Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 3 janvier 2013

Contemplation ou action ? Lorsque le choix s'impose

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

22 Tévet 5773

« J’accuse réception de vos récentes lettres faisant réponse à celle que je vous avais adressée.

Vous vous y engagez dans une longue discussion sur le chemin qu’il convient d’emprunter dans la vie, etc., et sur le fait que le vôtre est peut-être différent de celui que j’indique dans ma lettre.

Malgré tout le respect que j’ai pour vous, et après une lecture attentive de vos lettres, je me dois de revenir encore très brièvement sur ce que je vous avais écrit précédemment, mais qui apparemment n’a pas eu l’impact escompté.

L’un des principaux points est que la discussion et les conjectures peuvent être appropriées lorsqu’il n’y a pas urgence. En situation d’urgence, en revanche, toute spéculation doit être mise de côté, car le temps est à l’action.

Autre point important auquel il vous faut penser est que lorsqu’on est confronté au choix entre l’action et la spéculation, il n’y a aucun doute sur laquelle de ces deux options mène aux véritables accomplissements.

J’en veux pour preuve votre propre expérience. En effet, si l’on considère l’époque où vous étiez activement engagé dans le domaine de l’éducation, lorsque vous enseigniez à des enfants juifs les hautes valeurs du mode de vie juif, je suis certain que vous pouvez vous-même énumérer un certain nombre de résultats concrets de votre travail.

Et bien que vous considériez apparemment cette activité comme de peu d’importance, il n’en demeure pas moins qu’au regard de la Torah, « Celui qui sauve une âme est considéré comme s’il avait sauvé un monde entier. » (Sanhédrine 37a.) Bien que je ne connaisse pas vos élèves et ne puisse donc évaluer avec précision ce que vous leur avez apporté, je suis tout à fait certain que vous leur avez effectivement apporté des bienfaits considérables, bienfaits qui, en temps voulu, s’accroîtront et se démultiplieront grandement, car l’éducation des jeunes enfants est analogue aux soins investis dans la culture des jeunes pousses et des arbres naissants.

En revanche, concernant les années écoulées depuis que vous avez abandonné cette activité, passées à méditer profondément sur l’idée d’apporter la paix et le bonheur à l’humanité tout entière, je doute que vous puissiez nommer une seule personne qui ait été aidée par cette contemplation.

Je pense que vous me pardonnerez de dire que vous n’êtes pas seulement en train de «sautiller sur deux seuils» (Rois I 18,21.), mais d’osciller entre diverses influences et vous êtes troublé. Si vous souhaitez suivre mon conseil, vous devriez, au moins pour quelques mois, délaisser toutes ces contemplations et ces spéculations et vous consacrer à des activités pratiques dans l’esprit évoqué ci-dessus, bien que celles-ci puissent vous paraître triviales.

Je suis persuadé, connaissant vos capacités, que vous connaîtrez le succès dans votre travail éducatif de rapprocher des enfants juifs du chemin de la Torah, qui est appelée Torat ‘Haïm, la Torah de Vie. Ainsi, après avoir accordé à votre esprit un repos de toute cette tension mentale, que vous appelez contemplation, pendant environ six mois, vous serez en mesure de décider avec bien plus d’objectivité et de profondeur ce que votre chemin dans la vie doit être.

Avec ma bénédiction, »

M. Schneerson.

Lettre du Rabbi de Loubavitch-1964

Extrait du recueil The Letter and the Spirit, éd. Kehot. Lettres choisies et compilées par Nissan Mindel. Traduit de l'anglais par Emmanuel Mergui

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 2 janvier 2013

Allumer la lumière dans la maison de l’obscurité : Binyamin Netanyahou raconte sa rencontre avec le Rabbi

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

21 Tévet 5773

Première visite chez le Rabbi

Peu de temps après mon arrivée aux États-Unis en tant qu’ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, j’ai reçu la visite d’un ‘Hassid Loubavitch qui avait été l’un de mes soldats lorsque j’étais capitaine de la Sayérèt Matkal, le commando d’élite de Tsahal. Il me dit «Il va y avoir un événement extraordinaire chez le Rabbi, il faut que tu viennes.» J’y suis allé. C’était la première fois que je rencontrais le Rabbi, le soir de Sim’hat Torah, en 1984.

