Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 25 août 2011

Commentaire sur Pirkei Avot chap. III


25 Av 5771  / Paracha : Reéh

Roch ‘Hodech Eloul Mardi 30 et Mercredi 31 Août 2011


Akavya Ben Mehalalel disait : Pense à trois choses et tu ne viendras pas à fauter : Sache d'où tu viens, où tu vas, et devant qui tu es destiné à rendre compte ! D'où viens-tu ? D'une goutte pestilentielle ! Où vas-tu ? Dans un lieu de poussière et de vermine ! Devant qui devras-tu rendre compte ? Devant le Roi des rois, Hakadoch Barou'h Hou - le saint béni soit-Il !
(Chapitre 3 -Michna 1)
La Michna a pour habitude d'être un texte concis. Pourtant, il semble qu'ici l'auteur aurait pu faire l'économie de l'introduction : « Pense à trois choses…. à fauter » et aurait pu débuter sa leçon directement par les mots « Sache que tu viens d'une goutte. » ?
En fait, l'enseignement d'Akavya Ben Mehalalel est composé de deux parties distinctes. Dans son introduction, le maître nous transmet une recette d'ordre générale pour ne pas fauter. L'homme peut, sans avoir à penser aux trois points spécifiques énoncés plus tard qui sont - l'origine, la direction et le jugement - éviter la faute. Pour cela il doit savoir que l'existence s'articule autour de trois autres points.
Quels sont-ils ?
L'homme moyen est généralement conscient de deux entités : Sa propre existence et celle de D-ieu. Ainsi, il sent - comme l'affirme le Talmud - qu'il n'a été créé que « pour servir Son Créateur ». Pour autant notre Michna nous indique qu'il existe une troisième entité que l'homme ne peut ignorer : le monde. Il constitue l'espace où le service de D-ieu doit aussi s'inscrire.
En effet, l'homme doit être conscient que sa raison d'être n'est pas uniquement le rapport vertical qu'il a avec D-ieu. La vie doit aussi être vécue, ici et maintenant ! Pour cela l'homme doit vivre un lien à l'horizontale et agir sur le monde qui l'entoure.  L'âme est une « parcelle de D-ieu », elle n'a donc pas besoin d'être raffinée ou élevée. Son seul but - en descendant sur terre - est d'accomplir la mission suprême de transformer ce monde et d'y révéler la Divinité. C'est pourquoi le Tana Akavya Ben Mehalalel nous livre son enseignement en deux parties.
Que D. fasse que les nombreux efforts réalisés par notre peuple au fil des générations afin de révéler D-ieu ici-bas nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques avec la révélation de notre juste Machia'h.
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Sefer Hasi'hoth 5751 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 24 août 2011

Ambition et bénédiction


24 Av 5771  / Paracha : Reéh


Roch ‘Hodech Eloul Mardi 30 et Mercredi 31 Août 2011


La paracha de Reéh est toujours lue dans un temps lié au mois d'Eloul : soit le Chabbat qui précède et bénit le mois d'Eloul, soit le Chabbat Roch 'Hodech Eloul.
Cela peut apparaître surprenant, car, à première vue, non seulement la paracha de Reéh et le mois d'Eloul n'ont-ils aucun rapport entre eux, mais, au contraire, ils sont porteurs de significations apparemment opposées :
En effet, dans le mois d'Eloul, l'accent est mis sur l'effort de l'homme pour se rapprocher de D.ieu, le « bien-aimé », selon le verset du Cantique des Cantiques qui est l'acrostiche du mot « Eloul » : d'abord « Ani Lédodi - Je suis à mon bien-aimé », en conséquence de quoi l'homme mérite l'aide de D.ieu : « Védodi Li - mon bien-aimé est à moi ».
À l'inverse, la paracha de Reéh souligne l'assistance et la bénédiction divine : « Reéh Anokhi notène lifnékhem hayom berakha - Regarde, Je donne aujourd'hui devant vous une bénédiction. »
Pour autant, la vraie question qui reste posée est : Qu'est-ce qui relie la paracha de Reéh avec le service divin « d'en bas », dont l'homme est à l'initiative et qu'il accomplit avec ses propres forces ?
Pour répondre à cela, il est nécessaire de rappeler que le service divin qui est attendu au mois d'Eloul n'est pas « de bas en haut » ou « de haut en bas », mais la fusion de ces deux mouvements en un seul.
En effet, le service divin « d'en bas » a l'avantage de provenir de l'homme lui-même, mais il est, de ce fait, nécessairement limité et sa portée est donc également limitéeL'assistance divine qui se révèle « d'en haut » à l'avantage d'être bien au-delà des limitations humaines, mais elle ne correspond justement pas aux efforts investis par l'homme. Il s'agit d'un « cadeau » de D.ieu.
Ce que l'homme doit faire au mois d'Eloul, c'est de servir D.ieu de ses propres forces, « d'en bas » (« Ani lédodi - Je suis à mon bien-aimé »), mais d'une façon qui le place au-delà de toute limite et le résultat sera en conséquence. C'est ce à quoi les mots « (mon bien-aimé est) à moi » font allusion.
Cependant, pour pouvoir réaliser cela, l'homme doit se tenir dès le début à un niveau très élevé, au-delà de toute limite !
C'est la raison pour laquelle on lit la paracha de Reéh avant le mois d'Eloul en tant que préparation à ce service de D.ieu. Il y est dit à l'homme : « Regarde », comprends, sois conscient du fait que « Je donne aujourd'hui devant vous une bénédiction ». La conscience de recevoir dans son âme le dévoilement du degré de Anokhil'Essence du Créateur, permet au Juif de servir D.ieu « d'en bas » de façon illimitée.

