Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

samedi 10 mars 2012

Comment puis-je être heureux ? C'est enfantin

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

17 Adar 5772

Question :


Je sais qu’un Juif est censé être toujours joyeux, mais quand je pense à moi-même et à ma vie, je ne vois aucune bonne raison d’être heureux. Au contraire, j’ai beaucoup de raisons de me sentir misérable. Suis-je supposé pouvoir passer en « mode joyeux » sur demande ?

Réponse :

C’est vrai, la vie nous réserve de sérieuses épreuves, et je comprends que l’on se sente désespéré parfois. Mais nous pouvons renverser la situation. Le bonheur n’est jamais hors d’atteinte.

Parce que le bonheur est l’état normal de l’être humain. Considérez les enfants. Ils n’ont pas besoin d’apprendre des stratégies pour vivre positivement, et ils n’ont pas besoin de raisons pour être heureux. Ils ont en revanche besoin d’une raison pour être tristes. Si un enfant pleure, nous demandons « Qu’est-ce qui ne va pas ? » Si un enfant rit, joue et danse dans la maison, nous ne demandons pas « Mais qu’es-tu en train de célébrer ? Pourquoi es-tu joyeux ? » Un enfant est naturellement heureux. S’il n’est pas heureux, il doit y avoir une raison. Il peut avoir besoin d’être changé, il peut avoir faim, soif ou être fatigué, ou rechercher de l’attention, ou bien on vient de lui faire la Brit Milah... Mais tant qu’il n’y a pas de problème, un enfant est heureux sans raison aucune.

Et puis à un certain moment, les choses changent. Nous grandissons et devenons plus exigeants, plus difficiles à contenter, et nous perdons la satisfaction enfantine. À force d’être éprouvés par les déceptions de la vie, nous ressentons qu’il nous faut une raison d’être heureux. Si vous voyez un adulte arborer un large sourire, vous lui demandez, « Qu’est-ce que tu as ? Pourquoi tu souris comme ça ? »

La différence est qu’un enfant n’est pas encore conscient de lui-même, voilà pourquoi il est libre d’être heureux. Ce n’est que lorsque nous grandissons et que nous devenons plus conscients de nous-mêmes, que nous devenons aussi plus égoïstes. Nous avons des inquiétudes et des intérêts, des désirs insatisfaits et des rêves non réalisés. Aucun d’entre nous ne peut honnêtement dire qu’il a tout, et nous pouvons toujours trouver une raison d’être contrarié. Mais un enfant n’est pas ennuyé par ce qui lui « manque », donc il a réellement tout. Le manque de conscience de soi de l’enfant lui permet d’apprécier la vie et d’être heureux.

Plus nous sommes préoccupés par notre propre bonheur, plus celui-ci nous échappe. Dès que nous faisons abstraction de ce que nous attendons et que nous nous concentrons sur ce qui est attendu de nous – le bien que nous pouvons faire pour les autres plutôt que le bien que nous pouvons obtenir pour nous-mêmes –, notre joie enfantine rejaillit et nous voilà heureux.

Tel est le point central de la joyeuse fête de Pourim : un temps pour faire des cadeaux à ses amis, des dons aux nécessiteux, pour dire le’haïm !, pour nous décrisper un peu et remercier D.ieu d’être en vie. Même dans les moments les plus obscurs, en nous centrant sur notre mission plutôt que sur nous-mêmes, nous pouvons accéder à notre joie intérieure.

Le bonheur ne nous attend pas quelque part à l’extérieur. Il est à l’intérieur, dans cette partie de nous qui est toujours jeune et généreuse: notre âme


Que D.. fasse qu’empli de ce message plein de force nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch - Pourim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu






En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil



Méditations sur la joie

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

15 Adar 5772 

La joie est un débordement, une explosion. Quelque chose pénètre la vie de quelqu’un à laquelle rien n’aurait pu le préparer et son être auparavant si policé éclate en chant, danse et joie. 

Approchez le Divin avec calcul, et il n’y aura pas de fenêtre pour la joie. Embrassez l’infini au-delà de l’esprit, et laissez la joie vous surprendre

Il y a de nombreuses sortes de barrières : celles qui viennent de l’intérieur et celles qui viennent de l’extérieur. Les barrières entre les gens. Les barrières qui vous empêchent de faire de bonnes choses. Les barrières de votre propre esprit et de vos propres hésitations. Il y a les barrières qui existent simplement parce que vous êtes un être limité. 

