Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 14 juillet 2011

Comment fêter les 12 et 13 Tamouz


12 Tamouz 5771  / Paracha : Pin’has

12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).
  • Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.
Unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour la guérison de :Haya Bat Tova, Guéoula Soulika Bat Myriam et de Daniella Tova Bat Flori Guila.

En 5688 (1928), Rabbi Yossef Itsh'ak, précédent Rabbi de Loubavitch enseigna comment fallait-il orienter les jours de fêtes 'hassidiques, des 12 et 13 tamouz. Eux qui étaient l'expression tangible de sa libération des tortionnaires soviétiques. Il demanda à ce que les membres de chaque communauté se rassemblent en ces jours afin de prendre ensemble de bonnes résolutions qui permettraient de « renforcer l’étude de la torah et le judaïsme ».
Chacune des paroles de nos sages sont lourdes de sens. L'étude de la torah est à priori une partie du judaïsme. Pourquoi avoir dissocié la demande en deux parties : « renforcer l'étude de la torah » et « le judaïsme » ?  « Renforcer le judaïsme » aurait résumé la même exigence !
Le judaïsme n'est pas le fruit d'un désirata humain. Il est l'émanation de lois divines. La torah écrite comme l'ensemble des lois que nous révèlent nos sages au fil des siècles sont l'émanation de la sagesse divine. Nul ne peut accepter une partie d'entre elles et en rejeter une autre. Toutes les lois de la torah sont l'expression de l'Etre suprême, de D-ieu.
Aussi, si quelqu'un envisagerait de n'accepter qu'une partie de ces commandements et d'en ignorer les autres, c'est en fait D-ieu qu'il renie. C'est pourquoi, même si nous ne sommes pas toujours à même de mettre en application toutes les lois de la torah, nous acceptons leurs existences.
Faisant référence à ce fondement, Rabbi Yossef Itsh'ak nous enseigne : le judaïsme n'a lieu d'être qu'en s'appuyant sur les commandements de D-ieu . Pour les appliquer, il faut les avoir étudié. C'est pourquoi il nous demande en ces jours propices, de « renforcer nos connaissances en thora », afin d'être plus à même de nous investir dans notre « judaïsme ».
Que D-ieu fasse qu'en ce jour du 12 tamouz 5769, jour de libération de l'ensemble du peuple juif selon les enseignements de Rabbi Yossef Its'hak, nous ayons le mérite d'être libérés aujourd'hui même de cet exil avec la révélation de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XXXIII, Sih'a II - 12 et 13 tamouz.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 13 juillet 2011

12-13 Tamouz : une délivrance individuelle

11 Tamouz 5771 / Paracha : Pin’has

  • 12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).
  • Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.

Unissons-nous autour de l’étude de cette « lettre de Torah » et des mitsvots qu’elle génère pour la guérison de :Haya Bat Tova, Guéoula Soulika Bat Myriam et de Daniella Tova Bat Flori Guila.

Le 12 tamouz 5687 (1927), Rabbi Yossef Its'hak est libéré de ses geôliers. Il quitte sa terre d'exil Kostroma où il n'a résidé que neuf jours, pour retrouver sa famille qui vit en Russie. En 5688 (1928), il nous enseigne que la libération qu'il a connu l'an passé n'est pas seulement un bienfait personnel. « Chaque personne qui chérit la Thora, comme toute être humain qui appartient au peuple juif a été délivré le 12 tamouz 5687 (1927) ».
A travers cette libération physique, c'est l'âme de chacun des membres de notre peuple qui a pu redécouvrir ses valeurs juives. Ce jour, nous nous sommes sentis plus proches de notre créateur.
« Je dors, mais mon coeur est éveillé ». C'est ainsi que la Thora décrit notre situation en exil. « Je dors » : nous avons parfois oublié de mettre en application tous les enseignements de notre Thora, pour autant « mon coeur est éveillé » : mon âme est constamment unie à sa source, à son créateur, à D-ieu.
Ce 12 tamouz 5687 (1927), chacun d'entre nous s'est « réveillé ». Nous avons réalisé à combien nous nous étions égarés, en ne mettant pas en application tous les commandements de la thora. Ce jour, notre comportement est redevenu en adéquation avec les aspirations de notre âme, «  mon coeur est (toujours) éveillé ».
Chaque année, le 12 tamouz porte en lui les « ingrédients bénis » qui firent du 12 tamouz 5687 (1927) un jour de libération pour tout le peuple juif. Rabbi Yossef Its'hak enseigna en 5688 (1928) que ce jour devait être mis à profit pour « renforcer l'étude de la Thora et le judaïsme dans chaque endroit selon ses spécificités ».
Mettons donc à profit ce 12 tamouz (jeudi 14 juillet) pour débuter une nouvelle étude de Thora et pour prendre sur nous l'accomplissement d'une mitsva supplémentaire.

Ces efforts à n'en pas douter nous ouvriront les portes de la bénédiction matériellement et spirituellement et nous donneront le mérite de vivre la révélation de notre juste Machia'h.  

Issu de plusieurs Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol XXXIII, Sih'a II et autres - 12 et 13 tamouz. 

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mardi 12 juillet 2011

L’alliance de D-ieu avec Pin'has

9 Tamouz 5771 / Paracha : Pin’has

  • 12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).
  • Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.


