Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 4 août 2011

Commentaires sur Pirkei Avots Chap. IV


4 Av 5771 – Jeudi 4 Août 2011 / Paracha : Dévarim / Chabbat ‘Hazon

 
Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.


« Ben Zoma disait : Qui est sage ? C'est celui qui apprend de chaque homme, car il est dit (Psaumes 119 - 99) : 'C'est par tous ceux qui m'ont enseigné que je me suis instruit.' Qui est un héros ? C'est celui qui domine ses penchants. Qui est riche ? Celui qui se réjouit de son sort, ainsi qu'il est dit (Psaumes 128 - 2) : ' Si tu te nourris du travail de tes paumes, tu seras heureux, et ce sera bien pour toi.' Tu seras heureux dans ce monde ; ce sera bien pour toi dans le Monde Futur. Qui est honoré ? C'est celui qui honore les Brioth - les créatures, ainsi qu'il est écrit (Chmouël I 2 - 30) : ' J'honore ceux qui M'honorent.' »
(Chapitre 4 - Michna 1)
1.     Un homme sage voit - de par sa finesse d'esprit - les faiblesses et les défauts des autres personnes. Il serait donc naturel qu'il regarde ceux qui sont moins instruits que lui avec une certaine condescendance. Cependant, Ben Zoma vient nous apprendre que le véritable sage est celui qui concentre son attention sur les caractères positifs des autres personnes. Il est alors capable de découvrir les traits positifs de chacun, car chaque homme a été créé à l'image de D-ieu, et possède donc des vertus innées. C'est précisément en s'efforçant d'apprendre les qualités que l'autre possède, que le sage découvre de nouveaux horizons et accroît sa propre sagesse.
Qui est riche ? Celui qui se réjouit de son sort, ainsi qu'il est dit (Psaumes 128 - 2) : ' Si tu te nourris du travail de tes paumes, tu seras heureux, et ce sera bien pour toi.' Tu seras heureux dans ce monde ; ce sera bien pour toi dans le Monde Futur
2.     Ce verset des Psaumes apporte une précision sur l'enseignement de Ben Zoma : la clé du bonheur dépend du fait que le travail soit produit par 'les paumes'. Ceci implique que l'homme n'engage que ses forces extérieures dans sa vie professionnelle. Il réservera son coeur et son esprit libres pour des sujets plus importants, pour son élévation spirituelle.
Le Roi David promet dans ce verset que le résultat de cette approche sera : le bonheur dans ce monde. Par contre, l'engagement démesuré dans le monde des affaires pourra certes, apporter une réussite matérielle mais pas le bonheur absolu. Celui-ci ne sera atteint que par les réalisations et les transformations personnelles motivées par des buts spirituels.
Que D-ieu fasse que nous trouvions toujours les forces de marcher sur les voies de nos maîtres. Ainsi cette bonne décision nous permettra de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques avec la révélation dès à présent de notre juste Machia'h. 

Issu respectivement de deux discours du Rabbi de Loubavitch- Chabbath Kora'h 5740 et Likouté Si'hoth Vol I.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 3 août 2011

D-ieu nous montre le troisième Beth Hamikdach


3 Av 5771 – Mercredi 3 Août 2011 / Paracha : Dévarim / Chabbat ‘Hazon


Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.