La joie transperce toutes les barrières. 

Certaines personnes ont peur de la joie. Elles ont peur que cela dégénère et de perdre le contrôle d’elles-mêmes. 

Ces gens n'ont jamais éprouvé de vraie joie, celle qui apparaît lorsque l'on accomplit quelque chose de divin et de beau en y mettant tout son cœur. Le fait est qu'il n'existe rien qui puisse vous élever plus haut que cela. Là où cette joie est présente, la Présence Divine peut entrer. Là où cette joie est présente, il n'y a pas de fossé dans lequel tomber, et tous les obstacles s'évanouissent en fumée. 

Le commencement de tous les chemins et le fondement de toutes les élévations est de s’ouvrir pour recevoir d’En-Haut. 

Et comment reçoit-on d’En-Haut ? En étant vide, parce qu’un récipient plein ne peut pas recevoir, alors qu’un récipient vide a une cavité à remplir

C’est pour cela que nous devons fuir la dépression. Parce qu’une personne déprimée est tellement pleine de pitié de soi, qu’il n’y a plus de place pour recevoir quoi que ce soit, ni ouverture pour que la vie puisse rentrer. 

Mais un esprit humble et ouvert est vibrant de joie. 

La vraie gaieté est la plus grande forme de sacrifice de soi. Là, dans cet état, il n’y a plus de sens de soi, pas même la conscience d’être heureux. La vraie gaieté est quelque part au-delà du « savoir ». Au-delà du soi

À plus forte raison lorsque vous apportez de la joie aux autres


Que D … fasse qu’en ce jour de Chouchan Pourim nous ayons le mérite de recevoir concrètement notre juste Machia’h dans la plus grande joie. 

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch-Pourim 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 8 mars 2012

La leçon d'éducation de Mordékhaï: Comment il sauva le peuple juif

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

14 Adar 5772

Par la grâce de D.ieu
7 Adar 5712
Brooklyn, New York

À la Onzième Convention Annuelle du Comité pour le Développement de l’Éducation Juive, sous les auspices du Merkos L'Inyonei Chinuch, que D.ieu vous accorde une longue vie

Chalom ou’Brakha,

Votre onzième réunion annuelle aura lieu le dimanche, veille du 13 Adar et avant-veille de Pourim. J’adresse, à cette occasion, une chaleureuse bénédiction à tous les participants, aux moniteurs, aux éducateurs, aux membres et aux amis du comité.

Depuis sa création, par mon beau-père, le Rabbi, j’ai eu plaisir à constater que vos réalisations – comme toute chose vivante dont le signe de sa vitalité est sa croissance – se développent d’année en année, tant par le nombre des moniteurs et des élèves bénéficiant de votre action, que par la qualité et les résultats de cette action. J’ai bon espoir que vous continuerez à vous développer et que vous irez de degré en degré dans cette sainte entreprise, conformément au souhait de votre illustre fondateur et en fonction des besoins actuels.

Le fait que votre réunion ait lieu à la veille de la fête de Pourim est un effet de la divine Providence et il convient d’en dégager un grand enseignement.

Nos Sages enseignent que le Miracle de Pourim, qui renversa le décret divin pour les Juifs, de la mort à la vie, physiquement et spirituellement, fut provoqué par le fait que Mordekhaï avait rassemblé 22 000 enfants juifs pour leur enseigner la Torah et implorer avec eux la miséricorde de leur Père Céleste. Il implanta en leur coeur un profond sentiment d’abnégation, si fort qu’ils s’écrièrent tous à l’unisson : « Dans la mort comme dans la vie, nous serons avec toi, Mordékhaï ! »

Rappelons-nous que Mordekhaï était l’un des dignitaires du Sanhédrin, le plus grand Juif de son temps, tant dans l’érudition, la piété et tous les attributs possibles de grandeur, tel Moïse en son temps. Malgré cela, il mit tout de côté pour renforcer les fondements de l’éducation, allant en personne enseigner la Torah avec piété et Mésirout Néfèche aux petits enfants.

