Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 26 juillet 2012

Le Chabbat de la Vision, Le sens de «Chabbat 'Hazone» (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

7 Menahem Av 5772

Et moi, Daniel, seul j’ai eu la vision, mais les gens avec moi ne la virent pas ; et pourtant une grande terreur s’empara d’eux et ils fuirent pour se cacher

Daniel 10, 7

Mais, s’ils n’ont pas eu la vision, pourquoi étaient-ils terrifiés ? Parce que, bien qu’eux-mêmes n’aient pas vu, leur âme vit

Talmud Meguila 3a

Le neuvième jour du mois d’Av (Tichea beAv) nous jeûnons et pleurons pour la destruction du Temple de Jérusalem. A cette date furent détruits à la fois le premier Temple (833-423 avant l’ère commune) et le second Temple (349-69 avant l’ère commune)). Le Chabbat qui précède ce jour de jeûne est appelé le «Chabbat de la Vision», car nous y lisons un chapitre des Prophètes (Isaïe 1, 1-27) qui commence par ces mots : « la vision d’Isaïe... »

Mais il y a également un sens plus profond au nom de « Chabbat de la Vison » que le maître ‘hassidique Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev, exprimait par la métaphore suivante:

Un père prépara un jour un magnifique costume pour son fils. Mais l’enfant ne prit pas soin du cadeau de son père et bientôt le costume fut en lambeaux. Le père donna à son fils un second costume, mais très vite celui-ci fut également abîmé par l’enfant.

Le père fit alors faire un troisième habit. Mais cette fois-ci, il ne le donna pas à son fils. De temps en temps, à des occasions particulières, il le lui montrait en lui expliquant que quand il apprendrait à l’apprécier et à en prendre soin, il le lui donnerait. Cela conduisait l’enfant à améliorer son comportement jusqu’à ce que, progressivement, cela devienne sa seconde nature et qu’il mérite le cadeau de son père.

Lors du « Chabbat de la Vision », explique Rabbi Lévi Its’hak, chacun d’entre nous reçoit une vision du troisième Temple qui, lui, sera éternel, de sorte que, pour paraphraser le Talmud, « bien que nous ne le voyions pas, nos âmes le voient ». Cette vision suscite en nous une profonde réaction, même si nous ne sommes pas conscients de la cause de cette inspiration soudaine.

· La maison portée comme un vêtement

Les métaphores de nos sages continuent de nous parler bien après que l’idée générale de leur message ait été assimilée. Sous la surface de la leçon la plus évidente de la métaphore se trouvent des strates de sens de plus en plus profondes, dans lesquelles chaque détail du récit porte un sens.

Il en est de même de la métaphore de Rabbi Lévi Its’hak. Son sens premier est clair, mais de nombreux enseignements subtils se cachent dans ses détails. Nous pourrions par exemple demander pourquoi les trois Temples sont représentés par trois costumes? L’image d’une d’un édifice ou d’une maison n’aurait-elle pas été plus appropriée?

De fait, une maison et un vêtement « abritent » et enveloppent tous deux la personne. Mais le vêtement le fait d’une manière bien plus personnelle et individualisée. S’il est vrai que les dimensions et le style d’une habitation reflètent la nature de son occupant, c’est d’une manière plus globale, pas de la manière spécifique et intime dont un vêtement « va » à celui qui le porte.

D’un autre côté, la nature individuelle d’un habit limite sa fonction à un usage strictement personnel. Une maison peut abriter de nombreuses personnes, un vêtement n’est porté que par une seule. Je peux vous inviter chez moi, mais je ne peux pas partager mon vêtement avec vous : même si je vous le donne, il ne vous ira pas comme il me va, car il est taillé à ma mesure.

D.ieu choisit de révéler Sa présence dans notre monde dans une « demeure », une structure commune qui dépasse la dimension de l’individu pour convenir à un peuple tout entier, à l’entière communauté des hommes. Et pourtant le Saint Temple de Jérusalem possédait également certains aspects caractéristiques des vêtements. Ce sont ces caractéristiques que Rabbi Lévi Its’hak souhaite souligner en comparant le Temple à un costume.

