Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 8 novembre 2012

La place de Sarah dans la vie d’Avraham (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

24 Mar ‘Hechvan 5773

Nos Sages déclarent qu’Adam et ‘Hava, ancêtres de toute l’humanité, sont enterrés à Makhpélah. Ainsi, avant l’enterrement de Sarah, la grotte de Makhpélah avait un lien avec l’humanité tout entière. L’enterrement de Sarah dans ce lieu, dans la continuité de la démarche qui fut la sienne durant toute sa vie, établit ce site comme l’héritage exclusif du peuple juif.

De même, concernant le mariage d’Its’hak, c’est le fait que les vertus spirituelles de Sarah se reflétaient chez Rivkah qui poussa Its’hak à la chérir. Lorsqu’il vit que ses lumières du Chabbat brûlaient d’un Chabbat à l’autre, que la pâte de son pain levait avec une bénédiction particulière et qu’une nuée de gloire planait au-dessus de sa tente, il sut que l’œuvre de sa mère n’avait pas pris fin. C’est alors que « Its’hak fut consolé ».

Plus encore, le récit tout entier du voyage d’Eliézer et du choix de Rivkah s’inscrivent dans la démarche de Sarah, s’agissant de garantir que l’épouse choisie pour Its’hak serait un digne réceptacle des bénédictions de la maison d’Abraham. C’est pour cette raison que, bien qu’Eliézer fût un serviteur dévoué et un disciple zélé d’Abraham, ce dernier refusa de prendre sa fille pour Its’hak. La femme d’Its’hak devait être issue des mêmes racines que celles qui avaient rendu possible le dessein spirituel et la bonté personnifiés par Abraham et Sarah.

Enfin, le dernier événement de cette paracha, la naissance des autres enfants d’Abraham, montre tout autant l’influence de Sarah. Car bien qu’Abraham eût engendré ces enfants, « il donna tout ce qu’il possédait à Its’hak. ». À ces enfants, « il fit des dons et, tandis qu’il vivait encore, il les relégua loin de son fils Isaac, vers l’orient, dans le pays de Kédem. ». S’inscrivant dans l’influence continue de Sarah, Abraham démontrait ainsi qu’il considérait Its’hak seul comme son véritable héritier.

Bien plus, Ichmaël lui-même reconnut cette distinction et, lors des funérailles d’Abraham, bien que plus âgé, il donna la préséance à Its’hak. En concédant que c’était à Its’hak que revenait le devoir d’enterrer Abraham, il soulignait le fait que c’était Its’hak qui perpétuait l’héritage spirituel d’Abraham.

Telle fut la contribution de Sarah. Quand Ichmaël s’était vanté d’être l’aîné et de mériter ainsi une double portion de l’héritage d’Abraham, ce fut elle qui fit en sorte qu’il comprenne qu’Its’hak serait le seul héritier d’Abraham.

Le nom de Sarah (שרה) est associé au mot hébreu serarah (שררה) qui signifie «domination». Car Sarah consacra sa vie à montrer la suprématie de l’esprit d’Abraham et à révéler que le but de son existence était d’exprimer cet esprit. Sa mort n’interrompit pas son influence. Comme l’indiquent les événements relatés dans la Torah, son « arbre » continua à donner des fruits, sa vie transcendait les limites de l’existence matérielle.

Les actions qu’une personne accomplit de son vivant en entraînent d’autres par la suite. Ainsi, la bonté dont une personne fait bénéficier sa famille et son environnement crée une dynamique bénéfique perpétuelle. Et cette dynamique continue de donner des fruits même après le décès de la personne, contribuant à augmenter le bien et la vertu dans le monde jusqu’à l’Ère de la Rédemption, où ces forces imprégneront toute existence.



Que D… fasse que les efforts réalisés par l’ensemble des générations de notre peuple pour recevoir le Machia’h se cristallisent aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Dvar Mal’hout Paracha 'Hayé Sarah


Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 7 novembre 2012

La place de Sarah dans la vie d'Avraham (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

23 Mar ‘Hechvan 5773

La paracha 'Hayé Sarah (« La vie de Sarah ») commence par relater la mort de Sarah, qui va marquer la plus grande partie de la suite du récit. Ceci suscite une question évidente: pourquoi cette paracha s'intitule-t-elle « La vie de Sarah » ?

