Machia'h arrive, le saviez-vous?
En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil

jeudi 20 septembre 2012

Hilloula de la Rabbanit 'Hanna - Mère de l'actuel Rabbi de Loubavitch

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

5 Tichri 5773

C'est le 13 Nissan 5660-1900 que la Rabbanit 'Hanna épousa Rabbi Lévi Its'hak Schneerson. Le 11 Nissan 5662-1902, naquit leur fils aîné, l'actuel Rabbi de Loubavitch. En 5669-1909, Rabbi Lévi Its'hak devint le Rav de Yékatrinoslav, actuellement niépropétrowsk. Il assuma cette fonction pendant trente ans et la Rabbanit 'Hanna lui apporta, pendant toute cette période, l'aide dont il avait besoin dans ses fonctions rabbiniques.

Outre sa profonde érudition dans tous les domaines de la Torah, la Rabbanit maîtrisait parfaitement le russe, avait une grande intelligence et un contact agréable. Ainsi, elle joua un rôle décisif dans la place prépondérante qu'occupa le Rav, par son autorité et son influence.

En 5699-1939, Rabbi Lévi Its'hak fut emprisonné pour son intense activité tendant à préserver le Judaïsme. Il fut condamné à l'exil, à Tchiaily, au fin fond du Kazakhstan. Dès que la Rabbanit sut où se trouvait son mari, elle fit don d'elle-même et partit le rejoindre, malgré les difficultés et le danger qui en résultaient. Lorsqu'elle arriva à Tchiaily, elle parvint à réduire considérablement les souffrances du Rav. Elle assuma également une importante responsabilité d'ordre spirituelle, en fabriquant de l'encre de ses propres mains et en se procurant du papier, pour permettre à son mari de rédiger ses merveilleux commentaires de la Torah, qui furent édités par son fils, une trentaine d'années plus tard.

Ceux qui l'ont connue savent que la Rabbanit avait de rares qualités, que ne possèdent que peu de personnes, dans chaque génération. Elle endura de nombreuses années de souffrance et d'angoisse, d'abord lorsque son mari fut emprisonné, puis exilé et également quand, devenue veuve, elle resta seule, isolée parmi une population hostile, au milieu d'hommes capables de toutes les cruautés envers ceux dont le nom de famille était Schneerson. Même en une telle période, elle sut garder son calme, n'afficha jamais un visage triste ou des yeux amers. Elle sut cacher sa douleur en son cœur et ne lui donna aucune expression extérieure.

En 5707-1947, ses épreuves parvinrent à leur terme et elle put enfin quitter la Russie, de manière clandestine. Elle arriva à Paris et c'est là qu'elle rencontra son fils aîné, qui devint avec le temps l'actuel Rabbi de Loubavitch, qu'elle n'avait pas vu depuis une vingtaine d'années. De Paris, ils partirent ensemble pour New-York. Là, commença pour la Rabbanit une période nouvelle, emplie d'un scintillant bonheur, lorsque son fils prit la tête des 'Hassidim, en 5710-1950.

Le Rabbi lui témoigna toujours un profond respect. Il lui rendait visite chaque jour, le Chabbat comme dans la semaine.
Le 6 Tichri 5746-1985, le Rabbi déclara : « Malgré les difficultés et les nombreux tracas de la vie quotidienne, elle avait pris une responsabilité de plus, celle de diffuser l'enseignement de son mari, afin que de nombreux Juifs puissent avoir accès à ses explications de la partie profonde de la Torah, basées sur la 'Hassidout 'Habad. Elle le fit pour hâter la Délivrance véritable et complète, par notre juste Machia'h, qui dépend de la diffusion de la 'Hassidout à l'extérieur ».

C'est à Brooklyn que la Rabbanit vécut ses dix-sept dernières années. Elle quitta ce monde, le Chabbat Tchouva, 6 Tichri 5725-1964. Les écoles Beth 'Hanna perpétuent, dans le monde entier, le nom de la Rabbanit, qui est enterrée à New-York.