Car le Saint Temple était une structure fortement compartimentée. Il y avait une Cour des Femmes et un parvis réservé aux hommes, un espace réservé exclusivement aux cohanim (les prêtres), un « sanctuaire » (heikhal) imprégné d’une plus grande sainteté que les « cours », et le « Saint des Saints », une pièce dans laquelle seul le Grand Prêtre pouvait pénétrer et exclusivement à Yom Kippour, le jour le plus saint de l’année. Le Talmud énumère huit degrés différents de sainteté dans le Temple, chacun avec sa fonction et son objet propres.

En d’autres termes, bien que le Temple exprimât une vérité unique – l’omniprésence de D.ieu dans notre monde –, il le faisait à chaque individu de façon personnalisée. Bien que ce fût une « maison » dans le sens où il servait à de nombreux individus – en fait au monde entier – comme leur lieu de rencontre avec l’infini, il constituait pour chaque personne le « vêtement » sur mesure de ses besoins spirituels spécifiques, lui offrant une relation personnelle et intime avec D.ieu.

Chaque année, le Chabbat qui précède Tichea beAv, nous recevons une vision de notre monde comme résidence divine, un lieu où toutes les créatures de D.ieu jouiront de Sa présence. Mais c’est aussi la vision d’un « vêtement » divin, la vision d’une relation personnelle avec D.ieu parfaitement adaptée à notre caractère et à nos aspirations propres.


Que D… fasse que nous puissions vivre les temps messinaiques dès aujourd’hui en recevant dès à présent notre juste Machia’h

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Chabbat ‘Hazon

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Le Chabbat de la Vision, Le sens de «Chabbat 'Hazone» (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

6 Menahem Av 5772


Et moi, Daniel, seul j’ai eu la vision, mais les gens avec moi ne la virent pas ; et pourtant une grande terreur s’empara d’eux et ils fuirent pour se cacher

Daniel 10, 7

Mais, s’ils n’ont pas eu la vision, pourquoi étaient-ils terrifiés ? Parce que, bien qu’eux-mêmes n’aient pas vu, leur âme vit

Talmud Meguila 3a

Le neuvième jour du mois d’Av (Tichea beAv) nous jeûnons et pleurons pour la destruction du Temple de Jérusalem. A cette date furent détruits à la fois le premier Temple (833-423 avant l’ère commune) et le second Temple (349-69 avant l’ère commune)). Le Chabbat qui précède ce jour de jeûne est appelé le «Chabbat de la Vision», car nous y lisons un chapitre des Prophètes (Isaïe 1, 1-27) qui commence par ces mots : «la vision d’Isaïe...»

Mais il y a également un sens plus profond au nom de « Chabbat de la Vison » que le maître ‘hassidique Rabbi Lévi Its’hak de Berditchev, exprimait par la métaphore suivante:

Un père prépara un jour un magnifique costume pour son fils. Mais l’enfant ne prit pas soin du cadeau de son père et bientôt le costume fut en lambeaux. Le père donna à son fils un second costume, mais très vite celui-ci fut également abîmé par l’enfant.

Le père fit alors faire un troisième habit. Mais cette fois-ci, il ne le donna pas à son fils. De temps en temps, à des occasions particulières, il le lui montrait en lui expliquant que quand il apprendrait à l’apprécier et à en prendre soin, il le lui donnerait. Cela conduisait l’enfant à améliorer son comportement jusqu’à ce que, progressivement, cela devienne sa seconde nature et qu’il mérite le cadeau de son père.

Lors du « Chabbat de la Vision », explique Rabbi Lévi Its’hak, chacun d’entre nous reçoit une vision du troisième Temple qui, lui, sera éternel, de sorte que, pour paraphraser le Talmud, « bien que nous ne le voyions pas, nos âmes le voient ». Cette vision suscite en nous une profonde réaction, même si nous ne sommes pas conscients de la cause de cette inspiration soudaine.


