Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 12 juillet 2012

Rêver de merveilles, La nature de l'engagement

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

23 Tamouz 5772
 

La Paracha de cette semaine relate l’épisode tragique de l’acte vengeur de Pin’has. C’est avec zèle qu’il rétablit le calme dans le camp d’Israël en éliminant Zimri et la Midianite. Nos sages affirment que, pour l’aider à accomplir cet acte héroïque, D.ieu produisit de nombreux miracles : six ou douze selon les avis.

C’est dans cet esprit qu’il est enseigné dans le Talmud :

« Celui qui voit le personnage de Pin’has dans son rêve doit s’attendre à la réalisation d’une merveille. »

Il est intéressant de remarquer que nos sages utilisent le terme de « merveille » et non celui – plus courant – de « miracle ». Pourtant, ces deux mots ne paraissent pas être des synonymes :

Un miracle implique que les lois de la nature soient brisées et dépassées. La structure habituelle du monde est alors changée pour que le miracle se produise. Cependant, le fait qu’il faille – pour procéder du miracle – briser quelque peu la nature signifie que celle-ci a son importance et qu’elle existe et persiste du fait de sa stabilité.

Une merveille traduit, quant à elle, une démarche où l’on se place totalement au-dessus des limites naturelles. À ce stade, la nature n’est pas brisée ; elle est simplement ignorée.

En effet, c’est bien ce qui se produisit pour Pin’has : les miracles qui s’enchaînèrent ne constituent pas seulement une succession d’événements surnaturels qui – pour chacun d’eux – devaient surmonter les contraintes physiques ; ce que Pin’has a vécu doit plutôt être considéré comme un seul et unique moment où la nature n’avait pas sa place.

Or, si D.ieu procède de cette manière avec Pin’has c’est précisément parce que cet homme avait ce type de démarche dans le service de D.ieu. Le « miracle » et la « merveille » existent en effet dans la dimension du service de D.ieu. Les deux représentent un engagement de sacrifice personnel et d’abnégation. Néanmoins, ils constituent deux niveaux distincts de cette démarche :

  • Celui qui vit encore dans l’esprit inférieur – celui du miracle – gère son engagement de manière tout à fait naturelle. Ce n’est qu’au moment où, exceptionnellement, il rencontrera des difficultés qu’il fera appel à la dimension du miracle et fera abstraction du monde physique.
  • Dans la démarche suprême – la merveille – la personne est totalement au-delà des contraintes et des limites de ce monde. Son engagement transcende complètement, et en permanence, l’existence. 

Pin’has incarnait ce degré supérieur. Toute son existence n’était que l’expression d’un engagement absolu et c’est ce qui le mena à mettre sa vie en danger pour le bien de la communauté même si ce sacrifice n’était pas requis par la loi. Il ne douta pas et il agit avec zèle.

Ceci constitue une leçon éternelle pour chacun de nous : Chaque Juif doit s’efforcer d’atteindre ce degré d’engagement. Nous devons persévérer dans l’application des Mitsvot et la propagation de la Torah dans un esprit d’engagement désintéressé, et ignorer tous les obstacles pour nous consacrer à D.ieu de tout notre cœur. Alors, D.ieu – à Son tour – nous aidera à mettre en œuvre nos projets dans un contexte merveilleux et nous donnera aujourd’hui même le mérite de recevoir notre juste Machia’h. 


Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sihots Vol XXXIII - Paracha Pinh’as

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 11 juillet 2012

Toucher le cœur, Le zèle de Pin'has

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

22 Tamouz 5772

· La prêtrise peut-elle être une récompense ?


La lecture de la paracha de cette semaine commence par ces mots : « Pin‘has, le fils d’Elazar… a détourné ma colère contre les Enfants d’Israël en défendant avec zèle Ma cause parmi eux… C’est pourquoi …Je lui ai attribué une alliance de paix. Lui et ses descendants possèderont une alliance éternelle de prêtrise, parce qu’il a agi avec zèle pour son D.ieu. »

Une question se soulève : Pin’has exécuta Zimri, comme cela est décrit à la conclusion de la Paracha de la semaine dernière, ce qui nécessitait du courage et un esprit de sacrifice de soi. Il est sûr que cet acte méritait des louanges et une récompense. Néanmoins, il est curieux d’observer que Pin‘has reçut « une alliance de prêtrise éternelle », statut qui dépend de réalisations spirituelles.