Plus de 5000 ‘Hassidim se serraient dans la synagogue lorsque le Rabbi est entré pour le Farbrenguen lors duquel les discours du Rabbi et les chants des ‘Hassidim se succéderaient jusqu’au démarrage des « Hakafot » à une heure tardive. Les gens qui étaient près de moi m’ont dit : « Approche-toi du Rabbi ! » Je craignais de le déranger, mais ils ont insisté. J’ai dit au Rabbi, « Rabbi, je suis venu te voir. » Le Rabbi m’a regardé et il m’a répondu : « Me voir seulement ? Pas discuter ? » C’est ainsi que débuta une conversation qui devait durer trois quarts d’heure.

Parmi les choses que le Rabbi m’a dites, il a prononcé la phrase suivante : « Tu te rends à la maison de l’obscurité, à l’ONU (à cette époque l’ONU était très hostile à l’égard d’Israël et nous la surnommions beït ha’hochekh, « la maison de l’obscurité ») ; mais tu dois te souvenir que, même dans la plus grande des obscurités, si tu allumes une petite flamme, celle-ci peut éclairer très loin. » Le Rabbi m’a également dit de me souvenir de qui je suis et de ce que je représente : Israël, le peuple juif. « Tu dois avoir une position ferme et fière, » a-t-il ajouté.

D’autres sujets furent abordés, mais je me rappelle de ce qui précède jusqu’à ce jour. Ce fut une rencontre émouvante, exceptionnelle. Le Rabbi n’a pas essayé « d’arrondir les angles » ou d’enjoliver les choses. Il m’a dit ce qu’il pensait, et ses paroles ont pénétré mon âme.

Je me suis efforcé d’agir dans cet esprit pendant mes années à l’ONU.


Affronter 119 personnes

Au bout de quatre ans, j’ai décidé de rentrer en Israël et de rentrer dans la vie politique. Je me suis rendu auprès du Rabbi et je lui ai parlé de mes projets. Au début, le Rabbi s’y est opposé. Il disait que je remplissais une fonction importante ici. Lorsque je lui ai dit que je souhaitais rentrer au pays, il m’a dit, « Bon, si tu le veux vraiment... Mais rappelle-toi que tu devras te battre contre 119 membres de la Knesset. »

À cette époque, ces paroles semblaient bien exagérées, ou sonnaient comme une plaisanterie. Aujourd’hui je peux dire que c’est une très bonne définition de la fonction de premier ministre...

Nous sommes toujours restés en relation. Lorsque je venais aux États-Unis, je ne manquais pas de lui rendre visite. Quand mon fils Yaïr est né, j’ai reçu du Rabbi une magnifique lettre de bénédiction. Il y disait que Yaïr vient de Or, la lumière et il me bénissait pour que Yaïr illumine ma vie.

Ses positions en matière de sécurité étaient des plus fermes. Je pense qu’aujourd’hui la plus grande partie de la population d’Israël a compris la véritable teneur de notre conflit avec nos voisins. Mais, au cours des décennies précédentes, une seule voix s’est exprimée avec lucidité : la voix du Rabbi. Le Rabbi avait souligné l’importance de la terre d’Israël, tant du point de vue de l’importance que la tradition et l’histoire lui confèrent, que du point de vue de sa valeur stratégique en matière de sécurité.

Guerre contre l’assimilation

‘Habad-Loubavitch est aujourd’hui l’adresse pour les Juifs qui ont perdu leur chemin. À mon sens, la plus grande perte pour le peuple juif depuis la Shoah est le résultat de l’assimilation : après la guerre, nous étions 12 millions et selon les prévisions – même avec une croissance mesurée – nous aurions dû être aujourd’hui 24 millions. Où sont-ils tous ? Ils ont disparu. Non par une attaque matérielle, non par des fours crématoires, mais par la perte de l’identité juive et par les mariages mixtes. Le Rabbi avait souhaité que ‘Habad soit un pôle d’attraction qui attire les Juifs qui ont perdu leur identité. Je pense que ce sujet était capital pour lui, tout autant que le sujet de la sécurité d’Israël.

Le travail de ‘Habad en Israël est également extraordinaire. Bien qu’ici l’assimilation ne constitue pas le même danger, ‘Habad agit pour rapprocher les Juifs de leur héritage et de leurs origines. Les racines spirituelles sont aussi essentielles à la pérennité d’Israël que de pourvoir à ses besoins matériels.