· La résidence divine 

Le Temple de Jérusalem était le siège de la présence manifeste de D.ieu dans le monde matériel.

Un principe fondamental de notre foi est que « La terre entière est remplie de Sa présence » (Isaïe 6, 3) et « Il n’existe pas un endroit vide de Lui » (Tikounei Zohar 57). Mais la présence et l’engagement de D.ieu dans Sa création sont masqués par les mécanismes en apparence indépendants et arbitraires de la nature et de l’histoire. Le Temple constituait une ouverture dans le voile, une fenêtre à travers laquelle D.ieu projetait Sa lumière dans le monde. Là, l’engagement de D.ieu dans notre monde était clairement manifeste dans cet édifice dont les miracles constituaient une part «naturelle» du fonctionnement quotidien et dont l’espace lui-même reflétait l’infinité et l’omniprésence du Créateur. Là, D.ieu se montrait à l’homme et l’homme se présentait devant D.ieu.

A deux reprises nous eûmes le privilège d’une résidence divine en notre sein. A deux reprises, nous n’en fûmes pas à la hauteur et nous rejetâmes la Présence Divine de notre vie.

Alors D.ieu construisit pour nous un troisième Temple. Mais contrairement aux deux précédents qui furent des constructions humaines et, de ce fait, purent être détruits du fait des fautes de l’homme, le Troisième Temple est aussi éternel et indestructible que son omnipotent architecte. Mais D.ieu garde ce « troisième costume » loin de nous, confinant sa réalité à une sphère céleste supérieure, au-delà de la vision et de l’expérience de l’homme terrestre.

Chaque année, lors du « Chabbat de la Vision », D.ieu nous montre le Troisième Temple. Notre âme contemple une vision d’un monde en paix avec lui-même et avec son Créateur, un monde pénétré de la connaissance et de la conscience de D.ieu, un monde qui aura réalisé son potentiel de bien et de perfection. C’est une vision du Troisième Temple dans les cieux, c’est-à-dire dans un état spirituel et abstrait, à l’image du troisième vêtement que le père a fait confectionner pour son enfant mais qu’il ne lui donne pas. Mais c’est également une vision qui porte une promesse : la vision d’un temple céleste prêt à descendre sur terre, une vision qui nous inspire et nous engage à corriger notre comportement et ainsi hâter le jour où cette vision spirituelle deviendra une réalité concrète. À travers ces visions répétées, vivre avec la présence divine devient de plus en plus une « seconde nature » pour nous, nous élevant progressivement au niveau d’être dignes de vivre le divin dans notre vie quotidienne.

Nous nous permettrons de prolonger cet enseignement dans la prochaine lettre de Torah Le Chabbat de la Vision, Le sens de «Chabbat 'Hazone» (II) 


Que D… fasse que nous puissions vivre les temps messinaiques dès aujourd’hui en recevant dès à présent notre juste Machia’h

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Chabbat ‘Hazon

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 24 juillet 2012

D-ieu nous montre le troisième Beth Hamikdach

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

5 Menahem Av 5772


Lors de ce chabbat 'Hazon (chabbat de la vision), D-ieu nous montre le troisième temple nous enseigne Rabbi Lévi Itsh'ak de Bérditchov. Ce chabbat tombe toujours paracha Devarim. Il précède la destruction du Beth-Hamikdach qui eut lieu le 9 Av.

Quel est le point commun qui unit ces deux événements : la sidra de Devarim et le chabbat 'Hazon ?

Le livre de Devarim est une suite de remontrances, de rappels et de directives que Moché adresse à la génération qui entre en Israël. Cette assemblée est moins méritante que celle qui a vécu et s'est éteinte dans le désert. Elle a une compréhension de la Torah assimilable à l'audition d'une idée. Tel un homme qui saurait décrire un objet dont on lui a conté les pourtours et les aspects. Elle sait reproduire un développement divin qu'elle a entendu. Une telle compréhension a ses limites et peut véhiculer des questions. Leur ancêtres quant à eux saisissaient les idées de la Thora aussi facilement que l'on peut décrire un objet que l'on a vu.