Que D. fasse que notre approfondissement dans cette étude nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.
Adapté d'un Discours du Rabbi de Loubavitch : Chabbat Reéh 1er jour de Roch 'Hodech Eloul 5751 (1991) 
Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 23 août 2011

Israël est à nous


23 Av 5771  / Paracha : Reéh

Roch ‘Hodech Eloul Mardi 30 et Mercredi 31 Août 2011


Chaque détail de la création obéit à une règle première, faire la volonté de D-ieu. Aucune créature ne peut s'extraire à cet ordre, car elle n'est  pas dotée du libre arbitre.
Seul le peuple juif ne répond pas à ce principe. D-ieu lui a donné l'aptitude de choisir. Il peut faire le bien comme son contraire. Personne ne l'en empêchera. L'Eternel nous a donné pareille latitude car Il a confiance en nous. Il est certain que nous ferons le bon choix. Que nous mettrons en application les préceptes de la torah.
Dans le conflit militaire auquel nous sommes confrontés aujourd'hui sur notre terre, le seul camp qui a la possibilité de mettre en application ce que D-ieu désire, c'est notre partie.
Aussi, en adoptant une attitude ferme et sans concession, nous concrétisons les enseignements de la thora. Nous révélons par la même notre attachement à nos valeurs. Même dans les situations les plus délicates.
La Torah évoque dans le détail les préparatifs qui accompagnaient le peuple, lorsqu'il partait en guerre. Durant ces instants importants, le « Cohen (prêtre) oint pour la guerre » invitait celui qui était effrayé par la dureté des combats à quitter les rangs de l'armée. Il était relayé aux lignes les plus reculées du front. Il subvenait alors aux besoins alimentaires de ceux qui se battaient.
Pourquoi la Torah considère-t-elle qu'il faille se défaire des hommes les plus faibles au combat ?
C'est que leur faiblesse peut décourager ceux qui sont prêts à se battre. C'est pourquoi la Torah statue qu'ils ne peuvent pas partir au front.
La Torah est éternelle. C'est pourquoi, aujourd'hui encore cette règle demeure valable. Aussi prions avec force afin que nos soldats soient toujours vaillants dans leur manoeuvres, et que D-ieu les protège partout où ils seront.
Que D-ieu fasse que la paix définitive succède sur notre terre aux affrontements, avec la révélation dès aujourd'hui de notre juste Machia'h, lui qui nous permettra de vivre une ère tant attendue, celle des temps messianiques.
  
Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Chlémout Haaréts- Y.Y Goutnick. 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 22 août 2011

D-ieu est avec nous


22 Av 5771 / Paracha : Reéh

Roch ‘Hodech Eloul Mardi 30 et Mercredi 31 Août 2011



Chacun des combats qu'Israël a dû livrer pour assurer sa sécurité et sa pérennité furent de tout temps accompagnés et encadrés par les enseignements et les directives du Rabbi.
En 1981 Israël prend l'initiative d'assurer sa sécurité au delà de ses frontières au sud Liban. Le Rabbi expliqua alors que la seule raison qui pouvait justifier la perte d'hommes sur le front était le fait que l'opération soit menée jusqu'à son terme et que les éléments nuisibles à la sécurité d'Israël soit définitivement éradiqués. Dans le même temps il souligna la valeur de chacun des soldats qui se battaient pour protéger le pays et ses citoyens, alors que chacun d'entre eux constituait à lui seul un «monde entier ». La disparition d'un seul combattant était dès lors un manque sans précédent pour tout le peuple juif.
Il insista sur la nécessité de conclure au plus vite ces combats. Afin que les pertes humaines de part et d'autres soient les plus faibles possibles. Le but recherché était uniquement d'éliminer ceux qui menaçaient la sécurité de plusieurs millions de juifs en Israël.
En 1991 lors de la guerre du Golf le Rabbi affirma que l'endroit le plus sûr au monde était la terre d'Israël. Par conséquent rien ne justifiait d'éviter cette destination durant cette période ou de quitter sa patrie durant ces moments difficiles.
Il rappela que même s'il fallait suivre les conseils de sécurité, se rendre dans les abris quand la situation l'exigeait, la confiance de chaque juif devait être placée exclusivement en D-ieu. Il fit valoir combien les versets de la Thora « Il ne somnole ni ne dort le Garant D'Israël» et « D-ieu est ma force et ma puissance » étaient d'actualité et s'avèreraient véridiques.
Israël sortit alors vainqueur miraculeusement de ce bras de fer sans qu'une seule personne ne soit blessée par les attaques répétées qu'elle supportait.
Que D-ieu fasse qu'aujourd'hui encore le mérite de la terre d'Israël protège tous ses habitants, et que la confiance que tout le peuple juif témoigne à D-ieu depuis la nuit des temps nous donne le mérite de vivre dès aujourd'hui la révélation de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chlémout Haarets-Y.Y Goutnick.

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.