Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 31 mars 2012

La Matsa Chemoura : Aliment de la foi, aliment de la guérison

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

9 Nissan 5772

Le mot Chemoura signifie surveillée. La Matsa Chemoura de Pessa'h est ainsi appelée car la farine utilisée pour sa fabrication a été attentivement surveillée depuis que le blé a été moissonné. Tout ceci afin d’éviter tout contact avec l’eau qui pourrait rendre la farine ‘hamets. Ces matsot sont rondes, elles ont été façonnées à la main. Elles ressemblent à celles que les enfants d’Israël consommèrent lorsqu’ils quittèrent l’Égypte. Elles ont été ensuite cuites sous stricte surveillance rabbinique, car le risque existe de les voir lever à ce moment.

D’après le Zohar, la Matsa est l’aliment de la Foi et l’aliment de la Guérison. En effet, elle manifeste la confiance absolue que nos ancêtres ont mise en D.ieu. Elle affirme que nous plaçons tout notre espoir en Lui. La Matsa a le pouvoir de renforcer notre foi. Cela est nécessaire, car c’est le fondement de toutes les Mitsvot, de toute véritable vie juive.

Le Rabbi demande que la Matsa Chemoura soit au moins consommées pendant les deux nuits du Seder.


Que D… fasse que notre intention de manger cet aliment de foi et de guérison durant Pessa’h nous donne le mérite de vivre dès aujourd’hui les temps messianiques avec la venue dès à présent de notre juste Machia’h.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 29 mars 2012

Fêtons notre délivrance

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

7 Nissan 5772

Commentaire de la Haggadah sur le passage: " Hé La'hma aneya.. (Voici le pain de misère)"


Dès le début de ce passage, nous évoquons les matsots que nos aïeux ont consommés en Egypte. 

1. Lors de cette lecture, une question s'éveille. En effet, les matsots que nous mangeons ce soir de séder sont celles que nos pères consommèrent après avoir été chassé de ce pays, et non celles absorbées en Egypte ! Dès lors pourquoi le texte parle-t-il du pain azyme mangé en Egypte ? 

2. Nous déclarons dans ce passage : « cette année nous sommes esclaves, l'année prochaine nous serons libres ». Pour autant ne sommes-nous pas réunis ce soir afin de fêter la fin de notre esclavage en Egypte ! Dès lors pourquoi nous définissons-nous à cet instant comme des esclaves ! 

3. Nous sommes rassemblés ce soir de séder afin de fêter le départ d'un pays, que nous avons quitté étant riches ! Mais quel sens a cette célébration, à un moment où nous invitons des pauvres qui n'ont pas de quoi manger. En effet nous déclarons dans ce même texte : «Tout celui qui désire, qu'il vienne manger»! 

Il est vrai que les matsots évoquées ce soir de séder sont celles consommées après notre sortie d'Egypte. Pour autant, elles sont définies comme ayant été mangées sur cette terre de servitude. Pourquoi ? Car nous sommes toujours en exil ! Même si nous avons été libérés physiquement de cet esclavage, spirituellement nous sommes toujours assujettis. En cela, nous n'avons toujours pas quitté ce pays étranger. C'est pourquoi nous nous définissons tels des esclaves qui seront libres l'année prochaine !

Toutefois il est de notre devoir de fêter notre sortie physique d'Egypte. Cette libération est la première étape d'un long chemin. Celui de notre affranchissement de toute forme d'esclavage, matériel ou spirituel, imposant ou minime.

Attendant le Machia'h à chaque instant, nous affirmons souhaiter être déjà libre l'année prochaine lors du prochain séder, car la délivrance ultime fera de nous un peuple libre pour toujours. C'est pourquoi nous devons fêter Pessa'h avec la plus grande largesse. Tout en ayant conscience de l'étape ultime qu'il nous reste à atteindre : Celle de notre délivrance par le juste Machia'h.


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Etre libre

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

6 Nissan 5772

Commentaire de la Haggadah sur le passage: «Avadims Hayinou (nous avons été esclaves).»

Ce passage débute en nous rappelant que nous étions asservis à Pharaon en Egypte. Le narrateur souligne que si D. ne nous avait pas libéré, nous serions aujourd'hui encore esclaves comme l'auraient aussi été nos enfants et petits-enfants. Souligner que nos descendants auraient été menacés par ce décret a son importance. 

De nature, l'homme est plus soucieux de ses rejetons que de lui-même. Dès lors, lui rappeler que même ses enfants auraient été aujourd'hui encore asservis à Pharaon en Egypte suscite en lui une plus grande joie, lorsqu'il réalise que ses enfants aussi sont ce soir libérés d'Egypte. 