Que D. fasse que le mérite de la Rabbanit 'Hanna nous protège en ce jour de sa Hilloula - 6Tichri - et que la prise de conscience de ses nombreux mérites au cours de son existence nous donne le mérite de recevoir dès cet instant notre juste Machia'h.

Issu d'œuvres présentant la biographie de la Mère du Rabbi - Rabbanit 'Hanna

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

Le jeûne de Guédalia durant les dix jours de pénitence

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

3 Tichri 5773

Guédalia (assassiné en 3339, soit 422 avant l'ère commune) fut le dernier dirigeant juif de Judée, après la destruction du premier Temple par les armées de Nabuchodonosor.

C'était un homme bon et sage, qui jeta les fondations d'une économie prospère et saine. De nombreux Juifs qui avaient quitté la Terre Sainte rentrèrent au pays lorsqu'ils sentirent un frémissement de vie dans la région. Parmi eux, il y avait un certain Yichmaël, un descendant de la maison royale de Tsidkiyahou, le dernier roi de Judée. Jaloux du succès de Guédalia, il décida de l'assassiner.

Guédalia refusa de prêter attention aux avertissements de ses proches et invita généreusement Yichmaël à participer à la cérémonie qu'il organisait en l'honneur de Roch Hachana. C'est ce moment-là que choisit Yichmaël pour assassiner Guédalia et massacrer une grande partie de l'assemblée.

L'assassinat de Guédalia, qui marqua la fin de l'indépendance juive, est commémoré chaque année par un jeûne qui a lieu le lendemain de Roch Hachana.

À partir de Roch Hachana et jusqu'à Yom Kippour inclus, commencent les Dix Jours de Téchouva - de retour à D.ieu. Durant ces jours Il est comme plus proche de nous et il appartient à chacun de conforter le pardon divin. C'est dire que l'effort spirituel doit y être plus intense, mais aussi qu'il y est plus aisé.

Quels sont, plus précisément, les axes de cet effort ? Ce sont ceux qui correspondent aux « trois piliers qui soutiennent le monde » : l'étude de la Torah, la prière et la bienfaisance. 



De tels efforts nous donneront la certitude d'être définitivement scellés pour une bonne et douce année 5773, accompagnés de la réception dès à présent de notre juste Machia'h.

Que D… fasse que nous ayons une bonne et douce année 5773 où la santé, la longue vie, la joie, l’abondance matérielle et spirituelle sera délivrée à chacun d’entre nous et que nous ayons le mérite de recevoir dès aujourd’hui notre juste Machia’h dans la joie.

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu



En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.
 L



mercredi 19 septembre 2012

Notre service du Grand Prêtre le jour de Kippour

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

4 Tichri 5773

Les dix jours de pénitence débutent à Roch Hachana et se concluent à Yom Kippour. Ils débutent avec le son du choffar. Cette sonnerie retranscrit le cri du cœur que nous adressons à D. . A travers cet appel nous demandons à l'Eternel de nous inscrire pour une bonne et douce année.

Ces jours de pénitence se concluent à Yom Kippour. Jour où le grand prêtre servait l'Eternel dans le Beth Hamikdach, vêtu alternativement d'habits en or et d'habits blancs.

Aujourd'hui le Beth Hamikdach de pierre est détruit. Cependant celui qui perdure en chacun d'entre nous, nul ne pourra l'anéantir même s'il le désirait.

Le jour de kippour chacun d'entre nous doit réaliser en son fort intérieur le service du grand-prêtre. Il ne peut espérer qu'une autre personne le fasse à sa place. Comment peut-on définir ce service à notre niveau ?

Les habits en or que le grand prêtre revêtait sont à l'image du devoir de tsédaka (charité) que nous avons eu à l'égard de notre prochain. Nul n'a pas pu durant l'année se détourner de cette obligation. Pas même en tentant de justifier que son seul impératif était d'étudier la thora et d'accomplir les autres mitsvots.