Comme le commente Rachi, tout comme l’on ne peut changer le matin en soir, on ne peut altérer la définition de la prêtrise. Puisque Pin’has n’était pas auparavant Cohen, comment sa conduite, quelque vertueuse qu’elle ait été, put-elle lui gagner cette distinction ?

· Un service sans limites suscite une réponse sans limites

La résolution de cette problématique s’appuie sur la compréhension de la qualité pour laquelle la Torah loue Pin’has : le zèle. Pourquoi la Torah décrit-elle Pin’has en utilisant ce substantif ? Tout d’abord, il risqua sa vie. Bien que Zimri fût appuyé par sa tribu entière et qu’ils auraient pu aisément tuer Pin’has, ce dernier ne considéra pas le danger que lui-même courait. Ce qui le préoccupait était le danger spirituel qui menaçait le peuple juif et il était donc prêt à risquer sa vie pour éliminer cette menace

Il y avait, d’autre part, une dimension plus profonde à l’engagement de Pin’has. Nos Sages relatent que lorsqu’un homme juif cohabite avec une femme non-juive, « les zélés ont [le droit de] l’attaquer ». Cependant, « bien que ce soit une loi, son application n’est pas ordonnée ». Cela signifie que si un homme en venait à demander à une cour de justice juive s’il devait tuer un homme coupable d’un tel acte, la cour lui répondrait de ne pas le faire.

Ainsi, non seulement Pin’has risqua-t-il sa vie, mais il le fit alors que rien ne l’y obligeait. S’il avait laissé les choses passer, personne ne l’en aurait critiqué. Au contraire, il lui fallait prendre l’initiative de lui-même et soulever ainsi les critiques. Nos Sages enseignent qu’il agit à l’encontre des désirs des Sages et que si cela ne lui avait pas valu la louange de D.ieu, il aurait été condamné à être mis en quarantaine.

Qu’est-ce donc qui le motiva ? Il voulut « détourner la colère [de D.ieu] des Enfants d’Israël ». Il avait compris ce qui devait être fait dans ce but et était prêt à prendre tous les risques que cela supposait.

C’est là le véritable zèle : mettre son propre bien-être, à la fois spirituel et matériel, de côté et s’impliquer de façon illimitée pour accomplir la volonté de D.ieu. Quand un homme prend un engagement sincère de cette nature, l’étincelle divine que possède chacun d’entre nous trouve son expression.

De la même façon, une telle approche suscite une réponse illimitée de D.ieu. Car lorsqu’un individu va au-delà de ses limites naturelles dans son service divin, D.ieu lui accorde des récompenses qui ne se confinent pas à la nature. C’est donc pour cette raison que Pin’has put recevoir le statut de Cohen.

· Tempérer le zèle avec de l’amour

Nos Sages identifient Pin’has au prophète Eliahou. Le service divin d’Eliahou se caractérisait également par le zèle, comme il est écrit : « J’ai été très zélé pour l’amour de D.ieu, le Seigneur des Hôtes ». Cependant, par cette déclaration, Eliahou opposait sa propre conduite à celle du peuple Juif en général, qu’il critiquait pour avoir «abandonné l’alliance [de D.ieu]».

D.ieu enseigna à Eliahou que son zèle doit être tempéré avec Ahavat Israël, l’amour pour chacun des membres de notre peuple, et qu’il devait chercher les qualités du peuple. Ces traits devinrent une telle partie intégrante de la mission personnelle d’Eliahou que lorsque le prophète Malakhi décrit le retour d’Eliahou pour annoncer la venue de la Rédemption, il déclare qu’Eliahou « tournera le cœur des pères vers les enfants et le cœur des enfants vers les pères ». Et quand le Rambam trace sa mission, il écrit : « il viendra uniquement pour établir la paix ». Pour mettre l’accent sur cette direction, dès le début, D.ieu dit à Pin’has qu’en récompense de son zèle, il lui était donné « une alliance de paix ».