On peut répondre à cette question sur la base de la déclaration de nos Sages : «Yaakov, notre Patriarche, n'est pas mort. » Bien qu'il fût pleuré et enterré, ses descendants perpétuent son héritage spirituel. Ainsi donc, Yaakov est toujours vivant.

La même chose est vraie de chacun. C'est le contenu spirituel de notre vie, non notre existence physique, qui est fondamental. Cette dimension spirituelle n'est pas restreinte par les limites de l'existence mortelle.

C'est là le message caché dans le nom de cette portion de la Torah : l'idée que « l'arbre » spirituel de Sarah a continué à donner des fruits longtemps après que sa vie physique se soit achevée. Les trois éléments principaux de cette paracha sont : l'acquisition de la grotte de Makhpélah, la mission d'Eliézer de trouver une épouse pour Its'hak et le remariage d'Abraham avec la naissance de sa nouvelle progéniture - tous sont l'effet de la poursuite de l'œuvre de l'esprit de Sarah.

Quelle était l'essence du service divin de Sarah ? Elle était l'épouse d'Abraham. En tant que telle, elle entretenait son potentiel, faisant en sorte qu'il soit concrètement utilisé de la manière la plus bénéfique.

Abraham pratiquait une bienfaisance totalement désintéressée, offrant l'hospitalité à tous les voyageurs, même à ceux qui déifiaient la poussière sur leurs pieds. Il donnait généreusement, sans se préoccuper de savoir si l'influence qu'il exerçait sur ses invités serait durable. Sarah, en revanche (et tout particulièrement à partir de la naissance d'Its'hak), aspirait à canaliser l'influence de son mari. Elle cherchait à la diriger vers ceux des bénéficiaires qui exprimeraient dans la sainteté les effets de cette influence.

Cette démarche se reflète dans la progéniture d'Abraham. Il engendra de nombreux enfants. Sarah, en revanche, enfanta seulement Its'hak. La générosité illimitée d'Abraham le poussait à considérer comme méritant même Ichmaël. Après que D.ieu lui eut annoncé la naissance imminente d'Its'hak, il pria : « Puisse Ichmaël puisse vivre devant Toi. » Par la suite, bien que D.ieu lui eût promis : « Je maintiendrai Mon alliance avec [Its'hak] comme alliance éternelle », Abraham, continua d'aimer Ichmaël et souhaitait l'élever sous son toit.

Ce fut Sarah qui demanda : « Renvoie cette servante et son fils, car [il]... n'héritera pas avec mon fils, avec Its'hak. » Sarah avait compris que tous les membres du foyer d'Abraham devaient être des personnes dont le comportement reflète l'héritage spirituel d'Abraham.

C'est sur cette base que nous pouvons apprécier l'influence de Sarah sur les événements décrits dans notre paracha. Abraham avait déjà reçu la promesse qu'il recevrait Erets Israël en héritage, mais cette promesse devait encore se réaliser. C'est par l'acquisition de la grotte de Makhpélah, manifestement associée à Sarah qu'une partie d'Erets Israël devint pour la première fois un héritage éternel pour le peuple juif. Pour la toute première fois, la nature spirituelle de notre Terre Sainte trouvait là une expression concrète



Que D. fasse que les efforts réalisés par l'ensemble des générations de notre peuple pour recevoir le Machia'h se cristallisent aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch – Dvar Mal’hout Paracha 'Hayé Sarah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 6 novembre 2012

Le choix d'une épouse pour Its'hak

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

22 Mar ‘Hechvan 5773

Avraham fait jurer à son serviteur Eliézer de lui ramener une épouse pour son fils Itsh'ak exclusivement de sa famille habitant 'Haran. De plus il ne désire pas qu'Eliézer emmène Itsh'ak en Canaan pour rencontrer sa future épouse.


