Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 2 décembre 2011

Soyez un (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

6 Kislev 5772

En route vers 'Harane, Jacob s'étendit pour dormir sur le mont Moriah. Nos Sages enseignent que ce fut la première nuit qu'il s'étendit pour dormir après les quatorze années qu'il venait de passer à étudier la Torah de jour comme de nuit dans la Yéchiva de Chem et de Ever (et où il ne faisait que somnoler légèrement la nuit entre deux sessions d'étude).

Ceci suscite cependant une interrogation : si Jacob s'abstint de se coucher pendant quatorze ans, pourquoi donc choisit-il de le faire à l'endroit précis où le Temple allait être érigé ? Il est vrai qu'il dit ensuite « Assurément, l'Éternel est présent en ce lieu, et moi je l'ignorais ! », mais il reste à comprendre pourquoi D.ieu fit en sorte qu'il en fût ainsi.

Pour comprendre cela, il est nécessaire de se pencher sur l'action de se coucher. En effet, la position debout révèle clairement le statut des différents membres du corps : la tête, représentant l'intellect, est en haut; le coeur, représentant l'affect, est au centre ; les jambes et les pieds, représentant la force d'action, sont en bas. Or, lorsque l'on se couche, il en résulte que la tête et les pieds se retrouvent au même niveau.

La partie supérieure du corps humain représente sa spiritualité, alors que sa partie inférieure représente sa matérialité. Il convient que la spiritualité ait la prépondérance sur la matérialité et la guide. Mais lorsque l'on est couché, la spiritualité et la matérialité sont au même niveau, ce qui constitue en soi une déchéance.

Malgré cela, il arrive que la position allongée exprime au contraire une situation extrêmement élevée. En effet, la différence entre la tête et les pieds n'existe que dans le cadre des limitations du monde. Mais, envers D.ieu qui est l'Infini Absolu, il n'existe aucune différence entre le spirituel et le matériel, ces derniers sont absolument équivalents.

C'est ce qui se révéla lorsque notre père Jacob se coucha à l'endroit du Temple : c'est précisément le fait qu'en cet endroit la Lumière Infinie de D.ieu est révélée qui entraîna chez Jacob une totale annulation de soi, au point où sa tête et ses pieds se retrouvèrent au même niveau.

Telle fut également la signification du rêve que Jacob fit alors. Il rêva en effet d'« une échelle dressée sur la terre, dont le sommet atteignait le ciel » : une échelle qui reliait et unifiait la Terre et le Ciel.

C'est aussi cette force infinie qui lui conféra la capacité de faire résider dans un endroit aussi bas que 'Harane la sainteté la plus élevée, par la force de l'Essence Divine.


Que D. fasse qu'investis que nous sommes des forces nécessaires pour pouvoir raffiner notre entourage, nous ayons le mérite de recevoir aujourd'hui même notre juste Machia'h.
Dans la prochaine « lettre de thora » intitulée « Soyez un (III) » nous nous proposerons d’aborder la suite de ce développement.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat Vayétsé, 9 Kislev 5752 (1991)

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 1 décembre 2011

Soyez un (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

5 Kislev 5772

En lisant la Torah, nous constatons que le récit de la vie de Jacob se trouve principalement dans cette paracha, Vayétsé, et dans la paracha de Vayichla'h, lorsque Jacob est en dehors de la Terre Sainte, alors que la paracha de Toldot, dont les évènements s'y déroulent, parle peu de Jacob.

Or, ceci est étonnant. Pourquoi la Torah insiste-t-elle sur les problèmes que Jacob, qui fut « l'élu parmi les Patriarches », eut avec les méchants Essav et Lavan ? Il eut a priori été préférable de mentionner le service divin qu'il accomplit en Terre Sainte, comme cela est d'ailleurs relaté pour Abraham et Isaac.

La réponse à cela est que, à travers le récit du voyage de Jacob à 'Harane et de ses rencontres avec Lavan et Essav, la Torah nous enseigne le comportement que nous devons adopter dans notre relation avec le monde.

