Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 8 juin 2012

Au meilleur de soi-même, Un champion est un champion !

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

18 sivan 5772

Le Talmud (Mena’hot 86a) rapporte que, lorsque l’on confectionnait de l’huile pour le service du Saint Temple, les olives étaient pressées à trois reprises. L’huile de chaque pression était ensuite répartie en trois degrés de qualité. Le premier degré de la première pression était le degré suprême et servait à allumer la Ménorah. La seconde huile de la première pression et la première huile de la seconde pression étaient de qualité équivalente, et pouvaient être employées pour les offrandes de farine (les Mena’hot). Toutefois, seule la première huile de la seconde pression pouvait être utilisée pour la Ménorah, et non la seconde huile de la première pression. La troisième huile de la première pression, la seconde huile de la seconde pression et la première huile de la troisième pression étaient toutes équivalentes concernant les Mena’hot, mais seulement cette dernière – la première huile de la troisième pression – pouvait être utilisée pour la Ménorah.

Pourquoi, pour l’allumage de la Ménorah, la première huile de la troisième pression était-elle préférée à la seconde et à la troisième huile de la première pression ?


Les gens ne sont pas identiques. Certaines personnes ont des facultés plus développées que d’autres. Le roi Salomon dit « L’âme de l’homme est la bougie de D.ieu » (Proverbes 20, 27), de sorte que tous les détails de l’allumage de la Ménorah contiennent des enseignements qui s’appliquent à la vie de l’homme.

L’enseignement des différents degrés de qualité d’huile est que D.ieu n’attend pas d’une personne qu’elle devienne une autre personne, mais plutôt qu’elle agisse au maximum de ses capacités. Ainsi, si l’on est capable d’être au niveau le plus élevé, on ne doit pas se suffire d’être second. D’un autre côté, si l’on est seulement capable d’être au second niveau et que l’on excelle dans cette dimension, cette réussite est équivalent à celle de celui qui est au sommet du premier niveau.

Il est rapporté que Rabbi Zusha de Anipoli, célèbre pour sa piété, dit un jour « Lorsque je me tiendrai devant le tribunal céleste, je ne crains pas que l’on demande “Pourquoi Zusha ne fut-il pas comme le patriarche Abraham ?”. Par contre, je crains que l’on demande “Pourquoi Zusha ne fut-il pas tel que Zusha aurait-pu être ?”... »


Que D…fasse que notre investissement dans le service de D… au quotidien nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch-Paracha beaalote’ha

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 7 juin 2012

Les antisémites, ça n’existe pas, Ce ne sont pas nos ennemis

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

17 sivan 5772

La Torah relate que lorsque les Enfants d’Israël levaient le camp pour reprendre leurs voyages dans le désert, Moïse proclamait « Lève-toi, Éternel ! Disperse Tes ennemis et que Tes adversaires fuient devant Toi ! »

L’empereur romain Hadrien vouait aux Juifs une haine invétérée. Un jour, alors qu’il marchait avec sa suite, rendant visite à ses sujets, il aperçut un Juif qui l’acclamait avec la foule ; « Quoi ? Un Juif maudit insulte ma Majesté en me saluant en public ? Arrêtez-le et crucifiez-le ! »

La nouvelle de cette acte tyrannique se répandit rapidement, et, lors de la visite suivante d’Hadrien, un Juif qui avait la malchance de se trouver dans les parages se garda bien de se mêler à la foule qui se pressait pour acclamer l’empereur. Il ne prononça aucune ovation et demeura agenouillé sur le bas-côté, dans une attitude de totale soumission.

« Quoi ? Un Juif maudit insulte ma Majesté en m’ignorant en public ? Crucifiez-le ! », cria l’empereur.

