Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

lundi 7 mai 2012

La grandeur de Rabbi Chimon Bar Yo'haï.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

16 Iyar 5772

Le grand jour de Lag Baomer est devant nous. Ce jour est marqué par la Hilloula de Rabbi Chimon Bar Yo'haï. Afin de mieux comprendre la grandeur de ce Tana, redécouvrons ce que nous enseigne leTalmud, Chabbat 33b:

Rabbi Yehouda, Rabbi Yossi et Rabbi Chimone étaient assis non loin de Yehouda, un fils de prosélytes. Rabbi Yehouda entama la discussion en observant : «Quel raffinement dans les oeuvres de ce peuple (les Romains)! Ils ont construit des routes, des ponts. Ils ont érigé des thermes».

Rabbi Yossi resta silencieux. Rabbi Chimone bar Yo'haï répondit : «Tout ce qu'ils ont fait, ils l'ont fait pour leur propre bénéfice. Ils ont construit des marchés et y ont placés des prostituées, des bains pour s'y rajeunir, des ponts pour lever des péages pour eux». Yehouda, le fils de prosélytes alla rapporter leur conversation et ces propos arrivèrent aux oreilles du gouvernement. Ils décrétèrent : «Yehouda, qui nous a loués sera loué. Yossi qui est resté silencieux sera exilé à Sephoris. Chimone qui nous a critiqués sera exécuté».

Rabbi Chimone, accompagné de son fils, partit se cacher dans la salle d'étude. Sa femme leur apporta du pain et un broc d'eau et ils dînèrent. Quand les menaces devinrent plus sévères; ils s'en allèrent se cacher dans une grotte. Un miracle se produisit et un caroubier et une source d'eau vive furent créés pour eux. Ils enlevèrent leurs vêtements et s'assirent, enfouis dans le sable jusqu'au cou. Ils étudiaient tout le jour. Quand venait le moment de prier, ils se couvraient, priaient et enlevaient à nouveau leurs vêtements pour ne pas qu'ils s'usent. Ils restèrent ainsi douze ans dans la grotte.

Et puis vint Eliahou le Prophète. Il se tint à l'entrée de la grotte et s'exclama : «Qui informera le fils de Yo'haï que l'empereur est mort et que le décret est annulé ?». C'est ainsi qu'ils purent émerger de la grotte. Ils virent alors un homme qui labourait et semait. Ils s'écrièrent : «Ils ont abandonné la vie éternelle et se sont engagés dans la vie temporelle !». Et tout ce sur quoi ils jetaient les yeux prenait immédiatement feu.

Un écho descendit des cieux qui annonça : «Etes-vous sortis pour détruire Mon monde? Retournez dans votre grotte !» Ils y retournèrent et y vécurent encore douze mois, en disant: «La punition pour les impies au Guéhinom (l'enfer) est limitée à douze mois».

Un écho céleste se fit entendre qui disait : « Sortez de votre cave ! » Et désormais, tout ce que Rabbi Eléazar détruisait (avec son regard), Rabbi Chimone le réparait. Rabbi Chimone dit à son fils : «Mon fils ! Toi et moi (qui étudions sans interruption la thora jour et nuit) sommes suffisants pour le monde (qui lui ne peut se consacrer qu'en partie à l'étude de la thora)».

La veille du Chabbat, avant le coucher du soleil, ils virent un vieil homme tenant entre ses mains deux bouquets de myrte et qui courait. «A quoi sert cela ?» lui demandèrent-ils ? «Cela sert à honorer le Chabbat» répondit le vieillard. «Mais un seul bouquet te suffirait ?» demandèrent-ils ? «L'un est pour «rappelle-toi le jour du Chabbat» et l'autre pour «garde le Chabbat» répondit le vieillard. Rabbi Chimone dit à son fils «Regarde combien sont précieuses les Mitsvot du peuple d'Israël». Et c'est ainsi que leurs esprits retrouvèrent le calme.


Que D. fasse que notre amour des mitsvots nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu duTalmud Chabbat 33b - Lag Baomer

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 6 mai 2012

Progresser : un devoir

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

15 Iyar 5772

Le Rabbi précédent a expliqué que « Pessa’h Chéni nous enseigne que “rien n’est jamais perdu : il n’est jamais trop tard !” Notre conduite peut toujours être rectifiée. Même celui qui est impur, qui était éloigné, quand bien même il l’aurait désiré, peut toujours se corriger. » Rien ne justifie le désespoir. Chaque individu, quelle que soit sa situation, a toujours la possibilité de faire un saut en avant (traduction littérale du mot Pessa’h) dans son service divin.

Quand on comprend le sens de Pessa’h Chéni, on peut se demander pourquoi il fut institué un mois entier après Pessa’h, au mois d’Iyar. N’aurait-il pas été plus opportun de remédier à nos déficiences dès l’occasion la plus proche, en Nissan ?