Cette histoire qui est la première dans la Torah à décrire la confrontation des Patriarches avec le monde vient enseigner que le but de chaque Juif est d'agir dans le monde et donne les étapes de la réalisation de cette tâche :

« Et Jacob sorti de Béer Chéva... » fait référence à la sortie de l'âme de sa source céleste, appelé « Béer Chéva » (la Séfira de « Binah » qui est la « source » (« béer ») des sept («chéva ») Attributs divins du monde de Atsilout).

« ...et il alla à 'Harane » désigne la descente de l'âme dans un monde si bas qu'il suscite la colère (« 'harone af ») de D.ieu.

Et, malgré cela et contre toute attente, c'est précisément à 'Harane que Jacob édifia sa famille, les saintes douze tribus. L'explication de cela est que Jacob révéla, à travers l'accomplissement de la Torah et des mitsvot, la lumière de son âme avec laquelle il raffina et sanctifia son corps et son environnement. C'est ce à quoi font allusion les mots « il alla à 'Harane » : c'est précisément à 'Harane qu'il « alla » en s'élevant progressivement toujours plus haut.

En outre, ce n'est pas uniquement son âme qui connut une élévation, mais 'Harane elle-même qui fut également raffinée et sanctifiée à travers lui.

La Torah relate ensuite que, sur le chemin de 'Harane, le Soleil se coucha et que Jacob s'étendit pour dormir, en ayant au préalable disposé autour de sa tête des pierres pour se protéger des animaux malfaisants. Ainsi en est-il pour chaque Juif : lorsque son âme descend ici-bas, dans le monde (en hébreu « olame », de la racine de « élem », «occultation»), elle subit l'occultation de la présence divine (« le Soleil se couche »), et cela le pousse à « s'étendre pour dormir », à connaître une chute si importante que sa tête et ses pieds se retrouvent au même niveau, au point où il doit même s'inquiéter de toutes sortes « d'animaux malfaisants » (les forces du mal qui règnent dans ce bas monde) qui cherchent à porter atteinte à son âme.

Cependant, c'est précisément cette descente qui lui permet de connaître ensuite une élévation jusqu'à un niveau supérieur à celui qu'avait son âme auparavant.



Que D. fasse qu'investis que nous sommes des forces nécessaires pour pouvoir raffiner notre entourage, nous ayons le mérite de recevoir aujourd'hui même notre juste Machia'h.

Dans la prochaine « lettre de thora » intitulée « Soyez un (II) » nous nous proposerons d’aborder la suite de ce développement.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Chabbat Vayétsé, 9 Kislev 5752 (1991) 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.


mercredi 30 novembre 2011

Yaacov fonde une famille juive

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Kislev 5772

Yaacov quitte Béér Chéva, un lieu de thora et de mitsvots, pour se rendre à 'Haran où le comportement des habitants suscite la colère divine à chaque instant.


Pourquoi un tel choix ? 

Yaacov est le patriarche de référence dans la thora. C'est à lui que nous devons ressembler. En effet Avraham donna aussi le jour à Ichmaël. Itsh'ak engendra Essav. Ces rejetons firent de leur père des justes dont nous ne pouvons pas pleinement nous inspirer. Par contre Yaacov n'eut que des justes. C'est pourquoi chacune de ses décisions est une source d'enseignements pour notre peuple. 

Aussi quel est dans notre cas, le message que nous livre l'attitude de Yaacov ? 

Jusqu'à l'âge du mariage, Yaacov baigne dans un univers de Thora chez ses parents à Béér Chéva. Par contre, dès qu'il décide de fonder un foyer, il reçoit l'ordre de quitter la maison parentale pour se rendre à 'Haran. Dans cet endroit les péchés sont facilement réalisables alors qu'il est très difficile d'y accomplir une mitsva. 

Pourquoi s'y rendre ? Ne serait-il pas préférable qu'il demeure dans cet endroit empli de sainteté où il vivait jusqu'à présent ? 

Le mariage offre à l'homme une nouvelle vie et de nombreuses responsabilités. Pour autant comment peut-il être certain qu'il réussira à fonder un foyer juif dans le plein sens du terme ? 