Pin'has se distingua par son esprit zélateur. Il tua un juif, Zimri fils de Salou, pour venger l'honneur de D-ieu. Le prophète Eliahou se distingua lui aussi par son attitude fervente. Il confondit sur le mont Carmel les prêtres de « Baal » en démontrant devant tout le peuple juif réuni, combien leur culte était sans fondement.
Nos sages nous révèlent que Pin'has et le prophète Eliahou sont la même personne. Leurs comportements nous permettent de mieux saisir cette idée. Ils ont eu tous deux une réaction enflammée face à la difficulté.
Même si Pinh'as a eu raison de tuer Zimri pour son comportement inapproprié, l'Eternel a offert à Pin'has une récompense dont le contenu est l'inverse de son initiative. Pinh'as- Eliahou est celui qui annonce la venue de notre juste Machia'h. Il porte à notre connaissance la venue des temps messianiques auxquels nous accéderons grâce à l'amour du prochain.
Pin'has-Eliahou est celui qui a reçu le mérite d'être présent à chaque circoncision. A travers ces deux évènements, les temps messianiques comme la circoncsion, Pin'has se doit de prendre conscience combien les juifs sont précieux devant D-ieu. Eux qui accomplissent avec ferveur la mitsva de circoncire leur enfants à huit jours. Eux qui témoignent de l'amour à leurs prochains et méritent ainsi de connaître les temps messianiques.
Ce double constat doit permettre à Pin'has de percevoir un juif différemment. Quelle que soit son attitude, il possède des qualités. Pin'has n'a pas été puni, qu'à D-ieu ne plaise, pour son acte. L'Eternel lui a juste donné la possibilité, au fil de ses différentes missions, de découvrir la valeur intrinsèque d'un juif. C'est ce que la torah résume dans notre sidra par les mots : « Mon alliance de paix ». Je contracte avec lui (Pin'has) une alliance, déclare l'Eternel, qui lui permettra de réaliser combien un juif aime servir son créateur (la circoncision), et déborde d'amour pour son prochain (il est l'annonciateur des temps messianiques). Il pourra alors témoigner que chaque juif est « bon » et ne « mérite pas » d'être tué. 
Que D-ieu fasse qu'aujourd'hui encore, nous vivions la venue de notre juste Machia'h qui succède à l'annonce faite de son arrivée, par le prophète Eliahou.   

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Pninei Haguéoula - Paracha Pin'has.
 En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil. 

lundi 11 juillet 2011

D-ieu donne raison à Pin'has

9 Tamouz 5771 / Paracha : Pin’has

  • 12-13 Tamouz 5687 (1927) - jeudi 14 et vendredi 15 juillet : Rabbi Yossef Its'hak, le précédent Rabbi de Loubavitch est libéré de l'exil dans lequel il avait été confiné à Kostroma (Russie).
  • Période des 3 semaines : du 17 tamouz au 9 av : du 19 juillet au 9 août 2011.


Balak suit le conseil de Bila'am et attire la colère de D-ieu sur le peuple juif en entraînant les enfants d'Israël vers la débauche et l'idolâtrie, à travers les filles de Midiane et Moav. Face à cet événement, deux attitudes voient le jour au sein de la communauté. Le prince de la tribu de Chimon, Zimri fils de Salou vient défier Moché. Alors que la colère de D-ieu fait ravage et décime le peuple juif, il ose demander à Moché : « Cette fille de Midiane, est-elle autorisée ou interdite ? Si tu établis qu'elle nous est interdite, qui t'as permis d'épouser ta femme (issue elle aussi d'une famille « non juive ») » ?
La démarche de Zimri semblait malgré tout empreinte de bonté. Il se soucie de sa tribu et essaie de trouver un argument qui validera la conduite dépravée du peuple. Pour autant, son attitude n'est que l'expression de la cruauté et de l'égoïsme. Il n'a que faire de susciter davantage la colère de D-ieu en soumettant une telle question à Moché à cet instant crucial. Il habille son irresponsabilité dans un vêtement de bonté. Il est prêt à provoquer Moché en l'interrogeant, espérant ainsi « conforter » le peuple juif dans son erreur. Son attitude est donc inappropriée.
A l'inverse, Pinh'as a une toute autre question à soumettre à Moché : « Ne nous as-tu pas enseigné Maître, que celui qui a commerce avec une Araméenne, les zélotes peuvent le tuer ? ». « Toi qui as enseigné cette loi, mets-la en application » fut la réponse de Moché. C'est ainsi que Pinh'as tua Zimri et la princesse de Midiane au moment de leur union. L'épidémie qui frappait le peuple juif cessa immédiatement.
De quel esprit était animé Pinh'as au moment de cet acte ? Désirait-il sauver l'honneur de D-ieu bafoué en tuant Zimri ? Ou fut-il guidé par son instinct cruel, hérité de son grand-père maternel Lavan, en assassinant un des princes d'Israël ? Pin'has n'est-il pas le petit-fils de Lavan, qui avait plaisir à engraisser les veaux, pour les offrir ensuite aux idoles !
Les deux opinions virent le jour au sein au sein du peuple juif. Certains virent en Pin'has un homme à l'attitude remarquable. D'autres ne crurent voir ici qu'un homme assoiffé de sang, qui trouva l'opportunité d'assouvir son désir en tuant Zimri.
Face à cette hésitation inacceptable, D-ieu enseigna à Moché combien le comportement de Pin'has avait été noble. L'Eternel contracta avec lui une alliance et rallia sa personne et sa descendance à la dynastie des cohanims.
Cette analyse laisse apparaître une idée. Même si le geste de Pin'has était emprunt de force, un crime, sa motivation première était le fruit d'une démarche constructive, sauver le peuple juif du fléau qui sévissait. A l'inverse, Zimri voulut faire croire au peuple qu'il cherchait son intérêt. Pour autant, il était animé de sentiments cruels !

Que D-ieu fasse que la paix règne sur tout le peuple juif en recevant dès cet instant notre juste Machia'h.

 Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likoutei Sih'ot Vol VIII - Sih'a I -  Paracha Pin'has .

En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.