Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

vendredi 24 août 2012

Un refuge dans le temps, Roch Hachana approche, vous êtes sereins ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

6 Eloul 5772 

À plusieurs occasions (aux chapitres 21 de l’Exode, 35 des Nombres et 19 du Deutéronome), la Torah évoque l’établissement de « Villes de Refuge » en Terre Sainte. Ces villes devaient abriter le « meurtrier involontaire », celui qui avait accidentellement provoqué la mort d’une autre personne. La ville de refuge protégeait cette personne de la vengeance des parents de la victime et son exil en son sein expiait sa faute.

Chaque loi de la Torah possède un sens plus profond, relié à la destinée de l’âme. Les maîtres ‘hassidiques expliquent que toute transgression de la volonté divine est une forme subtile de « meurtre involontaire » : C’est un « meurtre », car on a transgressé l’essence et la raison d’être de sa propre vie, « involontaire », parce que l’homme est intrinsèquement bon et qu’ainsi toute mauvaise action ne résulte que d’une défaillance temporaire de la conscience de sa véritable volonté. Dans les mots de nos Sages, « Une personne ne commet un péché que lorsque qu’un esprit de folie s’est emparé d’elle. »

Il existe des villes de refuge dans l’espace, et il y a une ville de refuge dans le temps. Et, alors que les villes de refuge matérielles attendent la venue du Machia’h et la restauration des lois de la Torah en Terre Sainte pour être réinstaurées, le refuge dans le temps que D.ieu a établi est toujours accessible, quelles que soient les conditions de notre exil.

Ce havre dans le temps est le mois d’Eloul, le dernier mois de l’année juive et le mois qui nous mène aux « Jours Solennels » qui marqueront le début de la nouvelle année. Ceci est évoqué en allusion dans les versets qui enseignent la loi des villes de refuge : « Et qui n’a pas dressé d’embûches [pour tuer avec préméditation], mais D.ieu l’a amené sous sa main, Je te fixerai un endroit où il puisse se réfugier. » (Exode 21, 13). Le grand kabbaliste Rabbi Isaac Louria relève que les initiales des mots centraux de ce verset, inah léyado vessamti lekha forment le mot « Eloul ».

Les vingt-neuf jours d’Eloul offrent une île dans le temps, un sanctuaire pour l’introspection et le bilan personnel, pour la réparation et la réhabilitation. C’est un lieu où nous pouvons fuir notre assujettissement aux combats et à la complexité de la vie matérielle pour faire un audit de nos comptes spirituels et rétablir la souveraineté de notre véritable volonté sur nos vies. C’est un mois dans lequel nous avons le pouvoir de décider que, dorénavant et pour toujours, aucune iniquité accidentelle ne viendra plus gâcher la bonté fondamentale de notre âme.


Que D… fasse qu’en ces jours d’Eloul où le Roi est dans les champs, nous ayons le mérite de Recevoir aujourd’hui le Roi des Rois, en recevant dès cet instant notre juste Machia’h. 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch : Eloul- Techouva

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

jeudi 23 août 2012

Atmosphère

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

5 Eloul 5772

Le Chabbat qui précédait Eloul... il y avait un changement dans l’air ; on pouvait déjà sentir un parfum d’Eloul, un vent de téchouvah qui soufflait

Rabbi Yossef Its’hak de Loubavitch 


Pour maintenir la cohésion entre le corps et l’âme, l’être humain a besoin d’air, d’eau, de nourriture, d’habillement et d’un toit, et ce, dans cet ordre. Privé d’air, à D.ieu ne plaise, il meurt en quelques minutes. Il peut survivre quelques jours sans eau, quelques semaines sans nourriture. Les besoins en matière d’habillement et d’abri sont certes moins directement apparents, mais, sans eux, l’homme finit par succomber à un environnement souvent dangereux pour sa santé, voire sa vie.

Ce n’est pas un hasard que le degré d’importance de ces besoins soit également celui de leur disponibilité. Le logement est celui dont l’acquisition nécessite à l’homme le plus d’efforts (et de ressources). L’habillement, un peu moins ; la nourriture, encore moins ; l’eau est encore moins chère et simple d’accès. Enfin, l’air, qui est la ressource la plus essentielle de toutes, est également la plus abondante et la plus facile à obtenir.

Ainsi, les expressions « un changement dans l’air », « un parfum d’Eloul » et « un vent de téchouvah » dans les mots de Rabbi Yossef Its’hak cités ci-dessus ne sont pas de simples figures lyriques, mais expriment une vérité sur la nature du mois d’Eloul et de l’esprit de téchouvah qui l’imprègne. La téchouvah, l’effort de dépasser la barricade constituée des débris des échecs et des iniquités de la vie pour atteindre la pureté immaculée de l’essence de notre âme, occupe le Juif tout au long de l’année. Toutefois, au mois d’Eloul, nous entrons dans une atmosphère de téchouvah.