Lorsque les conseillers d’Hadrien s’étonnèrent de l’incohérence criante de ses actions, Hadrien répondit, «Ne cherchez pas à m’apprendre comment je dois traiter mes ennemis


Mais les Juifs étaient-ils réellement ses ennemis ? Un simple peuple pouvait-il susciter une telle haine abyssale ? Il convient de remarquer que, dans le verset cité en début d’article, Moïse n’appelle pas D.ieu à nous défendre contre ceux qui nous sont hostiles, mais il lui dit « disperse Tes ennemis... Tes adversaires. »

L’idée d’un affrontement séculaire entre les Juifs et leurs détracteurs est une notion erronée. Je me rappelle combien j’ai été outré, en visitant le camp de la mort Nazi de Dachau, lorsque j’ai vu la grande pancarte dédiant le site « à ceux qui sont morts en combattant le Nazisme ». Cet hommage pourrait être approprié pour les opposants politiques au régime qui ont souffert et sont morts dans ce camp, mais l’oncle et les cousins de mon grand-père et les milliers d’autres martyrs qui y ont été assassinés ne sont pas morts en combattant quoi que ce soit. Eux étaient simplement heureux de vivre des vies normales avant que Hitler et ses sbires ne viennent s’en prendre à eux. Parler d’un « combat » entre une victime innocente et son bourreau est aussi déplacé que d’appeler les efforts de la société moderne pour se protéger contre les terroristes suicidaires un « cycle de la violence ».

Le combat n’a pas lieu entre nos ennemis et nous. Plutôt, les adversaires de D.ieu nous désignent comme cibles dans leur combat contre la droiture et le divin. La haine du Juif est si enracinée et répandue qu’aucune explication logique et rationnelle de ce phénomène ne peut être donnée, si ce n’est la lutte éternelle des mauvais hommes contre la divinité.


Si ce n’est pas nous qu’ils combattent mais D.ieu, la seule réponse adaptée de notre part est de vivre et d’agir comme des Juifs, quelle que soit la provocation. Lorsqu’il devient apparent que la haine qu’ils nous vouent est fondée sur notre relation particulière avec D.ieu, alors il devient de la responsabilité de D.ieu de se défendre contre Ses ennemis et de venir à notre secours, nous rendant la liberté de reprendre le cours de notre mission de représenter le divin dans le monde.


Que D…fasse que notre constance dans le service de D… nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Basé sur un Discours du Rabbi de Loubavitch-Paracha beaalote’ha

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 5 juin 2012

Excessivement humble

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

16 sivan 5772

Or, cet homme, Moïse, était fort humble, plus qu'aucun homme qui fût sur la terre.

Nombres 12, 3 


Moïse ressentit cette humilité lorsqu’il se compara aux âmes de notre génération, la génération dite de Ikvot Mechi’ha – « le talon du Machia’h », qui sont pourtant d’un niveau très bas.

En comparaison avec la perception du divin qui était celle de Moïse, notre compréhension est totalement insignifiante. Toutefois, Moïse vit quelles difficultés et quelle oppression le peuple juif aurait à surmonter pour accomplir la Torah et les mitsvot. Il vit que, malgré l’adversité, la génération qui précédera immédiatement la venue de Machia’h servira D.ieu avec abnégation, confiance en D.ieu et une foi pure. Ceci fit une telle impression sur lui qu’il se sentit humble face à ces gens.

Aujourd’hui, nous ne souffrons pas de persécutions et nous vivons dans l’abondance et la prospérité comparativement aux époques précédentes. Mais ceci peut s’avérer être une plus grande épreuve encore : allons-nous rester fidèles à D.ieu même en vivant dans le confort matériel ? Mais le fait qu’au temps de Ikvot Mechi’ha notre service de D.ieu est plus difficile prouve que la capacité de surmonter tous ces obstacles nous a été donnée, car D.ieu ne formule pas d’exigences irréalisables envers Ses créatures.


