – est potentiellement capable de « conquérir le monde ».

Si une seule personne ne remplit pas son devoir et n'utilise pas adéquatement son inestimable pouvoir Divin, il y a là non seulement une perte et un échec personnel, mais aussi un fait qui affecte le destin du monde entier.

En ces jours de retour sur soi, nous sommes liés par un devoir qui nous impose de réfléchir à ceci : que chacun d'entre nous, en se conformant aux instructions du Créateur du Monde contenues dans Sa Torah, a la capacité de conquérir des mondes. Chacun doit donc se demander combien il a accompli dans ce sens, et dans quelle mesure il a échoué, afin qu'il puisse prendre les résolutions qui s'imposent pour l'année future.

D.ieu qui sonde les coeurs, voyant la détermination qui sous-tend ces bonnes résolutions, accordera Sa bénédiction afin qu'elles se réalisent dans la plus grande mesure possible, dans la joie et l'allégresse, et dans la plus grande largesse matérielle et spirituelle.



Que D… fasse qu’en ces jours d’Eloul où le Roi est dans les champs, nous ayons le mérite de Recevoir aujourd’hui le Roi des Rois, en recevant dès cet instant notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch : Likoutei Si'hot vol. IX, pp. 425-427

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.