En Eloul, la téchouvah n’est plus une affaire de « moments de vérités » cataclysmiques, ni quelque chose qui doit être extrait des profondeurs du livre de prières. Elle est aussi abondante et accessible que l’air : il nous suffit de respirer profondément pour en remplir nos poumons et l’envoyer couler dans nos veines. Et, avec Eloul, vient la conscience que, tout comme l’air, la téchouvah est notre ressource la plus essentielle, le souffle même de notre vie spirituelle.


Que D… fasse qu’en ces jours d’Eloul où le Roi est dans les champs, nous ayons le mérite de Recevoir aujourd’hui le Roi des Rois, en recevant dès cet instant notre juste Machia’h. 

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch : Eloul- Techouva

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 22 août 2012

La place du conseiller dans notre génération

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Eloul 5772

L'astreinte de désigner des juges et des policiers pour diriger le peuple et faire appliquer la loi demeure obligatoire aujourd'hui encore.


Issus de notre peuple, les juges ont pour devoir de faire connaître la loi. Dans l'exercice de leurs fonctions, ils n'ont pas de proximité avec les personnes assignées en justice. Leurs décisions s'imposent à ceux qu'ils jugent, sans que ces derniers soient toujours à même de saisir le bien-fondé du verdict.

Les policiers chargés de faire exécuter le jugement, n'offrent pas davantage d'explications aux personnes concernées.

Pour autant le rôle du conseiller n'apparaît pas dans ce schéma juridique. Cette fonction existe pourtant. Elle prendra sa pleine dimension durant les temps messianiques. Cet homme capable d'expliquer dans le détail, le pourquoi de la décision du juge a son importance. Il permet à l'assigné d'exécuter le jugement avec plus d'entrain car il en a saisit le fondement et les contours.

Durant les siècles échus, le juge usa pleinement de sa fonction de décideur, face à un dilemme. Il ne put cependant s'employer à conseiller les gens dans l'application d'un jugement torannique.

Les temps messianiques donneront au juge deux rôles: Faire exécuter la loi, en se faisant l'écho de la voix de la thora. Il aura aussi une fonction de conseiller. Elle permettra à chacun de nous de mieux vivre la justice de la thora.

Durant cette époque, le rôle du policier, membre exécutif de la justice, n'aura plus lieu d'être. En effet chacun d'entre nous désirera alors appliquer les décisions du juge de tout son cœur. Seul le juge et le conseiller seront alors présents pour nous aider à les réaliser.

Actuellement, le rôle du conseiller apparaît de plus en plus dans la justice torannique. Cette fonction est là pour nous aider à mieux vivre le présent. Elle nous prépare aux temps messianiques, où nous la vivrons pleinement.

Ce concept de conseiller se renforça considérablement durant notre génération, grâce au leadership du Rabbi. Ses conseils comme ses enseignements ont atteint les points les plus éloignés de la planète.

Il est donc de notre devoir, à un moment où la délivrance ultime est en route, d'accepter avec davantage de soumission, les décisions du Juge de notre génération. Comme de s'imprégner plus fortement, de ses conseils emplis de sagesse.


Aussi que D. fasse, que les bonnes décisions que nous prendrons dans ce sens, nous donnent le mérite de vivre dès aujourd'hui les temps messianiques, en recevant dès à présent notre juste Machia'h. 

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Thora Mena'hem Choftim 5751 (1991) 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

L

mardi 21 août 2012

L'homme est-il un arbre ? (II)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Eloul 5772

À propos du verset « car l'homme est un arbre des champs », le Sifri commente : « cela nous enseigne que l'homme tire sa subsistance exclusivement de l'arbre. »

Par ailleurs, le Talmud cite lui aussi le verset « Car l'homme est un arbre des champs » et s'interroge : « L'homme serait-il donc un arbre ? » Elle répond qu'en ce qui concerne les arbres, nous trouvons deux versets contradictoires. L'un d'eux énonce « de lui tu mangeras, mais l'arbre tu ne détruiras pas », alors que l'autre déclare « l'arbre doit être détruit ». Comment concilier ces deux versets ?

Le Talmud répond : « s'il (c'est-à-dire l'individu, car l'homme est comparé à l'arbre) est un érudit craignant D.ieu, tu dois "en manger", c'est-à-dire étudier la Torah qu'il enseigne. Sinon, tu dois "le détruire", c'est-à-dire te détourner de lui. »

Pour autant chaque fois que l'on trouve deux commentaires sur un simple verset, cela signifie qu'ils possèdent un lien entre eux deux. Quelle est donc la relation entre le commentaire du Sifri et celui du Talmud ?