Le profond message que ceci recèle pour nous est le suivant : quelle que soit la situation de chacun d’entre nous dans la vie, quelle que soit l’importance de ses activités, chacun et chacune a un devoir primordial de consacrer au moins une partie de son temps et de ses forces à la plus importante des causes : sauver notre jeune génération en implantant en elle la dévotion pour tout ce qui est saint et a été sacré pour nous depuis le temps où nos ancêtres ont reçu la Torah au mont Sinaï, une dévotion telle qu’elle implique le sacrifice de soi.

C’est uniquement de cette façon que nous pourrons assurer que cette jeune génération restera fidèle à D.ieu et à Sa Torah, et, par là même, assurer la pérennité de notre peuple. De plus, c’est en cela que réside notre force contre tous les « Haman » de l’Histoire et notre sécurité sous la protection divine.

Je vous adresse ma bénédiction de réussite, pour multiplier le nombre de vos collaborateurs et – surtout – celui de vos élèves.

[signature]


Correspondance de Rabbi Menahem M. Schneerson, le Rabbi de Loubavitch

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil 

mercredi 7 mars 2012

Le Juif extrême, Là où Pourim égale Kippour

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 Adar 5772

Hier, alors que j’accompagnais à l’école ma fille de sept ans, celle-ci me demanda : « Quel est le jour le plus important de l’année ? »

« Yom Kippour, » lui ai-je instantanément répondu. Une seconde plus tard, j’ai ajouté, « ...ou peut-être Pourim. »

Au feu rouge suivant, je me rétractais encore. « En fait, Pessa’h est un jour très important dans notre histoire. Et Chavouot, quand nous avons reçu la Torah. Roch Hachana, aussi... »

Je ne suis pas vraiment à blâmer pour cette confusion. Ouvrez n’importe quel texte ‘hassidique sur les fêtes du calendrier juif et vous verrez que le jour le plus important de l’année est celui que vous êtes en train d’étudier. Les maamarim (discours) sur Pessa’h expliquent que l’Exode d’Égypte est l’événement le plus important de notre histoire car c’est à Pessa’h, au moment où l’Exode est « évoqué et renouvelé », que nous jetons les fondations de nos vies spirituelles et de notre relation avec D.ieu. Les maamarim de Chavouot disent la même chose... au sujet de la révélation du Sinaï. Ainsi en est-il des discours qui traitent du sens profond de ‘Hanouccah, de Pourim, de Roch Hachana, de Souccot... vous voyez le tableau.

Et, bien sûr, tous ces enseignements sont vrais. À chaque jointure du continuum spirituel de l’année juive est sertie une ressource – liberté, sagesse, joie, unité, engagement – qui est le fondement de nos vies spirituelles et de notre relation avec D.ieu. Sur chacune d’entre elles repose l’édifice tout entier.

Et cependant, Yom Kippour et Pourim se distinguent comme « les jours les plus importants ». Les deux se caractérisent par le fait qu’ils ne durent qu’un jour (alors que Roch Hachana en dure deux, Souccot sept, ‘Hanouccah huit, etc). Leurs noms se ressemblent même. Le grand kabbaliste Rabbi Isaac Louria (« Le Saint Ari », 1534-1572) enseigne d’ailleurs que Yom Kippourim (le nom hébraïque complet de Yom Kippour) peut aussi être lu Yom ke’Pourim, « un jour comme Pourim » (ce qui signifie que mon instinct premier était erroné : si Yom Kippour est un jour comme Pourim, alors Pourim devrait être au sommet de la liste...)

Car ces deux jours représentent des extrêmes. Yom Kippour dans sa spiritualité : nous jeûnons, nous nous habillons de blanc pour ressembler aux anges, et passons la journée entière à nous repentir et prier. Et Pourim dans sa matérialité : nous nous réjouissons et festoyons, distribuons des cadeaux comestibles à nos amis et de l’argent aux pauvres, et il nous est même commandé de boire (!) à l’excès.

Poussez-vous dans vos limites, et au-delà – disent ces deux jours à chaque Juif – et si vous le faites avec toute l’intégrité et la dévotion et la bonté de votre âme et de votre corps juifs, alors vous trouverez D.ieu.