Les conclusions qui découlaient d'une telle étude étaient bien plus élevées. Elles offraient à l'homme une compréhension sans limite de la torah. Tel un homme qui a vu un objet. Rien ni personne ne pourra lui faire croire l'inverse de ce qu'il a perçu.

C'est là la différence entre « entendre » des paroles de Thora et les « voir ». La génération qui entre en Israël sait les « entendre ». Ceux qui ont vécu dans le désert savaient les « voir ».

Pour autant, même si en ne sachant « qu'écouter » les paroles de Torah, ils se situaient à un niveau de compréhension inférieur à ceux qui savaient « voir » ces mêmes propos, ils avaient cependant une supériorité sur leurs ancêtres. En effet, ils sont ceux qui entrent en Israël. Ils connaîtront la pleine quiétude en édifiant le tabernacle à Chilo et le temple à Jérusalem.

Chabbat 'Hazon reprend ces idées. Même s'il s'inscrit toujours dans une période marquée par le deuil et la destruction des deux premiers temples, il est annonciateur d'une nouvelle sans précédent, la vision du troisième temple. Telle cette génération qui entre en Israël. Elle ne sait que « comprendre » la Torah, et pourtant c'est elle qui va donner le jour à la Maison de D-ieu à Chilo et à Jérusalem.

En cela, la paracha Devarim - qui nous présente une génération qui entendait les paroles de Thora sans savoir les voir - et le Chabbat 'Hazon- qui tombe toujours durant les neuf jours - sont liés par un point commun : ils annoncent tous deux un merveilleux événement, le tabernacle à Chilo et le temple à Jérusalem pour cette génération présentée dans paracha Devarim, comme le troisième temple pour nous qui allons vivre ce Chabbat 'Hazon. Il aura lieu ce Chabbat Devarim.


Que D-ieu fasse que nous percevions très prochainement le troisième temple, en recevant dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol II - Paracha Devarim 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Notre alliance avec D-ieu

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Menahem Av 5772


Lorsque deux amis établissent entre eux une alliance, elle est destinée à rappeler à chacun d'entre eux leurs engagements dans les moments les plus difficiles. Durant les instants où l'amitié qui les liaient n'apparaîtra plus, l'alliance contractée viendra leur rappeler qu'ils se sont jurés un jour d'être solidaire l'un de l'autre.

Lors de l'alliance que D-ieu établit avec Avraham (l'alliance des morceaux- brit ben abétarim), l'Eternel annonca à Avraham que sa descendance connaîtrait l'exil.

Pourquoi D-ieu évoqua et envisagea lors de cette union, où l'amour qui unissait les deux parties était à son zénith, l'exil et ses souffrances ?

Nous n'avons pas seulement été envoyés en exil pour pouvoir y expier nos péchés. Si tel était le cas, les souffrances propres à l'exil auraient dû s'amoindrir au fil des années. Or bien au contraire, nous constatons qu'avec l'avancée de l'exil, le poids des épreuves est plus lourd. Il y a donc une autre raison qui justifie notre présence en terre étrangère. Quelle est-elle ?

Un maître enseigne à son élève une matière. Subitement, une nouvelle idée jaillit dans son esprit. Désirant saisir cette nouvelle réflexion, il détourne son attention de son disciple. Il pourra alors mieux cerner cette pensée. Plus cette nouvelle idée sera dense, plus l'enseignant se fera distant de l'écolier. Pour autant, le fossé qu'il instaure entre eux deux est doublement utile. Il permettra au maître de saisir l'idée et de la retransmettre par la suite à l'élève.

Le disciple ne doit donc pas être affligé de l'éloignement momentané de son instructeur.

