Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 1 septembre 2011

Comment briser la glace intérieure ?



Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Eloul 5771

Sur le plan humain, la glace représente l'indifférence, la froideur émotionnelle, l'imperméabilité au changement, la résistance à l'inspiration. Il n'est donc pas surprenant que l'ennemi suprême de notre peuple, la nation d'Amalek, soit associé à la froideur.

« Souviens-toi de ce que t'a fait Amalek, sur le chemin, lorsque tu sortais d'Égypte. Comment il t'a rencontré en chemin... » (Deutéronome 25,17)

Le mot hébraïque pour « rencontré » est kar'ha, qui peut également être traduit pas « qui t'a refroidi ». Après avoir vécu le miraculeux Exode, la non moins impressionnante ouverture de la mer et avoir été nourris quotidiennement par de la manne tombée du ciel, nos ancêtres baignaient dans une vague de chaleur spirituelle. Chauds, excités, inspirés, au sommet des sommets. Leur chaleur, et leur aura d'invincibilité, irradiait alentour, de sorte qu'aucune nation n'osait les affronter. Aucune nation, sauf une. Amalek fut insensible à cette chaleur, et se lança à l'attaque des Israélites pour mettre un paquet de glace sur leur brûlant enthousiasme. Miracles ? Quels miracles ?...

Ils entreprirent de refroidir notre passion, et il nous est enjoint de ne jamais oublier ce glacial coup de poignard, et de les éradiquer de la surface de la terre.

Au plan personnel, il y a là aussi un Amalek infiltré à l'intérieur de chacun d'entre nous. C'est cette voix froide qui tente de nous inoculer une indifférence glacée et de nous immuniser contre la passion et l'inspiration. Cet Amalek-là, aussi, doit être détruit.

Comment cela ?

Il semblerait que l'antidote le plus évident à la glace soit la chaleur. Avec suffisamment de chaleur, vous pouvez faire fondre un glacier. Mais il y a un autre moyen... La glace.

Sur le plan du service spirituel, la glace représente un engagement absolu et immuable envers D.ieu. Pas un engagement basé sur des émotions (la chaleur), pas un engagement fondé sur l'amour et la crainte du Créateur ou sur la conscience de l'importance et de la beauté de Son service. Car, en définitive, une telle relation est basée sur une perception de soi : j'aime, je crains, je ressens, j'apprécie, je comprends...

Et quand mon service de D.ieu dépend de ma chaleur et de mon excitation, il fluctue de jour en jour, voire de minute en minute. Certains jours seront chauds et ensoleillés ; d'autres seront froids et nuageux.

Mais si l'engagement n'est pas mû par la chaleur et la passion, par ce que je veux et ce que je ressens, mais par ce qui est voulu de moi, alors il est régulier et constant, et non sujet à des remous et des variations. Parce que ce dont on a besoin de ma part, ne change pas.

Que D. fasse que cette étude nous donne suffisamment de force afin de faire fondre la glace qui nous immobilise parfois, en étant déterminé à réaliser la volonté de D., à recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Paracha Vayichla'h (14 kislev) 5744 (1983)- Hitvaadouyot 5744 (vol.2) p.806-808.


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'œil nu.

  • MESDAMES (vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.

  • MESSIEURS : Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël…» avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).


mercredi 31 août 2011

A Qui Est Cet Argent ?

2 Elloul 5771

La guemara Baba Batra (10a) rapporte une discussion entre Turnus Ruffuss et Rabbi Akiva. Ils s’interrogeaient sur l'attitude à avoir à l'égard des gens nécessiteux.

Turnus Ruffuss affirmait: «D.... dirige le monde. Une personne dans le besoin est l’expression de la volonté de son
créateur. Nous ne pouvons pas intervenir pour modifier cet état. Ne serait-ce pas contredire par là même les plans de D... que de l’aider ?».
Selon lui, chaque maillon de notre peuple est apparenté à un serviteur d’Hachem. Si notre maître, L’éternel en l’occurrence, a décidé de placer l’un d’entre nous dans une situation précaire, quelle opinion aura-t-Il d’un bienfaiteur potentiel, venu aider cet homme mis à l’écart par D…, son propre maître ! Ne risque t-il pas de s’attirer la foudre du créateur en aidant cette personne dans le besoin ?

L’analyse de Ruffus n’a de sens que si l'on considère la richesse d’une personne comme un bienfait lui étant du.
Elle en est la seule détentrice et en dispose à son gré. Rien ne l’invite à devoir partager cet argent avec quiconque, fût-ce-t-il dans le besoin.