· Prendre l’initiative

Ces deux élans de zèle sont fondamentaux aujourd’hui. Beaucoup de membres de notre peuple vivent étrangers à leurs racines juives et pourtant l’avenir de notre peuple dépend d’un engagement zélé à maintenir notre héritage. Car c’est la conviction intime, qui jaillit de l’étincelle divine que nous possédons tous, qui agit sur les autres. Les arguments intellectuels ne peuvent pénétrer le cœur d’autrui. Un cœur s’ouvrant à un cœur (c’est là un engagement zélé), pénétré de chaleur et d’amour touchera et permettra à nos semblables de découvrir en eux-mêmes leur propre étincelle juive.

Il existe encore une dimension plus profonde au zèle de Pin’has. Il n’était pas le dirigeant du peuple juif. Moïse, Eléazar et les Anciens occupaient des postes hiérarchiques plus importants. Et pourtant, quand le besoin s’en fit sentir, Pin’has n’attendit pas les ordres de ses supérieurs mais prit tout seul l’initiative.

La même chose s’applique en ce qui concerne chacun d’entre nous, aujourd’hui, car nous avons tous une contribution à offrir et devons prendre l’initiative d’apporter le bien et la paix.


Que D… fasse que cette volonté à aller vers le cœur d’autrui avec empressement pour révéler la paix nous donnent le mérite de recevoir notre juste Machia’h en cet instant. 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch- Paracha Pinh’as 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 10 juillet 2012

Notre mission aux quatre coins du monde

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

21 Tamouz 5772

Un ‘hassid désirait ardemment monter en Israël pour y servir D… avec ferveur. Il se tourna vers le Tsémah’ Tsédék – troisième Rabbi de Loubavitch, afin de savoir si ce projet était viable. Il lui répondit « Fais d’ici, une terre d’Israël ».


Comment comprendre cet enseignement ?

La Russie où ce ‘hassid habitait n’avait pas la sainteté d’Israël ! De plus, chacun d’entre nous se prépare de tout temps à quitter sa terre d’exil à tout moment, afin de retourner dans notre pays natal, Israël.

Dès lors comment comprendre le Tsémah’ Tsédék qui enjoignit à cet homme de faire de son endroit, une expression vivante du judaïsme !?

L’exil que nous vivons est l’expression de la volonté de D… . Nous avons une mission à y réaliser. Nous devons le faire en utilisant toutes nos capacités. Nos pensées, paroles et actions doivent être mis au service de ce but à atteindre. Forts de cette démarche chaque détail de notre environnement doit être élevé vers l’Eternel.

Pour autant ceci n’est envisageable qu’en nous investissant pleinement dans tout ce que nous faisons. Nous ne devons pas avoir à l’esprit autre chose, que la tâche que nous réalisons. Même lorsqu’il ne s’agit que de préparatifs à une mitsva, ils doivent être réalisés avec la plus grande minutie.

Ainsi en soignant nos efforts, que ce soit nos pensées, nos paroles ou nos actions, nous préparons notre environnement à la délivrance ultime.

Ce préliminaire est important. Il permettra l’aboutissement au plus tôt de l’étape suivante. En effet, avec la venue du Machia’h se révélera dans le monde combien chaque détail de l’univers était depuis la création, l’expression de l’omniprésence de l’Eternel.

C’est pourquoi nous devons avoir à cœur de faire avec amour et jusque dans le moindre détail tout ce que nous faisons, là où nous nous trouvons. C’est pourquoi le Tséma’h Tsédek répondit à ce ‘hassid : « Fais d’ici, une terre d’Israël ».


Que D… fasse que les efforts réalisés durant cet exil afin de révéler le divin à travers chacune de nos actions nous donne le mérite de vivre dès aujourd’hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia’h. 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Torah Mena’hem Paracha Pinh’as 5751 (1991) 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 9 juillet 2012

L’alliance de D-ieu avec Pin'has

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

20 Tamouz 5772

Pin'has se distingua par son esprit zélateur. Il tua un juif, Zimri fils de Salou, pour venger l'honneur de D-ieu. Le prophète Eliahou se distingua lui aussi par son attitude fervente. Il confondit sur le mont Carmel les prêtres de « Baal » en démontrant devant tout le peuple juif réuni, combien leur culte était sans fondement.