Le message du Rabbi

Le message du Rabbi est vivant. Les valeurs qu’il a incarnées – l’amour du prochain, l’amour de la Torah et l’amour de la terre d’Israël – se sont avérées bien plus vitales que ce qui avait été supposé. Nous vivons à une époque des plus cyniques, dans laquelle les hommes pensent que tout dépend de la matérialité. Ils oublient parfois que ce qui nous unit ce sont les valeurs éternelles du Judaïsme, notre lien avec cette terre, notre foi en D.ieu, notre tradition. Ce sont ces valeurs qui nous ont permis de revenir sur notre terre, et ce sont elles qui guideront notre avenir. Et c’est dans cet esprit qu’a agi le Rabbi.



Que D… fasse que la plus grande Prophétie du Rabbi :”Gens modestes, le temps de votre délivrance est arrivé” se réalise dès cet instant en recevant notre juste Machia’h .

Témoignage de l’actuel Premier Ministre d’Israël - Benjamin Netanyahou – recueilli sur Chabad.org 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
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mardi 1 janvier 2013

Une lumière dans notre peuple : le Rambam

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

20 Tévet 5773

Né en 1135 à Cordoue en Espagne, le Rambam eut à cœur dès son plus jeune âge de se soucier du devenir de ses frères juifs. Alors qu'il fut chassé avec sa famille de son pays natal, il se soucia dès son arrivée à Fez au Maroc, de la menace qui planait sur les juifs restés en Espagne. Ils avaient du se convertir à l'islam en apparence, et des rabbanims évoquèrent l'idée qu'une telle démarche ôtait à ces juifs leur parts dans le monde futur. Bouleversés par une telle décision rabbinique, ils hésitaient à prolonger leur attachements à la thora et aux mitsvots.


Le Rambam leur adressa une lettre intitulée « Igueret Hachemad » où il prit leur défense. Il y expliqua que seule une personne rejetant volontairement son judaïsme perdait sa part au monde futur. Dans leur cas, ils ne répondaient pas à une telle attitude. A travers ce courrier comme à travers de nombreuses autres lettres, il sut prendre la défense de communautés ballotées par les tourments de l'exil.

Les pensées d'Aristote séduisaient bien des nôtres en ces moments obscurs. Elles déracinaient en eux toute attache au judaïsme. Pour pallier à ce malaise spirituel, le Rambam rédigea « le Guide des Egarés-Moré Nevou'hims » où il répondit aux questions que ces théories soulevaient. 

Critiqué pour ces travaux par d'illustres rabbanims, il fut pleinement reconnu comme une lumière d'Israël sans précédent, après son départ de ce monde.

Mort à l'âge de 70 ans, il demeure jusqu'à aujourd'hui encore, un guide pour chaque juif. Ses enseignements demeurent une base de réflexion sur lesquels nous pouvons nous appuyer, pour trouver les conseils adéquats qui nous mèneront aux temps messianiques. 

Aujourd’hui- 20 tévet- (mercredi 2 janvier 2013) est le jour de sa Hilloula (départ de ce monde).


Que D. fasse que l'étude quotidienne des livres du Rambam par une grande partie du peuple juif offre le mérite à tout notre peuple de connaître la délivrance ultime en recevant aujourd'hui même notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - et de livres traitant de l'œuvre de la vie du Rambam.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 31 décembre 2012

Quand cela suffit, cela suffit ! L’angoisse des questions sans réponses

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

19 Tévet 5773

Toute question a-t-elle nécessairement une réponse ? Toute tragédie a-t-elle une explication ? Comment suis-je censé réagir devant le meurtre abominable et insensé d’hommes, de femmes ou d’enfants innocents ?

Je fais écho aux paroles des anges horrifiés, exclamées lorsqu’ils furent témoin de l’exécution barbare des saints Dix Martyrs, ces mots que nous répétons chaque année dans la liturgie de Yom Kippour : « Est-ce là la Torah et est-ce là sa récompense ?! Regarde, regarde D.ieu ! Vois ce que l’ennemi est en train de faire ! »

Dans ma jeunesse, j’ai eu le mérite de passer du temps en présence du Rabbi. De manière générale, le Rabbi irradiait l’optimisme, la foi et la joie. Son enthousiasme était communicatif et exaltant.

Mais j’ai un souvenir qui ne me quittera jamais. C’était le 9 Adar I 5752 (le 13 février 1992). C’était le dernier jour des chiva de Mme Pesha Léah Lapaïn, une résidente de Crown Heights assassinée de sang-froid par un agresseur qui s’était introduit dans sa maison. Ce soir-là, le Rabbi s’était adressé à la foule rassemblée au « 770 », le quartier général mondial du mouvement ‘Habad-Loubavitch. Je fus bouleversé par les paroles du Rabbi, prononcées avec tant d’émotion et de douleur. En parlant, le Rabbi tremblait. Même son pupitre tremblait.