D-ieu est ce maître et nous sommes cet élève. Il a détruit Sa maison et nous a envoyé en exil afin de nous placer un temps loin de Lui. Cette distance lui permet de nous rendre apte à vivre une autre période, celle des temps messianiques. Plus cette époque approche, plus les souffrances se font nombreuses car elles sont l'ultime expression de notre préparation à ces moments délicieux. Ces instants obscurs ne doivent donc pas nous affliger. Ils révèlent l'imminence de la délivrance ultime.

A nous de témoigner à D-ieu notre amour et notre désir ardent de Le revoir de nouveau parmi nous. Afin que la « préparation » cède la place à la délivrance avec la venue de notre juste Machia'h. C'est pourquoi D-ieu évoque l'exil lors de «l'alliance des morceaux». Il ne contredit pas l'engagement mutuel. Son évocation nous enseigne que c'est «grâce» à l'exil, que nous connaîtrons les temps messianiques.


Que D. fasse qu'aujourd'hui encore, la délivrance ultime succède à l'exil, en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol II Sih'a III - Paracha Devarim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 22 juillet 2012

Le Beth –Hamikdach (temple)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Menahem Av 5772


Durant les trois semaines, il est une coutume d'étudier les lois qui régissent la construction du Beth-Hamikdach (temple) :

" Au matin, un peu avant l'aube, le responsable du Temple réveillait les Cohanims (prêtres) qui étaient dans une des salles du Beth-Hamoked... (Un d'eux) prenait les clés et ouvrait la porte de la cour du Temple... 

Les Cohanims entraient avec dans leurs mains des torches. Ils se séparaient en deux groupes. Le premier se dirigeait vers l'est et l'autre vers l'ouest. Ils vérifiaient que tout était en ordre dans le Temple. Puis les deux groupes se rejoignaient près de la chambre où l'on préparait les 'Havitin (galettes offertes tous les matins sur l'Autel par le Grand Prêtre). Ils se disaient les uns aux autres : Chalom (Bonjour) ! Tout est en paix !

... On suivait cet ordre toutes les nuits, sauf la nuit de Chabbath. Alors les Cohanims ne portaient pas de torches. Ils s'éclairaient grâce aux lumières qui étaient allumées depuis la veille du Chabbath."

(Rambam - Conclusion des lois Beth Habé'hira).



Le Rambam conclut les lois de Beth Habé'hira par le sujet de la garde du lieu saint. Pourquoi ? Car selon Maïmonide, la garde du Temple n'est pas un des services du Temple puisque D-ieu n'a aucun besoin d'être gardé. Mais cette action avait pour but d'ajouter dans la splendeur au Sanctuaire, puisque le fait d'avoir des gardiens devant un palais révèle l'attention que les hommes portent pour ce lieu.

Mais un enseignement profond se trame dans ces quelques lignes. En effet, nous savons que la Mitsva de construire le Temple ne sera accomplie de façon optimale qu'au moment de l'édification du troisième Beth-Hamikdach. Ceci pourrait nous décourager et nous amener à penser que les actions menées aujourd'hui n'ont en fait que très peu de valeur par rapport à celles des Temps Messianiques.

C'est pourquoi le Rambam nous enseigne à travers la loi qui conclue le thème de la construction du temple, que durant le Chabbath - Les Temps Messianiques - les Cohanims seront guidés et éclairés par les lumières qui furent allumées la veille - à savoir par les Mitsvoth faites aujourd'hui à la veille de la délivrance ultime.

Nous devons donc être conscients que le troisième temple ne pourra voir le jour que grâce à nos actions durant l'exil.


Que D-ieu fasse que durant ces trois semaines où nous Lui demandons de reconstruire Sa Maison, nous ayons le mérite de voir le périple de l'exil se conclure aujourd'hui même en recevant dès à présent notre juste Machia'h. 