Que D… que par le mérite de notre persévérance dans l’accomplissement de la volonté divine malgré les limites de notre perception spirituelle, nous ayons le mérite derecevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch- Sefer HaMaamarim-Kuntreissim v. 1 p. 106 et Sefer HaMaamarim-Meloukat 1 p. 195

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 4 juin 2012

Un guide dans notre vie

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

15 sivan 5772

Dans la haftara de cette semaine, le prophète Zéh'aria déclare « je regardais, et voici un candélabre (menorah) tout en or ». Ce luminaire (menorah) à sept branches représente les sept traits de caractères des membres de notre peuple. Un tel aura à coeur de servir D. à travers la bonté. Un second s'emploiera à exprimer son service, à travers la sévérité.

Au total, ceux sont sept sentiments qui se révèlent à travers l'enveloppe corporelle des membres de notre peuple, afin de réaliser une demeure pour D. ici-bas. Même si les voies empruntées pour Le servir sont différentes, le but est unique, faire Sa volonté.

Le grand-prêtre Aharon allumait quotidiennement les sept branches du candélabre (menorah) dans le tabernacle. Dans notre étude, chaque enfant d'Israël est comparé à une de ces branches, fonction de son caractère.

L'âme divine qui réside en chacun d'entre nous est quant à elle, la transcription de la mèche qui siégeait au sommet d'une des branches du candélabre. Elle aussi a besoin d'être allumée pour pouvoir briller.

Dans le temple, c'est le grand prêtre Aharon qui allumait chacune des mèches des sept branches du candélabre. C'est lui aussi qui savait faire briller notre âme divine (mèche).

En effet, l'Admour Hazaken explique que seul l'accomplissement des mitsvots peut révéler notre identité juive, faisant ainsi briller notre âme. Pour autant, certaines situations ne donnent pas à l'homme la possibilité de pouvoir s'affirmer dans son judaïsme. Le grand-prêtre Aharon était celui qui savait, dans ces situations délicates, faire naître en nous nos valeurs éternelles, en nous montrant quel chemin prendre afin de nous rallier à la thora et aux mitsvots.

Mais de nos jours, qui sont ces hommes qui savent prolonger l'oeuvre d'Aharon le grand-prêtre, en ravivant notre flamme juive ? 

Ceux sont les tsadikims (justes) qui depuis toujours ont su nous montrer le chemin à emprunter afin d'accomplir la thora et les mitsvots sans compromis. C'est vers eux que nous devons aller, afin d'être assurés de réaliser la volonté de D. ici-bas.


Que D. fasse que les efforts réalisés afin d'accomplir la volonté de nos maîtres ici-bas nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ots Vol II- Paracha Béaalote'ha

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La vie d’Aharon

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

14 sivan 5772

Le grand prêtre Aharon ne participa pas à l’inauguration du michkan (tabernacle). Rachi souligne qu’il se sentit alors diminué pour ne pas avoir été associé à cette grande mitsva.

Pour autant, il ne devait pas percevoir cela comme une punition de D… à son égard. En effet, si l’Eternel (La che’hina) résidait dans le michkan, c’était le fruit de son service et des sacrifices qu’il avait réalisé dans le tabernacle.

Cependant, pourquoi fut-il exclu de l’inauguration de la maison de D… ?

C’est en réponse à cette question que l’Eternel lui déclara : « Saches que ta part sera plus grande que la leur ». D… désignait Aharon afin d’allumer quotidiennement la menorah (candélabre) dans le michkan. Bien que cette action fasse partie de son service journalier dans le tabernacle, elle était malgré tout l’expression quotidienne de sa participation à l’inauguration de cette demeure. C’est ainsi que D… l’associait à cette grande mitsva (inauguration du tabernacle) dans une plus grande proportion que ses frères.

Quel enseignement nous livre la réaction d’Aharon ?