Ce qui suit est extrait du discours du Rabbi, ce soir-là :

« Ce qui est arrivé – un martyr flagrant – est totalement incompréhensible !

Il n’y a personne vers qui se tourner pour avoir une explication. Toutes les personnes ici présentes, y compris moi-même, sont semblablement déconcertées. Alors que gagnons-nous à questionner ? La question demeurera...

Mourir al kidouch Hachem, pour la sanctification du nom de D.ieu, est un mérite inimaginable, comme l’illustre cet épisode :

Le vénérable Rabbi Yossef Karo avait atteint un niveau spirituel si élevé qu’il fut informé d’En-haut qu’il avait « gagné » le mérite de mourir al kidouch Hachem. Mais plus tard, à cause de son implication dans un incident qui n’était pas approprié – en considérant sa haute stature spirituelle –, ce privilège lui fut refusé.

Que se passa-t-il après ? Il vécut de nombreuses années fructueuses et composa le Choul’hane Aroukh, le Code de Loi Juive. En écrivant ce code universellement accepté, Rabbi Yossef Karo devint de fait le rabbin de tous les Juifs jusqu’à la fin des temps.

Et pourtant, malgré toutes ses réalisations ultérieures, il se vit «refuser le privilège» de mourir al kidouch Hachem ; c’est-à-dire que mourir al kidouch Hachem aurait été considéré comme un mérite encore plus grand que d’être le rabbin de tous les Juifs de toutes les générations suivantes !

La grandeur de mourir al kidouch Hachem est encore amplifiée dans le cas présent, car la victime était une jeune mère qui laissa derrière elle de jeunes enfants. Cela signifie qu’elle abandonne à quelqu’un d’autre la tâche d’élever et d’éduquer ses enfants. C’est le plus grand sacrifice qui puisse être pour une mère.

Pour de nombreuses années à venir – si, à D.ieu ne plaise, l’accomplissement de la prophétie « Ceux qui gisent dans la poussière se lèveront et chanteront » devait tarder à se réaliser – ces enfants se languiront de leur mère. Ils raconteront à leurs propres enfants combien leur mère leur manque, et ils leur diront qu’elle a eu le mérite de sanctifier le nom de D.ieu...

Quand cela suffit, cela suffit ! Toutes les souffrances que nous avons endurées jusqu’à présent ne sont-elles pas assez ?

Quant au fait que D.ieu retire du na’hat et du plaisir du sacrifice de soi d’un Juif, il suffit pour cela du sacrifice de soi du fait même qu’un Juif se trouve en exil, sachant que cet exil dure depuis plus de 1900 ans, et que Machia’h n’est pas encore venu !

Un autre jour passe, une autre semaine passe, un autre moment passe... et Machia’h n’est pas encore venu. Nous disons, nous pensons et nous crions « Ad mataï !- jusqu’à quand ! », combien de temps devrons-nous encore attendre dans cet exil ? Et que voyons-nous arriver ? La sanctification du nom de D.ieu ; une âme juive est arrachée à ce monde; une mère est enlevée à ses enfants.

Puissions-nous n’avoir plus aucun besoin de parler de ces choses-là parce que la Délivrance sera arrivée sans plus tarder. « Ceux qui gisent dans la poussière se lèveront et chanteront », et ceux qui sont morts al kidouch Hachem mériteront de ressusciter en premier. Et alors cette jeune femme retrouvera ses enfants et continuera de les éduquer avec un cœur joyeux. Puisse ceci arriver dans le futur immédiat, sans le moindre délai. »


Que D… fasse que la lumière prenne définitivement la place de l’obscurité en recevant notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Témoignage de Rav N. Silberberg- journaliste à Chabad.org

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

L'Assaut - L'ambition du Rabbi pour la jeune génération

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

18 Tévet 5773


...C'est la jeunesse qui préoccupe le Rabbi. Lors de l'une de ces longues nuits qu'il consacre aux entretiens particuliers, il reçoit le député israélien Guéoula Cohen et lui confie son inquiétude en termes pathétiques :