Pour autant la sortie d'Egypte eut lieu le 15 Nissan 2448 et non en 5772 ?! Dès lors comment peut-on affirmer qu'en ce 15 Nissan 5772 nous quitterons l'exil égyptien ? Etre libéré de l'étau égyptien fait partie des actions qui se reproduisent à chaque instant. Contrairement à certains événements qui eurent lieu de façon unique. 

Matériellement, c'est l'existence de cette perpétuelle sortie qui nous permet d'affirmer, que nous comme nos enfants sortons d'Egypte en ce soir du séder. Spirituellement, l'Egypte est synonyme d'étroitesse. En nous libérant chaque jour des limites qui nous assaillent, nous quittons l'Egypte à chaque instant. 

En ce soir du séder nous fêtons donc une double libération, à la fois matérielle et spirituelle. C'est pourquoi nous devons pleinement nous en réjouir.


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Commentaires sur la Haggadah de Pessa'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.



mardi 27 mars 2012

D. est avec nous

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

5 Nissan 5772

Commentaire de la Haggadah sur le passage: " Vehi Chéameda. (Et c'est lui qui s'est (toujours) tenu. (à nos côtés))

Nous remercions l'Eternel à travers ce passage, pour avoir toujours été présent dans le passé comme au présent, en nous ayant toujours sauvé des mains de ceux qui ont désiré nous détruire. Cette déclaration nous interpelle :

1. Nos ennemis sont-ils plus méritants que nous, pour que D. refuse de venir à notre secours?!

2. Nous évoquons en ce soir de séder tous ceux qui ont tenté de nous anéantir au cours de l'histoire mais qui ont vu leurs plans annulés par l'Eternel qui veille sur nous. Cependant Pharaon n'a pas cherché à tous nous tuer directement ! Seuls les garçons étaient concernés par son décret d'extermination ! Dès lors pourquoi évoquer ces menaces éludées par D. en ce soir de séder ?

Notre libération de l'exil égyptien n'a pas été totale. Nous n'y sommes plus esclaves, c'est un fait. Cependant, les tractations fomentées par Pharaon se sont reproduites au fil des générations. Leurs conspirateurs portent des noms tels qu'Haman, Lavan, ou bien d'autres encore. 

C'est pourquoi nous remercions D. en ce soir de séder. Lui qui veille sur nous depuis l'aube de l'histoire. Bien que nous ne soyons pas encore complètement sortis de cet exil, qui prolonge la servitude égyptienne, D. nous protège toujours.

Dès lors, il apparaît au grand jour que nous sommes bien plus méritants que nos ennemis et que D. dans sa grande miséricorde entend nos demandes et écarte leurs conspirations. Pour autant, tant que notre juste Machia'h ne nous aura pas libéré de cet ultime exil, nous devons être reconnaissant à D. de nous protéger. Cette attitude revêt tout son sens le soir du séder. C'est pourquoi nous remercions D. à travers les mots" Vehi Chéameda.(Et c'est lui qui s'est (toujours) tenu (à nos côtés))".


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

L

lundi 26 mars 2012

Nous contons tous ce soir-là les miracles de D.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Nissan 5772

Commentaire de la Haggadah sur le passage: « Avadims Ayinou. (Esclaves (à Pharaon) nous avons été.)»


Le narrateur qui conduit le Séder le soir de Pessa'h invite les convives à conter la sortie d'Egypte. «Vehafilou koulanou 'ha'hamims - même si nous étions tous des sages versés dans la Thora» déclare-t-il, nous aurions eu l'astreinte de développer verbalement ce soir, tous les miracles qui ont accompagné notre libération.

Ces propos concernent ceux qui auraient pu être aujourd'hui esclaves en Egypte, mais qui par la grâce de D. ne le sont pas. En signe de reconnaissance, ils doivent ce soir-là conter les miracles, que l'Eternel a faits à leur ancêtres lors de leur libération.

Par la suite, le narrateur de la haggadah souligne de nouveau l'importance de multiplier ce soir les récits qui content notre libération : «VE'hol amarbé lessapér biyetsihat mitsrahim - et tout celui qui multiplie les récits sur la sortie d'Egypte est digne de louanges» déclare-t-il à l'assemblée.

Pour autant, n'est-ce pas se répéter que d'inviter de nouveau les convives à parler de la sortie d'Egypte ? 

En fait cette seconde citation s'adresse à ceux qui n'auraient pas été esclaves même s'ils avaient vécu en Egypte à l'époque des Pharaons. Les personnes concernées sont les cohanims, les léviims et les convertis. Ils ne furent jamais astreints en Egypte à servir la nation comme esclave. Pour autant, en ce soir de Pessa'h eux aussi sont invités à travers cette seconde déclaration, à prendre place à la table du séder et à conter les miracles que D. a réalisé pour faire sortir nos ancêtres d'Egypte. 

