Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 21 mars 2013

L’ambition du Rabbi

11 Nissan 5773 

C'est la jeunesse qui préoccupe le Rabbi. Lors de l'une de ces longues nuits qu'il consacre aux entretiens particuliers, il reçoit le député israélien Guéoula Cohen et lui confie son inquiétude en termes pathétiques :

« Ce que la jeunesse attend actuellement, c'est une directive qui ait la vigueur de toutes celles qui furent données au peuple juif. Ils l'accepteront ou ne l'accepteront pas, mais ils l'attendent et personne n'est là pour la lancer. Où sont-ils tous ? Le salut ne viendra pas de ceux qui empruntent les sentiers battus, mais de ceux qui en frayeront de nouveaux. Où sont ceux qui, jadis, brûlaient du feu sacré de livrer une guerre sainte et qui, désormais, se préoccupent de peccadilles, au lieu de s'inquiéter de l'avenir des juifs en tant que peuple ? Où sont tous ceux qui savaient lancer des ordres ? Je crois la physique lorsqu'elle affirme que l'énergie se conserve. Les forces qui ont existé existeront toujours. C'est ce qui me fait croire à l'éternité du peuple juif. La vigueur qui, un jour, anima sa jeunesse est toujours là qui attend d'être sollicitée. Jadis certains savaient le faire ; où sont-ils ? [...]

« Ce qui importe, c'est le réveil, c'est l'esprit pionnier. Des bannières, il y en a beaucoup mais à quoi servent-elles si personne ne sait les tenir ? Tenez, par exemple, ces jeunes gens qui en Israël jettent des pierres sur ceux qui transgressent le Chabbat. Je ne dis pas – à D.ieu ne plaise ! – qu'ils aient raison de le faire. Mais je vois que quelque chose les préoccupe, quelque chose brûle en eux. Aussi, je peux tenter de l'infléchir en leur expliquant que leur méthode n'est pas la bonne.

« Prenez nos élèves de Yéchiva, ils étudient comme les autres. Mais ils vont partout dans le monde où se trouvent des juifs pour établir de nouvelles écoles. Ils frappent à toutes les portes, jusqu'aux kibboutzim israéliens et aux foyers assimilés de la diaspora. Ils s'en vont diffuser les seules valeurs juives qui n'aient jamais péri et que rien ne saura jamais remplacer. [...] 

« Vous le savez comme moi, rien n'est aussi médiocre que le conformisme auquel la communauté s'est actuellement résolue. Et personne n'est là pour en indiquer l'issue. [...] « À aucune époque, le judaïsme ne s'est vu offrir autant de possibilités qu'à l'heure actuelle et aucune époque n'en a tant gâchées. »

Dans ces moments où tant d’énergie sommeille en nous, que D… fasse que notre volonté toujours intact à vouloir réaliser les paroles de nos maîtres nous donne le mérite de vivre dès aujourd’hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia’h.


Adapté de « l'Âme d'Israël » - Editions du Rocher de Schlomoh Brodowicz


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

mercredi 20 mars 2013

Nous contons tous ce soir-là les miracles de D.

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

10 Nissan 5773 

Commentaire de la Haggadah sur le passage: « Avadims Ayinou. (Esclaves (à Pharaon) nous avons été.)»

Le narrateur qui conduit le Séder le soir de Pessa'h invite les convives à conter la sortie d'Egypte. «Vehafilou koulanou 'ha'hamims - même si nous étions tous des sages versés dans la Thora» déclare-t-il, nous aurions eu l'astreinte de développer verbalement ce soir, tous les miracles qui ont accompagné notre libération.

Ces propos concernent ceux qui auraient pu être aujourd'hui esclaves en Egypte, mais qui par la grâce de D. ne le sont pas. En signe de reconnaissance, ils doivent ce soir-là conter les miracles, que l'Eternel a faits à leurs ancêtres lors de leur libération.

Par la suite, le narrateur de la haggadah souligne de nouveau l'importance de multiplier ce soir les récits qui content notre libération : «VE'hol amarbé lessapér biyetsihat mitsrahim - et tout celui qui multiplie les récits sur la sortie d'Egypte est digne de louanges» déclare-t-il à l'assemblée.

Pour autant, n'est-ce pas se répéter que d'inviter de nouveau les convives à parler de la sortie d'Egypte ?