Avraham explique à son serviteur le bien-fondé de ses exigences. Lorsque je vivais à 'Haran j'enseignais aux habitants du pays l'existence d'un D. unique. Cette population a adhéré à cette idée aussi longtemps que je me trouvais parmi eux. A présent, je vis depuis de nombreuses années en Canaan. En mon absence, les gens de 'Haran n'ont pas pu prolonger un tel mode de vie. C'est pourquoi je ne désire pas que mon fils se mêle à ces personnes qui ne sont pas emplis de la crainte de D. .

Cette explication généra chez Eliézer une question. Pourquoi ne pas rechercher dès lors un parti pour Its'hak parmi les filles qui vivent en Canaan ? Etant donné qu'Avraham vit parmi eux et leur enseignent l'unicité de D., elles seront empreintes de la crainte de l'Eternel.

Pour autant Avraham pressentit cette éventualité et désirait l'éviter. C'est à travers les enseignements qu'il livra à son serviteur avant que ce dernier se mette en chemin, qu'il éluda cette proposition.

C'est pourquoi il lui souligna qu'il est vrai qu'il avait accoutumé les gens qui vivaient ici à associer D. à leurs discussions, pour autant ils n'étaient pas suffisamment emplis de la crainte de D. pour être considérés comme un bon parti pour son fils Itsh'ak. Voilà pourquoi il désirait une fille issue de sa propre famille.

En optant pour un tel choix il était assuré qu'elle serait dotée de bonnes qualités. Il est certain que le fait qu'elle vivait actuellement parmi des gens qui n'évoquaient pas l'Eternel lorsqu'ils discutaient entre eux était un handicap. Pour autant Avraham préférait s'appuyer sur les qualités héréditaires de sa famille. Seul ce critère de sélection lui donnait la certitude qu'Eliézer ferait un bon choix pour son fils Itsh'ak.

C'est pourquoi Eliézer ne put prendre une fille de Canaan pour Its'hak


Que D. fasse que de même qu'Eliezer mena à bien sa mission en trouvant une fille pour Itsh'ak, qu'ainsi le Machiah' qui vit déjà parmi nous puisse réussir à nous sortir d'exil dès aujourd'hui. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ots Vol XV-Paracha 'Hayé Sarah 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 5 novembre 2012

Avraham acquiert ce qui lui revient

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

21 Mar ‘Hechvan 5773

Avraham désirait acheter à Ephrone le caveau de Ma'hpéla pour y enterrer son épouse Sarah. Pour autant D. avait promis à Avraham que ses descendants hériteraient de la terre d'israël. Il n'était donc pas nécessaire qu'il insiste comme il fit pour payer cette parcelle de champs. Elle lui revenait de droit. 


Pourquoi Avraham concevait-il l'acquisition de cet endroit en le payant ? Il aurait du le prendre des mains d'Ephrone sans chercher à lui verser la contrepartie financière.

Le roi David désira lui aussi payer au roi Arona l'endroit où il désirait construire le Beth Hamikdach (temple). Pour autant son attitude nous semble tout aussi difficile à comprendre. Il venait de conquérir la ville de Jérusalem par la guerre. Il s'apprêtait à y construire la maison de D. pour Lui offrir des sacrifices.

Dès lors pourquoi voulait-il payer au roi Arona vaincu, un lieu qu'il possédait déjà d'après la loi ?

Avraham comme David ne désiraient pas qu'un étranger puisse être associé de près ou de loin à leurs biens. De par le présent comme de par le passé, ils voulaient pouvoir affirmer que ce bien était leur unique propriété.

Dans le cas d'Avraham, le fait que sa descendance héritera de cette terre fait de lui le propriétaire de ces lieux. Il peut en disposer dès à présent. Pour autant l'histoire est en droit de retenir qu'Ephrone fut celui qui remit à son véritable propriétaire cette parcelle de terre. C'est précisément cette évocation qu'Avraham refusait. C'est pourquoi il désirait acheter ce champ. Cette transaction financière effaçait l'ultime lien qui reliait Ephrone à ce champ.