Que D… fasse qu’en ces jours qui nous préparent à Pourim, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia’h dès cet instant.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch-Pourim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
L

mardi 6 mars 2012

L'ascension de Morde'haï

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

12 Adar 5772


Après le miracle de Pourim, Mordeh'ai fut nommé vice-roi de l'empire de Perse et de Médie. Membre à l'origine du grand tribunal rabbinique, son ascension à la tête de l'empire fut perçue de deux façons par ses collègues du grand tribunal.

1. La majorité d'entre eux considéraient que sa place demeurait toujours à leurs côtés, dans l'enceinte du grand tribunal. Ses nouvelles fonctions ne contredisaient en rien son rôle de membre du tribunal. Même s'il ne pouvait plus se consacrer comme dans le passé à l'étude de la thora, ses vertus de 'hassid (homme pieux) lui permettraient d'accroitre plus facilement ses connaissances thoraniques. 

De plus en devenant vice-roi, il se consacrait au sauvetage du peuple juif. Cela lui conférait un mérite particulier. Dès lors, il réussirait rapidement à progresser dans la compréhension des textes de la thora, demeurant par là même apte à prolonger sa fonction de juge au sein du grand tribunal rabbinique. 

2. Cependant une minorité du tribunal ne partageait pas cette opinion. Pour eux, si Mordeh'ai se tournait vers les affaires de l'état, ses connaissances en thora ne connaîtraient pas de développement. Ses vertus d'homme pieux lui permettraient au mieux de conserver ses acquis thoraniques. Il ne pouvait donc plus siéger parmi les juges dans le grand tribunal rabbinique. 

Des deux opinions, quelle était la plus juste ? 

A cette époque, le grand tribunal rabbinique devait aller vers le peuple afin de lui insuffler la crainte de D. . Il ne devait pas se contenter de trancher les dilemmes qui se présentaient à lui. La majorité des juges avait donc raison de concevoir, que les nouvelles fonctions de Mordeh'ai abondaient dans le sens de ses responsabilités en tant que juge au sein du grand tribunal rabbinique.


Que D. fasse que de même qu'en son temps Morde'haï sut mener son peuple vers la délivrance avec le miracle de Pourim, qu'ainsi le Morde'haï de notre génération nous mène vers les temps messianiques en recevant notre juste Machia’h dès à présent.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol XVI-Si'ha III- Pourim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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lundi 5 mars 2012

Boire du vin à Pourim

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11 Adar 5772

Les fêtes juives commémorent les miracles qui ont jalonné notre histoire. A Pourim, nous buvons du vin pour commémorer le salut de notre peuple, qui se révéla à travers une série de festins royaux dans lesquels, comme l'indique le Livre d'Esther, le vin était l'un des principaux ingrédients et moteur d'événements :

·Techniquement, la chute de la reine Vachti qui précipita l'ascension de la reine Esther se produisit au cours du banquet royal donné à Chouchane (Suse), alors que le roi était lui-même aviné. Esther fut accueillie au palais royal par une série de célébrations arrosées. Enfin, elle organisa la chute de Haman à travers deux dîners intimes où, encore une fois, le vin coulait à flots.

·Selon la symbolique, un aspect important de la célébration de Pourim est de réfléchir sur la délivrance divine. Dans le malheur, un Juif doit se tourner vers D.ieu. L'angoisse et l'inquiétude ne résolvent pas les problèmes, ce qu'il faut c'est placer son espoir en D.ieu tout en faisant son possible pour s'en sortir.

Voici donc le sens symbolique de ne plus être capable de distinguer « entre "maudit soit Haman" et "bénit soit Mordékhaï" », propos qui délimitent jusqu'où une personne doit être portée par la boisson ce jour-là. Nous devons apprendre à faire confiance à D.ieu et ainsi à éviter l'angoisse qui domine lorsque l'on est coincé « entre » deux pôles, entre la problématique posée par "maudit soit Haman" et la solution apportée par "bénit soit Mordékhaï".

·Dans la perspective homilétique, la célébration et la joie doivent mener à l'unité. La discorde se fait entre des amis lorsque l'un cause du tort à l'autre, ou lorsque l'un est jaloux de la bonne fortune de l'autre. Ces deux états sont représentés par les expressions "maudit soit Haman" et "bénit soit Mordékhaï".