Cependant être généreux financièrement ne nous a pas disculpés de la deuxième partie du service du grand-prêtre. Moment où il entrait dans le Saint des Saints vêtu de vêtements blancs. Comment peut-on intérioriser cette démarche que le grand-prêtre réalisait matériellement ?

Pour nous, ces habits sont les moments que nous avons consacrés à la thora et aux autres mitsvots durant l'année échue. Entrer dans le Saint des Saints vêtus de ces « habits blancs », c'est demander à l'Eternel de considérer ces actions avec bienfaisance et d'accepter de percevoir notre retour à Lui comme agréable à Ses yeux.

Sachons laisser de côté durant ces instants sacrés nos réticences intellectuelles ou sentimentales. Laissons notre « moi profond » s'adresser à notre créateur en ce jour où nous revenons vers Lui. En trouvant grâce devant l'Eternel, nous aurons l'assurance d'être scellés pour une bonne et douce année matériellement et spirituellement.


Que D… fasse que nous ayons une bonne et douce année 5773 où la santé, la longue vie, la joie, l’abondance matérielle et spirituelle sera délivrée à chacun d’entre nous et que nous ayons le mérite de recevoir dès aujourd’hui notre juste Machia’h dans la joie.

Issu d'un Discours du Rabbi de Loubavitch - Likoutei Sih'ots Vol II- Yom Kippour

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.

dimanche 16 septembre 2012

Le but de la descente de l'âme divine sur terre

Donnons la Tsédaka avant d’étudier notre « lettre de Torah » !

29 Elloul 5772

Roch Hachana est l'anniversaire de la création de l'homme, la dernière de toutes les créatures et la plus élevée dans l'ordre du développement. La supériorité de l'homme sur la bête réside dans son intelligence. On pourrait penser, par conséquent, que le service de Roch Hachana serait illuminé par des dissertations et discussions intellectuelles, au cours desquelles, l'homme pourrait démontrer sa supériorité sur toutes les autres formes de la création.

Cependant, le point culminant du service de Roch Hachana est la Tekiath Choffar, une simple cérémonie où l'on entonne le son de la corne de bélier.

Il y a dans ceci une profonde leçon : Roch Hachana, début et assise de toute l'année, est inauguré par le son de la corne d'une bête, pour nous enseigner que bien que l'homme soit une créature pourvue d'intelligence et doive se servir de son intellect dans sa vie quotidienne, la base de sa vie intellectuelle doit être la soumission à D.ieu, avec la soumission absolue de la bête dépourvue d'intelligence.

Rabbi Israël Baal Chem Tov, fondateur du 'Hassidisme, racontait au sujet de la sonnerie du Choffar, la célèbre parabole suivante :

Un roi avait un fils unique qui était comme la prunelle de ses yeux. Le prince était bien élevé ; le roi décida qu'il devrait voyager vers d'autres pays pour poursuivre ses études et se familiariser avec d'autres coutumes et enseignements. Le roi lui assigna des serviteurs et ordonna aux nobles de l'accompagner afin que le prince puisse voyager luxueusement et visiter tous les pays et les îles lointaines. Et que, par ces voyages, le prince atteigne un degré élevé de sagesse et de connaissance.

Plusieurs années passèrent. Toute la richesse que le roi avait fournie à son fils pour le voyage avait été dépensée par le prince pour l'amour du luxe auquel il avait été habitué. En fait, au cours de ses périples, le prince avait acquis un goût encore plus grand du luxe et la fortune de son père fut dilapidée pour satisfaire ses nouveaux désirs à un point tel que le prince dut vendre absolument tout ce qu'il possédait.

En poursuivant son voyage, le prince arriva dans un pays si éloigné du sien que les habitants n'avaient jamais entendu parler de son père, le grand roi. Ils ne crurent pas qu'il était un prince, pas plus qu'ils n'avaient jamais entendu parler de son royal père.