Le choix de Yaacov nous donne la réponse. C'est précisément en s'exposant et en surmontant les difficultés et les épreuves spécifiques à 'Haran, qu'il a la certitude qu'il construira une maison juive authentique. C'est pourquoi D. lui enjoint de se rendre dans cet endroit. Même s'il eut été plus facile pour lui de prolonger son existence dans la sainte ville de Béér Chéva, il ne lui aurait jamais été offert l'opportunité d'avoir des enfants pleinement attachés aux valeurs de la thora. 

'Haran et ses dangers furent pour Yaacov le creuset où il put voir grandir douze chefs de tribus, douze justes. C'est pourquoi il dut se rendre là-bas. 


Que D. fasse que l'exil et ses difficultés auxquelles nous avons été si longtemps confrontés et que nous avons surmonté, nous donnent le mérite de recevoir aujourd'hui même notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Si'hot Vol I - Sih'a I-Paracha Vayétsé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 29 novembre 2011

Notre vie comparée à celle de Yaacov

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Kislev 5772

Yaacov quitte la maison paternelle pour se rendre chez son cousin Lavan. Il sait que l’homme est rusé et qu’il sera difficile de vivre à ses côtés un judaïsme authentique. Pour le préparer à cette étape de sa vie, D… envoie à Yaacov des anges. Il les croise sur son chemin alors qu’il est en route pour H’aran.

Cette rencontre a lieu alors qu’il est encore en Israël. Ces créatures célestes sont venues pour le protéger. Elles lui apportent les forces spirituelles nécessaires afin qu’il puisse avoir le dessus sur Lavan.

La confrontation avec Lavan durera vingt-et-un ans. Durant toutes ces années il réussira à demeurer fidèle aux valeurs de la thora grâce aux forces qu’il a reçu avant de quitter Israël.

Une fois le travail achevé, Yaacov est de retour en Israël. De nouveau des anges venus d’Israël viennent à sa rencontre. A ce moment il est encore à l’extérieur d’Israël.

Pourquoi ces anges viennent-ils ? Quelle est leur mission cette fois-ci ?

A cette étape de sa vie, Yaacov n’a pas besoin d’être protégé comme de par le passé. Pour autant les anges viennent à sa rencontre cette fois-ci pour l’honorer.

En tout point nous devons tenter de ressembler à Yaacov notre patriarche. Avant que notre peuple parte en exil D… a donné à nos ancêtres les forces spirituelles nécessaires afin qu’ils puissent supporter et surmonter le joug des nations. En 5772 (2011/2012) le travail à faire en exil a été réalisé. Aussi il devient pour nous envisageable de nous préparer afin de rentrer dans notre pays la tête haute.

Aujourd’hui comme à l’époque de Yaacov, des anges viennent à notre rencontre. Non pas afin de nous protéger mais plutôt afin de nous honorer.

Aussi sachons être attentifs aux signes que la providence divine nous envoie. Afin d’être à même de voir dans les bontés que D… nous prodigue les honneurs avant coureurs de la délivrance ultime par notre juste Machiah’.


Que D… fasse que les préparatifs à la délivrance ultime cèdent la place dès aujourd’hui à la réception de notre juste Machiah’.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch – Pninei Gueoula - Paracha Vayétsé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 28 novembre 2011

Yaacov entre dans la vie active

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

2 Kislev 5772

Sur l'injonction de son père Yitsh'ak, Yaacov « quitte Béér Chéva pour se rendre à 'Haran » (28.10). Pour autant les mots qui sont employés par la thora pour formuler cet événement nous étonnent.

Pourquoi nous signifier dans notre sidra que Yaacov « quitte » un lieu pour un autre ? Alors que depuis les derniers versets de la précédente paracha, nous savons qu'il se sépare de son père pour se diriger vers Padéna Aram. Il eut été plus juste que la thora expose les faits dans notre sidra selon les termes suivants : « Yaacov alla à H'aran » !

L'étude du commentaire de Rachi à la fin de la paracha Toldot laisse apparaître que Yaacov suivit le conseil de son père. Il se sépara de ses parents. Pour autant il n'alla pas immédiatement chez Lavan comme il en avait reçu l'ordre. Il se rendit tout d'abord dans la maison d'étude de Chém et Ever où il s'adonna à la Thora pendant quatorze ans.