Rabbi Akiva a sur la question une vue diamétralement opposée. Chaque juif est le fils de D…, le roi de l’univers. Même si le maître du monde s’irrite contre son rejeton, combien sera-t-il heureux de voir une tierce personne venir à sa rescousse. Tout particulièrement en cet instant où la clémence du Roi n’est pas révélée à l’égard du prince.

En ayant de la sorte une attitude clémente à l’égard d’autrui, c’est sur nous même que nous attirons la grâce de D…


Que D... fasse que nos actions quotidiennes pour prodiguer du bien à autrui nous donnent le mérite de voir la clémence de D..se révéler sur notre peuple aujourd’hui en recevant dès à présent notre juste Machia’h.


Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch –Chaarei Tsédaka

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.

  • MESDAMES (vous qui êtes mariées), MESDEMOISELLES (dès l’âge de trois ans) : Pensez à allumer les Bougies de Chabbat et de Yom Tov (jours de fêtes juives) avant l’entrée de Chabbat et des jours de fêtes.
  • MESSIEURS :
      Pensez à dire au moins le passouk « Chéma Israël… » avec les Tefillins chaque jour (sauf Chabbat et Yom Tov (jours de fêtes)).

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 30 août 2011

Quelles décisions prendre?


1er Elloul 5771 – Mercredi 31 Août 2011 / Paracha : Choftim

Roch ‘Hodech Eloul Mardi 30 et Mercredi 31 Août 2011


Les lois naturelles régissent aujourd’hui le fonctionnement de notre monde. Nous devons faire usage de ces principes afin de faire avancer nos projets.
Durant l’exil, D-ieu a permis à l’homme de découvrir des armes de plus en plus perfectionnées. Afin justement qu’il en fasse usage pour se défendre. Pour autant les exploits que nous réalisons au combat ne doivent pas nous faire croire, que notre maîtrise des nouvelles technologies est le fruit de notre seule puissance.
Bien au contraire la réussite qui nous accompagne sur le front doit nous faire prendre conscience, à combien D-ieu est à nos côtés. Dès lors il s’impose à nous une priorité, multiplier les actions qui consolideront notre attachement à la Thora et aux mitsvots.
Quelles sont-elles ?
  • ·         Mettons quotidiennement la tsédaka pour le mérite de nos soldats, afin que D-ieu les protègent et les fassent réussir, avec encore plus d’aisance. 
  • ·         ·Mettons chaque jour les téfilines, afin que les nations nous craignent davantage. « Et les peuples verront que tu portes le Nom de D-ieu, et ils te craindront » enseigne la thora. « Le Nom de D-ieu  », c’est les « téfilines de la tête » enseignent nos sages. 
  • ·         ·Ecrivons un séfer thora pour le mérite de Tsahal. Chaque soldat en recevra une lettre. De la sorte, toute l’armée sera unie autour d’un même  ouvrage. Les 304.806 lettres qui le composent, seront autant de liens qui effraieront nos adversaires, et les inciteront à nous fuir plutôt qu’à nous combattre.
Que D-ieu fasse que le mérite de nos soldats comme de chacun des enfants d’Israël qui se sont battus et se battent encore pour préserver l’identité et la pérennité de notre peuple, donne à tout notre peuple le mérite de vivre dès aujourd’hui les temps messianiques avec la venue de notre juste Machia’h.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Chlémout Haarets-Y.Y Goutnick. 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Revenir vers D-ieu en Elloul