Nos Sages se réfèrent à l'homme comme à un « petit monde », un microcosme de l'univers. Tout comme le monde est partagé en quatre catégories : minérale, végétale, animale et humaine, l'homme possède lui aussi des aspects de ces quatre ordres. Les attributs émotionnels de l'homme représentent l'aspect végétal, car tout comme la végétation, ils ont la caractéristique de s'épanouir en abondance.

La supériorité de l'homme sur le monde animal réside dans le fait qu'il est un être rationnel. C'est la raison pour laquelle le Talmud pose la question : « l'homme est-il un arbre ? » En d'autres termes, alors qu'il est vrai que l'homme possède également certains aspects de « l'arbre du champ », est-ce la principale caractéristique de son humanité ?

La réponse du Talmud est que le but ultime de l'intellect de l'homme est de descendre et d'influencer ses émotions de sorte qu'elles soient guidées par l'intellect.

En réalité, l'intellect seul ne peut conduire l'individu à un état d'achèvement total. L'objectif « connais (D.ieu) aujourd'hui » a pour but de « L'implanter dans ton cœur » de sorte que cette connaissance exerce son effet sur les émotions.

C'est là que réside l'analogie avec l'arbre. Tout comme la qualité d'un arbre se manifeste dans ses fruits, la véritable qualité d'un érudit n'est pas simplement son érudition, mais le fait qu'« il craint D.ieu », c'est-à-dire que son intellect affecte ses émotions.

Ici nous retrouvons la similitude entre le macrocosme et le microcosme. L'homme est soutenu par le règne végétal (cf. L'homme est-il un arbre ? (I)) parce que sa source est supérieure à celle de l'homme. En mangeant des végétaux, l'homme élève la nourriture à sa source. Et cela permet ensuite à la nourriture de le soutenir.

Il en va de même pour l'homme lui-même. Son aspect végétal, ses émotions, a une source encore plus élevée que son intellect. Ce n'est que dans leur aspect révélé qu'elles sont descendues plus bas que son intellect, et ainsi c'est l'intellect qui doit guider les émotions, les purifiant et les raffinant. Quand cela est achevé, les émotions à leur tour affectent l'intellect, l'élevant à son état le plus achevé.

Le Sifri et le Talmud soulignent donc tous deux le même point : l'élévation de l'homme par l'intermédiaire du règne végétal. La seule différence est que le Sifri s'adresse au monde comme un tout alors que le Talmud parle dans les termes d'« homme » et de «végétal» à l'intérieur du microcosme humain.


Que D. fasse que cette étude et l'investissement qu'elle suscite dans notre quotidien nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likouteï Si'hot Vol. IV pp. 1114-1117-Paracha Choftim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 20 août 2012

L'homme est-il un arbre ? (I)

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

2 Eloul 5772

À propos du verset « car l'homme est un arbre des champs », le Sifri commente : « cela nous enseigne que l'homme tire sa subsistance exclusivement de l'arbre. » Comment comprendre cette déclaration alors que de toute évidence, les individus sont également nourris par d'autres aliments ?

Un autre verset énonce : « le pain nourrit le cœur de l'homme. » Rabbi Chnéour Zalman explique que bien qu'une personne prenne également pour nourriture de la viande, cela ne la rassasie pas comme le pain.

La raison pour laquelle les minéraux, les végétaux apportent à l'homme de la nourriture, en dépit du fait que l'homme appartienne à un règne plus élevé que le leur, est que leur source spirituelle est plus haute que celle de l'homme. Parce que leur source spirituelle est plus élevée, au moment où ils descendent sur terre, ils descendent plus bas. Puisque le règne végétal est encore plus bas que le règne animal, indiquant que sa source est plus haute, il possède une plus grande aptitude à nourrir l'homme.

Ce que dit le Sifri peut être compris de la même manière. Puisque l'homme tire sa nourriture première du règne végétal, et puisque la plus abondante forme de végétation est constituée par les arbres, dit le Sifri, l'homme vit de l'arbre, c'est-à-dire des nourritures végétales symbolisées par l'arbre.

Le Talmud cite le verset « Car l'homme est un arbre des champs » et s'interroge : «L'homme serait-il donc un arbre ?» Elle répond qu'en ce qui concerne les arbres, nous trouvons deux versets contradictoires. L'un d'eux énonce « de lui tu mangeras, mais l'arbre tu ne détruiras pas », alors que l'autre déclare « l'arbre doit être détruit ».

Comment concilier ces deux versets ?