Lorsque le prince se rendit compte finalement qu'il n'y avait plus aucun espoir pour lui, là-bas, ni de répit à son âme torturée, il décida du fond de sa détresse de retourner vers son pays natal, le pays de son royal père.

Au cours de ces nombreuses années d'errance, cependant, le prince avait oublié jusqu'au langage de son pays ! Lorsqu'il y retourna, il commença à s'exprimer par gestes pour tenter de faire comprendre aux gens qu'il était le fils de leur roi. Mais le peuple se moqua de lui : « Est-il possible que le fils de notre puissant monarque soit vêtu de haillons et de guenilles ? » Ils le malmenèrent si violemment qu'il fut blessé et meurtri de la tête aux pieds avant qu'il atteigne finalement la cour du palais royal de son père. Une fois encore, il essaya par des gestes d'indiquer aux gardes qu'il était le fils du roi, mais ils l'ignorèrent.

Désespéré, le prince commença à crier, gémir et se lamenter, dans l'espoir que son père, le roi, reconnaisse sa voix. Lorsque le roi entendit les cris, il s'exclama : « N'est-ce pas la voix de mon fils criant vers moi dans sa détresse ? » Le grand amour qu'il avait pour son fils jaillit de son être et il courut vers lui, l'étreignit et l'embrassa.

Le « roi » c'est le Tout-Puissant, le Suprême Roi des rois. Le « prince » c'est le peuple juif, le fils bien-aimé de l'Éternel. L'âme divine est envoyée « en voyage » ; elle pénètre le corps afin que grâce à l'accomplissement des mitsvot et des bonnes actions il se purifie et s'élève à un plus haut niveau. Cependant par l'amour de son propre corps, par les désirs matériels, le « prince » erre au loin, vers un endroit (un état d'esprit) où le nom de son Père (D.ieu) est complètement inconnu. Ainsi que l'a déclaré le Pharaon de l'ancienne Égypte : « Qui est ce D.ieu à qui je doive obéir ? Je ne connais pas D.ieu. »

Le résultat de toutes ces errances est que l'âme du Juif oublie et perd tout ce qu'elle avait auparavant (comme dans la parabole le prince gaspille toute la richesse de son père) et que finalement, le Juif oublie même le « langage » de son pays natal - la connaissance de l'âme et sa familiarité avec la piété. De désespoir, le Juif commence à retourner et, à Roch Hachana, il émet un cri incohérent, le son du Choffar, afin que son Père puisse reconnaître sa voix. L'appel du Choffar est en vérité le cri du plus profond de nos coeurs, exprimant à D.ieu notre remord profond pour notre passé et notre ferme résolution d'écouter Sa voix à l'avenir.

En entendant ce cri, le Suprême Roi des rois « s'éveille » et montre Son grand amour pour Son fils unique. Il pardonne à Son fils ses mauvaises actions passées, ainsi que cela se passe à Yom Kippour, le Jour de Pardon. Puis, tout blanchis, nous commençons une « nouvelle page » en célébrant la fête de Souccot et, comme dans la parabole, notre Père, le Tout-Puissant, nous étreint et nous enveloppe dans la Souccah.



Que D. fasse que cette étude nous donne le mérite de recevoir notre juste Machia'h aujourd'hui même.

Issu de plusieurs Discours du Rabbi de Loubavitch sur Roch Hachanna. 

Que D-ieu protège et guérisse miraculeusement tous nos soldats comme chacun des enfants d'Israël, partout dans le monde, Qu'il venge leur sang, et qu'Il ne nous prodigue à partir de maintenant que des douceurs palpables à l'oeil nu

Une demande de bénédictions pour tous les lecteurs de la « lettre de torah » est envoyée au Rabbi de Loubavitch en chaque début de mois.


En chaque génération vit un homme qui attend avec impatience de pouvoir libérer son peuple de l’exil.