Bien que Pessa’h Chéni fût initialement institué pour ceux qui n’avaient pu offrir le sacrifice pascal en son temps régulier, son expression spirituelle dans le service divin concerne tous les Juifs, même ceux qui ont célébré Pessa’h aussi complètement que possible.

Le sacrifice pascal avait pour but de motiver chaque individu pour qu’il abandonne son Égypte personnelle, qu’il quitte définitivement son état spirituel précédent et aborde un niveau de service divin plus élevé. Ce départ d’Égypte est un processus continuel ; nous devons perpétuellement aller de l’avant. Quels que soient les sommets déjà atteints, il ne faut pas se satisfaire de ce niveau et toujours chercher à progresser. Car le potentiel divin en nous est infini.

C’est pourquoi, quand vient le mois d’Iyar, l’offrande apportée à Pessa’h Richone est insuffisante. Puisque l’écoulement du temps nous a offert l’opportunité d’atteindre de nouvelles hauteurs dans notre service divin, il est nécessaire que nous apportions spirituellement « un autre sacrifice » à Pessa’h Chéni.

La nécessité d’une progression spirituelle continue est illustrée par la référence aux lois régissant la pureté rituelle. Il y a différents stades successifs de pureté et d’impureté.

Par exemple, dans l’ordre ascendant, quelqu’un qui est considéré pur vis-à-vis de la consommation de ‘houline (une nourriture non consacrée) peut être considéré impur au regard du statut exigé pour la consommation de masser chéni (la Seconde Dîme, qui devait être consommée à Jérusalem dans un état de pureté). De la même manière, celui qui était considéré pur pour le maasser chéni pouvait être encore impur en ce qui concerne la térouma (la part de récolte donnée au Cohanim). Et celui qui était pur pour la térouma pouvait être encore impur pour consommer les sacrifices offerts au Temple.

Ces catégories se retrouvent dans notre service divin. Bien qu’un individu ait pu être «pur» au niveau de son service divin le 14 Nissan, son progrès depuis lors rend son état précédent insatisfaisant. Vis-à-vis de son niveau de réalisation actuel, son état précédent est «impur» et il doit donc apporter un « second sacrifice pascal ».


Qu’il soit la volonté de D…que notre volonté constante à rechercher la progression dans Son service nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h dès cet instant.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Motsaei Chabbat parachat Emor 5738 (1978)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu 



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


Tout peut s'arranger

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

14 Iyar 5772

Durant la deuxième année de pérégrinations des enfants d'Israël dans le désert, D. ordonna à Moché pour la première fois depuis la sortie d'Egypte de réaliser la fête de Péssa'h. Le premier Nissan de cette même année eut lieu l'inauguration du tabernacle. Elle dura sept jours. Le sept de ce mois, Nadav et Aviou entrèrent dans le tabernacle et offrirent à D. un encens qu'Il n'avait pas ordonné. Un feu céleste vint ravir leurs âmes, et ils moururent.


Les enfants d'Israël qui s'occupèrent de leur enterrement furent dès lors impurs, le 14 de ce mois. Ils ne pouvaient pas offrir le sacrifice de Péssa'h. Ils n'étaient pas punissables pour ce manque. Ils souffrirent cependant de n'avoir pas pu réaliser cette mitsva. 

Aussi ils vinrent devant Moché et demandèrent : «Pourquoi serions-nous diminués» de ce mérite? Même si nous sommes aujourd'hui impurs malgré nous, n'est-ils pas possible à D. de nous donner la possibilité de pouvoir offrir ultérieurement le sacrifice de Péssa'h? L'Eternel répondit favorablement à leur demande, et leur proposa d'apporter ce sacrifice le 14 Iyar. Soit un mois plus tard. 

Le Rabbi Maharach, quatrième Rabbi de Loubavitch met en lumière à travers ces faits relatés par la thora un enseignement majeur. Ces personnes impures ont finalement eu la possibilité de rattraper, ce qui n'avait pas été fait. Devant leur insistance auprès de Moché, il leur a été donné la possibilité d'offrir le sacrifice de Péssa'h, comme s'ils n'avaient jamais été impurs! 

C'est un enseignement magistral pour nous, prolonge le Rabbi Maharach. Même si pour une raison ou une autre, nous n'avons pas eu la possibilité d'accomplir une mitsva à un moment donné, à nous de savoir que rien n'est perdu. Nous pouvons toujours rattraper cette situation. Même si cette erreur à été faite de façon volontaire, tout est récupérable. 

Au point de pouvoir revenir à une situation où la faute n'a jamais existé, et de n'avoir à un notre actif que la mitsva enfin réalisée. Là est l'enseignement que nous délivre la fête de Péssah' chéni, enseigne le Rabbi Maharach. 


Que D. fasse que l'ensemble de nos efforts réalisés afin de toujours demeurer fidèles à D. nous donnent le mérite de vivre les temps messianiques dès aujourd'hui en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch. Pessa'h Chéni

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de 
maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.