Nos sages nous révèlent que Pin'has et le prophète Eliahou sont la même personne. Leurs comportements nous permettent de mieux saisir cette idée. Ils ont eu tous deux une réaction enflammée face à la difficulté.

Même si Pinh'as a eu raison de tuer Zimri pour son comportement inapproprié, l'Eternel a offert à Pin'has une récompense dont le contenu est l'inverse de son initiative. Pinh'as- Eliahou est celui qui annonce la venue de notre juste Machia'h. Il porte à notre connaissance la venue des temps messianiques auxquels nous accéderons grâce à l'amour du prochain.

Pin'has-Eliahou est celui qui a reçu le mérite d'être présent à chaque circoncision. A travers ces deux évènements, les temps messianiques comme la circoncision, Pin'has se doit de prendre conscience combien les juifs sont précieux devant D-ieu. Eux qui accomplissent avec ferveur la mitsva de circoncire leurs enfants à huit jours. Eux qui témoignent de l'amour à leurs prochains et méritent ainsi de connaître les temps messianiques.

Ce double constat doit permettre à Pin'has de percevoir un juif différemment. Quelle que soit son attitude, il possède des qualités. Pin'has n'a pas été puni, qu'à D-ieu ne plaise, pour son acte. L'Eternel lui a juste donné la possibilité, au fil de ses différentes missions, de découvrir la valeur intrinsèque d'un juif. C'est ce que la torah résume dans notre sidra par les mots : « Mon alliance de paix ». Je contracte avec lui (Pin'has) une alliance, déclare l'Eternel, qui lui permettra de réaliser combien un juif aime servir son créateur (la circoncision), et déborde d'amour pour son prochain (il est l'annonciateur des temps messianiques). Il pourra alors témoigner que chaque juif est « bon » et ne « mérite pas » d'être tué.


Que D-ieu fasse qu'aujourd'hui encore, nous recevions notre juste Machia'h qui succède à l'annonce faite de son arrivée, par le prophète Eliahou.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Pninei Haguéoula - Paracha Pin'has

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

D-ieu donne raison à Pin'has

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

19 Tamouz 5772

Balak suit le conseil de Bila'am et attire la colère de D-ieu sur le peuple juif en entraînant les enfants d'Israël vers la débauche et l'idolâtrie, à travers les filles de Midiane et Moav. Face à cet événement, deux attitudes voient le jour au sein de la communauté. Le prince de la tribu de Chimon, Zimri fils de Salou vient défier Moché. Alors que la colère de D-ieu fait ravage et décime le peuple juif, il ose demander à Moché : « Cette fille de Midiane, est-elle autorisée ou interdite ? Si tu établis qu'elle nous est interdite, qui t'as permis d'épouser ta femme (issue elle aussi d'une famille « non juive ») » ?

La démarche de Zimri semblait malgré tout empreinte de bonté. Il se soucie de sa tribu et essaie de trouver un argument qui validera la conduite dépravée du peuple. Pour autant, son attitude n'est que l'expression de la cruauté et de l'égoïsme. Il n'a que faire de susciter davantage la colère de D-ieu en soumettant une telle question à Moché à cet instant crucial. Il habille son irresponsabilité dans un vêtement de bonté. Il est prêt à provoquer Moché en l'interrogeant, espérant ainsi « conforter » le peuple juif dans son erreur. Son attitude est donc inappropriée.

A l'inverse, Pinh'as a une toute autre question à soumettre à Moché : « Ne nous as-tu pas enseigné Maître, que celui qui a commerce avec une Araméenne, les zélotes peuvent le tuer ? ». « Toi qui as enseigné cette loi, mets-la en application » fut la réponse de Moché. C'est ainsi que Pinh'as tua Zimri et la princesse de Midiane au moment de leur union. L'épidémie qui frappait le peuple juif cessa immédiatement.