En fait cette seconde citation s'adresse à ceux qui n'auraient pas été esclaves même s'ils avaient vécu en Egypte à l'époque des Pharaons. Les personnes concernées sont les cohanims, les léviims et les convertis. Ils ne furent jamais astreints en Egypte à servir la nation comme esclave. Pour autant, en ce soir de Pessa'h eux aussi sont invités à travers cette seconde déclaration, à prendre place à la table du séder et à conter les miracles que D. a réalisé pour faire sortir nos ancêtres d'Egypte.

Les sages évoqués par la suite dans la haggadah, qui contèrent la sortie d'Egypte à Bné Brak sont l'exemple vivant de cette situation. Rabbi Eliézer et Rabbi Yehochoua étaient des léviims, Rabbi Eléazar Ben Hazaria un cohen, Rabbi Akiva fils de convertis. S'ils avaient vécu en Egypte ils n'auraient pas été concernés par l'esclavage, pourtant ils contèrent les miracles qui accompagnèrent la libération de nos ancêtres durant toute une nuit.


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu 


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

D. est avec nous

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

9 Nissan 5773

Commentaire de la Haggadah sur le passage: " Vehi Chéameda. (Et c'est lui qui s'est (toujours) tenu (à nos côtés)).

Nous remercions l'Eternel à travers ce passage, pour avoir toujours été présent dans le passé comme au présent, en nous ayant toujours sauvé des mains de ceux qui ont désiré nous détruire. Cette déclaration nous interpelle :

1. Nos ennemis sont-ils plus méritants que nous, pour que D. refuse de venir à notre secours?!

2. Nous évoquons en ce soir de séder tous ceux qui ont tenté de nous anéantir au cours de l'histoire mais qui ont vu leurs plans annulés par l'Eternel qui veille sur nous. Cependant Pharaon n'a pas cherché à tous nous tuer directement ! Seuls les garçons étaient concernés par son décret d'extermination ! Dès lors pourquoi évoquer ces menaces éludées par D. en ce soir de séder ?

Notre libération de l'exil égyptien n'a pas été totale. Nous n'y sommes plus esclaves, c'est un fait. Cependant, les tractations fomentées par Pharaon se sont reproduites au fil des générations. Leurs conspirateurs portent des noms tels qu'Haman, Lavan, ou bien d'autres encore.

C'est pourquoi nous remercions D. en ce soir de séder. Lui qui veille sur nous depuis l'aube de l'histoire. Bien que nous ne soyons pas encore complètement sortis de cet exil, qui prolonge la servitude égyptienne, D. nous protège toujours.

Dès lors, il apparaît au grand jour que nous sommes bien plus méritants que nos ennemis et que D. dans sa grande miséricorde entend nos demandes et écarte leurs conspirations. Pour autant, tant que notre juste Machia'h ne nous aura pas libéré de cet ultime exil, nous devons être reconnaissant à D. de nous protéger. Cette attitude revêt tout son sens le soir du séder. C'est pourquoi nous remercions D. à travers les mots" Vehi Chéameda.(Et c'est lui qui s'est (toujours) tenu (à nos côtés))".


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

lundi 18 mars 2013

Etre libre

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

8 Nissan 5773

Commentaire de la Haggadah sur le passage: «Avadims Hayinou (nous avons été esclaves).»

Ce passage débute en nous rappelant que nous étions asservis à Pharaon en Egypte. Le narrateur souligne que si D. ne nous avait pas libéré, nous serions aujourd'hui encore esclaves comme l'auraient aussi été nos enfants et petits-enfants. Souligner que nos descendants auraient été menacés par ce décret a son importance.

De nature, l'homme est plus soucieux de ses rejetons que de lui-même. Dès lors, lui rappeler que même ses enfants auraient été aujourd'hui encore asservis à Pharaon en Egypte suscite en lui une plus grande joie, lorsqu'il réalise que ses enfants aussi sont ce soir libérés d'Egypte.

Pour autant la sortie d'Egypte eut lieu le 15 Nissan 2448 et non en 5773 ?! Dès lors comment peut-on affirmer qu'en ce 15 Nissan 5773 nous quitterons l'exil égyptien ? Etre libéré de l'étau égyptien fait partie des actions qui se reproduisent à chaque instant. Contrairement à certains événements qui eurent lieu de façon unique.

Matériellement, c'est l'existence de cette perpétuelle sortie qui nous permet d'affirmer, que nous comme nos enfants sortons d'Egypte en ce soir du séder. Spirituellement, l'Egypte est synonyme d'étroitesse. En nous libérant chaque jour des limites qui nous assaillent, nous quittons l'Egypte à chaque instant.