Le Talmud répond : « s'il (c'est-à-dire l'individu, car l'homme est comparé à l'arbre) est un érudit craignant D.ieu, tu dois "en manger", c'est-à-dire étudier la Torah qu'il enseigne. Sinon, tu dois "le détruire", c'est-à-dire te détourner de lui. »

Chaque fois que l'on trouve deux commentaires sur un simple verset, cela signifie qu'ils possèdent un lien entre eux deux. Quelle est donc la relation entre le commentaire du Sifri et celui du Talmud ?

Nous nous permettrons de prolonger cette étude lors de la prochaine « Lettre de Torah » intitulée « L'homme est-il un arbre ? (II) »


Que D. fasse que cette étude et l'investissement qu'elle suscite dans notre quotidien nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch- Likouteï Si'hot Vol. IV pp. 1114-1117-Paracha Choftim

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 19 août 2012

Ai-je besoin d’être parfait pour me repentir ?

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

1 Eloul 5772

D.ieu attend-Il de moi que je sois parfait ? On dirait bien. Tout au long de notre vie, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, nous sommes censés faire le bien et pas le mal, être vertueux et pas mauvais. Pas d’excuses !

Et si on commet une erreur ? Si on devient paresseux ou jouisseur pour un moment, une minute ou un mois ?

Et bien alors, il faut « devenir parfait » pour se corriger.

Le Maître ‘hassidique, Rabbi Zoussia d’Anipoli, explique que le mot même de techouvah, qui s’écrit תשובה – communément traduit par « repentance », mais qui signifie littéralement « retour » – évoque une séquence d’étapes qui résulte en un retour effectif et répare les relations endommagées. Chacune des cinq lettres du mot hébreu évoque l’une des étapes de ce processus de techouvah.

La première lettre, le tav (ת), évoque un verset qui commence par un tav : « Tamim tihiyé im Hachem Eloké’ha » (« Sois tamim avec l’Eternel ton D.ieu »). Tamim est ordinairement traduit par « parfait » ou « entier ». Nous avons déjà rencontré le mot tamim : Noé est décrit comme tamim, Abraham est enjoint d’être tamim, et tous les sacrifices apportés au Temple doivent être tamim.

Pour dire les choses simplement : vous voulez réparer ce que vous avez abimé ? La première chose à faire est de devenir tamim. (Pour le développement des quatre étapes suivantes dans la techouvah, se référer à Hayom Yom du 5 au 8 Tichri.) Cela me semble logique. Si un élève veut se faire pardonner ses retards, le professeur exigera de lui d’être ponctuel : « Ne te contente pas de me dire à quel point tu es désolé et ce que tu es résolu à faire. Montre un comportement sans faute, sois toujours présent avant que la cloche ne sonne, et j’oublierai tes manquements. »

Voici toutefois une autre approche, donnée par Rachi, le principal commentateur biblique. Il explique que le tamim de ce verset a un sens différent que lorsque tamim apparaît dans d’autres parties de la Torah. Remplacez « entier » par « dévoué », «confiant» ou « acceptant ». Le contexte de ce verset est l’interdiction d’utiliser la sorcellerie ou la nécromancie pour essayer de connaître l’avenir, dans l’espoir de vaincre la peur de l’inconnu. Si l’efficacité de ces pratiques est sujette à discussion, la compulsion de recourir à de telles voies est mue par le désir bien réel d’être aux commandes, de connaître dès aujourd’hui les informations de demain pour se sentir en sécurité.

Et D.ieu nous demande de simplement Lui faire confiance. Soyez tamim. N’allez pas chercher ailleurs la sécurité et la paix de l’esprit. Plutôt, acceptez calmement tout ce qu’Il place sur votre chemin, confiant que c’est pour votre propre bien. Montrez votre amour pour D.ieu en L’acceptant de tout votre cœur.

Quand je retiens mon amour, ma confiance et mon engagement « au cas où », je diminue la possibilité de forger une relation « parfaite » avec D.ieu, avec mon conjoint, avec mon frère ou avec mon ami. Quand je dis que j’accepte l’autre inconditionnellement, je suis là pour de bon, engagé sans réserve aucune, tamim, malgré ma propension à tout saboter, alors c’est la fondation – la première lettre – du retour/repentance/réparation. Je suis là et j’accepte tout ce que l’autre apporte sans regarder si l’herbe est plus verte ailleurs.

Une fois que ceci est clair, même avant que notre comportement soit amélioré, nous sommes déjà revenus. Nous avons entamé la techouvah.


Que D… fasse qu’en ces jours d’Eloul où le Roi est dans les champs, qu’Il voit notre Retour vers Lui et qu’Il nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia’h aujourd’hui même.

Issu d’un Discours du Rabbi de Loubavitch - Techouva

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu




En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.