Avoir connaissance de l'initiative de Yaacov nous éclaire sur bien des points. Même s'il est vrai que dès la fin de la paracha Toldot Yaacov abandonne physiquement le cocon familial. Il demeura cependant imprégné de ce même esprit durant toutes les années où il étudia chez Chem et Ever. En cela il n'avait toujours pas réellement quitté la maison de son père, même lorsqu'il était loin d’elle !

Par contre lorsqu'il décide de se mettre en route afin d'épouser une des filles de Lavan, il «quitte» Béer Chéva et le monde de la Thora dans lequel il baignait jusqu'à présent. C'est pourquoi la thora annonce au début de notre sidra : « Yaacov quitte Béer Chéva pour se rendre à H'aran » (28.10).

La Thora est divisée en parachiots. Il est admirable de noter que les sidrots Toldot et Vayétsé regroupent les versets qui décrivent deux mondes différents. La paracha Toldot nous parle de Yaacov durant toutes les années où il est plongé dans l'étude de la thora. Dès que cette période se conclue, la sidra se clôture. C'est alors une nouvelle paracha qui débute, paracha Vayétsé. Avec un nouveau départ pour Yaacov en tant qu'homme marié. Avec ses obligations, son travail, ses combats pour demeurer fidèle à lui-même.

Cette réflexion nous montre à combien chaque sidra se conclue au bon verset !


Que D. fasse que notre génération soit celle qui connaisse la conclusion de l'exil en recevant dès aujourd'hui notre juste Machiah'.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch-Likoutei Si'hot Vol XV- Sih'a IV-Paracha Vayétsé

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 27 novembre 2011

Préparer la Délivrance (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

1er Kislev 5772

Le monde est prêt

Ces dernières décennies, nous assistons à une nouvelle étape dans cette progression vers la Délivrance messianique : le monde matériel est devenu prêt. Il s’est déroulé à notre époque – et il se déroule chaque jour – des événements qu’il est impossible de ne pas considérer comme des avancées concrètes vers la Délivrance. L’extraordinaire libération des Juifs de derrière le « rideau de fer » qui furent opprimés matériellement et spirituellement pendant 70 ans est un véritable avant-goût de la prophétie « Je dirai au Nord : “Donne !” », de même que l’assistance que la plupart des nations du monde prodiguent au peuple juif (en lieu et place des persécutions et des pogroms qui furent le quotidien de nos ancêtres pendant des millénaires), est un avant-goût de « Des étrangers feront paître vos troupeaux ».

Et cet état de préparation ne s’exprime pas uniquement dans les sujets liés directement au peuple juif. Nous voyons que le monde est devenu de plus en plus apte à intégrer les transformations qu’apportera la Délivrance messianique. Les prophéties qui l’annoncent parlent en effet de paix universelle, lorsqu’«Ils feront de leurs glaives des socs de charrue». Or, notre époque est celle du désarmement, de la destruction massive des armes de destruction massive dans lesquelles tant d’argent et de ressources avaient été investis lors de la « Guerre froide ». Des appels à la paix et l’unité retentissent dans le monde entier, ainsi qu’à préserver l’environnement pour le bien de tous. Également dans le domaine de la foi, on constate que le monde n’a jamais été aussi prêt à intégrer la croyance correcte en un D.ieu unique, avant-goût de : « Alors Je donnerai aux peuples un langage clair pour qu’ils invoquent le nom de D.ieu et pour le servir d’un même élan ».
Toutefois, tout ceci ne constitue qu’une préparation à la Délivrance messianique, un simple avant-goût de ce qui surviendra alors. La plénitude du monde et la véritable délivrance du peuple d’Israël se concrétiseront seulement à travers l’œuvre du Machia’h, après sa révélation que nous souhaitons immédiate.


Que D… fasse que cette étude nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu de Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Si’hot vol. 20 p. 173, Paracha Michpatim 5752 (1992) et d’autres sources.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.