En ce soir du séder nous fêtons donc une double libération, à la fois matérielle et spirituelle. C'est pourquoi nous devons pleinement nous en réjouir.


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps Ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Commentaires sur la Haggadah de Pessa'h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Fêtons notre délivrance

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

7 Nissan 5773

Commentaire de la Haggadah sur le passage: " Hé La'hma aneya.. (Voici le pain de misère)"


Dès le début de ce passage, nous évoquons les matsots que nos aïeux ont consommés en Egypte.

1. Lors de cette lecture, une question s'éveille. En effet, les matsots que nous mangeons ce soir de séder sont celles que nos pères consommèrent après avoir été chassé de ce pays, et non celles absorbées en Egypte ! Dès lors pourquoi le texte parle-t-il du pain azyme mangé en Egypte ?

2. Nous déclarons dans ce passage : « cette année nous sommes esclaves, l'année prochaine nous serons libres ». Pour autant ne sommes-nous pas réunis ce soir afin de fêter la fin de notre esclavage en Egypte ! Dès lors pourquoi nous définissons-nous à cet instant comme des esclaves !

3. Nous sommes rassemblés ce soir de séder afin de fêter le départ d'un pays, que nous avons quitté étant riches ! Mais quel sens a cette célébration, à un moment où nous invitons des pauvres qui n'ont pas de quoi manger. En effet nous déclarons dans ce même texte : «Tout celui qui désire, qu'il vienne manger»!

Il est vrai que les matsots évoquées ce soir de séder sont celles consommées après notre sortie d'Egypte. Pour autant, elles sont définies comme ayant été mangées sur cette terre de servitude. Pourquoi ? Car nous sommes toujours en exil ! Même si nous avons été libérés physiquement de cet esclavage, spirituellement nous sommes toujours assujettis. En cela, nous n'avons toujours pas quitté ce pays étranger. C'est pourquoi nous nous définissons tels des esclaves qui seront libres l'année prochaine !

Toutefois il est de notre devoir de fêter notre sortie physique d'Egypte. Cette libération est la première étape d'un long chemin. Celui de notre affranchissement de toute forme d'esclavage, matériel ou spirituel, imposant ou minime.

Attendant le Machia'h à chaque instant, nous affirmons souhaiter être déjà libre l'année prochaine lors du prochain séder, car la délivrance ultime fera de nous un peuple libre pour toujours. C'est pourquoi nous devons fêter Pessa'h avec la plus grande largesse. Tout en ayant conscience de l'étape ultime qu'il nous reste à atteindre : Celle de notre délivrance par le juste Machia'h.


Que D. fasse que de même que l'Eternel a libéré en son temps ses enfants de l'esclavage égyptien, qu'ainsi aujourd'hui encore le moment soit venu qu'Il nous libère de cet exil et nous emmène en Israël, par l'intermédiaire de notre juste Machia'h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch -Chaarei Haggada

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 17 mars 2013

La Matsa Chemoura : Aliment de la foi, aliment de la guérison

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » ! 

6 Nissan 5773

Le mot Chemoura signifie surveillée. La Matsa Chemoura de Pessa'h est ainsi appelée car la farine utilisée pour sa fabrication a été attentivement surveillée depuis que le blé a été moissonné. Tout ceci afin d’éviter tout contact avec l’eau qui pourrait rendre la farine ‘hamets. Ces matsot sont rondes, elles ont été façonnées à la main. Elles ressemblent à celles que les enfants d’Israël consommèrent lorsqu’ils quittèrent l’Égypte. Elles ont été ensuite cuites sous stricte surveillance rabbinique, car le risque existe de les voir lever à ce moment.

D’après le Zohar, la Matsa est l’aliment de la Foi et l’aliment de la Guérison. En effet, elle manifeste la confiance absolue que nos ancêtres ont mise en D.ieu. Elle affirme que nous plaçons tout notre espoir en Lui. La Matsa a le pouvoir de renforcer notre foi. Cela est nécessaire, car c’est le fondement de toutes les Mitsvot, de toute véritable vie juive.

Le Rabbi demande que la Matsa Chemoura soit au moins consommées pendant les deux nuits du Seder.


Que D… fasse que notre intention de manger cet aliment de foi et de guérison durant Pessa’h nous donne le mérite de vivre dès aujourd’hui les temps messianiques en recevant dès à présent notre juste Machia’h.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch – Pessa’h

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.