Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 7 avril 2011

D. est avec nous

3 Nissan 5771  / Paracha : Metsora 
11 Nissan - vendredi 15 avril : Anniversaire de l’actuel Rabbi de Loubavitch. 

              Pessa’h : Vente du 'Hamets et Guide de Pessa'h


Commentaire de la Haggadah sur le passage: " Vehi Chéameda. (Et c'est lui qui s'est (toujours) tenu. (à nos côtés))

Nous remercions l'Eternel à travers ce passage, pour avoir toujours été présent dans le passé comme au présent, en nous ayant toujours sauvé des mains de ceux qui ont désiré nous détruire. Cette déclaration nous interpelle :
1.      Nos ennemis sont-ils plus méritants que nous, pour que D. refuse de venir à notre secours ?!
2.     Nous évoquons en ce soir de séder tous ceux qui ont tenté de nous anéantir au cours de l'histoire mais qui ont vu leurs plans annulés par l'Eternel qui veille sur nous. Cependant Pharaon n'a pas cherché à tous nous tuer  directement ! Seuls les garçons étaient concernés par son décret d'extermination ! Dès lors pourquoi évoquer ces menaces éludées par D. en ce soir de séder ?
Notre libération de l'exil égyptien n'a pas été totale. Nous n'y sommes plus esclaves, c'est un fait. Cependant, les tractations fomentées par Pharaon se sont reproduites au fil des générations. Leurs conspirateurs portent des noms tels qu'Haman, Lavan, ou bien d'autres encore.
C'est pourquoi nous remercions D. en ce soir de séder. Lui qui veille sur nous depuis l'aube de l'histoire. Bien que nous ne soyons pas encore complètement sortis de cet exil, qui prolonge la servitude égyptienne, D. nous protège toujours.
Dès lors, il apparaît au grand jour que nous sommes bien plus méritants que nos ennemis et que D. dans sa grande miséricorde entend nos demandes et écarte leurs conspirations. Pour autant, tant que notre juste Machia'h ne nous aura pas libéré de cet ultime exil, nous devons être reconnaissant à D. de nous protéger. Cette attitude revêt tout son sens le soir du séder. C'est pourquoi nous remercions D. à travers les mots" Vehi Chéameda.(Et c'est lui qui s'est (toujours) tenu (à nos côtés))".
Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h.
    
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 6 avril 2011

Biographie du Rabbi Rachab

2 Nissan 5771 –  Paracha : Metsora 

2 Nissan - mercredi 6 avril : Hilloula de Rabbi Chlom Dov Beer, 5ème Rabbi de Loubavitch.
                               


Rabbi Shalom Dov Ber Schneersohn naquit à Loubavitch, le 20 Mar 'Hechvan. Quelques mois plus tôt, sa naissance avait été annoncée en rêve à sa mère, par l'Admour Haemtsahi et sa fille la Rabbanit Sarah, qui lui demandèrent de faire écrire pour l'occasion un Séfer Thora. Celui-ci fut achevé discrètement, après Yom Kippour et, quelques semaines plus tard, le Rabbi Rachab naquit. Sur l'ordre de son père, le Rabbi Maharach et sur le conseil du Mohel, sa circoncision fut repoussée jusqu'au troisième jour de 'Hanouccah. Elle fut célébrée discrètement, tout comme la conclusion du Sefer Thora.

Dès son plus jeune âge, tous remarquèrent sa profonde crainte de D.ieu et sa grande ardeur à l'étude. Le décès de son grand-père, le Tséma'h Tsédek le choqua profondément et il demanda à son professeur l'autorisation d'assister à la prière de son père, pendant toute l'année de deuil. En 5634 (1874), il célébra sa Bar Mitsvah, qui fut particulièrement joyeuse. Il possédait alors de très profondes connaissances talmudiques et hala'hiques, ainsi que de bonnes notions de 'Hassidout. Dès 5636 (1875), il répétait lui-même les commentaires publics de son père.