« Ce que la jeunesse attend actuellement, c'est une directive qui ait la vigueur de toutes celles qui furent données au peuple juif. Ils l'accepteront ou ne l'accepteront pas, mais ils l'attendent et personne n'est là pour la lancer. Où sont-ils tous ? Le salut ne viendra pas de ceux qui empruntent les sentiers battus, mais de ceux qui en frayeront de nouveaux. Où sont ceux qui, jadis, brûlaient du feu sacré de livrer une guerre sainte et qui, désormais, se préoccupent de peccadilles, comme, l'établissement des impôts sur le revenu, au lieu de s'inquiéter de l'avenir des juifs en tant que peuple ? Où sont tous ceux qui savaient lancer des ordres ? Je crois la physique lorsqu'elle affirme que l'énergie se conserve. Les forces qui ont existé existeront toujours. C'est ce qui me fait croire à l'éternité du peuple juif. La vigueur qui, un jour, anima sa jeunesse est toujours là qui attend d'être sollicitée. Jadis certains savaient le faire ; où sont-ils ? [...]

« Ce qui importe, c'est le réveil, c'est l'esprit pionnier. Des bannières, il y en a beaucoup mais à quoi servent-elles si personne ne sait les tenir ? Tenez, par exemple, ces jeunes gens qui en Israël jettent des pierres sur ceux qui transgressent le Chabbat. Je ne dis pas – à D.ieu ne plaise ! – qu'ils aient raison de le faire. Mais je vois que quelque chose les préoccupe, quelque chose brûle en eux. Aussi, je peux tenter de l'infléchir en leur expliquant que leur méthode n'est pas la bonne.

« Prenez nos élèves de Yéchiva, ils étudient comme les autres. Mais ils vont partout dans le monde où se trouvent des juifs pour établir de nouvelles écoles. Ils frappent à toutes les portes, jusqu'aux kibboutzim israéliens et aux foyers assimilés de la diaspora. Ils s'en vont diffuser les seules valeurs juives qui n'aient jamais péri et que rien ne saura jamais remplacer. [...]

« Vous le savez comme moi, rien n'est aussi médiocre que le conformisme auquel la communauté s'est actuellement résolue. Et personne n'est là pour en indiquer l'issue. [...]

« À aucune époque, le judaïsme ne s'est vu offrir autant de possibilités qu'à l'heure actuelle et aucune époque n'en a tant gâchées. »


Que D… fasse que notre enthousiasme quotidien pour accomplir la Torah et les Mitsvots, tout en emmenant dans notre sillage notre entourage, nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant.

Extrait de « l'Âme d'Israël » – © Editions du Roche

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 30 décembre 2012

La délivrance aura lieu

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

17 Tévet 5773

Après avoir été esclaves en Egypte durant 210 ans, nous étions en droit de connaître la délivrance. D... l'avait promis à Avraham. « Ta descendance sera esclave dans un pays étranger, et la quatrième génération reviendra en Israël » déclare le verset. Le moment de la délivrance était donc arrivé.

A cet instant précis, Moché Rabbénou douta. Cette promesse se concrétisera-t-elle? Sommes-nous méritants de vivre un tel changement ? La délation qui sévit dans nos rangs ne sera-t-elle pas un obstacle à la réalisation du projet divin ?

Pour autant, cette réflexion nous laisse sceptique.

L'idolâtrie comme de nombreux autres sujets étaient en Egypte autant d'écueils pour nos frères. Ils ne constituaient pas pour autant dans l'esprit de Moché un frein à la réalisation de la promesse divine. Pourquoi la délation se distinguait des autres fautes, constituant par la même un obstacle à notre délivrance ? 

Faire de ce groupe d'hommes et de femmes des êtres libres, fut une promesse sans condition que D... délivra à Avraham. Ils devaient cependant pouvoir répondre à une définition. Etre prêts à devenir un peuple. Un seul bloc qui sait opposer une même réponse à l'adversaire. 

En ce sens, la délation était dès lors la seule faute qui pouvait entraver la réalisation de la promesse divine. Elle qui divisait ce groupe d'hommes et de femmes en maints corpuscules

C'est pourquoi Moché douta. Cependant, les efforts que fournirent nos ancêtres leur permirent de retrouver une unité un moment perdu. Forts de cette unité, ils sortirent d'Egypte le 15 Nissan au matin. 

Aujourd'hui encore, souhaitons que l'adhésion et l'entente qui règne au sein de notre peuple nous permette de connaître dès aujourd'hui la délivrance ultime, avec la réception dès à présent de notre juste Machia'h. 


Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots- Vol XXXI- Paracha Chemot

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.