De quel esprit était animé Pinh'as au moment de cet acte ? Désirait-il sauver l'honneur de D-ieu bafoué en tuant Zimri ? Ou fut-il guidé par son instinct cruel, hérité de son grand-père maternel Lavan, en assassinant un des princes d'Israël ? Pin'has n'est-il pas le petit-fils de Lavan, qui avait plaisir à engraisser les veaux, pour les offrir ensuite aux idoles !

Les deux opinions virent le jour au sein au sein du peuple juif. Certains virent en Pin'has un homme à l'attitude remarquable. D'autres ne crurent voir ici qu'un homme assoiffé de sang, qui trouva l'opportunité d'assouvir son désir en tuant Zimri.

Face à cette hésitation inacceptable, D-ieu enseigna à Moché combien le comportement de Pin'has avait été noble. L'Eternel contracta avec lui une alliance et rallia sa personne et sa descendance à la dynastie des cohanims.

Cette analyse laisse apparaître une idée. Même si le geste de Pin'has était empreint de force, un crime, sa motivation première était le fruit d'une démarche constructive, sauver le peuple juif du fléau qui sévissait. A l'inverse, Zimri voulut faire croire au peuple qu'il cherchait son intérêt. Pour autant, il était animé de sentiments cruels !

Que D-ieu fasse que la paix règne sur tout le peuple juif en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol VIII - Sih'a I - Paracha Pin'has

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.



dimanche 8 juillet 2012

D... réalise son projet

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

18 Tamouz 5772

Dans le talmud Yerouchalmi, traité Taanit (chap. 4, loi 5), nos sages définissent la période qui s'étend du 17 tamouz au 9 av, comme un intervalle de vingt et un jours concerné par des lois particulières.


Pour notre part, il est de coutume dans notre peuple d'assimiler cette période à celle des «trois semaines» et non à un intervalle de vingt un jours. Pourquoi ?

D. met en application la thora qu'Il nous a donnée. Selon la loi juive, il est interdit de détruire une synagogue, serait-ce pour la plus grande mitsva, nul n'est autorisé à porter la main sur un lieu de prière. Le seul cas où la loi autorise une telle attitude est lorsqu'elle a pour but de donner le jour à une plus belle synagogue. Dès lors la destruction n'est plus perçue comme telle par la loi. Chaque coup de pioche qui amenuise le précédent édifice est vécu comme la construction du nouvel édifice. En broyant pierre après pierre cette « ancienne » demeure, nous construisons coup après coup la « nouvelle » maison de D. . Ainsi, la destruction de « l'ancienne » synagogue est vue par la loi juive, comme faisant partie de la construction de la « nouvelle » maison de prière.

C'est pourquoi cette entreprise est autorisée par la loi. Elle ne l'aurait pas été autrement (cf. morde’hi- traité meguila chap. 4).

C'est dans cet esprit que D. a détruit les deux premiers temples. Afin de nous offrir à chaque fois une demeure plus belle. Le second temple dura plus longtemps que le premier (420 ans contre 410 ans). Tandis que le troisième temple sera éternel nous enseignent nos sages.

En nommant l'intervalle qui s'étend du 17 tamouz au 9 av « les 3 semaines », les sages de notre peuple ont voulu « crier » à D. leurs attentes. « Tu n'as pu détruire ces deux maisons qu'à l'unique condition d'en construire une autre plus belle. Nous le savons, car c'est Ta loi qui nous l'enseigne. Réalise pleinement ta promesse en cette période où tu as posé les premières bases de cette ultime construction, en détruisant alors les deux premiers temples ».

C'est pourquoi les sages ont nommé cette période du nom des « trois semaines ». Son appellation (trois comme troisième temple) rappelle à D., qu'Il doit nous construire le beth hamikdach comme il s'y est engagé.


Que D. fasse que nous ayons le mérite de voir le troisième temple reconstruit aujourd'hui même, en recevant dès à présent notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Sefer Hassih'ot 5748 Vol II - Paracha Pinh'as.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.