Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 24 février 2011

Israël


« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux » 


La thora a établit des règles dans chacun des domaines de notre vie. Afin justement que dans toutes les situations, nous puissions prendre les bonnes décisions. 
Pour exemple : quand une personne tombe malade durant chabbat, et que la question se pose de savoir, pouvons-nous la transférer à l'hôpital par voie motorisée ? Seul un docteur est à même de répondre à cette question. Pour autant celui qui appliquera cette décision n'accomplira pas seulement l'ordre d'une personne experte en son domaine, elle réalisera la volonté de la thora. En effet nos lois établissent que dans le domaine médical, la décision d'un docteur dans le cas mentionné retranscrit la volonté de la thora. 
Un pays aussi répond à des règles. Le gérer comme le diriger, c'est avant tout : se soucier de la sécurité de ses habitants, veiller au maintien de son équilibre économique, entretenir de bonnes relations diplomatiques avec ses partenaires, comme avec ses voisins géographiques. 
Pour autant, les dispositions militaires qui doivent être prises aux frontières du pays ne peuvent relever que du ressort de l'armée. La thora voit en elle l'interlocuteur désigné, pour définir la juste attitude à avoir. 
Face aux questions telles que : Quels sont les points stratégiques à conserver, les zones tampons à maintenir, les pressions à maintenir sur l'ennemi ? Seule l'armée est à même d'exprimer ce qui est bon militairement pour la sécurité du pays. Dès lors celui qui mettra en application ces propos réalisera ce que la thora exige dans ce domaine. 
A la question : Comment gérer les enjeux financiers, les relations diplomatiques qui expriment une volonté opposée à celle de l'armée ? La thora répond: Nul n'aurait à l'esprit de consulter quelqu'un d'autre qu'un docteur spécialisé, pour savoir que faire afin de guérir une personne malade ! 
Ainsi en est-il pour la gestion d'un pays. L'équilibre financier, économique, diplomatique d'un état est vital pour son existence. Pour autant, sa sécurité ne peut être confiée qu'à son armée. Elle seule est à même de définir quelles sont les bonnes décisions à prendre, pour le bien-être des habitants. 
Que D. fasse que de même qu'à chaque époque de l'histoire notre peuple a eu le dessus sur tous ses ennemis, qu'ainsi aujourd'hui encore D-ieu nous donne la force d'avoir définitivement le dessus sur cet exil et nous fasse vivre les temps messianiques avec la révélation de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Chlémout Haarets- Y.Y Goutnick.

 

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.










mercredi 23 février 2011

L'expiation d'une faute en deux temps

« Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »


Les enfants comme les adultes, les femmes comme les hommes offrirent des dons pour permettre la réalisation du Michkan (tabernacle). Par contre seuls les hommes de plus de vingt ans purent participer au financement des socles en argent pour cet édifice.
Pour autant ces deux types de dons venaient expier la faute du veau d'or. Dès lors pourquoi la thora fait-elle une différence entre le financement des socles et la réalisation du reste du Michkan, quant à ceux qui pouvaient s'y associer ?
Lors de la faute du veau d'or, l'ensemble du peuple trébucha. Chacun se devait de chercher à expier cette faute. Hommes, femmes, enfants. L'idolâtrie est le seul pêché pour lequel les enfants sont punissables. Cela n'est pas le cas pour les autres fautes où il faut être âgé de plus de vingt ans. C'est pourquoi, les enfants aussi firent des dons pour la construction du tabernacle.
Cependant cette donation d'ordre général devait être précédée de celle des hommes âgés de plus de vingt ans. Pourquoi ce préliminaire ?
Pratiquer l'idolâtrie, c'est aussi considérer qu'il existe des forces extérieures à D-ieu. Qu'elles sont à même de prodiguer des bienfaits à l'homme sans l'intervention de l'Eternel. Le tabernacle était l'antithèse de cette idée. Il soulignait combien chaque élément de la matière était l'expression du divin. Tous ces matériaux qui le composaient n'étaient pas seulement au service du divin. Ils révélaient par eux-mêmes la spiritualité. En réalisant ces dons pour le tabernacle, tout le peuple s'était donc investi cette fois-ci, pour que la matière exprime le divin.
La donation de tout le peuple pour le sanctuaire effaçait donc sa faute. Une première étape devait cependant précéder cette démarche générale. La donation des hommes de plus de vingt ans. Finançant les socles du sanctuaire, symbole de la soumission à D-ieu, c'était là le préambule nécessaire  pour établir un service de D-ieu, où la matière clamerait l'existence de l'Eternel.
Cet ultime objectif fut atteint avec l'édification du tabernacle.
C'est pourquoi deux donations distinctes furent nécessaires, celle des hommes de plus de vingt ans, et celle de tout le peuple, deux étapes qui permirent d'expier définitivement la faute du veau d'or.