Lors de chabbat 'Hazon (chabbat de la vision), D-ieu nous montre le troisième temple nous enseigne Rabbi Lévi Itsh'ak de Bérditchov. Ce chabbat tombe toujours paracha Devarim. Il précède la destruction du Beth-Hamikdach qui eut lieu le 9 Av.
Quel est le point commun qui unit ces deux événements : la sidra de Devarim et le chabbat 'Hazon ?
Le livre de Devarim est une suite de remontrances, de rappels et de directives que Moché adresse à la génération qui entre en Israël. Cette assemblée est moins méritante que celle qui a vécu et s'est éteinte dans le désert. Elle a une compréhension de la Torah assimilable à l'audition d'une idée. Tel un homme qui saurait décrire un objet dont on lui a conté les pourtours et les aspects. Elle sait reproduire un développement divin qu'elle a entendu. Une telle compréhension a ses limites et peut véhiculer des questions. Leur  ancêtres quand à eux saisissaient les idées de la Thora aussi facilement que l'on peut décrire un objet que l'on a vu.
Les conclusions qui découlaient d'une telle étude étaient bien plus élevées. Elles offraient à l'homme une compréhension sans limite de la torah. Tel un homme qui a vu un objet. Rien ni personne ne pourra lui faire croire l'inverse de ce qu'il a perçu.
C'est là la différence entre « entendre » des paroles de Thora et les « voir ». La génération qui entre en Israël sait les « entendre ». Ceux qui ont vécu dans le désert savaient les « voir ».
Pour autant, même si en ne sachant « qu'écouter » les paroles de Torah, ils se situaient à un niveau de compréhension inférieur à ceux qui savaient « voir » ces mêmes propos, ils avaient cependant une supériorité sur leurs ancêtres. En effet, ils sont ceux qui entrent en Israël. Ils connaîtront la  pleine quiétude en édifiant le tabernacle à Chilo et le temple à Jérusalem.
Chabbat 'Hazon reprend ces idées. Même s'il s'inscrit toujours dans une période marquée par le deuil et la destruction des deux premiers temples, il est annonciateur d'une nouvelle sans précédent, la vision du troisième temple. Telle cette génération qui entre en Israël. Elle ne sait que « comprendre » la Torah, et pourtant c'est elle qui va donner le jour à la Maison de D-ieu à Chilo et à Jérusalem.
En cela, la paracha Devarim - qui nous présente une génération qui entendait les paroles de Thora sans savoir les voir - et le Chabbat 'Hazon- qui tombe toujours durant les neuf jours - sont liés par un point commun : ils annoncent tous deux un merveilleux événement, le  tabernacle à Chilo et le temple à Jérusalem pour cette génération présentée dans paracha Devarim, comme le troisième temple pour nous qui allons vivre ce Chabbat 'Hazon. Il aura lieu ce Chabbat Devarim.     

Que D-ieu fasse que nous percevions très prochainement le troisième temple, avec la révélation dès aujourd'hui de notre juste Machia'h.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol II - Paracha Devarim.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 2 août 2011

Le Beth-Hamikdach (temple)

 2 Av 5771 – Mardidi 2 Août 2011 / Paracha : Dévarim


Unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour la guérison de :Menahem Avishaï ben Hanna, Haya Bat Tova, Guéoula Soulika Bat Myriam et de Daniella Tova Bat Flori Guila.

Durant les trois semaines, il est une coutume d'étudier les lois qui régissent la construction du Beth-Hamikdach (temple) :
" Au matin, un peu avant l'aube, le responsable du Temple réveillait les Cohanims (prêtres) qui étaient dans une des salles du Beth-Hamoked... (Un d'eux) prenait les clés et ouvrait la porte de la cour du Temple...
Les Cohanims entraient avec dans leurs mains des torches. Ils se séparaient en deux groupes. Le premier se dirigeait vers l'est et l'autre vers l'ouest. Ils vérifiaient que tout était en ordre dans le Temple. Puis les deux groupes se rejoignaient près de la chambre où l'on préparait les 'Havitin (galettes offertes tous les matins sur l'Autel par le Grand Prêtre). Ils se disaient les uns aux autres : Chalom (Bonjour) ! Tout est en paix !
... On suivait cet ordre toutes les nuits, sauf la nuit de Chabbath. Alors les Cohanims ne portaient pas de torches. Ils s'éclairaient grâce aux lumières qui étaient allumées depuis la veille du Chabbath."
                                               (Rambam - Conclusion des lois Beth Habé'hira).