30 Av 5771 – Mardi 30 Août 2011 / Paracha : Choftim

Roch ‘Hodech Eloul Mardi 30 et Mercredi 31 Août 2011


Le midrach Yalkout Tehilim commentant le verset dans Michlé « Il acceptera un acte corrompu de la main des mécréants » s'interroge : Quel est cet acte corrompu que D-ieu accepte des mécréants ?
Il s'agit de leur repentir (techouva) nous enseigne-t-il. Pour autant, durant ces jours qui précédent le nouvel an, quel retour l'Eternel attend de nous ? 
Seule la situation où un juif retourne à D-ieu de toutes ses forces peut lui permettre de voir ses fautes effacées. En effet, le repentir qui émane du fond du coeur déracine jusque dans ses fondements, le mal qui a pu un jour être réalisé.
Cependant nous ne sommes pas toujours à même de réaliser un tel retour vers l'Eternel. C'est pourquoi la Torah a défini des étapes de repentir intermédiaires. Elles s'articulent en différents niveaux.
  • ·Regretter sa faute et décider de façon définitive de ne plus avoir un tel comportement est aussi considéré par D-ieu comme une forme de repentir (techouva).
Nul ne peut témoigner pour autant, que cette personne ne trébuchera pas dans le futur. Seul D-ieu sait si cet individu a réellement perdu toute inclinaison pour la faute réalisée dans le passé. Cependant, le tribunal terrestre doit considérer cet homme qui s'est acheté une nouvelle conduite, comme un homme lavé de ses fautes. Le fait qu'il s'engage à respecter sa décision en ne se comportant plus comme de par le passé est pour nous un niveau de techouva (repentir) suffisant.
L'Eternel aussi accepte ce premier niveau de retour à Lui. Satisfait de cet effort, Il accepte de pardonner les fautes que nous avons commises. Même si nous n'avons pas eu la force de déraciner dans notre coeur toute inclinaison vers ces méfaits, D-ieu accepte cet « acte corrompu ». Il associe ce retour à un repentir où notre coeur se serait définitivement détourné de toutes tentations.
Dès lors nous comprenons le sens du verset dans Michlé : « Il acceptera un acte corrompu de la main des mécréants ». Même si nous sommes encore tels des mécréants devant D-ieu en n'ayant pas déraciné tout le mal qui habite notre coeur, l'Eternel accepte notre « acte corrompu », notre décision ferme et sans équivoque de ne plus agir comme de par le passé. 
  • · A l'approche de la nouvelle année juive, qui parmi nous peut se suffire de ses propres efforts pour se présenter devant le Roi des Rois, le jour de son Couronnement à Roch Hachana ?
C'est pourquoi il est une coutume d'écrire au Rabbi en ces jours d'éloul, afin qu'Il nous évoque dans ses Prières devant l'Eternel. Que de la sorte, nous soyons tous inscrits dans le Livre de la Vie, de la Santé, de la Prospérité Matérielle et Spirituelle. 
Que D-ieu fasse que cette année 5772 soit celle où nous recevrons pleinement notre Juste Machia'h, qui nous emmènera en Israël avec le Troisième Beth Hamikdach reconstruit.

 Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots- Vol XXXIV

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 28 août 2011

La place du conseiller dans notre génération


29 Av 5771  / Paracha : Choftim

Roch ‘Hodech Eloul Mardi 30 et Mercredi 31 Août 2011


L'astreinte de désigner des juges et des policiers pour diriger le peuple et faire appliquer la loi demeure obligatoire aujourd'hui encore.
Issus de notre peuple, les juges ont pour devoir de faire connaître la loi. Dans l'exercice de leurs fonctions, ils n'ont pas de proximité avec les personnes assignées en justice. Leurs décisions s'imposent à ceux qu'ils jugent, sans que ces derniers soient toujours à même de saisir le bien-fondé du verdict.
Les policiers chargés de faire exécuter le jugement, n'offrent pas davantage d'explications aux personnes concernées.
Pour autant le rôle du conseiller n'apparaît pas dans ce schéma juridique. Cette fonction existe pourtant. Elle prendra sa pleine dimension durant les temps messianiques. Cet homme capable d'expliquer dans le détail, le pourquoi de la décision du juge a son importance. Il permet à l'assigné d'exécuter le jugement avec plus d'entrain car il en a saisit le fondement et les contours.
Durant les siècles échus, le juge usa pleinement de sa fonction de décideur, face à un dilemme. Il ne put cependant s'employer à conseiller les gens dans l'application d'un jugement torannique.
Les temps messianiques donneront au juge deux rôles: Faire exécuter la loi, en se faisant l'écho de la voix de la thora. Il aura aussi une fonction de conseiller. Elle permettra à chacun de nous de mieux vivre la justice de la thora.
Durant cette époque, le rôle du policier, membre exécutif de la justice,  n'aura plus lieu d'être. En effet chacun d'entre nous désirera alors appliquer les décisions du juge de tout son cœur. Seul le juge et le conseiller seront alors présents pour nous aider à les réaliser.
Actuellement, le rôle du conseiller apparaît de plus en plus dans la justice torannique. Cette fonction est là pour nous aider à mieux vivre le présent. Elle nous prépare aux temps messianiques, où nous la vivrons pleinement.
Ce concept de conseiller se renforça considérablement durant notre génération, grâce au leadership du Rabbi. Ses conseils comme ses enseignements ont atteint les points les plus éloignés de la planète.
Il est donc de notre devoir, à un moment où la délivrance ultime est en route, d'accepter avec davantage de soumission, les décisions du Juge de notre génération. Comme de s'imprégner plus fortement, de ses conseils emplis de sagesse. 
Aussi que D. fasse, que les bonnes décisions que nous prendrons dans ce sens, nous donnerons le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques, en recevant dès à présent notre juste Machia'h.   
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Thora Mena'hem Choftim 5751 (1991).

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.