 Que D. fasse que de même qu'en son temps l'ensemble de notre peuple a su s'unir autour de l'édification du tabernacle, expression de la résidence de l'Eternel, qu'ainsi aujourd'hui encore nous ayons le mérite de nous tous nous rassembler autour du troisième Beth Hamikdach, en recevant dès maintenant notre juste Machia'h.  

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol III-Paracha Vayakhel.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil. 

lundi 21 février 2011

Les guides de notre peuple

 « Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux ».

La guemara soucca (52b) distingue deux catégories de justes qui éclaireront et guideront le peuple juif au fil des époques. Les «rohims-bergers » au nombre de sept nous dirigeront à travers des directives et des enseignements très précis.
Moché rabbénou fait partie de ces bergers qui nous ont délivré explicitement des directives et nous ont donné des forces toutes particulières pour  servir D-ieu.
Les « nessih'ei adam-hommes oints par D-ieu » constituent le second groupe de justes. Au nombre de huit, ils se distingueront par leur personnalités et leur comportements. Ils ne nous influeront pas de façon directe. Leur présence sera à elle seule, une source d'inspiration pour tout Israël. Le père de David, Ichaï fit partie de ces hommes.  Lui qui marqua son époque par sa grandeur spirituelle.
Le Machia'h fera partie des justes qui éclaireront directement le monde par leurs oeuvres. Cependant il est inscrit dans la seconde liste, celle des« nessih'ei adam » ! Parmi ces justes qui ne se mêleront pas au monde de façon directe pour le guider !
Comment comprendre une telle classification ? Lui qui dirigera le peuple juif pour l'emmener en Israël. Lui qui enseignera la thora aux plus grands sages. A Avraham notre patriarche comme aux gens simples de notre génération. Lui qui opérera un changement radical dans le mode de pensée de notre univers ! Comment peut-il être classé dans la seconde catégorie des « nessi'hei adam » ?
C'est que les nombreuses entreprises qu'il mènera ne nous permettront pas de saisir sa vraie dimension. Bien que révélé, il demeurera caché de nous. La thora témoigne à son égard qu'il fera partie des « nessih'ei adam », de ces hommes qui ne révéleront pas au peuple l'essence de leur personne. Pour sa part, Il servira D-ieu à un niveau bien plus élevé que celui qu'il laissera paraître. Toutefois son règne sera explicite. A travers ses directives et ses enseignements, nous reconnaitrons en lui notre roi.

 Que D. fasse que nous ayons le mérite dès aujourd'hui, de vivre sur notre terre avec notre roi à notre tête, notre juste Machia'h. 

 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

La nécessité de construire le Michkan

« Dès que rentre le mois d'adar, nous cherchons à être plus joyeux »


Après la faute du veau d'or, les enfants d'Israël désiraient avoir une preuve tangible que D.ieu résidait de nouveau parmi eux. Pour cela l'Eternel leur ordonna de construire le Michkan (tabernacle). Cette injonction fut suivie d'une condition : Ne pas réaliser cette demeure pour D.ieu le jour du chabbat.
Pour autant, Moché transmit aux enfants d'Israël le commandement de construire le michkan, mais ne s'y inclua pas. Comme le reste de l'assemblée, il prit sur lui de garder le chabbat, mais souligna qu'il n'était pas concerné par l'édification du tabernacle.
Pourquoi Moché s'exclua-t-il de cette mitsva, sans pour autant en être peiné ?
Selon Rachi, l'injonction de construire le michkan intervint après la faute du veau d'or. Elle permettait à ceux qui avaient  servi cette idole de se racheter. Moché n'était donc pas concerné par ce repentir, puisque lors de la transgression il était sur le mont Sinaï avec D.ieu.
Il n'avait donc pas besoin d'un signe de l'Eternel lui prouvant qu'Il était de nouveau avec lui. C'est pourquoi il ne fut pas peiné d'être exclu de cette construction.

Que D.ieu fasse que Lui qui a toujours été présent à nos côtés durant tout cet exil, se révèle pleinement avec la venue dès aujourd'hui de notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol VI-Si'ha II-Paracha Vayakél.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.