Il épousa la Rabbanit Shterna Sarah, la plus jeune fille de son oncle, Rabbi Yossef Its'hak, le samedi soir 11 Elloul 5635 (1875). Le mariage eut lieu à Avroutch. 

C'est en 5640 (1880) qu'il commença à prendre en charge les besoins communautaires et devint, dans ce domaine, le confident de son père. Son action fut intense et multiple. En 5625 (1892), il multiplia les démarches pour annuler l'expulsion des Juifs de Moscou. Il parvint à la retarder jusqu'à l'été et, pendant ce temps, collecta des fonds pour permettre aux expulsés de s'installer dans leurs nouvelles implantations.

Comme son père, il multiplia les voyages pour résoudre les problèmes des Juifs. C'est ainsi qu'il se rendit en 5654 (1894) dans la région de 'Herson, en 5658 (1898) à Kiev et à Odessa. Dépassant même les frontières de la Russie, il visita, en 5661 (1901), l'Allemagne, la France et la Hollande. Il participa, en 5668 (1908), à la réunion des responsables communautaires, qui eut lieu à Berlin, en Allemagne.

Il prit, en 5643 (1883), la tête des 'Hassidim 'Habad. En 5655 (1895), son fils, Rabbi Yossef Its'hak, devint son secrétaire particulier, pour tous les problèmes communautaires.


Il fonda, le dimanche 15 Elloul 5657 (1897), la Yeshiva Tom'heï Temimim, afin que la Guemara et la 'Hassidout puissent être étudiées en un seul et même endroit. Ce fut là la grande oeuvre de sa vie. Son enseignement est particulièrement important. Il développa les idées de la 'Hassidout et les présenta de manière structurée. C'est à ce titre qu'il fut appelé le "Maïmonide de la 'Hassidout". Ses très nombreux discours sont désormais pour la plupart imprimés.

A l'issue du Shabbat Vayikra, veille du dimanche 2 Nissan 5680 (1920), à trois heures trente du matin, il quitta ce monde. Il est enterré à Rostov sur le Don. Dans les trente jours suivant son décés, un incendie détruisit la maison qu'il habitait à Loubavitch, avant de partir pour Rostov. Il eut un fils unique, Rabbi Yossef Its'hak, le Rabbi Rayats, qui lui succéda.

Que D. fasse que le mérite du Rabbi Rachab comme de tous les Rébbéims nous donnent le mérite de recevoir dès aujourd'hui notre juste Machia'h. 

Issu de plusieurs livres traitant de la vie du cinquième Rabbi de Loubavitch : le  Rabbi 
 Rachab.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


Rabbi Rachab-Rabbi Shalom Dov Ber Schneersohn, 5ème Rabbi de Loubavitch

mardi 5 avril 2011

Fêtons notre délivrance

1er Nissan 5771 / Paracha : Metsora / Roch ‘Hodech Nissan : mardi 5 avril 2011


2 Nissan - mercredi 6 avril : Hilloula de Rabbi Chlom Dov Beer, 5ème Rabbi de Loubavitch.
                    Pessa’h : Vente du 'Hamets et Guide de Pessa'h


Commentaire de la Haggadah sur le passage: " Hé La'hma aneya.. (Voici le pain de misère)"
  
Dès le début de ce passage, nous évoquons les matsots que nos aïeux ont consommés en Egypte.

1. Lors de cette lecture, une question s'éveille. En effet, les matsots que nous mangeons ce soir de séder sont celles que nos pères consommèrent après avoir été chassé de ce pays, et non celles absorbées en Egypte ! Dès lors pourquoi le texte parle-t-il du pain azyme mangé en Egypte ?

2.   Nous déclarons dans ce passage : « cette année nous sommes esclaves, l'année prochaine nous serons libres ». Pour autant ne sommes-nous pas réunis ce soir afin de fêter la fin de notre esclavage en Egypte ! Dès lors pourquoi nous définissons-nous à cet instant comme des esclaves !

3.   Nous sommes rassemblés ce soir de séder afin de fêter le départ d'un pays, que nous avons quitté étant riches ! Mais quel sens a cette célébration, à un moment où nous invitons des pauvres qui n'ont pas de quoi manger. En effet nous déclarons dans ce même texte : « Tout celui qui désire, qu'il vienne manger »!