Les sages évoqués par la suite dans la haggadah, qui contèrent la sortie d'Egypte à Bné Brak sont l'exemple vivant de cette situation. Rabbi Eliézer et Rabbi Yehochoua étaient des léviims, Rabbi Eléazar Ben Hazaria un cohen, Rabbi Akiva fils de convertis. S'ils avaient vécu en Egypte ils n'auraient pas été concernés par l'esclavage, pourtant ils contèrent les miracles qui accompagnèrent la libération de nos ancêtres durant toute une nuit.


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil. 

L    

Les quatre enfants du séder

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Nissan 5772

Commentaire de la Haggadah sur le passage: «'Ha'ham, Racha, Tam (le sage, le mécréant, le simple).»
  

Les quatre enfants sont assis ce soir à la table du séder :

Le sage a pour voisin le mécréant. Pourquoi le doter d'un tel compagnon pour ce moment ? Il aurait préféré avoir un interlocuteur ayant les mêmes aspirations que lui. Mais la présence de son voisin (le racha) lui rappelle qu'il doit toujours se soucier d'autrui. Même si celui-ci révèle une profonde adversité au judaïsme, cette opposition n'est pas le fait de sa personne. Il est prisonnier de son mauvais penchant, dont il désirerait lui aussi se libérer.

En ce soir de séder, les questions posées par le sage sont fondées. Pour autant, il doit être vigilant. Vouloir obtenir une explication pour continuer à progresser n'est pas la meilleure attitude à avoir.

En fait c'est « celui qui ne sait pas demander » (chééno yodéah licheol) qui a la démarche la plus juste. En effet, il pratique la Torah sans s'interroger. Contrairement au juste, il n'est pas menacé par le danger de ne plus pouvoir progresser s'il ne comprend pas. C'est que ''Pourquoi'' n'a pas toujours sa place dans la vie juive.

Cependant le sage doit savoir que la meilleure façon d'échapper aux écueils de son mauvais penchant se trouve dans l'aide qu'il portera à autrui. Grâce au secours porté à un second juif, D. lui donnera en retour la force de se libérer de ses difficultés personnelles.

Nous nous approchons du 11 Nissan, anniversaire de la naissance du Rabbi. A cette occasion tout un chacun aura à coeur d'offrir en cadeau, des heures d'études de torah et des mitsvots supplémentaires.

Aujourd'hui encore, chacun d'entre nous peut offrir quelque chose au Rabbi pour son anniversaire qui se déroulera mardi 3 avril, lui qui a tellement fait pour nous depuis près de 62 ans ! 


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.




L    

dimanche 25 mars 2012

L’offrande du pauvre, Tout est question de sentiment

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

2 Nissan 5772

Les différents types d’offrandes apportées sur l’autel du Sanctuaire et à Jérusalem étaient classés en Sainteté Supérieure et Sainteté Moindre. L’offrande de Min’ha (oblation) apportée par le pauvre est appelée Kodech Kadachim ‒ une Sainteté Supérieure ‒ «semblable à l’offrande expiatoire» du repentant. (Lévitique 6, 10)

Abravanel, le célèbre commentateur espagnol, observe qu’alors que les autres offrandes peuvent être d’une Sainteté Moindre, celles du pauvre, qui donnait en faisant un grand effort et sacrifice de sa personne, sont d’une Sainteté Supérieure. De la même façon, l’expression de la contrition du pécheur repenti, ses remords pour ses mauvaises actions, sont chéris par son Créateur miséricordieux.

La signification de l’offrande réside moins dans sa mesure quantitative que dans le degré d’implication de l’offrant, dans ce qu’il donne de sa propre personne. Le riche qui peut s’adonner à de grands gestes philanthropiques ne doit pas considérer ses frères moins fortunés que lui, d’un air protecteur. Et parallèlement, la mesure pour D.ieu étant le cœur, le contributeur modeste ne doit pas jeter un regard dépréciateur sur le fortuné ou se faire gloire de sa propre générosité (« si je peux donner cinq euros, il peut en donner dix mille... »). Alors que la valeur négociable des dons généreux n’est pas diminuée par l’orgueil, les petites sommes de charité données avec arrogance n’ont que peu de sens spirituellement ou matériellement.



Que D… fasse que notre cri empli d’humilité de recevoir notre juste Machia’h trouve un écho favorable auprès de notre Créateur en cet instant 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch-Tsav

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.