Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 13 janvier 2011

Préparation à la délivrance ultime

10 Chevat 5771 : samedi 15 janvier 2011 : Hilloula de Rabbi Yossef Its'hak (Précédent Rabbi de Loubavitch) et Prise de fonction de l'actuel Rabbi de Loubavitch.


Les enfants d’Israël quittèrent l’exil égyptien après deux cent dix ans d’esclavage. D.ieu avait alors réalisé pour eux une série de dix plaies qui contraignirent Pharaon à les libérer. C’est « la tête haute » qu’ils sortirent d’Egypte nous enseigne la thora.
Le Targoum traduit ces mots « la tête haute » par « beréch gali ». Le mot « beréch » est l’anacronyme en hébreu de « Rachbi » (Rabbi Chimon Bar Yohaï) comme du « Harizal » (Rabbi Itsh’ak Ben Chlomo) ou encore du Baal Chem Tov (Rabbi Israël Ben Sarah). C’est aussi celui de « Rabbi Yossef Yitsh’ak Ben Sterna Sarah » le précédent Rabbi de Loubavitch.
Pourquoi rassembler tous ces Tsadikims autour de cet anacronyme ?
Tous les justes évoqués ont eu en commun d’avoir œuvré afin de révéler la partie cachée de la thora. Le travail du Baal Chem Tov comme celui de Rabbi Yossef Yitsh’ak nous a permis de mieux comprendre les textes de la ‘Hassidout.
Dans quelle direction ont-ils œuvrés ?
Ils nous ont délivré des explications qui nous ont permis d’aborder les textes de la partie cachée de la thora avec une plus grande aisance intellectuelle. Ces enseignements ont été bénéfiques pour toutes les couches de notre communauté. L’érudit comme l’homme aux connaissances modestes ont pu tirer un bénéfice substantiel de ces développements.
Le Baal Chem Tov rendit les textes de la kabala plus accessible à tout un chacun grâce à des histoires. Ses récits contenaient des secrets de la thora, que seuls les plus érudits purent saisir dans toutes leur profondeur. Rabbi Yossef Yitsh’ak prolongea et amplifia cet effort. Il sut nous offrir de longues démonstrations intellectuelles que tout un chacun fut à même de saisir. Qu’il soit versé ou non initié dans la partie caché de la thora. A travers ses discours ‘hassidiques, Il a préparé le monde à l’étape ultime, celle des temps messianiques.

De même que durant cette période ultime, chacun d’entre nous pourra désigner du doigt le Machiah’ puisqu’il se sera pleinement dévoilé, de même Rabbi Yossef Yitsh’ak eut pour but de nous préparer à ces précieux moments en permettant à chacun d’entre nous de comprendre dès à présent les secrets les plus profond de la thora.

Que D… fasse que l’œuvre de Rabbi Yossef Its’hak et de toute sa génération comme le travail gigantesque de l’actuel Rabbi de Loubavitch et de toute notre génération nous donnent le mérite de vivre dès aujourd’hui les temps messianiques avec la venue de notre juste Machiah’.  

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol III- Youd Chevat.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 12 janvier 2011

La valeur d'un juif


10 Chevat 5771 : samedi 15 janvier 2011 : Hilloula de Rabbi Yossef Its'hak (Précédent Rabbi de Loubavitch) et Prise de fonction de l'actuel Rabbi de Loubavitch


Le 10 Chevat 5710 (1950) fut un jour marqué par un évènement important. Le départ de ce monde-ci de Rabbi Yossef Itsh'ak, précédent Rabbi de Loubavitch. Durant son règne sa contribution à l'édification du peuple juif fut exemplaire.
Il sut de nouveau insuffler à l'ensemble de notre peuple un attachement aux valeurs de la thora et des mitsvots. A une époque ou des idées néfastes voyaient le jour à l'extérieur, il dut affronter le communisme et son athéisme, le nazisme et ses horreurs. Il dut faire face à l'esprit capitaliste qui baignait les Etats-Unis où l'argent se conjuguait très mal avec les valeurs et les priorités du judaïsme.

Dans tous les cas de figures, il se soucia avant tout de celui qui avait perdu son identité juive. Il eut à coeur de ramener à la vie juive cet homme qui ignorait jusque dans ses fondements, les valeurs de la thora et des mitsvots. Il s'attela à faire de ce dernier non seulement quelqu'un qui désirerait revenir vers D.ieu, mais plus encore un homme profondément attaché quotidiennement aux valeurs juives.
Telle était sa devise. Aujourd'hui encore elle doit être pour nous une source d'inspiration. Cette façon de voir la vie, nous la retrouvons dans son prénom, Yossef Its'hak. « Yossef » est de la même étymologie que « hossafa- ajout ». Chaque jour il faisait tout afin qu'un juif de plus puisse reprendre sa place dans son peuple.   

Chacun des douze mois de l'année est l'expression d'une combinaison différente du nom de D.ieu et par là même d'une autre façon de servir D.ieu. Le mois de Chevat évoque une idée bien précise. Ramener vers la sainteté un élément qui s'en serait écarté. En ce sens le 10 Chevat souligne une adéquation qui perdura durant toute la vie de Rabbi Yossef Its'hak : Faire qu'un juif de plus revienne au judaïsme.