Le Rambam conclut les lois de Beth Habé'hira par le sujet de la garde du lieu saint. Pourquoi ? Car selon Maïmonide, la garde du Temple n'est pas un des services du Temple puisque D-ieu n'a aucun besoin d'être gardé. Mais cette action avait pour but d'ajouter dans la splendeur au Sanctuaire, puisque le fait d'avoir des gardiens devant un palais révèle l'attention que les hommes portent pour ce lieu. 
Mais un enseignement profond se trame dans ces quelques lignes. En effet, nous savons que la Mitsva de construire le Temple ne sera accomplie de façon optimale qu'au moment de l'édification du troisième Beth-Hamikdach. Ceci pourrait nous décourager et nous amener à penser que les actions menées aujourd'hui n'ont en fait que très peu de valeur par rapport à celles des Temps Messianiques.
C'est pourquoi le Rambam nous enseigne à travers la loi qui conclue le thème de la construction du temple, que durant le Chabbath - Les Temps Messianiques - les Cohanims seront guidés et éclairés par les lumières qui furent allumées la veille - à savoir par les Mitsvoth faites aujourd'hui à la veille de la délivrance ultime.
Nous devons donc être conscients que le troisième temple ne pourra voir le jour que grâce à nos actions durant l'exil.

Que D-ieu fasse que durant ces trois semaines où nous Lui demandons de reconstruire Sa Maison, nous ayons le mérite de voir le périple de l'exil se conclure aujourd'hui même en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si'hots Vol XXI - Lois sur la construction du temple (Hil'hots Beth Habe'hira).


 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 1 août 2011

Notre alliance avec D-ieu

1er Av 5771 / Paracha : Dévarim

Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.

Avishaï Menahem Ben Hanna -6ans- à besoin de nous.Alors, unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour sa guérison.


Lorsque deux amis établissent entre eux une alliance, elle est destinée à rappeler à chacun d'entre eux leurs engagements dans les moments les plus difficiles. Durant les instants où l'amitié qui les liaient n'apparaîtra plus, l'alliance contractée viendra leur rappeler qu'ils se sont jurés un jour d'être solidaire l'un de l'autre.
Lors de l'alliance que D-ieu établit avec Avraham (l'alliance des morceaux- brit ben abétarim), l'Eternel annonce à Avraham que sa descendance connaîtra l'exil.
Pourquoi D-ieu évoque et envisage lors de cette union, où l'amour qui unit les deux parties est à son zénith, l'exil et ses souffrances ?
Nous n'avons pas seulement été envoyés en exil pour pouvoir y expier nos péchés. Si tel était le cas, les souffrances propres à l'exil auraient du s'amoindrir au fil des années. Or bien au contraire, nous constatons qu'avec l'avancée de l'exil, le poids des épreuves est plus lourd. Il y a donc une autre raison qui justifie notre présence en terre étrangère. Quelle est- elle ?
Un maître enseigne à son élève une matière. Subitement, une nouvelle idée jaillit dans son esprit. Désirant saisir cette nouvelle réflexion, il détourne son attention de son disciple. Il pourra alors mieux cerner cette pensée. Plus cette nouvelle idée sera dense, plus l'enseignant se fera distant de l'écolier. Pour autant, le fossé qu'il instaure entre eux deux est doublement utile. Il permettra au maître de saisir l'idée et de la retransmettre par la suite à l'élève.
Le disciple ne doit donc pas être affligé de l'éloignement momentané de son instructeur.
D-ieu est ce maître et nous sommes cet élève. Il a détruit Sa maison et nous a envoyé en exil afin de nous placer un temps loin de Lui. Cette distance lui permet de nous rendre apte à vivre une autre période, celle des temps messianiques. Plus cette époque approche, plus les souffrances se font nombreuses car elles sont l'ultime expression de notre préparation à ces moments délicieux. Ces instants obscurs ne doivent donc pas nous affliger. Ils révèlent l'imminence de la délivrance ultime.
A nous de témoigner à D-ieu notre amour et notre désir ardent de Le revoir de nouveau parmi nous. Afin que la « préparation » cède la place à la délivrance avec la venue de notre juste Machia'h. C'est pourquoi D-ieu évoque l'exil lors de « l'alliance des morceaux ». Il ne contredit pas l'engagement mutuel. Son évocation nous enseigne que c'est « grâce » à l'exil, que nous connaîtrons les temps messianiques. 
Que D. fasse qu'aujourd'hui encore, la délivrance ultime succède à l'exil, en recevant dès à présent notre juste Machia'h.           

 Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol II Sih'a III - Paracha Devarim.
  En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.