Il est vrai que les matsots évoquées ce soir de séder sont celles consommées après notre  sortie d'Egypte. Pour autant, elles sont définies comme ayant été mangées sur cette terre de servitude. Pourquoi ? Car nous sommes toujours en exil ! Même si nous avons été libérés physiquement de cet esclavage, spirituellement nous sommes toujours assujettis. En cela, nous n'avons toujours pas quitté ce pays étranger. C'est pourquoi nous nous définissons tels des esclaves qui seront libres  l'année prochaine !
 Toutefois il est de notre devoir de fêter notre sortie physique d'Egypte. Cette libération est la première étape d'un long chemin. Celui de notre affranchissement de toute forme d'esclavage, matériel ou spirituel, imposant ou minime.
Attendant le Machia'h à chaque instant, nous affirmons souhaiter être déjà libre l'année prochaine lors du prochain séder, car la délivrance ultime fera de nous un peuple libre pour toujours. C'est pourquoi nous devons fêter Pessa'h avec la plus grande largesse. Tout en ayant conscience de l'étape ultime qu'il nous reste à atteindre : Celle de  notre délivrance par le juste Machia'h.

Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h.
    
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada. 


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 4 avril 2011

Nous contons tous ce soir là les miracles de D-ieu

29 Adar II 5771 –  Paracha : Metsora
 Roch ‘Hodech Nissan : mardi 5 avril 2011
                    « Dès que rentre le mois d'Adar, nous cherchons à être plus joyeux »

2 Nissan - mercredi 6 avril : Hilloula de Rabbi Chlom Dov Beer, 5ème Rabbi de Loubavitch.


Commentaire de la Haggadah sur le passage: « Avadims Ayinou. (Esclaves (à Pharaon) nous avons été.)»

Le narrateur qui conduit le Séder le soir de Pessa'h invite les convives à conter la sortie d'Egypte. «Vehafilou koulanou 'ha'hamims - même si nous étions tous des sages versés dans la Thora » déclare-t-il, nous aurions eu l'astreinte de développer verbalement ce soir, tous les miracles qui ont accompagné notre libération.
Ces propos concernent ceux qui auraient pu être aujourd'hui esclaves en Egypte, mais qui par la grâce de D.  ne le sont pas. En signe de reconnaissance, ils doivent ce soir là conter les miracles, que l'Eternel a fait à leur ancêtres  lors de leur libération.
Par la suite, le narrateur de la haggadah souligne de nouveau l'importance de multiplier ce soir les récits qui content notre libération : « VE'hol amarbé lessapér biyetsihat mitsrahim - et tout celui qui multiplie les récits sur la sortie d'Egypte est digne de louanges » déclare-t-il à l'assemblée.
Pour autant, n'est-ce pas se répéter que d'inviter de nouveau les convives à parler de la sortie d'Egypte ? 
En fait cette seconde citation s'adresse à ceux qui n'auraient pas été esclaves même s'ils avaient vécu en Egypte à l'époque des Pharaons. Les personnes concernées sont les cohanims, les léviims et les convertis. Ils ne furent jamais astreints en Egypte à servir la nation comme esclave. Pour autant, en ce soir de Pessa'h eux aussi sont invités à travers cette seconde déclaration, à prendre place à la table du séder et à conter les miracles que D. a réalisé pour faire sortir nos ancêtres d'Egypte.
Les sages évoqués par la suite dans la haggadah, qui contèrent la sortie d'Egypte à Bné Brak sont l'exemple vivant de cette situation. Rabbi Eliézer et Rabbi Yehochoua étaient des léviims, Rabbi Eléazar Ben Hazaria un cohen, Rabbi Akiva fils de convertis. S'ils avaient vécu en Egypte ils n'auraient pas été concernés par l'esclavage, pourtant ils contèrent les miracles qui accompagnèrent la libération de nos ancêtres durant toute une nuit.
Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h.
   
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.