Un an plus tard, le 10 Chevat 5711 (1951), l'actuel Rabbi de Loubavitch, Rabbi Mena'hem Mendel Schnersoon accepta de prendre la direction des 'Hassidims. 

Que D. fasse que l'oeuvre de Rabbi Yossef Its'hak et de toute sa génération comme le travail gigantesque de l'actuel Rabbi de Loubavitch et de toute notre génération nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ot Vol XXVI-Paracha Bo.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 11 janvier 2011

Notre degré de confiance en D.ieu

10 Chevat 5771 : samedi 15 janvier 2011 : Hilloula de Rabbi Yossef Its'hak (Précédent Rabbi de Loubavitch) et Prise de fonction de l'actuel Rabbi de Loubavitch


La manne est ce pain quotidien que D.ieu nous donna dans le désert. Elle vint en réponse à notre question : « que mangerons-nous (dans ce désert)? »
L'Admour Hazaken tranche dans la première édition de son code des lois juives qu'il est une mitsva de lire chaque jour la paracha traitant de la manne. Son étude renforcera en nous l'idée que c'est de D.ieu que vient notre subsistance (émounah- croire en l'idée). A l'inverse dans la seconde édition, l'Admour Hazaken stipule que cette lecture s'impose quotidiennement afin que l'homme soit certain que D.ieu nous donne chaque jour ce dont nous avons besoin. C'est l'idée de Bitah'one (certitude) qui est ici abordée.
Quelle différence y a-t-il entre ces deux notions : Emounah (y croire) et bitah'one (en être certain). Celui qui croit que D. pourvoit à nos besoins n'a saisit l'idée qu'intellectuellement. Pour autant il n'est pas rassuré en début de journée qu'il gagnera sa vie avec la plus grande facilité. Emotionnellement parlant, il n'est pas conquis à l'idée.
Par contre, celui qui est certain que Dieu. lui donnera aujourd'hui tout ce dont il a besoin s'éveille rassuré. Intellectuellement comme émotionnellement, il est conquis par l'idée. Il sait que cette journée comme toutes les autres se déroulera avec facilité. D.ieu lui enverra tout ce qu'il lui faut. Il est animé d'un bitah'one (certitude) en D.ieu à ce propos.
L'Admour Hazaken retint finalement la seconde lecture de son code des lois juives. L'étude quotidienne de la paracha traitant de la manne doit donc renforcer en nous la certitude que D.ieu répondra aujourd'hui comme chaque jour à tous nos besoins.

Que D.ieu fasse que la certitude qui accompagne chacun d'entre nous depuis bien des années que notre juste Machia'h doit nous délivrer de cet exil se révèle aujourd'hui même.
  
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol XXVI- Paracha Bechala'h.
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 10 janvier 2011

Le miracle de la mer rouge

10 Chevat 5771 : samedi 15 janvier 2011 : Hilloula de Rabbi Yossef Its'hak (Précédent Rabbi de Loubavitch) et Prise de fonction de l'actuel Rabbi de Loubavitch.

Arrivés devant la mer rouge, les enfants d'Israël se sentent pris au piège. Ils sont poursuivis par l'armée égyptienne qui compte près de dix huit millions d'hommes. La mer s'impose devant eux comme un obstacle qui les paralyse. Pourtant cette direction était l'ultime chemin qui leur aurait permis d'échapper aux égyptiens. Devant cette situation apparemment indénouable, quatre courants d'idées jaillissent dans le peuple juif :
  1.  Noyons-nous dans la mer.
  2.  Redevenons esclaves en Egypte.
  3.  Battons-nous contre l'ennemi.
  4.  Prions D. pour qu'Il nous délivre de cette situation.
Mais Moché fait savoir aux enfants d'Israël que D.ieu refuse ces quatre « propositions » et qu'il faut avancer ! C'est alors dans ce sens que Na'hchon Ben Aminadav décide d'agir. Il s'avance dans la mer qui s'ouvre à sa venue. Le miracle eut lieu. Les enfants d'Israël purent ainsi traverser la mer à pied sec et furent sauvés. Dans le même mouvement la menace égyptienne y fut définitivement engloutie. Le peuple juif put dès lors prolonger son avancée vers le Mont Sinaï, comme D.ieu le lui avait ordonné : « qu'ils avancent ».

Aujourd'hui encore nous nous préparons chaque jour à recevoir la thora. Les mêmes menaces se lèvent sur notre chemin, tentant de nous empêcher de recevoir ce merveilleux cadeau. Quelle attitude doit-on avoir ? La question se pose dans les mêmes termes que lors de la sortie d'Egypte. Devons-nous :
  1. Nous plonger dans l'étude de la thora, et fuir le monde et ses astreintes ?
  2. Vivre comme un fardeau nos devoirs religieux durant tous ces instants où nous « réussissons » notre vie en société ?
  3. Combattre le mal qui nous entoure avec agressivité ?
  4. Prier D.ieu afin qu'Il fasse de notre monde, une demeure pour Lui ?
Là encore, aucune de ces démarches n'est acceptable. Nous devons travailler jour après jour afin que nous réussissions à faire une demeure pour D.ieu ici-bas. En nous souciant de notre entourage, et en allant à sa rencontre avec joie ! 

Que D. fasse que l'exil que nous avons traversé soit définitivement derrière nous, et que l'Eternel nous fasse savoir combien il est heureux de notre travail en nous permettant de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ot Vol III- Paracha Bechala'h.

 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.