À Pourim, chacun doit tendre la main et pardonner les vieux griefs et les anciennes jalousies. Nous nous réjouissons avec nos amis et buvons un verre de vin ensemble dans l'espoir de dépasser les malédictions et les bénédictions qui nous divisent, abandonnant les vieilles rancunes et ravivant les anciennes amitiés.

·En suivant l'explication mystique, le miracle de Pourim défie l'entendement. Nos ancêtres s'étaient largement assimilés dans la société perse. Lorsque fut promulgué le décret royal exigeant que tout Perse s'incline devant le puissant ministre Haman, la plupart des Juifs étaient prêts à obéir. Mordékhaï et peut-être une poignée d'autres refusèrent. Furieux, Haman s'en plaint au roi qui, en réponse, édicta un décret contre la nation juive.

Malgré cela, pas un seul Juif ne trahit Mordékhaï et ce qu'il représentait. Pourquoi choisirent-ils D.ieu ? Parce que le lien entre le Juif et D.ieu est infini et éternel. Il transcende la raison et la compréhension.

Ce lien transcendantal est la dimension mystique de la coutume de boire du vin à Pourim. L'essence de ce jour n'est pas émotionnelle ou intellectuelle. Elle est perceptible par l'âme, plus que par l'esprit ou le coeur. Lorsque le vin a émoussé l'esprit et que le Juif, malgré son état d'ébriété, reste dévoué à sa religion, il a capté l'esprit de Pourim.

En résumé, les Juifs boivent du vin à Pourim pour évoquer les fêtes du passé ; pour créer de la camaraderie et surmonter les rancunes et les jalousies ; pour souligner la délivrance miraculeuse qui chasse les angoisse de nos épreuves contemporaines ; et pour vivre cette joie extrême qui éclaire le lien essentiel qui unit D.ieu et le peuple juif.



Que D. fasse qu'en ces jours qui précèdent Pourim, nous ayons le mérite de recevoir notre juste Machia'h concrètement ici-bas dans la joie et l'allégresse.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XVI et d'autres références sur: Pourim.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 4 mars 2012

L'exemple à suivre

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

10 Adar 5772

Nos Sages enseignent que le Miracle de Pourim, qui renversa le décret divin sur les Juifs, de la mort à la vie, physiquement et spirituellement, fut provoqué par le fait que Mordekhaï avait rassemblé 22 000 enfants juifs pour leur enseigner la Torah et implorer avec eux la miséricorde de leur Père Céleste. Il implanta en leur coeur un profond sentiment d'abnégation, si fort qu'ils s'écrièrent tous à l'unisson : « Dans la mort comme dans la vie, nous serons avec toi, Mordékhaï ! »

Rappelons-nous que Mordekhaï était l'un des dignitaires du Sanhédrin, le plus grand Juif de son temps, tant dans l'érudition, la piété et tous les attributs possibles de grandeur, tel Moïse en son temps. Malgré cela, il se mit tout de côté pour renforcer les fondements de l'éducation, allant en personne enseigner la Torah avec piété et Mésirout Néfèche (Ndr - au risque de sa vie) aux petits enfants.

Le profond message que ceci recèle pour nous est le suivant : quelle que soit la situation de chacun d'entre nous dans la vie, quelle que soit l'importance de ses activités, chacun et chacune a un devoir primordial de consacrer au moins une partie de son temps et de ses forces à la plus importante des causes : sauver notre jeune génération en implantant en elle la dévotion pour tout ce qui est saint et a été sacré pour nous depuis le temps où nos ancêtres ont reçu la Torah au mont Sinaï, une dévotion telle qu'elle implique le sacrifice de soi.

C'est uniquement de cette façon que nous serons assurés que cette jeune génération restera fidèle à D.ieu et à Sa Torah, et, par là même, assurer la pérennité de notre peuple. De plus, c'est en cela que réside notre force contre tous les « Haman » de l'Histoire et notre sécurité grâce à la protection divine.


Que D-ieu protège miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, qu'Il voit la souffrance de nos frères et de nos soeurs en Israël comme partout dans le monde, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'une Correspondance du Rabbi de Loubavitch - 7 Adar 5712 (1952)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.