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si'hots Vol XXI - Lois sur la construction du temple (Hil'hots Beth Habe'hira) 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Construire par l'étude le Beth Hamikdache (Temple)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

1er Menahem Av 5772

" Demandez la paix pour Yérouchalayim. Que soient heureux ceux qui t'aiment ! " 

(Psaumes 122 - 6)


C'est par ce verset que Maïmonide ouvre le Sefer Haavoda, livre dans lequel il décrit le Temple et les différents rites qui s'y déroulaient.
 

En rapportant ce verset, Maïmonide nous indique l'intérêt de l'étude de ces lois en période d'exil : en recherchant la paix de Yérouchalayim aujourd'hui, nous mériterons de vivre les heureux événements de la Guéoulah (délivrance ultime).

C'est dans cet esprit que le Midrash Tan'houma commente le verset (Lévitique 6-2): "Ordonne à Aaron et à ses fils : ceci est l'enseignement pour la Öla...
" Par l'expression : " Zoth Torath " qui signifie « ceci est l'enseignement », Hachem sous-entend à Moché que lorsque les Bnéi-Israël n'auront plus les moyens d'offrir les sacrifices - car le Beth-Hamikdach sera détruit- ils pourront cependant étudier les lois relatives aux sacrifices et D-ieu considérera leur étude comme un sacrifice.

Il en est de même pour la construction du Temple. C'est par l'étude de ses formes et mesures pendant le temps de l'exil que nous préparons la révélation du Troisième Beth-Hamikdach. 

Ainsi, pendant la période du premier exil à Bavel, D-ieu révéla à Yé'hezkiël les mesures du Temple afin qu'il les transmette au peuple Juif malgré l'exil, car c'est en étudiant maintenant ces lois que nous méritons la révélation prochaine du Sanctuaire éternel. 


Que D. fasse que le troisième Beth-Hamikdach devienne palpable, en recevant dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XVII

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La qualité de chaque Beth Hamikdach (temple)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

29 Tamouz 5772

" Na'hamou ! Na'hamou Ami ! Consolez ! Consolez Mon peuple, dit l'E-ternel." (Isaïe 40-1)


Le Midrash précise que le mot Na'hamou est répété car la consolation doit être double: une fois pour la destruction du premier Temple et une seconde fois pour la destruction du deuxième Beth-Hamikdach. Pourquoi cette consolation devrait-elle être double

En fait, chacun des Temples avait une qualité qui lui était propre et qui le plaçait à un statut supérieur par rapport à l'autre. Il existe deux façons différentes de raffiner la matière et de la sanctifier ; ceux sont précisément ces deux manières distinctes que reflétaient les deux Temples.

La première méthode est le produit d'une illumination de l'Au-delà. Le deuxième procédé de raffinement de la matière consiste à ce que la création prenne conscience par elle-même de la Divinité qui l'habite. Cette démarche a l'avantage d'imprégner de spiritualité les dimensions les plus physiques.

Nous saisirons facilement, maintenant, la différence entre les deux Temples. Pendant la période de la construction du premier Temple par Salomon, les Juifs étaient au niveau de Tsadikim (justes). En conséquence, la Révélation était celle de l'Au-delà, tandis que le potentiel - qui dort dans la matière pour rejoindre la Divinité n'était pas encore dévoilé.

Cependant, le deuxième Temple fut construit à la suite de la Téchouva (repentir) des Bné-Israël. Le deuxième Sanctuaire étant donc le fruit de l'élan personnel des pénitents; c'est le monde matériel avec toutes ses qualités physiques qui se transforma en sainteté et édifia la Résidence de D-ieu

Ainsi, le troisième Beth-Hamikdach constituera une double consolation, car il fera l'harmonie entre les caractères particuliers des deux Temples précédents: la Révélation intense du premier et la sublimation de la matière apportée par le second. 


Que D-ieu fasse que nous puissions avoir le mérite dès aujourd’hui de voir le troisième temple reconstruit à Yerouchalayim en recevant dès à présent notre juste Machia'h.


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Si'hots Vol IX 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.