Il était issu de la tribu de Lévi qui avait consacré sa vie au service de D…, dans le michkan puis dans le beth hamikdach. Lorsque dans le désert il eut le sentiment qu’il n’avait pas été associé à une mitsva à laquelle toute la communauté avait été conviée, il se sentit diminué. On lui avait ôté une partie de son identité. Il avait des difficultés à l’accepter. C’est que le service de D… était toute sa vie.

Cet amour de D… et de ses commandements doit être pour nous un exemple. Ayons le désir ardent et sincère de toujours être associé aux actions de notre communauté. En intensifiant notre attachement aux mitsvots, nous nous définirons comme plus fortement liés à D…


Que D… fasse que notre entêtement à révéler l’essence de D… ici-bas en réalisant ses commandements, nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès maintenant notre juste Machia'h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Séfer Hassi’hot 5748 (1988) vol II – Paracha Beaalote’ha

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Comprendre l'allusion

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

13 sivan 5772

Les enfants d'israël offrirent le seul sacrifice de pessa'h à D... durant la seconde année de pérégrination dans le désert. Leur démarche ne fut pas spontanée. Elle résultait d'un ordre divin. Pour autant, cette demande venue de l'Eternel n'inspira pas les enfants d'israël les années suivantes. Ils ne demandèrent pas à Moché d'insister auprès de D... afin qu'ils puissent offrir le sacrifice de pessa'h, aussi longtemps qu'ils seraient dans le désert.


Ce manque de persévérance est perçu par la thora comme inapproprié. C'est pour cette raison que cet événement nous est conté dans notre sidra, et non au début du livre Bamidbar, comme l'aurait voulu l'ordre chronologique des choses. Cependant, quelle faute avaient commis les enfants d'israël ? Le sacrifice de pessa'h ne pouvait être offert de façon définitive et constante qu'à leur installations en israël. La loi ne les y autorisait pas auparavant ! Ils n'avaient donc pas à priori, la possibilité d'outrepasser cette restriction dans le désert. Exception faite, lorsque l'ordre venait ponctuellement de D...!

Dès lors, quelle attitude auraient-ils du avoir?

Le sacrifice de pessa'h offert par les enfants d'israël lors de la sortie d'Egypte venait célébrer leur libération. C'est cette même idée que venait fêter le sacrifice offert durant leur seconde année dans le désert. Remercier D... pour avoir brisé leurs chaînes d'esclaves. A ce moment, une petite partie du peuple n'avait pas pu alors offrir ce sacrifice en temps voulu (le 14 nissan). Désireuse de témoigner malgré tout sa reconnaissance à D..., pour les avoir déliés de la servitude, elle insista auprès de Moché afin de pouvoir offrir ce sacrifice plus tard. Devant leur insistances, D... instaura une nouvelle date pour cette offrande, un mois plus tard-le 14 iyar ((second) pessa'h chéni).

Le peuple juif aurait du être sensible à cette nouvelle échéance permettant d'offrir le sacrifice de Pessa'h. Il aurait du lui aussi entamer une demande allant dans le même sens afin de pouvoir réaliser cette offrande durant toutes les années de pérégrinations dans le désert.

Même si juridiquement, ce sacrifice ne s'envisageait qu'en Israël, le désir de témoigner leur reconnaissances à D... aurait du prendre le dessus. Ils auraient du demander à l'Eternel de pouvoir réaliser ce sacrifice dans le désert. Mais ils n'exprimèrent pas cette demande.

C'est pourquoi la thora a choisi de ne pas mettre en avant (au début de Bamidbar) le sacrifice de pessa'h offert la seconde année sur ordre divin, afin de ne pas diffuser à outrance, un événement qui ne met pas en valeur le peuple juif.


Que D. fasse que de même qu'Il a toujours cherché à valoriser son peuple, qu'ainsi Il prenne aujourd'hui la décision de nous désigner une fois de plus comme Son peuple élu en nous faisant vivre dès à présent les temps messianiques en recevant dès maintenant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol XXVIII Sih'a I - Paracha Béaalote'ha

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.