Quant au roi David, sa victoire militaire sur le roi Arona faisait de lui le nouveau propriétaire de Jérusalem. Pour autant le roi d'Israël ne désirait pas lui aussi, voir un monarque étranger associé à la propriété du mont Moria. C'est pourquoi il lui donna sa valeur financière. Cette démarche lui permit de construire le Temple sur un lieu où les seuls propriétaires seraient des personnes issues du peuple juif.

Cette démarche commune à Avraham et au roi David nous permet de comprendre combien la grotte de Ma'hpéla comme le mont Moria sont des lieux saints, au point que ces deux justes aient désiré être les propriétaires exclusifs de ces lieux.


Que D. fasse que le mérite de notre peuple qui a redoublé d'efforts pour servir D. au fil des générations, nous donne le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Likoutei Sih'ots Vol X- Paracha 'Hayé Sarah

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Biographie du Rabbi Rachab

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

20 Mar ‘Hechvan 5773



Rabbi Shalom Dov Ber Schneersohn naquit à Loubavitch, le 20 Mar 'Hechvan. Quelques mois plus tôt, sa naissance avait été annoncée en rêve à sa mère, par l'Admour Haemtsahi et sa fille la Rabbanit Sarah, qui lui demandèrent de faire écrire pour l'occasion un Séfer Thora. Celui-ci fut achevé discrètement, après Yom Kippour et, quelques semaines plus tard, le Rabbi Rachab naquit. Sur l'ordre de son père, le Rabbi Maharach et sur le conseil du Mohel, sa circoncision fut repoussée jusqu'au troisième jour de 'Hanouccah. Elle fut célébrée discrètement, tout comme la conclusion du Sefer Thora.

Dès son plus jeune âge, tous remarquèrent sa profonde crainte de D.ieu et sa grande ardeur à l'étude. Le décès de son grand-père, le Tséma'h Tsédek le choqua profondément et il demanda à son professeur l'autorisation d'assister à la prière de son père, pendant toute l'année de deuil. En 5634 (1874), il célébra sa Bar Mitsvah, qui fut particulièrement joyeuse. Il possédait alors de très profondes connaissances talmudiques et hala'hiques, ainsi que de bonnes notions de 'Hassidout. Dès 5636 (1875), il répétait lui-même les commentaires publics de son père.

Il épousa la Rabbanit Shterna Sarah, la plus jeune fille de son oncle, Rabbi Yossef Its'hak, le samedi soir 11 Elloul 5635 (1875). Le mariage eut lieu à Avroutch.

C'est en 5640 (1880) qu'il commença à prendre en charge les besoins communautaires et devint, dans ce domaine, le confident de son père. Son action fut intense et multiple. En 5625 (1892), il multiplia les démarches pour annuler l'expulsion des Juifs de Moscou. Il parvint à la retarder jusqu'à l'été et, pendant ce temps, collecta des fonds pour permettre aux expulsés de s'installer dans leurs nouvelles implantations.

Comme son père, il multiplia les voyages pour résoudre les problèmes des Juifs. C'est ainsi qu'il se rendit en 5654 (1894) dans la région de 'Herson, en 5658 (1898) à Kiev et à Odessa. Dépassant même les frontières de la Russie, il visita, en 5661 (1901), l'Allemagne, la France et la Hollande. Il participa, en 5668 (1908), à la réunion des responsables communautaires, qui eut lieu à Berlin, en Allemagne.

Il prit, en 5643 (1883), la tête des 'Hassidim 'Habad. En 5655 (1895), son fils, Rabbi Yossef Its'hak, devint son secrétaire particulier, pour tous les problèmes communautaires.


Il fonda, le dimanche 15 Elloul 5657 (1897), la Yeshiva Tom'heï Temimim, afin que la Guemara et la 'Hassidout puissent être étudiées en un seul et même endroit. Ce fut-là la grande œuvre de sa vie. Son enseignement est particulièrement important. Il développa les idées de la 'Hassidout et les présenta de manière structurée. C'est à ce titre qu'il fut appelé le "Maïmonide de la 'Hassidout". Ses très nombreux discours sont désormais pour la plupart imprimés.

A l'issue du Shabbat Vayikra, veille du dimanche 2 Nissan 5680 (1920), à trois heures trente du matin, il quitta ce monde. Il est enterré à Rostov sur le Don. Dans les trente jours suivant son décés, un incendie détruisit la maison qu'il habitait à Loubavitch, avant de partir pour Rostov. Il eut un fils unique, Rabbi Yossef Its'hak, le Rabbi Rayats, qui lui succéda.



Que D. fasse que le mérite du Rabbi Rachab comme de tous les Rébbéims nous donnent le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h.

Issu de plusieurs livres traitant de la vie du cinquième Rabbi de Loubavitch : le Rabbi Rachab

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


L

dimanche 4 novembre 2012

Quelle fut réellement l'épreuve d'Avraham? (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

19 Mar ‘Hechvan 5773

Ce qui différencie le sacrifice d’Its’hak des innombrables autres exemples de martyrs humains et de sacrifices de soi, est soulevée par la plupart des commentateurs et exégètes de la Torah. Les maîtres ‘hassidiques expliquent ce sacrifice par une métaphore.

Un jour, il existait un désert inexploré. Pas un homme, pas un véhicule ne l’avaient pénétré, pas une carte ne décrivait son terrain inculte. Mais un jour un homme accomplit l’impossible, il traça une voie dans cette terre imprenable.

Et beaucoup suivirent son chemin. C’était encore un voyage des plus difficiles mais ils pouvaient consulter ses plans et suivre ses traces. Au fil des années, d’autres firent le voyage sous des conditions encore plus difficiles que ceux qui avaient imité le pionnier. Alors qu’il avait cheminé en plein jour, ils trébuchèrent dans le noir de la nuit ; alors qu’il n’avait que sa détermination pour compagnon, ils firent le voyage sous le poids de charges pesantes. Mais tous lui étaient redevables. Tous savaient que c’était à lui, le premier qu’ils devaient leur force et la capacité d’accomplir ce périple.

Avraham fut le pionnier du sacrifice de soi et il s’agit là du premier exemple dans toute l’histoire. Il avait une mission pour laquelle il sacrifia tout.

Pendant de nombreuses années, il avait souffert du fait qu’il n’y avait aucun héritier à sa mission, que son travail d’apporter au monde le monothéisme s’arrêterait avec lui. Et vint la promesse divine et miraculeusement à l’âge de cent ans, il eut un fils qui devait être le relais de la mission divine. Et puis D.ieu lui demanda de détruire tout cela.

Quand il le lia sur l’autel, il ne servait pas alors une certaine cause (contrairement à tous les martyrs de l’histoire universelle). En fait, cela allait même à l’encontre de tout ce qu’il avait fait et enseigné, tout ce pourquoi il avait sacrifié sa vie. Il ne pouvait voir de raison, de but à cet acte. Il ne le faisait que pour une seule et unique raison : D.ieu le lui avait ordonné. Il fit l’impossible. Il se sacrifia pour quelque chose dont il ne saisissait rien. Et s’il ne l’avait pas fait, aucun acte de sacrifice (avant ou après celui-là) n’aurait pu être envisageable. Mais quand il lia son fils unique sur l’autel, une voix divine proclama : « Maintenant Je sais que la volonté de D.ieu domine même tes instincts premiers. Maintenant Je sais que toutes tes actions sont par essence conduites par le désir de servir ton Créateur ».

Ainsi, lorsque nous parlons de la Akédah, nous parlons également des centaines de milliers de martyrs qui moururent en suivant la voie tracée par Avraham. Leurs sacrifices, grands ou insignifiants, extraordinaires ou quotidiens peuvent sembler émerger de leurs croyances et aspirations personnelles mais c’est plus que cela.

Car Avraham transmit à ses descendants l’essence de leur judaïsme : au cœur de chaque être humain ne réside pas seulement le moi mais l’engagement pour le Créateur. Et finalement chacun de nos choix n’est que l’expression de cette « étincelle de divinité » qui réside en chacun de nous.


Que D… fasse que nous ayons le mérite dans la joie et le bonheur de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Paracha Vayéra

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.